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Eutheriodontia

Euthériodontes

Les euthériodontes (Eutheriodontia) forment un clade de thérapsides thériodontes qui apparait durant le Permien moyen et qui inclut les thérocéphales ainsi que les cynodontes, ce dernier groupe incluant eux-mêmes les mammifères et les formes apparentés.

Avec les dicynodontes, ils forment l'une des deux lignées de thérapsides ayant survécu à l'extinction du Permien et qui se diversifient à nouveau durant le Trias, avant que la majorité d'entre eux ne disparaissent avant ou durant l'extinction Trias-Jurassique, à l'exception d'une lignée de cynodontes qui donneront plus tard naissance aux mammifères.

Histoire évolutive et caractéristiques

Fossile de Thrinaxodon liorhinus, exposée au CosmoCaixa de Barcelone, en Espagne.

Les thérocéphales et les cynodontes divergent durant le Permien moyen et chaque groupe possède indépendamment des caractéristiques semblables à celles des mammifères, y compris la présence d'un palais secondaire et la perte d'une barre postorbitaire. Les caractéristiques « mammaliennes » que les deux groupes ont hérité d'un ancêtre commun comprennent la perte de dents sur le palais, l'expansion de l'os épiptérygoïdien à la base du crâne et le rétrécissement du toit de ce dernier à une crête sagittale étroite passant entre de grandes fosses temporales[2].

Classification

Historique

Le clade est décrit en 1986 par James Hopson et Herbert Richard Barghusen. Dans leur classification, les euthériodontes forment le groupe frère des gorgonopsiens au sein du clade des thériodontes[3]. Une relation étroite entre les thérocéphales et les cynodontes est déjà reconnue depuis de nombreuses années et en 2001, le groupe est défini comme « le clade le moins inclusif comprenant Mammalia et Bauria »[4]. Encore aujourd'hui, le taxon possède une forte reconnaissance au sein des paléontologues et est régulièrement cité dans plusieurs études concernant les thérapsides[5].

Phylogénie

Le cladogramme ci-dessous présente la phylogénie des thérapsides selon T. S. Kemp (2011)[6] basée selon la proposition d'Hopson et Barghausen (1986)[7] :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eutheriodontia » (voir la liste des auteurs).

    Références

    1. (en) « Greatest mass extinction responsible for the making of modern mammals » [archive du ] (consulté le )
    2. (en) B.S. Rubidge et Sidor, C.A., « Evolutionary patterns among Permo-Triassic therapsids », Annual Review of Ecology, Evolution, and Systematics, vol. 32,‎ , p. 449–480 (DOI 10.1146/annurev.ecolsys.32.081501.114113, lire en ligne [archive du ])
    3. (en) James Hopson et H. Barghusen, « An analysis of therapsid relationships », University of California Press,‎ (lire en ligne)
    4. (en) James A. Hopson et James W. Kitching, 2001, A Probainognathian Cynodont from South Africa and the Phylogeny of Nonmammalian Cynodonts, p.5-35, in: PARISH A. JENKINS, JR., MICHAEL D. SHAPIRO, et TOMASZ OWERKOWICZ (dir.), STUDIES IN ORGANISMIC AND EVOLUTIONARY BIOLOGY IN HONOR OF A. W. CROMPTON, Bullettin of the Museum of Comparative Zoology, Harvard University, 156(1)
    5. (en) Kenneth D. Angielczyk et Christian F. Kammerer, Mammalian Evolution, Diversity and Systematics, De Gruyter, , 117–198 p. (ISBN 978-3-11-034155-3, DOI 10.1515/9783110341553-005, S2CID 92370138, lire en ligne), « Non-Mammalian synapsids: the deep roots of the mammalian family tree »
    6. (en) T. S. Kemp, « The origin and radiation of therapsids », dans Chinsamy-Turan A., Forerunners of Mammals, Bloomington, Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-35697-0, lire en ligne), p. 3-30.
    7. (en) J. A. Hopson et H. R. Barghusen, The Ecology and Biology of Mammal-Like Reptiles, Washington D. C., Smithsonian Institution Press, , 83-106 p. (OCLC 468801431), « An analysis of therapsid relationships »
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