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Famille Argyre

La famille Argyre ou famille Argyros (en grec ancien : áŒˆÏÎłÏ…ÏÏŒÏ‚, dĂ©rivĂ© de áŒ„ÏÎłÏ…ÏÎżÏ‚, « argent »; fĂ©minin : áŒˆÏÎłÏ…ÏÎź [ArgyrĂš]; pluriel : áŒˆÏÎłÏ…ÏÎżÎč [Argyroi]), est une famille de la haute aristocratie byzantine trĂšs influente Ă  partir du milieu du IXe siĂšcle jusqu'au milieu du XIe siĂšcle. Le nom existe aussi sous sa variante Argyropoulos (áŒˆÏÎłÏ…ÏÏŒÏ€ÎżÏ…Î»ÎżÏ‚) et sa forme fĂ©minine Argyropoulina (Î‘ÏÎłÏ…ÏÎżÏ€ÎżÏ…Î»ÎŻÎœÎ±)[1].

Les thùmes byzantins de l’Anatolie en 950; Charsianon, le berceau de la famille Argyre, est au centre de la carte.

Grands propriĂ©taires terriens, plusieurs de ses membres s’illustrĂšrent dans l’armĂ©e devenant strategoi et commandants de corps d’armĂ©e au Xe siĂšcle ; l’un d’eux, Romain III Argyre, devint basileus de 1028 Ă  1034. Avec l’arrivĂ©e au pouvoir de la dynastie des ComnĂšne et la perte d’une bonne partie des propriĂ©tĂ©s familiales aux mains des Turcs lors de la conquĂȘte de l’Anatolie, l’influence de la famille commença Ă  diminuer. On trouve alors des membres de la famille installĂ©s prĂšs de Thessalonique et d’AthĂšnes. Elle est Ă©galement prĂ©sente dans l’Empire de NicĂ©e et retrouva une partie de son prestige aprĂšs la reconquĂȘte de Michel VIII PalĂ©ologue. La famille produisit Ă©galement de grands intellectuels comme l’astronome Isaac Argyre, l’humaniste Jean Argyre ou Argyropoulos, et le musicien Manuel Argyre[1].

Histoire de la famille

Les premiers Argyre apparaissent dans la province de Charsianon (rĂ©gion de Cappadoce, aujourd’hui Anatolie turque) oĂč ils possĂšdent de vastes domaines[1] - [2]. Ils appartiennent alors Ă  cette aristocratie militaire qui recevra au IXe siĂšcle le nom de « dynatoi » et dont ils seront avec les Doukas, les premiers et les plus illustres reprĂ©sentants[2].

On trouve dans la Chronique de ThĂ©ophane un patrice du nom de Marianos, pĂšre d’un certain Eusthate, qui occupait une trĂšs haute charge; il fut capturĂ© par les Omeyyades en 740/741 et exĂ©cutĂ© parce qu’il refusait de se convertir Ă  l’Islam. Ce n’est toutefois qu’avec la fin du VIIIe siĂšcle que le prĂ©nom que recevait une personne au baptĂȘme et qui se transmettait du grand-pĂšre au petit-fils ou de l’oncle au neveu se transformera en nom de famille lorsqu’un personnage obtiendra une renommĂ©e telle qu’elle lui permettra de fonder une lignĂ©e[3] - [4]. Il n’est donc pas certain que ce Marianos soit effectivement reliĂ© Ă  la famille Argyre qui fera son apparition au IXe siĂšcle. Toutefois, les prĂ©noms de Marianos et d’Eusthate, peu frĂ©quents dans les sources, apparaissent souvent dans la famille des Argyre et pourraient indiquer un lien[2].

Le fondateur de la lignĂ©e portait le prĂ©nom de « LĂ©on » et servit de tourmarque[N 1] sous l’empereur Michel III (r. 842-867)[5]. Il participa Ă  la persĂ©cution de 843 contre les Pauliciens et se distingua sur la frontiĂšre lors des expĂ©ditions contre les Arabes Ă  qui les Pauliciens s’étaient alliĂ©s. Il fonda le monastĂšre de Sainte-Élisabeth dans sa Charsianon natale et c’est probablement lĂ  qu’il fut enseveli. Il eut au moins un fils, Ă©galement militaire, dont le prĂ©nom fut Eusthate. Depuis, les prĂ©noms de LĂ©on et Eusthate se transmettront rĂ©guliĂšrement dans la famille[6].

