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Don Easterbrook

Don J. Easterbrook (né le à Sumas (en), dans l'État de Washington) est un professeur émérite de géologie à l'université de Washington-Ouest. Au cours de sa carrière universitaire (1959-1997), il a fait des recherches pour le compte de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, représenté son pays dans le Programme international de corrélation géologique, identifié les zones géologiques à protéger pour le compte du Heritage Documentation Programs et fait des recherches sur le Mont Saint Helens et le Mont Baker financées par la Fondation nationale pour la science.

Don Easterbrook
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Depuis le début du siècle, à l'occasion de colloques de la Société américaine de géologie et de rencontres climato-sceptiques de l'institut Heartland, il remet en question le rôle de l'augmentation du CO2 de l'atmosphère dans le réchauffement de la planète et s'appuie sur la succession des cycles du passé pour annoncer la fin du réchauffement et le début du refroidissement. Ses conclusions, qui s'opposent au consensus sur le réchauffement climatique, sont rejetées par la quasi-totalité de la communauté scientifique[1].

Biographie

Études

Don Easterbrook termine ses études secondaires au lycée de Bellingham en 1953[2]. Il entreprend des études de génie électronique en 1955 mais, au bout de deux ans, décide de changer de matière, s'étant pris de passion pour la géologie après s'être inscrit à des cours dans ce domaine[3]. Son cursus de géologie à l'université de Washington (État de Washington) enchaîne licence (en 1958) et maîtrise (en 1959)[4].

En octobre 1959, il rejoint le corps professoral de l'université de Washington-Ouest en tant que doctorant et assistant (instructor)[5] - [6]. Se spécialisant en géologie glaciaire, il prend pour sujet de doctorat de 3e cycle « la géologie du Pléistocène de la partie septentrionale des terres basses de Puget dans l'État de Washington »[7] - [8]. Il est docteur en 1962.

Carrière professionnelle

Il enseigne pendant 40 ans à l'université de Washington-Ouest, débutant comme assistant (instructor) en 1959, devenant professeur adjoint (associate professor) quelques années plus tard puis professeur titulaire (tenured professor) en 1968[5] - [4].

Il assure des cours de géomorphologie, notamment sur les processus, tels que les glaciers, les torrents et les glissements de terrain, qui façonnent le relief[9].

Pendant douze années (dans les années 1960 et 1970), il est président du département de géologie de l'université[10].

Ses recherches dans le domaine de la géologie glaciaire concernent les changements climatiques planétaires brusques du Pléistocène et leur lien avec les causes des périodes glaciaires, la géochronologie du Pléistocène, la datation au C 14 et cosmogénique des glaciations dans le Pacific Northwest, la Nouvelle-Zélande et les Andes argentines[8].

Il part à la retraite en 1997, son université lui décernant le titre honorifique de professeur émérite[8].

Géologie glaciaire

En 1966, Don Easterbrook se lance dans l'étude des glaciers qui se sont formés pendant la dernière ère glaciaire (qui a pris fin il y a 10 000 ans) et s'intéresse plus particulièrement aux glaciers alpins du Mont Baker et aux dépôts glaciaires des îles San Juan et de l'île Whidbey[11]. Ses recherches sont financées par la Fondation nationale pour la science[12]. Dix ans plus tard, il poursuit toujours ses recherches sur le Mont Baker, mais plus particulièrement sur l'activité volcanique de celui-ci[13] - [14].

Risques sismiques

À la fin des années 1970, il effectue, pour le compte de la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis, des recherches sur les tremblements de terre et des études géologiques très poussées dans la vallée du Skagit où l'on projette de construire deux centrales nucléaires jumelles. Sa conclusion est que la région, sur le plan de la séismicité, est à haut risque[15].

Programme international de corrélation géologique

En septembre 1975, se réunissent à Washington-Ouest pour leur 3e colloque, les participants du Projet international de corrélation géologique, programme commandité et financé par l'UNESCO et visant à établir les tendances et les variations climatiques à long terme à l'échelle du monde, les tendances devant être déterminées d'ici 1980 pour une durée de 50 à 100 ans[16]. Selon Easterbrook, qui préside les débats, il s'agit de déterminer si le temps plus froid des 25 années écoulées annonce une courbe descendante et l'entrée dans une nouvelle ère glaciaire ou si ce n'est qu'une petite baisse à court terme dans une tendance générale au réchauffement[17].

