Edgard Baudelet de Livois

Fils de Maximilien Ferdinand Joseph Baudelet (1802-1877)[1], qui fut autorisé, par ordre du roi Charles X, du 29 septembre 1829, à joindre à son nom celui de Livois, puis fut anobli et investi du titre héréditaire de baron[2], par lettres patentes du même prince, du 11 décembre suivant, sur institution d'un majorat consistant en biens situés dans l'arrondissement de Lille[2] - [3]. Sa mère était Caroline Marie Léonide de Léautaud-Donine (1810-1866)[4].

De 1865[5] à 1896[6], Edgard Baudelet de Livois est maire de la commune de Tilloy-lès-Mofflaines[7] - [8], près d'Arras, dans le Pas-de-Calais[9]

Sorti de l'école de Saint-Cyr en octobre 1852[10], il est sous-lieutenant du 59e régiment d'infanterie de ligne en 1852, et devient lieutenant en 1856[11], démissionnaire en 1857[5].

En 1869, il est capitaine de la Garde nationale de la Seine[7].

Pendant la guerre de 1870, il est lieutenant-colonel au 1^er bataillon, 93^e régiment de marche de la Garde nationale mobile du Pas-de-Calais[12] - [5], puis en 1879, chef de bataillon au 5^e régiment territorial d'infanterie[13].

Le Grand-Hôtel - Jardin d'Hiver vers 1890

Le baron de Livois fut un des membres fondateurs de l'Œuvre de l'hospitalité de nuit[14], président du conseil d'administration[15] - [16], il se dévouera entièrement à cette œuvre[17]de 1878 jusqu'à son décès en 1910.

Par son activité de président de l'hospitalité de nuit[18] - [19], le baron de Livois évolue dans le cercle du Tout-Paris mondain, ses comités assurant l'organisation de bals[20], les expositions d'arts[21] et autres événements au profit de l'œuvre, par exemple le bal du Grand-Hôtel ou les dames patronesses[22]comme Hélène Standish se chargent de distribuer les invitations à l'élite parisienne.

Il bénéficie du soutien de nombreux membres du milieu aristocratique[23], politique[24], religieux et artistique de l'époque[25] - [26].

Le baron de Livois est administrateur de plusieurs sociétés, en 1880: la Caisse générale des assurances sur la vie[27], en 1889ː La Caisse générale des assurances agricoles et des assurances contre l'incendie[28], en 1890: La Morena[29], en 1891: La Métropole incendie[30], en 1893: La Caisse générale des familles[31] - [32].

En 1881, il est membre du conseil d'administration de l'Artésienne, association d'appui mutuel des enfants du Pas-de-Calais résidant à Paris[33]. En 1894, il est membre du conseil de l'office de la charité[34], en 1895, membre de l'office central des institutions charitables[35].

• France : Chevalier de la légion d'honneur par décret du 5 mai 1871[12]
• Saint-Siège : Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[6]

• Anselme Bucher de Chauvigné
• Œuvre de l'hospitalité de nuit
• Familles subsistantes de la noblesse française (A à K)

• Maxime Du Camp, La charité privée à Paris, Revue des Deux Mondes, 1884.
• Base de données Léonore (Légion d'honneur) - Archives Nationales