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Ebogo (Sa'a)

Ebogo est un petit village-rue situĂ© dans la rĂ©gion du Centre du Cameroun Ă  50 km de YaoundĂ©. Il dĂ©pend du dĂ©partement de la LĂ©kiĂ© et de l'arrondissement (commune) de Sa'a (121,80 km2), ville crĂ©Ă©e par arrĂŞtĂ© no 537 du du Haut commissaire de la RĂ©publique française au Cameroun, AndrĂ© Soucadaux. Le village est essentiellement agricole et le paysage qui y domine est la forĂŞt dense (fournissant du bois prĂ©cieux) trouĂ©e par des plantations de cacao, d'arachides, de bananes et de manioc.

Ebogo
Ebogo (Sa'a)
Piste rurale Ă  Ebogo
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
RĂ©gion Centre
Département Lekié
DĂ©mographie
Population 915 hab.[2] (2005)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 4° 21′ 00″ nord, 11° 25′ 00″ est
Altitude 611 m
Localisation
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Ebogo
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Ebogo

    GĂ©ographie

    Localisation

    Paysage Ă  Ebogo.

    Ebogo est un village du département de la Lékié, logé entre le 35° 19' 20" de latitude N et du 11° 25' 0" de longitude E. Il est situé sur l'axe Ezezang-Sa'a et est limité par les villages Manelone, Nkol owono et Abang zinga.

    Climat

    Le climat qui règne Ă  Ebogo est de type Ă©quatorial. Il est caractĂ©risĂ© par l'abondance des pluies et l'existence de quatre saisons : deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses. La grande saison de pluie va de septembre Ă  novembre. Elle est marquĂ©e par des pluies abondantes et durables. La grande saison sèche dure gĂ©nĂ©ralement trois mois, de dĂ©cembre Ă  mars. Au cours de cette pĂ©riode, le ciel est de plomb, la chaleur augmente et devient Ă©touffante aux mois de fĂ©vrier et mars. La petite saison de pluies qui commence en mars se termine en juin. Les pluies sont peu abondantes et brèves. La petite saison sèche va de mi-juin au dĂ©but aoĂ»t. Elle est caractĂ©risĂ©e par un ciel gĂ©nĂ©ralement couvert et un temps frais. La tempĂ©rature moyenne annuelle Ă  Ebogo est de 24,3 °C[3]. Avec une tempĂ©rature moyenne de 25,5 °C[3],le mois de fĂ©vrier est le plus chaud de l'annĂ©e. Le mois le plus froid de l'annĂ©e est celui d'aoĂ»t avec une tempĂ©rature de 22,8 °C[3].

    Végétation

    La végétation qui règne dans le coin est la forêt dense, qui fournit des essences précieuses ; elle est trouée de plantations de cacao, principale ressource du village, de bananes, d'arachides, de maniocs, etc. Le sol est ferralitique et est favorable à l'agriculture.

    Histoire

    Les habitants de Ebogo sont appelĂ©s les Mvog-Ambassa 1er et font partie de la grande famille Mendoum. Selon la tradition orale, leur ancĂŞtre serait Longo, un pĂŞcheur de la tribu Yambassa. Tout commence après la traversĂ©e du fleuve Sanaga. Longo est le fondateur de l'ethnie Mendoum dont Ebogo fait partie. Cet homme pĂŞchait Ă  la nasse dans une petite rivière près de la Sanaga. Avec le poisson obtenu, il faisait du troc contre des poules car il n'y avait pas de monnaie Ă  l'Ă©poque. Il Ă©changeait ensuite ces poules contre une chèvre. Quand il eut obtenu un nombre important de chèvres, il se serait rendu Ă  Mvele oĂą il Ă©pousa une fille Ewondo (kĂłlò) avec qui il a eu un enfant nommĂ© Ndouma, d'oĂą le nom de ae tribu, Mendoum, en hommage Ă  sa nasse qui lui servait d'instrument de pĂŞche et qui lui avait tout donnĂ©. Ndouma signifie « nasse Â» en langue Manguissa (et en Eton aussi) et Longo rĂ©pĂ©tait souvent « sans ma nasse aurais-je eu une femme ? ».