En septembre 1976, il part en Europe pour représenter les États-Unis à la réunion annuelle du Comité du projet international de corrélation géologique. Les sujets abordés sont les fluctuations glaciaires, les changements dans le climat de la Terre et la possibilité d'une nouvelle période glaciaire[18].

Zones naturelles d'intérêt géologique

En 1978, il est président du panel géologique national chargé d'identifier les zones géologiques destinées à être protégées et inscrites au registre national des zones naturelles à intérêt géologique. Une subvention lui est accordée par le National Heritage Program[19].

Éruptions et explosion du Mont Saint Helens

En mars et mai 1980, il survole à plusieurs reprises, en avion, le Mont Saint Helens pour y filmer, le 27 mars, les éruptions antérieures à l'explosion du volcan, cette même explosion le 18 mai et l'activité éruptive après cette date. Dans les années qui suivent, il obtient des fonds de la Fondation nationale pour la science pour mener des recherches sur le volcan (depuis un hélicoptère et au sol)[20] - [21].

Centrale électrique Sumas Energy 2

En 2001, il élève la voix contre le choix du site choisi pour construire la centrale électrique au gaz et au diesel Sumas Energy 2, arguant que le site se trouve sur une faille, laquelle, selon ses recherches, est plus longue et plus active qu'on le pensait. La possibilité qu'un tremblement de terre important affecte une installation industrielle contenant des carburants inflammables et des mélanges toxiques devrait inciter, selon lui, à l'abandon du projet[22].

Sociétés savantes

En reconnaissance des services éminents qu'il a rendus en tant que président de la division « Géologie et géomorphologie du Quaternaire » à la Société américaine de géologie, celle-ci lui remet son prix national[23].

Membre de la Société géologique du Northwest, il reçoit de la part de celle-ci un prix pour l'ensemble de ses réalisations[23].

Fonds Easterbrook

Un fonds Don J. et Ellen H. Easterbrook est créé en 1999 au sein de la Fondation de la Société américaine de géologie. Il sert à accorder une bourse de recherche à un chercheur éminent choisi par la Division géologie et géomorphologie du Quaternaire, ainsi qu'à financer les projets concernant l'enrichissement de la médiatèque Easterbrook en photos géologiques de qualité[24].

Vie privée

Don J. Easterbrook est marié à Ellen H. Easterbrook.

Thèse climato-sceptique et polémiques

Sa carrière universitaire terminée, Don Easterbrok entame une seconde carrière en tant que négateur du réchauffement climatique dû aux actions anthropiques et défenseur du refroidissement terrestre[25]. À partir du début du siècle, il remet en question le rôle de l'augmentation du CO2 de l'atmosphère dans le réchauffement de la planète et s'appuie sur la succession des cycles du passé pour annoncer la fin du réchauffement et le début du refroidissement[26].

Colloque de la Société américaine de géologie (2001)

Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prévoit un réchauffement planétaire dû à l'Homme, Easterbrook, en 2001, prévoit la fin du réchauffement et le début de trois décennies de refroidissement en raison de l'oscillation décennale du Pacifique (ODP) de sa phase chaude à sa phase froide[27] - [28].

Colloque de la Société américaine de géologie à Philadelphie (2006)

Au colloque annuel de la Société américaine de géologie à Philadelphie en 2006, Easterbrook présente une communication intitulée « The Cause of Global Warming and Predictions for the Coming Century »[29]. Il y expose son point de vue sur le caractère cyclique de la variabilité climatique. Selon lui, si les cycles se poursuivent comme par le passé, le cycle de réchauffement actuel devrait se terminer bientôt et la température de la planète devrait baisser légèrement jusque vers 2035, puis remonter d'environ 0,5 °C de 2035 à 2065 et baisser légèrement jusqu'en 2100. L'augmentation totale du réchauffement planétaire pour le siècle devrait être d'environ 0,3 °C, au lieu du réchauffement catastrophique de 6,3 °C annoncé par le GIEC[30] - [31].

