Famille d'Aviau
La famille d'Aviau, originaire du Poitou, est une famille de la noblesse française, de noblesse d'ancienne extraction sur preuves de 1490. Elle fut maintenue noble en 1666.
d'Aviau | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | de gueules au lion d'argent à la queue nouée, fourchée et passée en sautoir | |
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Devise | "Nihil sine Deo" : "Rien sans Dieu" | |
Branches | de Piolant de Ternay du Bois de Sanzay |
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Période | XVe siècle - aujourd'hui | |
Pays ou province d’origine | Poitou | |
Demeures | Château de Ternay Château de Rully Château des Rochers-Sévigné |
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Charges | Chambellan Conseiller général Maire |
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Fonctions militaires | Général de brigade | |
Fonctions ecclésiastiques | Archevêque de Vienne Archevêque de Bordeaux |
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RĂ©compenses militaires | Ordre de Saint-Louis | |
Preuves de noblesse | ||
Autres | ANF-1948 | |
Ă€ ce jour subsistent deux branches : les d'Aviau de Piolant et les d'Aviau de Ternay.
Histoire
Au sujet de cette famille Nicolas Viton de Saint-Allais et Pierre Jullien de Courcelles écrivent en 1821 dans leur Nobiliaire universel de France : « illustre et ancienne maison de la province de Touraine, non moins distinguée par les emplois qu'elle eut auprès de la personne et dans les armées de nos rois, que par son antique origine. Selon l'Hermite Souliers, dans son histoire généalogique de la noblesse de Touraine, p. 390, elle remonte en ligne directe et masculine aux anciens sires, puis comtes de Montfort-l'Amaury, dont la maison d'Aviau a conservé les armes »[1].
Gustave Chaix d'Est-Ange, plus modéré, écrit en 1904 qu'une communauté d'armoiries a donné naissance à la tradition que la famille d'Aviau serait une branche de la maison de Montfort et que cette tradition, qui ne s'appuie sur aucune preuve sérieuse, est ancienne dans la famille : dans son testament fait le 25 juin 1568 François d'Aviau, sgr de Piolant, se dit issu de la maison de Montfort. Cette tradition a été accueillie au XVIIe siècle par Lhermite-Souliers dans Histoire généalogique de la noblesse de Touraine (1665), puis par Saint-Allais et les autres généalogistes qui l'ont copié[2].
Il ajoute : « Tout semble indiquer que ces premiers degrés de la filiation ne sont dus qu'à l'imagination de Lhermite-Souliers, auteur connu, du reste, pour être peu véridique. »[2]
La filiation prouvée de cette famille débute avec François d'Aviau, chambellan du roi Charles VIII, marié en Provence vers 1490 à Marie de Lacépède[2].
Au début du XIXe siècle, N. Cantineau de Comacre, veuve de Gabriel d'Arsac de Ternay, légua le château de Ternay à Charles Marie d'Aviau de Piolant à charge pour lui de relever les noms, titres et armes de la famille d'Arsac de Ternay[2], mais la famille d'Aviau ne fit pas l'objet d'une autorisation de relever le titre de marquis de Ternay de la famille d'Arsac [3].
Elle est membre de l'ANF depuis le 29 mai 1948.
Personnalités
- François d'Aviau, chambellan du roi Charles VIII.
- Louis-François d'Aviau, conseiller du roi en ses conseils, gouverneur de Loudun, capitaine au régiment de Saint Luc
- Jacques d'Aviau, abbé commendataire de l'abbaye des Noyers de 1749 à 1761.
- Charles François d'Aviau du Bois de Sanzay (1737-1826), prélat, archevêque de Vienne (1790-1801) puis de Bordeaux (1802-1826).
- Charles Marie d'Aviau de Ternay (1835-1920), dit « marquis de Ternay » (titre emprunté[3]), maire du Bignon, conseiller général de Loire-Inférieure, président du cercle Louis XVI
- Albert d'Aviau de Piolant (1845-1926), général de brigade, écuyer en chef de l'École de cavalerie de Saumur de 1887 à 1889.
- Georgette Marie Zoé d'Aviau de Piolant (1858-1937), Vicomtesse d'Aviau de Piolant, exploratrice et auteure, notamment de Au Pays Des Maronites (1882)[4] - [5] - [6]
- Jérôme d'Aviau de Piolant (1970), illustrateur, dessinateur, scénariste de bande dessinée et musicien.
Armes
de gueules au lion d'argent à la queue nouée, fourchée et passée en sautoir
Alliances notables
La famille d'Aviau est alliée notamment aux familles : d'Arsac de Ternay, Brossier de la Charpagne, de Boisset de Torsiac, de La Bourdonnaye, du Couëdic de Kerérant, Chebrou de La Roulière. de Coucquault d'Avelon, de Courtivron, Collin de L'Hortet, Cesbron-Lavau, de Foucault, L'Hotte, Goullet de Rugy, de Mélient, Dufaure de Rochefort, Ertault de La Bretonnière, Nguyễn Phúc, de Montessus de Rully, du Val de Curzay, Yon, de Boüard de Laforest, Espivent de La Villesboisnet, de Longeaux, Seydoux, t'Kint de Roodenbeke, Morisson de La Bassetière, Hay des Nétumières, de Lambilly, Linÿer de La Barbée, de Montbrillant de La Monneraye (1944), etc.
Propriétés
- Château de Piolant (Dangé-Saint-Romain)
- Château du Bois de Sanzay (Saint-Martin-de-Sanzay)
- Château de la Chaise (Saint-Rémy-sur-Creuse)
- Château de Ternay (Ternay)
- Château de Curzay (Curzay-sur-Vonne)
- Château de l'Epinay (Le Bignon)
- Château de Rully (Rully)
- Château de la Pigossière (Pont-Saint-Martin)
- Château de Magé (Louzy)
- Château du Mesnil (Montech)
- Manoir de la Renolière (La Séguinière)
- etc.
Notes et références
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Pierre Jullien de CourcellesNobiliaire universel de France, 1821, page 119.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. II. Aub-Bar. - 1904 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], impr. de C. Hérissey (Évreux), 1903-1929 (lire en ligne)
- À quel titre, volume 36, 1970: d'Aviau de Ternay : marquis de Ternay titre emprunté.
- « CTHS - AVIAU de PIOLANT Georgette Marie Zoé », sur cths.fr (consulté le )
- Vicomtesse d' Aviau de Piolant, Au pays du maronites, Librairie H. Oudin, Ă©diteur, (lire en ligne)
- Vtesse d' Auteur du texte Aviau de Piolant, Au Pays des Maronites, par Mme la Vtesse d'Aviau de Piolant, (lire en ligne)
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. II. Aub-Bar. - 1904 / par C. d'E.-A. [Chaix d'Est-Ange], impr. de C. Hérissey (Évreux), 1903-1929 (lire en ligne) : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Pierre Jullien de Courcelles, Nobiliaire universel de France, 1821, page 119. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.