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Environnement au Mali

L'environnement au Mali est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Mali.

La biodiversité au Mali

Milieux

Mont Hombori

Le Mali est un pays plat lĂ©gèrement vallonnĂ©, avec des altitudes gĂ©nĂ©ralement comprises entre 250 et 500 mètres. Quatre grands ensembles composent le relief : les plateaux grĂ©seux soudano-sahĂ©lien (plateau mandingue, falaise de Bandiagara et monts Hombori), collines et plaines soudano-sahĂ©liennes, delta intĂ©rieur du Niger et le massif de l’Adrar des Ifoghas avec ses ergs et ses hauteurs.

Le Sahara occupe une partie importante du territoire malien, environ les deux tiers.

Deux grands fleuves traversent le Mali :

Faune et flore

De par la variĂ©tĂ© des milieux naturels, la flore malienne est très diversifiĂ©e. Les botanistes G. Boudet et J.P. Lebrun ont recensĂ©, en 1986, 1 739 espèces spontanĂ©es ligneuses, appartenant Ă  155 familles diffĂ©rentes. Huit espèces sont endĂ©miques au Mali : Maerua de waillyi, Elatine fauquei, Pteleopsis habeensis, Hibiscus pseudohirtus, Acridocarpus monodii, Gilletiodendron glandulosum, Brachystelma medusanthemum et Pandanus raynalii[1].

Plusieurs arbres sont typiques de la végétation malienne, parmi lesquels on peut citer le baobab, le karité, le Néré, le tamarinier, le rônier ou le balazan.

La faune malienne est caractérisés par une diversité d’espèces mais un nombre réduits d’individus.

Les mammifères sont reprĂ©sentĂ©s par 136 espèces, recensĂ©es en 1989 par l’UICN

[réf. nécessaire]

. Certaines sont en voie d’extinction : l’éland de Derby, la girafe, la gazella dama l'oryx gazelle, l’Addax, le mouflon à manchettes, l'hippopotame nain, le guépard, le lycaon, le lamantin (Trichechus senegalensis), le pangolin, l'orycterope du Cap, le lion, l’éléphant, le chimpanzé, le chacal, l’hyène tachetée, le guib.

Le damalisque a disparu du Mali.

L’élĂ©phant est en danger d’extinction au Mali et ne subsiste que dans la rĂ©gion du Gourma, oĂą des recensements effectuĂ©s entre 2002 et 2007 ont dĂ©nombrĂ© entre 322 Ă  344 individus. La sĂ©cheresse qui affecte les cours d’eau et les mares, menace les derniers Ă©lĂ©phants. En , 21 individus sont ainsi morts assoiffĂ©s[2].

Plus de 640 espèces d’oiseaux ont Ă©tĂ© recensĂ©es au Mali, dont de nombreux oiseaux migrateurs qui viennent sĂ©journer dans le delta intĂ©rieur du Niger.

Le long du fleuve Niger, 143 espèces de poissons ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par J. Daget en 1954[3].

Aires protégées

Le Mali a mis progressivement en place des aires de protections de la nature : une réserve de biosphère, 2 parcs nationaux, 8 réserves de faune, 1 sanctuaire, 3 sites Ramsar, 1 parc biologique et 6 zones d’intérêt cynégétique, qui couvrent 7 % du territoire[4]. Ces réserves et parcs pourraient drainer de nouveaux flux importants de tourisme, flux aujourd'hui très limités.

Impacts sur les milieux naturels

Industries


Activités tertiaires


Pression sur les ressources non renouvelables

Le sous-sol du Mali est reconnu pour sa richesse en pierres précieuses et en différents fossiles[5]. Parmi toutes les ressources minières connues du pays, seul l'or connaît en 2019 une exploitation intense[6].

Pression sur les sols et l'eau

Les cours d’eau sont menacés par l’ensablement, notamment dans le septentrion malien, la dégradation des berges et la pollution[7].

Les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES)


La pollution de l'eau


La gestion des déchets

Un habitant d'Afrique sub-aharienne génère en moyenne 165 kg de déchets par an et par habitants en 2023 (soit nettement moins que dans les pays plus riches)[8].

Impacts de l'urbanisation

Le Mali, pays dont la population est encore essentiellement rurale, connaĂ®t une urbanisation croissante. La population urbaine, estimĂ©e Ă  20 933 072 habitants en 2020. Elle a une densitĂ© de 16,79 d'habitants par km/2, cette population est majoritairement jeune[7].

Cette urbanisation, souvent anarchique, engendre plusieurs conséquences : diminution des espaces verts, occupation des berges et des bas fonds avec des problèmes d’insalubrités et des risques d’inondation, une augmentation importante du volume des déchets dont beaucoup ne sont pas traités, entraînant une prolifération des dépotoirs sauvages, une aggravation des problèmes d’assainissement. Les pollutions atmosphériques sont également en développement, notamment dans la capitale Bamako, en raison de la consommation de bois pour la cuisson et des énergies fossiles pour l’industrie et les véhicules motorisés[7].

L'exposition aux risques

Politique environnementale du Mali


Notes et références

Notes

    Références

    1. G. Boudet et J.P. Lebrun, cité dans Situation générale de la diversité biologique au Mali
    2. « Mali : une vingtaine d'éléphants périssent assoiffés », Pana,‎ (lire en ligne)
    3. J. Daget, Les poissons du Niger supérieur. Mémoire de l’Institut français d’Afrique noire, 1954 ; cité dans : Situation générale de la diversité biologique au Mali
    4. (fr) [PDF]République du Mali, ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, « Rapport national sur l’état de l’environnement 2007 », sur ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, (consulté le )
    5. « RESSOURCES MINIERES AU MALI 1re partie: Un potentiel non négligeable », sur Club de Mediapart, (consulté le ).
    6. « Industries extractives au Mali : une filière en or », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
    7. République du Mali, ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, « Rapport national sur l’état de l’environnement 2007 », sur ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, (consulté le )
    8. Emilie Aubry, « Le dessous des cartes - Un monde de déchets », sur www.arte.tv, (consulté le )

    Bibliographie

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