Interventions médiatiques (2007)

En mars 2007, il est interrogé par le New York Times dans un article sur le documentaire de Davis Guggenheim, An Inconvenient Truth (en français, Une vérité qui dérange), basé sur la campagne de sensibilisation au réchauffement climatique menée par l'homme politique Al Gore : « Je ne tiens pas à m'en prendre à Al Gore [...]. Mais il y a bon nombre d'inexactitudes dans les affirmations que nous voyons, et nous devons tempérer cela avec de vraies données. »[32]. Le journaliste décrit Easterbrook comme étant « un savant de base », « qui n'a pas de comptes politiques à régler », alors qu'en fait, de par son scepticisme climatique, « il va à l'encontre de la majorité de ses collègues »[33].

Le même jour, Easterbrook apparaît dans Headline News, l'émission de télévision de Glenn Beck sur la chaîne de télévision Cable News Network (CNN). Il est présenté comme faisant partie d'un groupe de personnes qui, bien que percevant le réchauffement climatique comme une menace, critiquent les tactiques d'intimidation employées par les extrémistes[34]. Devant les caméras, il affirme que, compte tenu des cycles climatiques ayant marqué les 15 000 dernières années et plus particulièrement les 500 dernières, il est d'avis que l'on va probablement vers le début d'un refroidissement d'ici 2010, plutôt que vers la hausse du réchauffement prévue par le GIEC. À la fin du XXIe siècle, on aura pris non pas dix degrés mais moins d'un degré[35].

Réunion annuelle de l'Union américaine de géophysique à San Francisco (2008)

À cette réunion de The American Geophysical Union, Easterbrook fait une communication où il soutient que les périodes de refroidissement du passé sont susceptibles de se reproduire à l'avenir, en partant du principe qu'elles sont causées principalement par l'activité solaire et l'oscillation décennale du Pacifique. Selon le site DeSmog, les projections d'Easterbrook sont fausses car celui-ci passe sous silence le fait que les émissions de gaz à effet de serre sont prédominantes dans les changements climatiques présents et à venir et confond corrélation et causation[36].

Colloque géologique international d'Oslo (2008)

À ce colloque, Easterbrook corrèle l'oscillation décennale du Pacifique avec les changements climatiques au cours des 500 dernières années. Le GIEC a prévu une augmentation globale de la température de 0,6 °C d'ici 2011 et de 1,2 °C d'ici 2038, tandis qu'Easterbrook (2001) a prévu le début d'une phase de refroidissement planétaire à partir de 2007 (± 3 ans) avec un refroidissement d'environ 0,3-0,5 °C d'ici 2040. Selon Easterbrook, ce refroidissement a peut-être déjà commencé, la tendance depuis 2002 étant marquée par une baisse progressive des températures et l'hiver 2007-2008 ayant battu les records en matière de froid et de neige[37].

Colloque international sur le changement climatique de New York (2009)

Au colloque international sur le changement climatique organisé par l'Institut Heartland à New York, en 2009, il présente une communication intitulée Glacier fluctuations, global climate change, and ocean temperature changes[38] - [39]. Dans un résumé de cette communication, il envisage le scénario suivant : on se dirigerait vers un refroidissement planétaire plus marqué que le précédent (de 1945 environ à 1977), peut-être similaire à la période de froidure entre 1880 et 1910, trente années où nombre de records de froid furent établis[40].

Publication de Evidence-Based Climate Science (2011)

En 2011, dans Evidence-Based Climate Science, ouvrage à collaboration multiple dont il est le directeur, il soutient que l'augmentation des émissions de CO2 n'est pas la cause du changement climatique. Outre une introduction d'Easterbrook, l'ouvrage contient les interventions de climato-sceptiques notoires[41]. De 2011 à 2016, l'ouvrage comptera 24 éditions en anglais[42].

Audition au Comité de l'énergie, de l'environnement et des télécommunications (2013)

Le 26 mars 2013, devant le Comité de l'énergie, de l'environnement et des télécommunications du sénat de l'État de Washington, le professeur émérite expose sa thèse selon laquelle le dioxyde de carbone ne saurait causer un quelconque réchauffement de la planète[43] et que les données empiriques ne corroborent pas les prévisions climatiques catastrophiques qui sont faites[44]. Il ajoute que les données scientifiques visant à prouver un réchauffement planétaire ont été trafiquées par l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) et l'Agence nationale de l'aéronautique et de l'espace (NASA) et que le réchauffement planétaire a pris fin en 1998[45].

