Elena Popea
Elena Popea, née le à Brașov en Autriche-Hongrie, et morte le à Bucarest en Roumanie, est une artiste peintre roumaine.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Période d'activité |
- |
Nationalité |
roumaine |
Activité | |
Formation |
Damenakademien München und Berlin und Malerinnenschule Karlsruhe (en) |
Maître |
Angelo Jank, Jordan Jakob, Caroline Kempter,Lucien Simon, André Lhote |
Mouvements |
Impressionnisme, Cenaclul Idealist (d), postimpressionnisme, Tinerimea artistică (d) |
Formation
Après avoir terminé des études secondaires à Brașov, Elena Popea étudie la philologie à Leipzig, puis la peinture à Berlin et à l’académie féminine d’art de la Société des femmes peintres de Munich, avec Angelo Jank, Jordan Jakob et Caroline Kempter[1]. Elle peint aussi pendant l'été dans une colonie artistique de femmes peintres du Lac de Starnberg et de Landsberg am Lech. Elle est alors proche du style des impressionnistes allemands[2].
Elle poursuit ensuite ses études à Paris entre 1905 et 1910 à l’École des beaux-arts avec Lucien Simon et, après la Première Guerre mondiale, dans l'entourage de Simon, puis dans l’académie privée de peinture d’André Lhote, à Montparnasse[3] - [2]. C'est là qu'elle découvre le cubisme qui transforme sa peinture, comme en témoigne par exemple sa Kermesse en Bretagne (1925-1929)[4].
Å’uvre
Elena Popea trouve ses sources d’inspiration dans les environs de Bran et de Cluj, où elle a passé ses étés, ainsi que dans les nombreux voyages qu’elle a effectués à Londres (1927), aux Pays-Bas (1928), en Italie (1929, 1934), en Espagne (1932), en Norvège et au Danemark (1935), en Grèce, Syrie, Palestine et Égypte (1937) et en Écosse (1938)[3]. La Bretagne, qu'elle a découverte en particulier sous l'impulsion de Lucien Simon et où elle retourne à différentes périodes, demeure aussi un thème cher à Popea[2].
Expositions
La première exposition d’Elena Popea a lieu en 1905 lorsqu’elle participe à l’Exposition nationale organisée par l’ ASTRA (Association transsylvanienne pour la littérature roumaine et la culture du peuple roumain) à Sibiu. Elle expose ensuite ses toiles à Bucarest et à Cluj (Salon de la jeunesse artistique, Salon officiel), ainsi qu’à l'étranger, à Paris (Salon des indépendants, musée du Jeu de Paume), à Londres et à Amsterdam (Galerie Claridge)[3].
Ses peintures sont maintenant exposées dans de nombreux musées de Roumanie : musée national d'Art de Roumanie, musée Brukenthal de Sibiu, musée d'art de Brașov, musée d’art de Cluj-Napoca, musée municipal de Bucarest, musée régional d’art Ion Ionescu-Quintus à Ploiești, musée d’art de Constanța.
En 1975 une rétrospective de son œuvre a eu lieu au musée d’art de Cluj-Napoca[1].
Références
- (ro) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en roumain intitulé « Elena Popea » (voir la liste des auteurs).
- Expoziția retrospectivă Elena Popea. 24 septembrie - 14 noiembrie 2010.
- Philippe Le Stum, « Peintres roumains en Bretagne (1880-1930) », Musée départemental breton, (consulté le ).
- Radu Popica, Pavel Șușarǎ et Iulia Mesea, Elena Popea, Brașov, Editura Muzeului de Artă Brașov, .
- « Peintres roumains (4/5). Les touches féminines », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
Bibliographie
- Maria Dumitrescu, Elena Popea, Editura Meridiane, .
- Maria Chira, Elena Popea: 1879-1941 : expozitįa retrospectivă, Cluj-Napoca, Muzeul de Artă, .
- Tudor Octavian, « Elena Popea (1879-1941) », Ziarul de Duminică,‎ 12 decembrie 2002 (lire en ligne).
- Dana Crişan et Monica Enache, Peintres roumains en Bretagne, 1880-1930 : peintures, dessins et gravures de la collection du Musée national d'art de Roumanie, du 13 juin au 4 octobre 2009, Quimper et Bucarest, Musée départemental breton et Musée national d'art de Roumanie, .
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists