Erstroff
Erstroff est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Erstroff | |
Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Jean-Claude Bohn 2020-2026 |
Code postal | 57660 |
Code commune | 57198 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Erstroffois |
Population municipale |
192 hab. (2020 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 50″ nord, 6° 46′ 35″ est |
Altitude | Min. 227 m Max. 278 m |
Superficie | 5,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Sarralbe |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Village-rue situé, à vol d'oiseau, à 20 km de l'Allemagne, 45 km de Metz, 50 km de Nancy, 80 km de Strasbourg.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kuhmattgraben et le ruisseau de Langrech[Carte 1].
Urbanisme
Typologie
Erstroff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36 %), terres arables (22,5 %), prairies (21 %), forêts (20,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Erstorf (1179), Erstroff (1441), Engelstroff (1544), Erstorff (1595), Herstroff (1656), Erstroff (1756), Ersdroff (1784), Erstroff (1793), Ersdorf (1871-1918).
- Erschtroff en francique lorrain.
Histoire
- Fief épiscopal en 1345 où on trouve les seigneurs de Créhange, Salm, Puttelange.
- Franc-alleu de l'évêché de Metz, réuni plus tard à la seigneurie de Rohrbach, qui appartenait aux comtes de Créhange. Ressortissait pour la justice au bailliage seigneurial de Vic[8].
- Fit partie, en 1790, du canton d'Hellimer ; passa dans celui de Bistroff sous l'organisation de l'an III et en 1802 dans celui de Grostenquin. Avait pour annexes le moulin et la tuilerie de Schenel et la ferme de Kreutzhoff[8].
- Annexions allemandes :
- Guerre franco-allemande de 1870 : Erstroff est rattachée au district de Lorraine (un des trois districts de l'Alsace-Lorraine) à compter du Traité de Francfort (1871) jusqu’au Traité de Versailles (1919).
- Seconde Guerre mondiale : annexée le 25 juillet 1940 au Troisième Reich, Erstroff fait partie jusqu’en 1945 du CdZ-Gebiet Lothringen, une composante du Gau Westmark.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 192 habitants[Note 2], en diminution de 5,88 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Passage d'une voie romaine.
Édifice religieux
- Chapelle de Saint-Elloy. Aujourd’hui disparue, elle était édifiée à l’emplacement de l’église actuelle ; elle fut attribuée en bénéfice ecclésiastique par institution du 11 septembre 1633 au R.P. Michel de Sainte-Sabine, prêtre-ermite du diocèse de Metz[13].
- Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix. Construite en 1781, elle fut détruite dans l’incendie provoqué par les bombardements de la libération, le 19 novembre 1944 ; elle fut reconstruite dans les années 1950.
Personnalités liées à la commune
- Eugène Méderlet (1867-1934), prêtre salésien.
- Victor Moy (1861-1948), chanoine de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, directeur des pèlerinages diocésains de Metz de 1922 à 1948.
HĂ©raldique
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à la fasce de gueules, aux 2e et 3e de sinople à la croix latine d'or posée sur un mont de trois coupeaux du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Erstroff sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Erstroff » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- M. de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fr. Pierre Doyère, moine de Wisques, « Michel de Sainte-Sabine, prêtre-ermite (1570 ? – 1650 ?) », Bulletin de la Société d’étude du XVIIe siècle - n° 19,‎ (lire en ligne).