En réaction, le 31 mars 2013, dans une lettre adressée au Bellingham Herald, le journal local, les enseignants du département de géologie de l'université de Washington-Ouest se dissocient des vues de leur ancien collègue, les déclarant dépourvues de toute validité scientifique et contredites par une masse écrasante d'indices[43]. Ils soutiennent, sans toutefois fournir de preuves, que les vues d'Easterbrook n'ont pas fait l'objet d'un examen critique de la part de ses confrères et accusent le géologue de participer depuis des décennies à une conspiration visant à falsifier les données climatiques et à empêcher la publication de recherches contradictoires[46].

Dans sa réponse à cette tribune[47], Easterbrook indique que, s'il ne nie pas le réchauffement climatique, il rejette toutefois le lien qui est fait avec l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère. Il fait valoir que des deux réchauffements ayant eu lieu au XXe siècle, le premier et le plus fort se produisit avant l'accroissement du CO2. Il rappelle que les 10 000 années qui se sont écoulées furent plus chaudes que la période actuelle et qu'il y eut, de 15 000 à 10 000 ans avant notre ère, de nombreuses périodes de réchauffement très intense, lesquelles n'ont donc pu être causées par les activités humaines. Et de préciser qu'aucun des treize universitaires ayant signé la tribune n'est spécialiste du climat et n'a publié d'article sur le réchauffement planétaire[48].

Une autre réponse à la tribune des enseignants de Washington-Ouest, rédigée par David Deming (en), un géologue et géophysicien ayant publié sur les changements climatiques, est rejetée par la rédaction du Bellingham Herald sous le prétexte que l'auteur n'habite pas Bellingham[49]. Dans cette réponse, Deming, partant du principe que le septicisme est d'une importance vitale pour la science, estime que l'objectif des enseignants de géologie à Washington-Ouest semble être de supprimer toute remise en question critique et d'exiger une adhésion dogmatique à l'idéologie régnante[50].

Des critiques d'Easterbrook font remarquer que dans la présentation de sa thèse au Sénat de l'État de Washington, il donne pour le Groenland, sans s'en rendre compte, la température de 1855 comme « température actuelle », c'est-à-dire une température de l'époque de la Petite ère glaciaire, donc bien avant tout début de changement climatique anthropique[51].

Colloque international sur le changement climatique de Las Vegas (2014)

Don Easterbrook fait une communication au 9e colloque international sur le changement climatique organisé par l'Institut Heartland à Las Vegas (Nevada) en juillet 2014. Son intervention porte sur les climats à venir[52].

Membre fondateur du Clexit (2016)

Don Easterbrook devient, en mars 2016, un des membres fondateurs du groupement climato-sceptique « Clexit », ou « Climate Exit », dirigé par l'homme politique britannique Christopher Monckton (en). Le Clexit préconise l'abandon de la croisade réchauffiste suicidaire. L'homme, selon le groupe, ne maîtrise pas et ne sait pas maîtriser le climat[53].

Publications

Don Easterbrook est l'auteur d'une douzaine de livres, de 185 articles parus dans des revues de spécialité et d'une trentaine de communications faites à des colloques.

Livres et manuels

  • (en) Principles of Geomorphology, McGraw-Hill, 1969, 462 p. (compte rendu de Donald R. Coates, dans The Journal of Geology, Vol. 79, No. 4, juillet, 1971, p. 501) - 2e édition chez Prentice-Hall, 1999
  • (en) avec David A. Rahm, Landforms of Washington: the Geologic Environment, printed by Union Print. Co, 1970, 156 p.
  • (en) Dating Quaternary sediments, Geological Society of America, Boulder, Colorado, 1988
  • (en) Surface Processes and Landforms, Macmillan, 1993, 520 p. - 2e édition chez Prentice Hall, 1999, 546 p.
  • (en) avec Dori Jann Kovanen, Interpretation of Landforms from Topographic Maps And Air Photographs Laboratory Manual, Waveland Press Inc., 2006, 193 p.
  • (en) Cruising Through Geologic Time in the San Juan Islands, Village Books, 2015, 316 p.
  • (en) A Walk Through Geologic Time from Mt. Baker to Bellingham Bay, Chuckanut Editions, 2010, 330 p.
  • (en) The 1980 Explosion of Mt. St. Helens, Village Books, 2016, 102 p.
  • (en) Mt. Baker Eruptions and Glaciations, Village Books, 2016, 334 p.

