Esbarres
Esbarres [ebaʁ] est une commune française située dans le canton de Brazey-en-Plaine du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Esbarres | |||||
Église paroissiale de la Nativité à Esbarres. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Beaune | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Saône | ||||
Maire Mandat |
Stéphanie Mevolhon 2020-2026 |
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Code postal | 21170 | ||||
Code commune | 21249 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
666 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 43″ nord, 5° 12′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 177 m Max. 197 m |
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Superficie | 15,86 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brazey-en-Plaine | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Esbarres est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), prairies (18,2 %), forêts (14,1 %), zones urbanisées (6,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Arconcey, Fangy, Visain, les Barres d’Orsan et les Barres de Villars sont à l’origine d’Esbarres.
À l'époque romaine
Esbarres était un lieu de passage à gué pour les voies romaines. Différents vestiges ont été découverts sur le territoire de la commune : extrémité d'un fourreau en bronze, statuette de gladiateur et plus récemment un « trésor » comprenant 236 monnaies et 3 bijoux visibles au Musée archéologique de Dijon.
Au Moyen Âge
La chapelle Saint-Nicolas devient, au XIIIe siècle, Notre-dame d'Arconcey puis d'Esbarres dont il ne reste que le portail. De la chapelle Sainte-Anne et de la « maladrerie » de Villars, il ne reste rien.
Un remarquable retable sculpté et doré du XVIe siècle, d'influence flamande, représente les douze apôtres groupés deux par deux de part et d'autre du Couronnement de la Vierge, retable commandé et financé par Benigne Serré (source Gallica). C'est l'un des retables encore visibles de nos jours dont les apôtres composent l'ornement, à rapprocher en Bourgogne-Franche-Comté de ceux de Lugny (Le Christ et les Apôtres daté de 1528), de Nolay (visible au musée du Louvre et provenant de la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Martin) et de Cernay-l'Église[8].
Une pietà polychrome du XVIe siècle et trois statues en pierre sont encore visibles ainsi que les pierres tombales des Jacquot et des Berbis de Rancy. À noter que le porche de l'église est classé et que l'on peut y admirer un superbe tympan. Archiprêtré du diocèse de Chalon, la paroisse fut réunie au diocèse de Dijon par le Concordat.
À la Révolution
Le château de la Nivelle ayant appartenu à Jacquot de Trémont et celui de Fangy, sont entièrement détruits. Un château identique existe encore à Longecourt-en-Plaine. Un grand incendie détruit Fangy à la fin du XIXe siècle : au cimetière, une stèle rappelle le sacrifice des pompiers et volontaires morts pendant cet accident.
Au XXe siècle
À l'initiative d'Ernest Begin (maire jusqu'en 1965), d'Henri Fort (maire de 1965 à 1989), et des maires suivants, le village s'est équipé (réseau d'eau, terrain de sport, école maternelle, camping...) et a entretenu son patrimoine (réfection de l'église, de la cure transformée en mairie, de la salle de Villars, du cimetière, de la toiture de l'ancienne mairie, mais aussi suppression du dépotoir route d'Aubigny, création d'un local pompiers et d'un local technique pour l'employé communal...).
Depuis , la nouvelle municipalité, conduite par Maurice Vachet, réalise les équipements nécessaires à la vie du village : nouveau groupe scolaire, poursuite de l'aménagement des locaux techniques pour les pompiers et l'ouvrier municipal, réfection des trottoirs, pose de points lumineux… Depuis 2011, la commune dispose d'une salle multi-activités équipée pour fêtes, expositions, réunions de 150 personnes et d'une salle consacrée aux associations locales pouvant accueillir 100 personnes (accessibilité en cours).
Héraldique
Blasonnement :
« De gueules aux trois barres d'or, celle du milieu chargée de trois annelets du champ. » |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 666 habitants[Note 4], en diminution de 8,89 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Environnement
En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village 2 étoiles », en 2013[13]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Source : Jacques Baudoin, La sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté (collection « La sculpture flamboyante »), Editions Créer, 1996 (ISBN 2-909797-17-1).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Pluie d'étoiles sur la Côte d'Or article sur le site Le Bien public, 19 février 2014.