    Après avoir grandi, Ndouma se maria avec la jeune Mani Ngani avec qui il fit quatre enfants, trois garçons et une fille, du nom de Essimi Mani, Engomo Mani, Nomo Mani et Tsono Mani.

    La fille, du nom de Tsono Mani se maria plus tard avec Zogo Abena, un Mvog-Ambassa 1er et eut un enfant nommĂ© Ambassa Tsono (d'oĂą le nom de Mvog-Ambassa 1er portĂ© par les habitants de Ebogo). Quelques annĂ©es plus tard, Zogo Abena revint vivre dans son village avec sa femme et son fils car il ne voulait pas que son fils grandisse dans un environnement qui ne lui Ă©tait pas familier, hors du village de son père.

    Quand Ambassa Tsono est revenu, il s'est mariĂ© et a eu trois enfants dont Ambassa 1er, Elomo Belibi et Mvogo Mala. Elomo Belibi et Mvogo Mala se sont rendus  respectivement au Sud et au Littoral pour fonder leur propre famille car l'espace Ă©tait insuffisant pour accueillir toute la descendance. Ambassa 1er est restĂ© et a eu plusieurs enfants dont Ambassa Lebogo. Ce dernier a aussi eu plusieurs enfants dont Manga Embolo.

    Après la mort de leur père Ambassa Lebogo, Manga Embolo et ses frères dĂ©cidèrent de se dĂ©placer jusqu'au moment oĂą ils arrivèrent Ă  l'actuel Ebogo. Manga Embolo dĂ©cida de rester mais ses frères quant Ă  eux dĂ©cidèrent de s'en aller. Il fit ensuite la guerre contre les clans Abam et les Meyembassa pour agrandir son territoire. Quand il rĂ©ussit Ă  les vaincre, il se lança dans d'autres conquĂŞtes mais rencontra le chef des Mendoum Tsogo AssenĂ© avec qui il fit Ă©quipe mais ils seront stoppĂ©s par  Noah Ayina, un autre chef. Ils feront la guerre pendant plusieurs annĂ©es mais les colons français viendront mettre fin Ă  cette guerre.

    En résumé, le fondateur des Mendoum est Longo, celui des Mvog-Ambassa 1er est Ambassa Tsono et Manga Embolo est celui qui a créé le village Ebogo.

    Administration politique

    Le village Ebogo possède une chefferie de 3e degrĂ©. Autour du Nkunkuma (appellation du chef traditionnel dans les villages du Centre Cameroun) gravitent six notables tous reprĂ©sentant les diffĂ©rents clans prĂ©sent dans le village et un secrĂ©taire. Le chef actuel de Ebogo est Olomo Bineli, ses notables sont actuellement au nombre de cinq (Essomba Lambert, Touna Ambassa , Zogo Isidore, Ambassa Anada, Jean Abega Christophe) car l'un est dĂ©cĂ©dĂ© et les autoritĂ©s compĂ©tentes ne lui ont pas encore trouvĂ© un remplaçant et son secrĂ©taire est son fils Manga Ississo Ciriac. Le chef Ă  Ebogo n'a pas vraiment une grande influence sur les habitants du village comme c'est le cas dans ceux de l'Ouest et du Nord Cameroun, mais il joue nĂ©anmoins le rĂ´le de juridiction de premier degrĂ© Ă  travers le tribunal coutumier dans certains domaines reconnu par la loi (mariage, litiges fonciers, sorcellerie). Il assure la cohĂ©sion des familles dans le village. Pour porter plainte Ă  la chefferie de Ebogo vous devez vous prĂ©munir d'une somme de 500 F CFA. Les jugements se font chaque mercredi et les deux parties doivent apporter chacune quatre bouteilles de bières et cinq litres de vin de palme. Si une partie dĂ©roge Ă  règle, le jugement est reportĂ© jusqu'Ă  ce que cette règle soit respectĂ©e. Il est Ă  noter que le choix du chef dans le village, contrairement Ă  l'ouest qui est hĂ©rĂ©ditaire, est semi-dĂ©mocratique, les hommes seul ont encore le droit de le choisir. Mais des associations sont en train de mettre en place plusieurs mĂ©canismes pour que cette situation change. Le chemin reste encore long Ă  parcourir (Notons que les femmes reprĂ©sentaient 52,02 % de la population de Ebogo, ce qui fait logiquement un potentiel de vote très important si elles Ă©taient considĂ©rĂ©es).