La famille devait atteindre une certaine prĂ©Ă©minence avec le fils de LĂ©on, Eustathe Argyre, qui devint en 904, vers la fin de sa carriĂšre, patrice et hypostratĂšge[N 2] des Anatoliques. Il fut envoyĂ© en compagnie d’Andronic Doukas combattre les Arabes qu’il battit lors d’une expĂ©dition contre la ville de GermanicĂ©e-Marash. EnvoyĂ© briĂšvement en exil peut-ĂȘtre en lien avec les conspirations d’Andronic Doukas, il fut nommĂ© par LĂ©on VI (r. 886-912) stratĂšge de Charsianon [7]. Il fut par la suite promu drongaire de la Veille avec titre de magister, le plus haut titre accordĂ© Ă  un militaire qui n’appartenait pas Ă  la famille impĂ©riale Il fut Ă  nouveau exilĂ© peut-ĂȘtre en raison de ses sympathies pour les ArmĂ©niens dont l’allĂ©geance Ă  Constantinople pouvait s’avĂ©rer douteuse. Il mourut empoisonnĂ© par l’un de ses hommes[8].

Au cours des deux gĂ©nĂ©rations suivantes, les Argyre devaient continuer Ă  occuper de hautes fonctions militaires, notamment comme strategoi de divers thĂšmes de l’empire (Anatolikon, Sebaste, Vaspurakan, Italie, etc.) [1]. Tous ne furent pas Ă©galement victorieux comme LĂ©on Argyre, qui se distingua au service de la rĂ©gente, ZoĂ© Karbonopsina (rĂ©gence : 914-919), mais qui participa avec peu de succĂšs aux guerres contre la Bulgarie (bataille d’Anchialos [917]) et fut dĂ©fait dans les faubourgs de Constantinople en [9].

En dĂ©pit de ces Ă©checs, la renommĂ©e des Argyre devait atteindre un sommet Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante grĂące aux deux frĂšres Marianos et Romain. Les Argyre Ă©taient alors de grands rivaux de la famille Phocas et leur statut de grands propriĂ©taires (dynatoi) devait les opposer Ă  l’usurpateur Romain LĂ©capĂšne (r. 919-944) qui augmenta les taxes sur les riches, leur interdisant en 934 de s’approprier les terres des petits propriĂ©taires [10] - [11]. Marianos fit partie en du complot qui mit fin au rĂšgne de Romain LĂ©capĂšne et qui permit Ă  Constantin VII (coempereur avec Romain LĂ©capĂšne : 920-945; seul empereur : 945-959) de se dĂ©barrasser du fils de Romain LĂ©capĂšne et de gouverner seul[12] - [13]. Il devait depuis avoir une brillante carriĂšre, devenant stratĂšge de Calabre et de Longobardie avec les titres de patrice et anthypatos. À la mort de Constantin VII il Ă©tait commandant en chef des troupes d’Occident. Lorsque le puissant gĂ©nĂ©ral NicĂ©phore Phocas dĂ©cida de s’emparer du trĂŽne, il offrit Ă  Marianos le poste de gĂ©nĂ©ral en chef des armĂ©es d'Orient, voire le trĂŽne en tant que coempereur, en Ă©change de son aide[14]. Marianos tenta d'organiser un coup d'État Ă  Constantinople avec les hommes des rĂ©giments macĂ©doniens et des prisonniers de guerre, mais se heurta Ă  la rĂ©sistance de la population qui devint particuliĂšrement violente lorsque Marianos voulut s'emparer de Bardas, le pĂšre ĂągĂ© de NicĂ©phore, qui s’était rĂ©fugiĂ© dans la basilique Sainte-Sophie. Selon les sources, Marianos fut mortellement touchĂ© Ă  la tĂȘte par un pot de terre lancĂ© par une femme depuis le toit d'une maison[15] - [16]. À partir de ce moment, le prĂ©nom « Marianos » n’apparait plus dans la famille des Argyre[16] alors que celui de « Pothos » devient populaire au XIe siĂšcle, sans doute en souvenir du patrice et domestique des Excubites, Pothos Argyros, qui en 958 fut victorieux des Hongrois [17] - [18].

