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Enrique Salcedo Molinuevo

Enrique Salcedo Molinuevo (Salamanque, 1871 - Ferrol, 1936) était un général espagnol.

Enrique Salcedo
Enrique Salcedo vers 1920.
Fonctions
Gouverneur militaire de Majorque (d)
Ă  partir de
Commandant en chef
Grupo de Fuerzas Regulares IndĂ­genas «Larache» NÂș 4 (d)
-
Commandant-en-chef de la VIIIe division organique (d)
VIII Organic Division (d)
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Allégeance
Activité
Période d'activité
Ă  partir de
Famille
Amalia Portela (Ă©pouse)
Vue de la sépulture.

Issu d’une famille de militaires, il servit d’abord longtemps dans des unitĂ©s combattantes au Maroc et Ă  Cuba, oĂč il gravit rapidement les Ă©chelons grĂące Ă  ses mĂ©rites de guerre. De retour dans la mĂ©tropole espagnole, il occupa plusieurs postes de haut commandement, dont en particulier, Ă  la fin de sa carriĂšre, celui de chef de la 8e Division organique basĂ©e Ă  La Corogne. Au dĂ©clenchement du coup d’État militaire du , il manifesta explicitement sa fidĂ©litĂ© au gouvernement rĂ©publicain lĂ©gal, en dĂ©pit de sa vieille amitiĂ© avec Sanjurjo, chef dĂ©signĂ© du mouvement rebelle, et des injonctions de Mola et Queipo de Llano de se joindre aux insurgĂ©s. Lorsque la rĂ©bellion Ă©clata finalement Ă  La Corogne le , il tenta en vain de s’y opposer activement. Mis en dĂ©tention par les putschistes vainqueurs, il fut dĂ©fĂ©rĂ© devant un conseil de guerre, condamnĂ© Ă  mort et fusillĂ©.

Biographie

CarriĂšre militaire

NĂ© Ă  Salamanque en 1871[1] - [2], d’un pĂšre espagnol (le gĂ©nĂ©ral de division JosĂ© de Salcedo y GonzĂĄlez), et d’une mĂšre philippine[3], Enrique Salcedo Molinuevo fut inscrit Ă  l’ñge de 17 ans Ă  l’AcadĂ©mie d'infanterie de TolĂšde. Une fois diplĂŽmĂ©, il participa aux campagnes militaires Ă  Cuba, oĂč il fut fait capitaine pour mĂ©rites de guerre[3]. Ensuite, promu entre-temps lieutenant-colonel, il fut engagĂ© dans la guerre du Rif, au Maroc, tant dans la zone orientale que dans celle occidentale, et participa Ă  nombre d’actions de combat. DotĂ© du grade de colonel, il commanda le rĂ©giment d’infanterie San Fernando et plusieurs colonnes, se distinguant en particulier dans les opĂ©rations de reconquĂȘte de la zone occidentale au lendemain du dĂ©sastre d’Anoual[1] - [3], ce qui lui valut une promotion au rang de gĂ©nĂ©ral pour mĂ©rites de guerre et la mĂ©daille militaire individuelle en . Le , Enrique Salcedo fut nommĂ© commandant en chef du groupe de RĂ©guliers indigĂšnes « Larache » no 4, en remplacement de Federico Berenguer FustĂ©. Le , il fut remplacĂ© Ă  son tour par Manuel GonzĂĄlez Carrasco[3].

Il Ă©pousa une jeune femme de Galice, Amalia Portela. En 1928, sous la dictature de Primo de Rivera, il monta au grade de gĂ©nĂ©ral de division[2] et fut nommĂ© gouverneur militaire de Majorque[3]. Il se trouvait occuper le poste de gouverneur militaire de Tarragone au moment oĂč fut proclamĂ©e la RĂ©publique[1], et fit alors le choix de garder son statut de militaire d’active pendant toute la pĂ©riode rĂ©publicaine. En , il s’abstint, en dĂ©pit de son amitiĂ© avec le gĂ©nĂ©ral JosĂ© Sanjurjo, de rallier la tentative (avortĂ©e) de coup d’État, dite Sanjurjada. AprĂšs que la RĂ©publique eut aboli les Capitaineries gĂ©nĂ©rales et leur eut substituĂ© les dĂ©nommĂ©es divisions organiques, il se vit confier, peu avant les Ă©lections de 1936, le commandement de la 8e Division organique, avec siĂšge Ă  La Corogne, par le ministre de la Guerre NicolĂĄs Molero Lobo, militaire lui aussi, puis, aprĂšs l’avĂšnement du Front populaire, fut confirmĂ© dans ses fonctions par le nouveau ministre Carlos Masquelet.