    Le seul parti politique représenté dans le village est le RDPC de Paul Biya.

    Milieu humain et l'habitat

    Lors du recensement gĂ©nĂ©ral de la population et de l'habitat du Cameroun en 2005, la population du village Ebogo Ă©tait estimĂ©e Ă  915 habitants, dont 439 hommes (47,98 %) et 476 femmes (52,02 %) On rencontre principalement les Manguissas et les Étons  qui constituent environ 90 % de la population. Le reste de la population est constituĂ© des peuples des autres rĂ©gions du Cameroun, venus pour des raisons diverses. L'habitat Ă  Ebogo est globalement groupĂ©. Le village est linĂ©aire et les maisons sont disposĂ©es le long de la voie de communication qui relie Ezezang Ă  Sa'a. Ces maisons sont de forme rectangulaire. Les murs sont faits gĂ©nĂ©ralement de piquets et bambous qui forment un treillis comblĂ© par la boue appelĂ©e poto-poto[4]. Les plus riches du village ont des maisons construites avec des matĂ©riaux durables.

    Vie Ă©conomique

    Agriculture et Ă©levage

    Polyculture : maĂŻs et haricot vert

    L'agriculture est la première activitĂ© gĂ©nĂ©ratrice de revenue Ă  Ebogo[4]. Elle est caractĂ©risĂ©e par le grand nombre de personnes qu'elle concerne (environ 90 % de la population active), par le caractère extensif qu'elle revĂŞt cependant (en rapport avec l'abondance des surfaces disponibles et l'importance de la population Ă  nourrir) et par la polyculture liĂ©e Ă  celle des grandes propriĂ©tĂ©s. Ce village, considĂ©rĂ© comme l'un des plus agricole de la commune de Sa'a pratique deux types d'agricultures mais d'inĂ©gales importance.

    L'agriculture traditionnelle utilise comme technique culturale l'agriculture itinĂ©rante sur brĂ»lis. Les cultures vivrières de la zone sont le manioc, l'arachide, la banane plantain, le maĂŻs, les oignons, le macabo, l'igname, les lĂ©gumes et les fruits. Les seules cultures de rentes disponibles dans le village sont  le cacao et l'huile de palme.

    À Ebogo, l'élevage du petit bétail et de la volaille prédomine. Il dépend étroitement du milieu naturel. La forêt dense qui y règne est pauvre en herbes nécessaires à l'alimentation du bétail. Il n'est généralement pas nourri. Il est laissé en divagation dans le village et cherche lui-même sa nourriture. Pendant la saison des cultures (d'avril à juillet), les chèvres, les moutons et les porcs perdent leur liberté. On les amène chaque matin au bout d'une corde dans les terrains en friche. Pendant toute la journée, ils restent attachés à un arbre et ne sont ramenés à l'abri que le soir. La volaille quitte chaque matin la maison pour aller chercher sa nourriture. Elle ne rentre qu'à la nuit tombée. Les paysans prennent particulièrement soin des poules et cannes en ponte et de celles qui trainent leur couvée. L'élevage extensif pratiqué dans ce village donne de faibles rendements. Les bêtes ne sont prélevées du troupeau et de la basse-cour que lors des fêtes ou pour des rites traditionnels nécessitant des sacrifices.

    • LĂ©gumes
      LĂ©gumes
    • Cerisier
      Cerisier
    • Cacaoyère
      Cacaoyère
    • Cacaoyer
      Cacaoyer
    • Champ de tomate
      Champ de tomate
    • Palmier Ă  huile
      Palmier Ă  huile
    • Fèves de cacao
      Fèves de cacao
    • Noix de coco
      Noix de coco

    PĂŞche et chasse

    La pĂŞche est une activitĂ© marginale et mĂŞme artisanale dans le village. Elle ne se pratique que dans quelques petites rivières locales et dans des lacs artificiels, faute d'existence de vĂ©ritables cours d'eau. Ce sont les femmes qui pratiquent le plus cette activitĂ© Ă  Ebogo, la mĂ©thode employĂ©e  par celles-ci est la pĂŞche Ă  la digue (ou au barrage). Ă€ la fin, le poisson pĂŞchĂ© est distribuĂ© Ă  toutes les familles ayant participĂ©, il n'est pas destinĂ© Ă  la commercialisation.

    La chasse fournit du gibier. Elle constitue une source essentielle de viande pour le village. Les chasseurs utilisent les pièges pour capturer le gibier et diverses armes dont les plus courantes sont les arcs, les flèches et les lances. Quelques particuliers possèdent aussi des fusils. Dans le village on pratique deux types de chasse. La petite chasse est pratiquĂ©e par les chasseurs isolĂ©s. La grande battue[4] qui est gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©e de fin novembre Ă  dĂ©cembre pour les fĂŞtes de fin d'annĂ©e mobilise tous les hommes valides du village, les enfants et tous les chiens. Les chasseurs mettent le feu Ă  la forĂŞt pour dĂ©busquer les animaux. Les enfants par leurs cris et la meute des chiens par ses aboiements rabattent les animaux vers les hommes armĂ©s d'arcs et de flèches ou de lances, qui les abattent. Les principales espèces animales qui sont gĂ©nĂ©ralement chassĂ©es sont les porcs-Ă©pics, les rats palmistes, les hĂ©rissons, les sangliers, les lièvres, les biches, les vipères, les boas, etc. Il faut noter que de nos jours le gibier se fait de plus en plus rare Ă  Ebogo. L'introduction du fusil dans la zone en est la principale cause. En effet, les chasseurs ont depuis de longues annĂ©es abusĂ© de cet outil ; ils sont Ă  l'origine de vĂ©ritables massacres, ce qui a logiquement crĂ©Ă© un bouleversement de l'Ă©cosystème de Ebogo et a entrainĂ© la raretĂ© du gibier. Il faut aussi noter que cette activitĂ© a perdu de l'intensitĂ©, les villageois se concentrant maintenant plus sur l'agriculture, activitĂ© qui pourrait mieux subvenir aux besoins Ă©conomiques de la population du village.

    Transport, Ă©changes, tourisme

    Le village de Ebogo est totalement dĂ©senclavĂ©. Il est pĂ©nĂ©trĂ© par une grande voie de communication:la voie routière. Sa position stratĂ©gique sur l'axe Ezezang-Sa'a lui permet de jouer un rĂ´le important dans les Ă©changes communaux et rĂ©gionaux. Il est desservi par deux principales agences de transport : Confiance Express et Royal vision (celles-ci sont toutes les deux situĂ©es Ă  YaoundĂ© au niveau du marchĂ© d'Etoudi et Ă  Sa'a-centre au niveau de la gare routière).  Pour le transport local, ce sont les motos qui s'en occupent. Elles jouent un rĂ´le important dans la localitĂ©, elles sont le plus souvent utilisĂ©es pour le transport des marchandises destinĂ©es Ă  la vente Ă  Sa'a-centre et au transport de personnes. Aucune ligne ferroviaire ou maritime ne passe dans le village.

    L'activité touristique est presque inexistante, d'autant plus que le village n'est pas électrifié. Il ne possède pas de réels sites naturels pittoresques. Les principales attractivités du village sont son climat agréables, les fêtes traditionnelles et la cuisine, véritables richesses et mise en valeur de la culture locale.