Le destin de son frĂšre Romain fut plus heureux. Il fut choisi par Romain LĂ©capĂšne comme Ă©poux de sa fille Agathe. Tout en unissant les familles LĂ©capĂšne et Argyre, ce mariage rapprochait ainsi les Argyre du trĂŽne impĂ©rial puisqu’il devenait le beau-frĂšre de Constantin VII PorphyrogĂ©nĂšte (r. 913-959), lequel avait mariĂ© une autre fille de Romain LĂ©capĂšne, HĂ©lĂšne. On ignore ce qu’il advint de lui par la suite[17].

Un petit-fils de ce Romain devait porter le nom des Argyre au sommet de l’État en devenant empereur. Lors de la mort de Constantin VIII, ce Romain Argyre dĂ©tenait le poste de prĂ©fet de Constantinople, ce qui faisait de lui le chef formel du SĂ©nat et l'un des principaux conseillers de l'empereur[19]. Vu comme Ă©tant de personnalitĂ© influençable et mallĂ©able, il fut le choix de ses pairs alors qu’il Ă©tait dĂ©jĂ  dans la soixantaine comme successeur de l’empereur qui laissait le trĂŽne Ă  sa fille ZoĂ©[20] - [21]. Constantin VIII lui donna alors le choix : divorcer de son Ă©pouse lĂ©gitime, HĂ©lĂšne, ou ĂȘtre aveuglĂ©. HĂ©lĂšne accepta alors de grĂ© ou de force d’entrer au monastĂšre et trois jours avant la mort de Constantin VIII le mariage fut cĂ©lĂ©brĂ© le en dĂ©pit du lien de parentĂ© entre les deux Ă©poux[N 3] - [22]. La relation entre l’impĂ©ratrice et son empereur-consort ne semble guĂšre avoir Ă©tĂ© facile, l’un et l’autre entretenant des amants [23]. En 1034, il devait mourir dans son bain; des rumeurs persistantes firent naitre des soupçons d'empoisonnement, soit de la part de ZoĂ©, soit de la part de Jean l’Orphanotrope dont le jeune frĂšre, Michel, Ă©tait prĂ©cisĂ©ment l’amant de l’impĂ©ratrice. DĂšs le lendemain, ZoĂ© Ă©pousa ce dernier qui devient Michel IV (r. 1034-1041)[24].

Les Argyre n’auront pu ainsi crĂ©er de dynastie. NĂ©anmoins, il ne s’ensuivit pas un dĂ©clin immĂ©diat de la famille qui, grĂące aux alliances matrimoniales contractĂ©es par ses membres, demeura au premier plan de l’aristocratie tout au cours du XIe siĂšcle [25].

Selon NicĂ©phore Bryenne, le fondateur de la dynastie des ComnĂšnes, Alexis Ier (r. 1081-1118) aurait Ă©tĂ© fiancĂ© Ă  la fille d’un riche membre de la famille, mais celle-ci dont on ne connait pas le prĂ©nom dĂ©cĂ©da avant le mariage[1] - [26]. Ce coup du sort, joint aux invasions turques de l’Asie mineure qui privĂšrent sans aucun doute les Argyre d’une partie importante de leurs propriĂ©tĂ©s et, partant, de leur statut social, expliquent que le statut de la famille semble avoir pĂ©riclitĂ© Ă  partir de ce siĂšcle[27]. Les quelques reprĂ©sentants de la famille dont on trouve trace par la suite sont de modestes provinciaux Ă©tablis semble-t-il dans les rĂ©gions de Thessalonique et d’AthĂšnes[28]. On retrouve Ă©galement leur trace dans l’Empire de NicĂ©e; on sait qu’ils revinrent Ă  Constantinople aprĂšs la reconquĂȘte oĂč ils retrouvĂšrent une certaine renommĂ©e[28].