Prémices

Aux environs de , le groupe de conspirateurs anti-rĂ©publicains actif au sein de l’état-major de la 8e Division organique avait Ă©tabli des contacts avec Mola et pris connaissance de ses plans[4]. Le chef d’état-major de ladite division organique, le lieutenant-colonel Luis Tovar Figueras, avait eu des contacts sporadiques avec des conspirateurs de l’UME, cependant lui-mĂȘme et les officiers de la division organique avaient pris le parti de ne pas ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s au sein du ComitĂ© national de cette organisation. La prise de contact la plus directe eut lieu en mai ou juin, avec la visite d’un membre du ComitĂ©, le capitaine de la Garde civile JosĂ© Rañal, qui communiqua Ă  Tovar et au gĂ©nĂ©ral Salcedo lui-mĂȘme un ensemble de dĂ©tails sur le mouvement militaire projetĂ©, visite pendant laquelle Salcedo, aux dires de Tovar, Ă©couta avec intĂ©rĂȘt Rañal « sans prendre Ă  l’encontre dudit officier aucune dĂ©termination »[5]. Le commandant FermĂ­n GutiĂ©rrez Soto, dĂ©tenteur du rang le plus Ă©levĂ© dans le groupe de conspirateurs et membre de l’état-major, s’était vu assigner une mission d’agent de liaison avec le commandement de la division organique, raison pour laquelle il eut quelques conversations avec Salcedo, et crut Ă  tort avoir acquis le gĂ©nĂ©ral Ă  la cause des insurgĂ©s. Des dĂ©clarations faites par GutiĂ©rrez Soto lors du procĂšs de Salcedo il ressort que, si celui-ci Ă©tait sans doute ambigu dans ses propos, il ne s’engagea pas devant GutiĂ©rrez Soto Ă  rejoindre les rangs des conspirateurs. Plus tard, pour dissimuler son erreur de jugement, GutiĂ©rrez Soto insista lors du procĂšs sur une supposĂ©e promesse de ralliement de Salcedo, lequel ralliement aurait Ă©tĂ©, toujours selon GutiĂ©rrez Soto, tenue pour acquise par tout le corps d’officiers. Cette dĂ©position de GutiĂ©rrez Soto aura pour effet de faire apparaĂźtre la « trahison » de Salcedo sous un jour plus grave aux yeux du conseil de guerre, et contribuer par lĂ  Ă  Ă©tayer sa condamnation Ă  mort[4]. L’attitude ambiguĂ« de Salcedo se dĂ©duit Ă©galement du fait qu’il s’est abstenu de faire part en haut lieu des indices de conspiration venus Ă  sa connaissance[6].

GutiĂ©rrez Soto, seul conspirateur actif au sein de l’état-major, mais non informĂ© de l’imminence du soulĂšvement, Ă©tait occupĂ©, en sa qualitĂ© de responsable de la Section topographique, Ă  des travaux de terrain Ă  Ferrol quand le surprit la nouvelle de l’insurrection au Maroc. C’est Ă  l’état-major de La Corogne que parvenaient les radiogrammes annonçant le soulĂšvement des 2e, 5e et 7e Divisions organiques dans la nuit du 18 au , et dans la matinĂ©e du 19 les nouvelles de la 6e division organique et, plus tard, du Haut-Commandement des Asturies. Chaque fois qu’une dĂ©pĂȘche entrait annonçant le soulĂšvement de telle ou telle division organique, Tovar allait rejoindre le gĂ©nĂ©ral Salcedo, lequel conseillait invariablement de rester calme. DĂšs les premiĂšres nouvelles en provenance de SĂ©ville et de TĂ©touan, Tovar s’adressa Ă  Salcedo en lui « insinuant » — selon le terme utilisĂ© par Tovar dans sa dĂ©position devant le juge — la voie que devait suivre la 8e Division organique, mais Salcedo se tint fermement du cĂŽtĂ© du gouvernement lĂ©gal, Ă  la dĂ©ception de ceux qui avaient escomptĂ© qu’il choisirait le camp des insurgĂ©s[7].

