Bailliage de Vic
Le bailliage de Vic était jusqu'en 1790 le bailliage seigneurial de l'Évêché de Metz, son siège était situé à Vic. Il était régi par la coutume de l'Évêché, rédigée en 1601, et ses appellations ressortissaient directement au parlement de Metz.
Composition en 1756
En 1756, les châtellenies dépendantes du temporel de l'évêché de Metz et du même diocèse, étaient celles de : Vic, La Garde, Fribourg, Albestroff, Haboudange, Moyen et Baccarat. Le bailliage incluait également la mairie de Réméréville[1].
Châtellenie de Vic
Elle comprenait : Attilloncourt ; Bezange-la-Grande et la ferme des Carmes ; Malaucourt ; Moyenvic ; RĂ©chicourt-la-Petite ; Vic.
Châtellenie de La Garde
Elle comprenait : Bourdonnay et le fief ; La Garde avec les fiefs de Lombart, Jambrot, Martincourt, et le prieuré de Fricourt ; Maizières et les fiefs de Rancourt, d'Hellocourt, du Toupet et de Xirzange, Vidlange et la cense de Saint-Clément ; Ommeray ; Vého ; Xousse[2].
Châtellenie de Fribourg
Elle comprenait : Azoudange ; Fribourg ; Languimberg ; Rhodes et le fief des Bachats.
Châtellenie d'Albestroff
Elle comprenait : Albestroff, la cense de la Valrade, le moulin de Quitteville et la tuilerie ; Guéblange près Albestroff ; Givricourt ; Hazembourg.
Châtellenie d'Haboudange
Elle comprenait : Blanche et le fief ; Burliocourt ; Chénois[3] ; Dalhain[4] ; Dédelin ; Haboudange et le fief du Château-Neuf ; Hampont[4] ; Obreck.
Châtellenie de Moyen
Elle comprenait : Chénevières ; Laronxe ; Mervaville ; Moyen ; Saint-Clément et la cense de Bétaigne ; Vathiménil.
Châtellenie de Baccarat
Elle comprenait : Baccarat et la Petite-Baccarat, Sainte-Catherine, le Monet ou le Prieuré de Saint-Christophe-le-Voué ; Badménil[4] ; Bertrichamps et la cense de Clairu ; Brouvelotte ; Brouville ; Fagnon ; Hadomay ; Humbepaire ; La Chapelle ; Merviller et le moulin, le fief de Criviller et les censes du Pont et de Grammont ; Montigny et le fief ; Neuf-Maisons et la cense de Cœurs ; Rehéré ; Thiaville ; Vacqueville et le fief de Batans ; Vaxainville ; Venay.
Mairie de Réméréville
La mairie de Réméréville a été donnée le 14 décembre 1595 par le duc de Lorraine à l'évêché de Metz, en échange de Marsal[1].
Elle comprenait en 1756 : Buissoncourt ; Erbévillé ; Réméréville avec les fiefs d'Ourches, commune actuelle de Cerville et de Beaufort, commune actuelle de Gellenoncourt.
Autres lieux
Villages, hameaux et censes non dépendants du domaine de l'évêché de Metz.
Du diocèse de Toul : Herbévillé-Launoy, Hadelhouse (Adelhouse), Xanrey[1].
Du diocèse de Metz : Albéchau, Albin (cense) et le moulin, Alteveiller (Alteville), Ancerville (Ancerviller), Angomont, Aspach, Avricourt[4], Bacourt (le château de), Barchin (Barchain), Baronne (le fief de la), Bathelémont-les-Bauzemont, Basse-Vigneulle, Bébin (Bébing), Bénestroff et la cense de Besseville, Bermering[5], Bertrambois, Béting (Bétaigne), Bey, Bezange-la-Petite, Bionville, Bonlieu (métairie de)[6], Bréménil[7], Buriville, Burtécourt, Cirey, Chambille (le moulin de), Chambray, Châtillon, Desseling, Fraquelfin (Fraquelfing), Friménil (Fréménil) et le moulin de la Baraque, Gondrexange, Grange-Fouquet (la), Grémecey, Gué de Lexa (Laxat), Guermange (le château de), Guesseling, Hablutz, Halloville[4], Han-sur-Seille, Harboüey (Harboué), Hattigny, Haute et Basse Hellering, Hersin (Herzing), Hesse, Ibigny, Jeandelaincourt, Juvrecourt, La Frimbolle, Landange, Laneuveville-les-Lorquin, Lorquin, Manonville[8], Marimont et la cense Hurau, Mignéville, Moncel[9], Moncourt, Monet (le), Moussey, Neuf-Moulins, Neuviller[4], Niderhoff, Ormange, Oron et le moulin[4], Obrick (Obreck), Petitmont, Pettoncourt, Port-sur-Seille, Réchicourt et la cense, Renteing, Richeval, Romécourt, Sainte-Marie-les-Bezange, Saint-Georges, Saint-Jean-de-Bassel, Saint-Quirin, Salival (l'abbaye de), Turquestin (Turquestein), Val-de-bon-Moutier, Vaucourt, Xures et le prieuré, Xouagzange (Xouaxange)[1].
Notes et références
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative, première partie, 1843
- pour moitié du ban et sept maisons, le surplus Lorraine.
- un tiers évêché, le surplus pays Messin et Lorraine.
- mi-partie Lorraine.
- pour ce qui est de l'évêché
- jugée, par arrêt du 25 janvier 1742, n'être pas fief
- pour ce qui est de l'Évêché
- pour ce qui est de l'Evêché
- M. l'évêque prétend le tiers.
Bibliographie
- Charles Étienne, Cahiers de doléances des bailliages des généralités de Metz et de Nancy : Cahiers du bailliage de Vic, Impr. Berger-Levrault, 1907
- Martial VILLEMIN, Du Pays messin au bailliage de Vic : quand le roi de France traversait la Lorraine, dans Les Cahiers Lorrains, no 3, 1999 (ISSN 0758-6760)