    Petit commerce

    À Ebogo, le commerce est essentiellement organisé. Il se fait en plein air sur des étalages de fortune. Le principal produit qui est vendu est le manioc. D'autres produits tels que les fruits (mangues, avocats…), légumes, céréales et les tubercules (ignames, macabo, banane-plantain…). Un marché périodique est ouvert chaque jeudi au Marché de Sa'a pour permettre aux villageois de mieux écouler leurs productions.

    Artisanat

    Panier en raphia

    La production artisanale du village est lente et peu abondante. La branche qui est réellement développée est l'artisanat alimentaire. Les agriculteurs recourent à divers procédés pour conditionner et transformer les produits alimentaires. Le manioc, qui est la principale denrée du village est transformé en couscous, bâtons de manioc et tapioca.Les meuneries artisanales du village transforment le manioc roui et séché et le maïs en farine. Le traitement de la noix de palme et des palmistes donne l'huile. L'extraction de la sève du palmier à huile donne une boisson alcoolisée très prisée appelée Vin de palme.

    La vannerie, même si elle n'est pas aussi développée dans le village comme dans la majorité de ceux de l'Ouest Cameroun, comporte la confection des paniers à base de raphia(ceux-ci sont surtout utilisés pour le transport des fruits destinés à la commercialisation au marché de Sa'a ou à Yaoundé), des cajots (pour le transport de la tomate), des corbeilles, des séchoirs (pour étaler le couscous, les arachides, etc.) et la fabrication du petit mobilier (étagères, abat-jour, chaises, tables...).

    Culture

    Edgar Morin disait : « la culture est un patrimoine informationnel constitué de savoir, de savoir faire, de règles, de normes propres à une société et se transmettant de génération en génération[5]. » Si on considère dont la culture de ce point de vue, nous convenons logiquement qu'Il n'y a pas de société sans culture. Les habitants de Ebogo sont très attachés à un ensemble de valeurs matérielles et spirituelles accumulés au cours de leur histoire qui leur permettent de vivre en parfaite harmonie.

    Cuisine et boisson

    On mange et on boit volontiers à Ebogo. On ne craint pas l'effort pour rendre un repas plus délectable. Le menu local est aussi riche que celui des autres villages du Cameroun. L'alimentation de base est constitué de manioc et de feuilles. On consomme entre autres du Kpwem (feuilles de manioc), du Sanga (mélange de feuilles de manioc plus le maïs avec des noix de palmes), de l'Okok, les feuilles de gombo, les feuilles de melon, le Zoom, etc. On cuisine aussi beaucoup de mets dans le village (mets de kpwem, mets d'arachide, mets de pistache…). Les escargots, les chenilles, les vipères et les sauterelles sont aussi préparés de diverses manières. Les hannetons ne représentent sûrement pas une délicatesse, mais les cuisiniers savent fort bien les accommoder de nombreuses façons : braisés, en cocotte, à la poêle, dans des mets ou dans une sauce d'arachide. Ce ver blanc[6] est très aimé dans la localité. La principale boisson du village est le vin de palme.

    • Buffet lors d'une cĂ©rĂ©monie traditionnelle
      Buffet lors d'une cérémonie traditionnelle
    • Mets d'arachide traditionnel accompagnĂ© de bâton
      Mets d'arachide traditionnel accompagné de bâton
    • PrĂ©paration du met de pistache
      Préparation du met de pistache
    • PrĂ©paration du koki (plat traditionnel)
      Préparation du koki (plat traditionnel)
    • Plat de sanga
      Plat de sanga

    Folklore et religion

    Mission catholique de Ebogo

    Le folklore et la religion occupent un espace de choix et sont profondément ancrés dans la culture locale. Le christianisme forme avec les rites les aspects les plus illustratifs de ces deux notions très importantes de la culture du village.

    La religion qui domine Ă  Ebogo est le catholicisme et le village dispose d'une mission catholique. Le culte se fait seulement une fois par semaine, le dimanche de 8 h Ă  9 h 30 car le prĂŞtre de cette mission s'occupe aussi de quelques autres missions de la commune de Sa'a (mission catholique de Manelone, mission catholique de Sa'a-centre, mission catholique de Nkolngok).

    Pour les rites, l'essani[7] est certainement le rituel traditionnel le plus célèbre de la culture locale. C'est une danse traditionnelle qui s'effectue lors des deuils juste avant l'enterrement. Les personnes effectuant cette danse font plusieurs fois le tour de la maison dans laquelle le corps est installé en récitant des incantations et munies d'objets divers pendant que d'autres tapent les balafons. Elle exprime le transfert de l'esprit du défunt vers l'au-delà. Elle s'effectue dans les deuils des hommes ou dans celui des femmes âgées. Dans celui d'une femme, ce sont les personnes de sexe féminin qui l'effectuent. La fille la moins âgée de la défunte est celle qui se tient devant le cortège muni d'un kaba (robe) de la défunte, d'un tige de bananier coupé et d'une hotte. Si elle ne possédait pas de fille, c'est sa belle-fille qui occupe cette place. Pour celui d'un homme ce sont les hommes qui s'occupent de cette tâche.

    Problèmes identifiés dans le village

    Socio-Ă©conomiques

    • DifficultĂ©s d’accès Ă  l’eau potable.
    • DifficultĂ©s d’accès aux soins de santĂ©.
    • Absences des infrastructures sportives.
    • DifficultĂ©s d’accès aux loisirs.
    • DifficultĂ©s d’accès Ă  l’éducation...

    Économiques

    • Faiblesse des revenus des populations.
    • Baisse de production agricole.
    • MĂ©connaissance des procĂ©dĂ©s de conservation des denrĂ©es alimentaires.
    • Non exploitation industrielle des ressources naturelles.
    • InsĂ©curitĂ© alimentaire.
    • Baisse de la fertilitĂ© des sols.
    • DifficultĂ©s d’accès aux intrants agricoles.
    • Encadrement agricole des populations insuffisant voir inexistant.
    • DifficultĂ©s d’accès aux financements des activitĂ©s agro-pastorales.
    • DifficultĂ©s d’écoulement des produits agricoles.
    • Insuffisance des cases communautaires dans le village.
    • Faible valorisation du potentiel touristique.
    • Faible dĂ©veloppement des activitĂ©s de pĂŞche.
    • Faible dĂ©veloppement des activitĂ©s d’élevage.
    • Absence des structures vĂ©tĂ©rinaires…

    Adresses importantes

    1. Ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation, Po Box:MINATD Cameroun:ph, numéro:(+237)6 222 23 45 46,E-mail:minatdcm@minatd.cm.
    2. Délégation départementale de la Lékié.
    3. Mairie de Sa'a.
    4. Chefferie de Ebogo, Mr Olomo Bineli.
    5. Chef du canton de Sa'a: Zogo Abela FĂ©lix.
    6. Unité pour le développement d'Elig-Zogo, Lengoung, Ovo Abang, Nkolngok, Ebogo.

    Galerie

    • Moto-taximan
      Moto-taximan
    • Chaise:produit de l'artisanat local
      Chaise:produit de l'artisanat local
    • Centre de santĂ© de Ebogo
      Centre de santé de Ebogo
    • Colline Ă  Ebogo
      Colline Ă  Ebogo
    • Centre de santĂ© intègre de Ebogo
      Centre de santé intègre de Ebogo
    • Petite rivière locale
      Petite rivière locale
    • Travaux d'entretien de la route Ă  Ebogo
      Travaux d'entretien de la route Ă  Ebogo

    Notes et références

    1. Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2005.
    2. [1].
    3. « Climat: Ebogo - Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le )
    4. Ambroise Melingui, Mathew Gwanfogbe, Jeannette Nguochia et Jean Moukan, GĂ©ographie du Cameroun, Paris, EDICEF, , 120 p. (ISBN 2-85069-306-5)
    5. Edgar MORIN, L'esprit du temps. Essai sur la culture de masse, Grasset,
    6. Éclat d'Afrique N°002
    7. « [Tradition]L'ESANI:rite d'accompagnement d'un défunt chez les Béti », sur www.auletch.com, (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Blog de la commune de Sa'a

    Sa'a,communes unies du Cameroun(CVUC)

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