Les jours suivants, qui allaient ĂȘtre marquĂ©s par une expectative tendue, les autoritĂ©s militaires de La Corogne (c’est-Ă -dire en l’espĂšce Salcedo et le gĂ©nĂ©ral Caridad Pita, alors gouverneur militaire et chef de la 15e Brigade d’infanterie casernĂ©e dans cette ville) donnaient au gouverneur civil PĂ©rez Carballo des assurances quant Ă  leur loyautĂ© Ă  la RĂ©publique, nonobstant que le premier ait reçu dans la nuit du un tĂ©lĂ©gramme de la part de Queipo de Llano lui enjoignant de rallier l’insurrection, suivi d’un appel tĂ©lĂ©phonique, le , du gĂ©nĂ©ral Mola[8].

Le (l’insurrection n’eut pas lieu en Galice avant le 20), le dĂ©putĂ© de Union rĂ©publicaine, JosĂ© Miñones, eut un entretien avec Salcedo, lors duquel le dĂ©putĂ© le mit en garde contre le danger que sa participation au soulĂšvement comporterait pour sa carriĂšre, Ă  quoi Salcedo rĂ©pliqua qu’il ferait ce que Sanjurjo lui indiquerait de faire ; cependant, aucune consigne ne pouvait plus lui parvenir de la part de son ami Sanjurjo, attendu que celui-ci avait pĂ©ri ce mĂȘme jour Ă  Lisbonne dans un accident d’avion, alors qu’il se disposait Ă  prendre la tĂȘte du soulĂšvement.

D’aprĂšs GutiĂ©rrez Soto, dans la nuit du 19, Salcedo appela auprĂšs de lui le colonel Pablo MartĂ­n Alonso, qui commandait le rĂ©giment « Zamora » no 29, et « eut avec lui une trĂšs longue entrevue, oĂč il le convainquit presque totalement que ce que le corps d’officiers envisageait de faire Ă©tait une folie »[9]. MartĂ­n Alonso, bien qu’ayant dĂ©jĂ  participĂ© en 1932 Ă  la tentative de coup d’État dite Sanjurjada, avait Ă©tĂ© reconduit Ă  son poste de commandement de ce rĂ©giment sous le biennat radical-cĂ©diste[10].

SoulĂšvement militaire Ă  La Corogne (20 juillet 1936)

L’attitude de Salcedo incita le chef d’état-major provisoire de la Capitainerie, le lieutenant-colonel Luis Tovar Figueras, Ă  prendre les devants dans la matinĂ©e du , en envoyant des officiers insurgĂ©s se saisir des gĂ©nĂ©raux Salcedo et Caridad Pita et en pilonnant le bĂątiment du gouvernement civil, oĂč le gouverneur PĂ©rez Carballo tentait de rĂ©sister au coup d’État avec l’appui de la Garde d'assaut (qui, Ă  la diffĂ©rence de la Garde civile, ne s’était pas jointe au soulĂšvement)[8].

Auparavant, Caridad Pita, Ă  une heure trĂšs matinale ce mĂȘme , avait inopinĂ©ment fait irruption dans la salle des drapeaux oĂč se tenaient plusieurs conspirateurs et, ayant conçu des soupçons, se disposait Ă  couper court au soulĂšvement du RĂ©giment d’infanterie de Zamora no 29 en allant avertir Salcedo Ă  la Capitainerie gĂ©nĂ©rale que le colonel MartĂ­n Alonso et le lieutenant-colonel Montel, soutenus par Tovar, s’apprĂȘtaient Ă  se rebeller. Salcedo rĂ©agit Ă  cette information en destituant Tovar au cours de la mĂȘme matinĂ©e. Peu aprĂšs, Caridad Pita fut promptement apprĂ©hendĂ© par MartĂ­n Alonso[10]. Le soulĂšvement Ă  La Corogne Ă©clata finalement le , quand vers onze heures du matin une vingtaine de commandants et d’officiers, convoquĂ©s pour une rĂ©union dans le bureau de Salcedo, se livrĂšrent Ă  une vĂ©ritable mutinerie ; lors d’une altercation d’une grande violence verbale et physique, les insurgĂ©s acculĂšrent Salcedo dans son bureau et le sommĂšrent de prendre la tĂȘte du soulĂšvement, puis, celui-ci s’y Ă©tant refusĂ©, le mirent en dĂ©tention[note 1]. (L’initiative de Salcedo de convoquer les chefs et officiers apparaĂźt rĂ©vĂ©lateur de la foi qu'il avait gardĂ© dans la loyautĂ© de la plupart des officiers et dans sa capacitĂ© Ă  imposer son autoritĂ©[9].)

