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El Calvario (Colombie)

El Calvario est une municipalité (municipio) colombienne du département de Meta.

El Calvario
Blason de El Calvario
Blason
Drapeau de El Calvario
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Colombie Colombie
DĂ©partement Meta
Alcalde Alvaro Beltrán Ladino (en 2007)
Code DANE 50245
DĂ©mographie
Gentilé Calvariuno, Calvariuna
Population 2 256 hab. (2005[1])
DensitĂ© 8,3 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 4° 25′ 00″ nord, 73° 40′ 00″ ouest
Superficie 27 070 ha = 270,7 km2
Localisation
Localisation de El Calvario
Carte de El Calvario
GĂ©olocalisation sur la carte : Colombie
Voir sur la carte topographique de Colombie
El Calvario
Liens
Site web http://www.elcalvario-meta.gov.co

    Le chef lieu de la municipalité de El Calvario porte le même nom.

    L'altitude du territoire de la municipalitĂ© va de 400 Ă  4 000 mètres.

    El Calvario est située dans la partie nord du département de Meta.

    Comme la plupart des municipalités colombiennes, El Calvario s'est dotée de symboles modernes, dont un hymne, un blason et un drapeau (voir ci-contre).

    El Calvario fut l'épicentre d'un séisme important le (2008 El Calvario earthquake (en)).

    Histoire

    Période précolombienne et colonisation espagnole

    Avant l'arrivée des Espagnols, le haut bassin du Río Guatiquía était déjà probablement peuplés d'indigènes. Certains de ces indigènes se sont maintenus tardivement, jusqu'à la période de l'indépendance.

    En rive gauche du Río Guatiquía, on trouve encore des traces circulaires de constructions en pierre qui sont probablement des oratoires ou des cryptes funéraires.

    Sur le plateau de San Juanito, se distinguent encore des traces de sillons très anciens qui pourraient être des restes d'anciennes cultures agricoles de cette époque.

    PĂ©riode moderne

    La région occupée aujourd'hui par le territoire de la municipalité de El Calvario a d'abord appartenu au gouvernement de Cundinamarca. Cette région était plus précisément sous la juridiction de l'Alcaldía Provincial de Oriente, dont le siège se situait dans l'actuelle municipalité de Cáqueza.

    Les premiers colons provenaient de Fómeque et Quetame. Ce furent des chasseurs et des chercheurs de Quina, qui venaient explorer El Baldío (« Les terres incultes »).

    La Guerre des deux mille jours (1890), amena de nombreux réfugiés qui fondèrent un établissement, qu'ils appelèrent El Baldío.

    Au début du XXe siècle, apparut la Communauté religieuse de Marie qui commença à structurer le processus de colonisation moderne. Un des moteurs de cette colonisation fut l'exil de l'archevêque de Mosquera. Ce dernier fut dépossédé de ses biens et de son pouvoir économique sous le gouvernement de José Hilario López. Don José Lara de Trasmeta et le curé des Grâces (parroco de las Mercedes), se sont alors installés dans cette région fertile. Ils fondèrent la hacienda San Antonio où reposent aujourd'hui les époux Lara.

    En 1911, le hameau fut fondée par la Communauté Montfortienne. Le père Jean-Baptiste Arnaud (Juan Bautista Arnaud), missionnaire français de la Compagnie de Marie venant de Quetame en traversant le páramo de las Burras, changea le nom du hameau en El Calvario, en référence aux efforts et difficultés rencontrés pour atteindre ce lieu isolé.

    L'arrivĂ©e de l'Ă©glise catholique fut bientĂ´t suivie de celle de l'instruction publique. Carmen Agudelo et Mercedes de Herrera furent parmi les premières enseignantes payĂ©es (200 centavos par mois et par enfant) par les pères.

    Les premières activités commerciales furent la vente de graisse de porc et de canne à sucre à Fómeque et Quetame.

    Lors du recensement civil de 1912, la population s'élevait à 412 personnes. Le père Arnaud et le vicaire apostolique de San Martin fondèrent alors les villages de San Francisco (Saint François) et San Isidro (Saint Isidore).

    Parmi les premiers colonisateurs, on trouve le nom des familles Choachí, Caqueza, Fosca, Junin et Ubaque. Les descendants de ces colonisateurs se retrouvent aujourd'hui dans les familles Santiago, Velásquez, Parrado, Herrera, Rincón, Agudelo, Bobadilla,...

    En 1916, El Calvario fut rattaché à Villavicencio, avec le statut de corregimiento. Puis El Calvario fut déclaré municipio (« municipalité »), incluant les inspecciones de policía de San Francisco, Montfort et l'actuelle municipalité (« municipio ») de San Juanito au nord. Ce rang de municipalité ne fut officialisé qu'en 1955 par le décret no 180. Plus tard, en 1981, San Juanito fut séparé de El Calvario et devint une autre municipalité à part entière.

    En 1950 la cloche de l'église fut bénie sous le nom de « Francesca », en l'honneur de l'archevêque de l'époque.

    GĂ©ographie

    Limites

    • Nord : MunicipalitĂ© de San Juanito.
    • Ouest : MunicipalitĂ©s de Quetáme et Guayabetál.
    • Sud : MunicipalitĂ© de Villavicencio.
    • Est : MunicipalitĂ©s de Restrepo et Cumaral.

    Hydrographie

    La municipalité est parcourue par de nombreux ruisseaux et torrents issus de la Cordillère orientale.

    En particulier, le territoire contient tout ou partie des bassins suivants, avec leurs affluents :

    • RĂ­o Santa Bárbara, et ses affluents :
      • Quebradas : Pan de AzĂşcar, La Escandalosa, La pedregosa, Azucena, La Tigrera, Brasil, Panela, Fosquita, El ChorrerĂłn, Mesalinda, San CristĂłbal, La Paila y la Pailita, Chiquita, San Bernardo, Arenales, La Plata, La Esperanza, Capo Alegre,
      • Caños : El Aguardiente, Hondo, San JosĂ©, la Cruz, Ruchico, Duraznal, La cumbre, Panotico,
      • Lagunas : La Desfondada, La de los Patos, Regadas, La Estancada ;
    • Quebrada Honda, et ses affluents :
      • Quebradas El Tigre, Los Buitres, El Duende, La Sapa, Colorada, El Pito,
      • Caños Aguardiente, Blanco, Caliche, Seco ;
    • RĂ­o GuatiquĂ­a (bassin mĂ©dian), et ses affluents :
      • Quebradas Colorada, Panjuila, El Carmen, Las Guatilas, Desfiladera, El Retiro, Hoya grande, Mira flores, La Palmareña, La Zapa, San Miguel,
      • Caños : Del Horno, Negros, Quebrada, Aguardiente.

    Économie

    Les principales activités sont :

    Références et liens externes

    Références

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