C’est au cours du XIe siĂšcle que commence Ă  apparaitre la deuxiĂšme version du nom de famille, Argyropoulos. Selon Cheynet & Vannier, la jeune fille qu’Anne DalassĂšne se promettait d’unir Ă  son fils Alexis aurait portĂ© ce nom[29]. Un Argyropoulos, syncelle, nous est connu que par une poĂ©sie de Christophore Mytilenaios[30]; au XIe siĂšcle Ă©galement, deux sƓurs de l’empereur Romain portĂšrent Ă©galement ce nom, l'une dont le prĂ©nom nous est inconnu Ă©pousa Constantin Karantenos, duc d’Antioche alors que sa sƓur Marie Ă©pousa Jean, fils du doge Pierre Orsoleo[31].

AprĂšs la chute de Constantinople, Jean Argyropoulos (1395 ? – 1487) Ă©migra en Italie oĂč il enseigna longtemps la philosophie et la rhĂ©torique grecque. Il joua un rĂŽle essentiel dans le renouveau de la culture classique en Europe occidentale, traduisant de nombreux textes en latin et laissant une importante production personnelle d’Ɠuvres thĂ©ologiques et philosophiques[32].

Représentants importants de la famille

Généalogie

Léon Argyre, général
│
└─> Eustathe († 910), drongaire de la garde
    │
    ├─> Pothos († ap.958), domestique des Scholes
    │
    └─> LĂ©on, domestique des Scholes
        │
        ├─> Marianos († 963)
        │
        └─> Romain
            x Agathe LĂ©capĂšne, fille de Romain Ier
            │
            └─> Inconnu
                │
                ├─> Romain III (968 † 1034)
                │   x 1) Inconnue
                │   x 2) ZoĂ© PorphyrogĂ©nĂšte (978 † 1050)
                │
                ├─> Basile (970 † ap.1023)
                │   │
                │   ├─> HĂ©lĂšne († 1033)
                │   │   x Bagrat IV, roi de GĂ©orgie
                │   │
                │   └─> Inconnue
                │       x Constantin Diogùne († 1032)
                │
                ├─> LĂ©on († 1017)
                │
                ├─> PulchĂ©rie
                │   x Basile Sklùros, vestùs
                │
                └─> Marie († 1007)
                    x Giovanni Orseolo, fils du doge Pietro II Orseolo

Notes et références

Notes

  1. Premier assistant d’un strategos; pour ces fonctions, se rĂ©fĂ©rer Ă  l’article Glossaire des titres et fonctions dans l’Empire byzantin.
  2. Titre curieux qui doit sans doute s’entendre par le fait que le basileus Ă©tant considĂ©rĂ© comme stratĂšge en chef des armĂ©es, ses gĂ©nĂ©raux Ă©taient considĂ©rĂ©s comme ses subalternes.
  3. Deux filles de Romain LécapÚne avaient respectivement épousé Romain Argyre (le grand-pÚre de Romain III) et Constantin VII (l'arriÚre-grand-pÚre de Zoé), induisant une parenté au septiÚme degré, obstacle qui fut levé par un synode complaisant

Références

  1. Kazhdan (1991) « Argyros », vol. 1, p. 165
  2. Cheynet et Vannier 2003, p. 58.
  3. Patlagean (2007) p. 96
  4. Sheppard (2008) p. 401
  5. Patlagean (2007) pp. 115, 132, 171
  6. Cheynet et Vannier 2003, p. 58-59.
  7. Polemis (1968) p. 20 contra
  8. Cheynet et Vannier 2003, p. 59-60.
  9. Cheynet et Vannier 2003, p. 25-26.
  10. Sheppard (2008) p. 513
  11. Treadgold 1997, p. 480.
  12. Treadgold 1997, p. 486.
  13. Ostrogorsky (1983) pp. 304-306
  14. Treadgold 1997, p. 498.
  15. Treadgold 1997, p. 498-499.
  16. Cheynet et Vannier 2003, p. 63.
  17. Cheynet et Vannier 2003, p. 64.
  18. Lilie et al. (2013), « Marianos Argyros », #24962 (in) PMBZ
  19. Cheynet et Vannier 2003, p. 70.
  20. Patlagean (2007), pp. 131–132
  21. Ostrogorsky (1983) p. 345
  22. Treadgold 1997, p. 584.
  23. Ostrogorsky (1983) p. 348
  24. Treadgold 1997, p. 586.
  25. Cheynet et Vannier 2003, p. 72.
  26. Cheynet et Vannier 2003, p. 83.
  27. Cheynet et Vannier 2003, p. 88-89.
  28. Cheynet et Vannier 2003, p. 89.
  29. Cheynet et Vannier 2003, p. 88.
  30. Cheynet et Vannier 2003, p. 78.
  31. Cheynet et Vannier 2003, p. 73.
  32. Kazhdan (1991), « Argyropoulos, John », vol. 1, p. 164

Bibliographie

Sources primaires

  • Michel Psellos. Chronographie, vol. II, Paris, Les Belles Lettres, 1967 1928.
  • Jean SkylitzĂšs., Empereurs de Constantinople, texte traduit par Bernard Flusin et annotĂ© par Jean-Claude Cheynet, Ă©ditions P. Lethiellieux, 2003, (ISBN 2-283-60459-1).
  • ThĂ©ophane. Theophanis Chronographia 1–2, ed. C. de Boor, Leipzig 1883–1885.
  • ThĂ©ophane ContinuĂ©. Theophanes Continuatus, ed. I. Bekker, Bonn 1838.

Sources secondaires

  • (fr) Cheynet, J.-C. "L’aristocratie byzantine VIIIe siĂšcle–XIIIe siĂšcle", Journal des Savants, juillet–dĂ©cembre 2000, p. 287–295.
  • J.-C. Cheynet et J.-F. Vannier, Les Argyroi, vol. 40, Zbornik Radova VizantoloĆĄkog Instituta, (ISSN 0584-9888, DOI 10.2298/ZRVI0340057C, lire en ligne), p.57–90.
  • Djurić, I. Byzantinoslavica 39, 1978, p. 230–233 (Commentaires sur la monographie de J.F. Vannier).
  • (en) Kazhdan, Alexander. "Argyros". (In) Kazhdan, Alexander (ed.). The Oxford Dictionary of Byzantium. New York and Oxford: Oxford University Press, 1991. (ISBN 978-0-19-504652-6).
  • (de) Lilie, Ralph Johannes ; Claudia Ludwig; Beate Zielke; Thomas Pratsch. Prosopographie der mittelbyzantinischen Zeit Online (PMBZ). Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften. Nach Vorarbeiten F. Winkelmanns erstellt, De Gruyter, 2013.
  • (fr) Ostrogorsky, Georges. Histoire de l’État byzantin. Paris, Payot, 1983 [1956]. (ISBN 2-228-07061-0).
  • (fr) Patlagean, Evelyne. Un Moyen Âge grec, Byzance, IXe siĂšcle-XVe siĂšcle. Paris, Albin Michel, Coll. L’évolution de l’humanitĂ©, 2007. (ISBN 978-2-226-17110-8).
  • (en) Polemis, D. I. The Doukai. A Contribution to Byzantine Prosopography, University of London, Historical Studies 22, Londres 1968.
  • (de) Prosopographisches Lexikon der Palaiologenzeit. vol. 1, nos 1249-1292. Vienna, Verlag der Österreichischen Akademie der Wissenschaften, 1976.
  • (en) Runciman, Steven. The Emperor Romanus Lecapenus and His Reign : A Study of Tenth-Century Byzantium, Cambridge/New-York/Port Chester, etc., Cambridge University Press, 1988, 275 p. (ISBN 0-521-35722-5).
  • (en) Sheppard, Jonathan (ed). The Cambridge History of the Byzantine Empire c. 500-1492. Cambridge, Cambridge University Press, 2008. (ISBN 978-0-521-83231-1).
  • (en) Warren Treadgold, A History of the Byzantine State and Society, Stanford (California), Stanford University Press, (ISBN 978-0-804-72630-6).
  • (fr) Vannier, J.F. Familles byzantines: les Argyroi IXe siĂšcle–XIIe siĂšcle, (SĂ©rie Byzantina Sorbonensia, 1), Paris 1975.

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

  • (fr) Mona et Florian Budu-Ghyka, « Arbre gĂ©nĂ©alogique de la famille Argyropoulos » [archive], sur http://www.ghyka.com [archive] (consultĂ© le 18 juin 2013)
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