Le colonel du GĂ©nie Enrique CĂĄnovas Lacruz, le haut-gradĂ© comptant la plus grande anciennetĂ©, fut dĂ©signĂ© pour remplacer Salcedo et dĂ©crĂ©ta l’état de guerre Ă  La Corogne[11].

Détention et exécution

Salcedo, mis en dĂ©tention, fut ensuite rapidement transfĂ©rĂ© Ă  Ferrol, en mĂȘme temps que le gĂ©nĂ©ral Caridad Pita, sur le navire postal Plus Ultra, amĂ©nagĂ© en prison militaire. Les deux hommes, incarcĂ©rĂ©s dans le chĂąteau San Felipe Ă  Ferrol avant d’ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©s devant un conseil de guerre le sur l’incrimination de trahison, furent condamnĂ©s Ă  mort et fusillĂ©s le dans le mĂȘme chĂąteau San Felipe[note 2].

Le gĂ©nĂ©ral Franco rejeta la requĂȘte de clĂ©mence prĂ©sentĂ©e par la veuve du gĂ©nĂ©ral Sanjurjo[12].

Quant aux motifs ayant poussĂ© Salcedo (ainsi que Caridad Pita) Ă  demeurer loyal au gouvernement constituĂ©, les dĂ©positions de ces deux gĂ©nĂ©raux devant la justice des insurgĂ©s permettent de s’en faire une reprĂ©sentation. Pour justifier son refus de rallier le soulĂšvement, Salcedo dĂ©clara en avoir Ă©tĂ© empĂȘchĂ©

« par ce que j’estimais ĂȘtre un devoir de ma charge et de ma conscience ainsi que par la fidĂ©litĂ© Ă  la parole donnĂ©e et au serment prĂȘtĂ© par ma signature, tout cela rĂ©itĂ©rĂ© devant le PrĂ©sident du Conseil des ministres et devant le ministre de la Guerre lorsque je vins prendre possession du commandement de la 8e Division, puis plus tard, au mois de mars passĂ©, devant celui qui Ă©tait alors PrĂ©sident du gouvernement, monsieur Azaña, auxquels j’ai promis sur mon honneur loyautĂ© et obĂ©issance dans ma fonction, tout cela renouvelĂ© trois ou quatre jours avant les faits que je relate, lors d’un entretien tĂ©lĂ©phonique avec le ministre de la Guerre d’alors[13]. »

Dans sa dĂ©cision de rester loyal au pouvoir lĂ©gal ont pu jouer aussi, selon l’historien Carlos FernĂĄndez Santander, l’expĂ©rience manquĂ©e de la Sanjurjada ainsi que le fait qu’à l’ñge de 65 ans, il n’était sĂ©parĂ© que d’un an Ă  peine de son dĂ©part Ă  la retraite.