Direction d'ouvrages

  • (en) Quaternary Geology of the United States, INQUA 2003 Field Guide Volume, ed. by Don J. Easterbrook, Reno, Desert Research Institute, 2003
  • (en) Evidence-Based Climate Science. Data Opposing CO2 Emissions as the Primary Source of Global Warming, 1st edition, Elsevier, 2011, 416 p.

Chapitres d'ouvrages

  • (en) Geological Evidence of Recurring Climate Cycles and Their Implications for the Cause of Global Climate Changes - The Past is the Key to the Future, in Evidence-Based Climate Science. Data Opposing CO2 Emissions as the Primary Source of Global Warming, Elsevier, 2011

Articles

  • (en) Implications of Younger Dryas glacial fluctuations in the western U.S., New Zealand, and Europe, Geological Society of America, 2002
  • (en) Synchronicity and sensitivity of alpine and continental glaciers to abrupt, global, climatic changes during the Younger Dryas, Geological Society of America, 2003
  • (en) Global, double, Younger Dryas, glacial fluctuations in ice sheets and alpine glaciers, International Quaternary Association, 2003
  • (en) avec E.B. Evenson, J. Gosse, S. Ivy-Ochs, D.J. Kovanen, and C.A. Sherard, Synchronous, global, late Pleistocene ice sheet and alpine glacial fluctuations, Geological Society of America, 2004
  • (en) Causes and effects of abrupt, global, climate changes and global warming, Geological Society of America, 2005
  • (en) Correlation of climatic and solar variations over the past 500 years and predicting global climate changes from recurring climate cycles, International Geological Congress, Oslo, Norway, 2008

