Bey-sur-Seille
Bey-sur-Seille est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Bey-sur-Seille | |||||
Église Saint-Étienne. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Seille et Grand Couronné | ||||
Maire Mandat |
Colette Mougeot 2020-2026 |
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Code postal | 54760 | ||||
Code commune | 54070 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
179 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 48′ 18″ nord, 6° 20′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 195 m Max. 243 m |
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Superficie | 5,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Entre Seille et Meurthe | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Située entre Lanfroicourt et Brin-sur-Seille. Cette commune fut un village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1918.
Deux ruisseaux traversaient Bey-sur-Seille au XIXe siècle ; le rupt du Bois qui prenait sa source à Bouxières-aux-Chênes et le ruisseau du Poncey[1].
Urbanisme
Typologie
Bey-sur-Seille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), terres arables (31,7 %), prairies (30,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Bero (896), Buis (1188), Biert (1285), Biers-sur-Seille (1323).
Le nom de Bey vient du gaulois Bega qui signifie « lieu d'eau ».
Histoire
Antiquité
Au vu de la toponymie, il est probable que des installations celtes soient attestées.
Époque Médiévale
Les Fénétrange possédaient l'alleu de Bey dès 1422.
Époque moderne
La commune était anciennement enclavée dans le duché de Lorraine, mais relevait au spirituel de l'évêché de Metz. Bey-sur-Seille et Lanfroicourt, communes voisines, partageaient alors au XVIIe siècle le même curé[9]. Bey-sur-Seille faisait partie du bailliage de Vic-sur-Seille (en 1756), puis du canton d'Amance (en 1790)[9].
Il y avait un château fort (détruit au XVIIIe siècle) et il existait un moulin à côté du Rupt du Bois au lieu-dit l'Étang.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en augmentation de 13,29 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Culture
Bey-sur-Seille était dotée d'une bibliothèque municipale riche de 152 ouvrages. La bibliothèque fondée en 1863 est aujourd'hui disparue[16].
Lieux et monuments
L'église Saint-Étienne, construite sur l'emplacement de l'église originelle du village en 1869 a été reconstruite plus tard à la suite des guerres mondiales, elle y a perdu ses trois rosaces d'origine. On y trouvait au XIXe siècle un calice de vermeil de grand prix.
- Maison de maître XVIIIe siècle, construite à la place du château fort.
Personnalités liées à la commune
- Jacques-Eugène Feyen (1815-1908), artiste peintre et photographe, né dans la commune.
- Augustin Feyen-Perrin (1826-1888), artiste peintre et photographe, né dans la commune. Frère cadet et élève de Jacques-Eugène Feyen.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- « Bey », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Bey-sur-Seille sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Bey », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Bey », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Bey », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).