Notes et références

Notes

  1. Voici un rĂ©cit plus dĂ©taillĂ© des incidents ayant conduit Ă  la dĂ©tention de Caridad Pita et de Salcedo. Le , entre six et sept heures du matin, le lieutenant-colonel Luis Tovar Figueras se dirigea Ă  la caserne d’infanterie en compagnie du capitaine d’état-major Juan Castañón, dans l’intention de discuter des Ă©vĂ©nements avec le colonel MartĂ­n Alonso. En chemin, Tovar et son subordonnĂ© rencontrĂšrent fortuitement GutiĂ©rrez Soto, qui les accompagna Ă  la caserne. MartĂ­n Alonso n’étant pas disponible sur le moment, les trois hommes attendirent dans la salle des drapeaux, oĂč venait Ă  passer, par un nouvel hasard, Caridad Pita, qui effectuait une tournĂ©e d’inspection Ă  la recherche d’éventuels mouvements suspects, et les interrogea sur ce qu’ils faisaient lĂ . AprĂšs que Tovar eut improvisĂ© quelque subterfuge pouvant expliquer sa prĂ©sence Ă  la caserne Ă  une heure aussi matinale, les officiers s’en allĂšrent. Caridad Pita, intriguĂ©, en rendit compte au gĂ©nĂ©ral Salcedo, qui ordonna sur-le-champ de mettre aux arrĂȘts domiciliaires GutiĂ©rrez Soto et Castañón, et destitua Tovar, pour le remplacer, comme nouveau chef de son Ă©tat-major, par le commandant Alonso GarcĂ­a. Le gĂ©nĂ©ral ordonna Ă  un de ses assistants de parcourir en compagnie de Tovar tous les bureaux et dĂ©pendances du bĂątiment du quartier-gĂ©nĂ©ral de la Division, et de faire en sorte que tous les chefs et officiers se retrouvent rĂ©unis dans son bureau, et donna ordre aussi au second assistant de verrouiller les portes pour que nul ne puisse sortir du bĂątiment. Lors de cette rĂ©union, Ă  laquelle assistaient une petite vingtaine d’officiers, le niveau de tension ne cessa de croĂźtre au fur et Ă  mesure que le gĂ©nĂ©ral demandait Ă  chaque officier, un Ă  un, s’il Ă©tait de son cĂŽtĂ© ou non, en commençant par ceux de son propre Ă©tat-major, et s’accrut encore lorsque quelques-uns eurent communiquĂ© que Caridad Pita avait Ă©tĂ© dĂ©tenu. La rĂ©union dĂ©boucha sur une scĂšne des plus violentes, consĂ©quence de l’état d’excitation oĂč tous se trouvaient, qui culmina avec la destitution du gĂ©nĂ©ral Salcedo, qui fut frappĂ© puis ligotĂ© avec les cĂąbles du tĂ©lĂ©phone. (Reconstitution d’aprĂšs le dossier de l’instruction judiciaire. Cf. A. GarcĂ­a Álvarez-Coque (2017), p. 168).
  2. La sentence de mort de Salcedo et de Caridad Pita énonçait :
    « 
 en ce qui a trait Ă  cette 8e Division, un groupe de patriotes officiers, Ă  la tĂȘte duquel s’était placĂ© le commandant d’état-major GutiĂ©rrez Soto, commença Ă  se rĂ©unir et Ă  avoir de frĂ©quentes entrevues dans le dessein de constituer, avec le concours de camarades d’autres garnisons, un Mouvement militaire, qui, en s’opposant Ă  celui projetĂ© par le Front populaire en vue de l’implantation de la dictature du prolĂ©tariat, sauverait notre Patrie du joug marxiste. Cf. A. GarcĂ­a Álvarez-Coque (2017), p. 107. »

Références

  1. F. J. Romero SalvadĂł (2013), p. 299.
  2. L. FernĂĄndez Prieto (2011), p. 196.
  3. (es) Juan Ignacio Salafranca Álvarez, « Enrique Salcedo Molinuevo », sur Diccionario biogråfico español, Madrid, Real Academia de la Historia, (consulté le ).
  4. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 107.
  5. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 107-108.
  6. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 164.
  7. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 167.
  8. J. ArĂłstegui (2006), p. 76-78.
  9. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 166.
  10. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 108.
  11. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 169.
  12. Paul Preston, El holocausto español. Odio y exterminio en la Guerra Civil y después [« The Spanish Holocaust »], Barcelone, Debate, (ISBN 978-84-8306-852-6, lire en ligne), p. 294
  13. A. García Álvarez-Coque (2017), p. 165.

Bibliographie

  • (gl) Lourenzo FernĂĄndez Prieto, A represiĂłn franquista na comarca da Coruña. Vidas na memoria, Saint-Jacques-de-Compostelle, EdiciĂłns Laiovento, coll. « Proxecto Nomes e Voces », , 274 p. (ISBN 978-84-8487-218-4).
  • (en) Francisco J. Romero SalvadĂł, Historical Dictionary of the Spanish Civil War, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-8009-2, lire en ligne).
  • (es) Julio ArĂłstegui, Por quĂ© el 18 de julio
 Y despuĂ©s, Barcelone, Flor del Viento Ediciones, , 606 p. (ISBN 978-8496495135), p. 76-78.
  • (es) Francisco AlĂ­a Miranda, Julio de 1936. ConspiraciĂłn y Alzamiento contra la Segunda RepĂșblica, Barcelone, CrĂ­tica, coll. « Contrastes », , 480 p. (ISBN 978-8498922080), p. 331-340.
  • (es) JoaquĂ­n ArrarĂĄs, Historia de la Cruzada española, vol. III, Madrid, Eds. Españolas / Lavel Industria GrĂĄfica, 1939-1943, 421 (les 6 tomes), p. 510-584.
  • (es) Carlos FernĂĄndez Santander, Alzamiento y guerra civil en Galicia: 1936-1939, vol. I, Sada, EdiciĂłs do Castro, coll. « Documentos », , 1242 p. (2 volumes)

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