Filmographie

Notes et références

  1. (en) James Lawrence Powell, « The Consensus on Anthropogenic Global Warming Matters », Bulletin of Science, Technology & Society, vol. 36, no 3, (lire en ligne).
  2. (en) Frances Evans, Campus Affairs, Western Washington Collegian, 12 octobre 1959, pp. 4-6, FACULTY un-noticed? : « Donald J. Easterbrook will instruct science. He is a 1953 graduate of Bellingham High School. Easterbrook received his B.S. from the University of Washington in 1958 in geology, and is a doctoral candidate at the university. He will take the place of Dr. C.T. Bressler who died this summer. »
  3. (en) Sabrina Johnson, Rock doc leaves impression, Western Front, 11 mai 1999, p. 7 : « "I started actually in electrical engineering," Easterbrook said. "I was in electrical engineering for two years and just by a fluke took a geology course and loved it. So I jumped out of engineering and into 'geology'." »
  4. (en) Easterbrook Fund Established Within the GSA Foundation, Washington Geology, vol. 27, No 2/3/4, December 1999, p. 8 : « Don Easterbrook, a professor of geology at Western Washington University since 1968, earned his B.S., M.S., and Ph.D. in geology from the University of Washington. »
  5. Page de l'auteur à l'université de Washington Ouest.
  6. (en) Western Washington Collegian, 30 novembre 1962, p. 6 : « Dr. Don Easterbrook, geology instructor ».
  7. Pleistocene Geology of the Northern Part of the Puget Lowland, Washington.
  8. (en) Don J. Easterbrook, Biographical Note, in Guide to the Don J. Easterbrook Collection, Western Washington University Libraries, Special Collections.
  9. (en) Sabrina Johnson, Rock doc leaves impression, Western Front, 11 mai 1999, p. 7 : « Easterbrook, a Western geology professor, teaches classes about surface processing such as glaciers, streams and landslides. »
  10. (en) Glaciers and Landforms Photograph Collection: Don Easterbrook, Digital collections, Universities Libraries, University of Washington : « at Western Washington University where he was department chair for 12 years. »
  11. (en) Western Front, 24 octobre 1967, p. 6 : « Dr. Don J. Easterbrook, chairman of the geology department, started research last year on glaciers. He is studying the activities of glaciers formed during the last Ice Age, which ended about 10,000 years ago, and is most concerned with the Alpine glaciers of Mt. Baker and glacial deposits on the San Juan Islands and on Whidbey Island. »
  12. Western Washington Collegian, 5 novembre 1965, p. 7. : « Dr. J. Easterbrrok, Associate Professor and Chairman of Western's Geology Departement, who has been making a study of past glacial history of this area, is financially supported in his study by the National Science Foundation. »
  13. (en) Western Front, 27 avril 1976, p. 1 : « Western's Don Easterbrook has studied the mountain since 1966. »
  14. (en) Western Front, 14 mai 1976, p. 1 : « Donald Easterbrook, chairman of the geology department, will give an illustrated discussion of Mt. Baker's volcanic activity. »
  15. (en) Pat King, Western geologist critical. Proposed nuclear plant site an earthquake risk?, Western Front, 7 février 1978 : « The Skagit River Valley, proposed site of twin nuclear power plants, is a high-risk earthquake region, Western geologist Donald Easterbrook says. [...] Easterbrook has done earthquake research for the Nuclear Regulatory Commission (NRC), and extensive geological study in the Skagit Valley. »
  16. (en) Western Front, 16 mai 1975, p. 3 : « Easterbrook, who is the U.S.representative to UNESCO (United Nations Economic and Social Organization), visited Prague, Czechoslovakia, from April 21 to April 28. He met with other members of the group to set up a meeting of the organization in Bellingham this September. [...] Presently, the group is working on a project called the International Geological Correlation Program, a project to study and establish world-wide long term climatic trends on glaciation function. The study will also determine short term trends and variations. Trends should be established by 1980 and will be determined for 50 to 100 years. »
  17. (en) Greg Cohen, Geologists study earth's resources, changing climate, Western Front, 24 septembre 1975, p. 7 : « Don J. Easterbrook, chairman of Western's geology department and the local chairman for the conference, said one outcome of the conference could be the eventual determination as to whether the colder weather of the last 25 years signal a new down curve into another ice age, or whether it is a short term dip in a general warming trend. »
  18. (en) Donald Easterbrook. Professor respected, Western Front, 24 septembre 1976, p. 8 : « Donald Easterbrook is head of the Geology Department there at Western. He is also internationally known and respected in his field. Last week Easterbrook was in Europe representing the United-States in a meeting of the International Geologists' Correlation Program Committee. This group is part of the United Nations Environmental Science Commission (UNESCO). The topics discussed were glacial fluctuations, change in the Earth's climate and the possibility of a new ice age. »
  19. (en) Pat King, Easterbrook Appointed. Geologist Leads Preservation Team, Western Front, 27 octobre 1978, p. 8.
  20. Publications de Don J. Easterbrook sur le site de la WWU.
  21. (en) Barbara Jarvis, Volcano Study gets $204,500, Western Front, 30 septembre 1980, p. 10.
  22. (en) The Western Front News, 13 février 2001 : « research by Western geology professor Don Easterbrook, indicating the proposed SE2 [Sumas Energy 2] site falls on a fault line, [...] shows the fault line is longer and more active than previously thought. The fault under Sumas give a good probability that a large earthquake at an industrial facility with flammable fuels and toxic compositions would be too much of a risk, he said. ».
  23. (en) Glaciers and Landforms Photograph Collection: Don Easterbrook, Digital collections, Universities Libraries, University of Washington : « He is a recipient of the National Award for ‘Distinguished Service to the Quaternary Geology and Geomorphology Division’ from the Geological Society of America and the Lifetime Achievement Award from the Northwest Geological Society. »
  24. (en) Easterbrook Fund Established Within the GSA Foundation, Washington Geology, vol. 27, No 2/3/4, December 1999, p. 8 : « The Don J. and Ellen H. Easterbrook Fund has been established within the Geological Society of America Foundation. The fund will provide a research grant to a distinguished scientist selected by GSA’s Quaternary Geology and Geomorphology Division. The first award will be made during the GSA Annual Meeting in Reno in November of 2000. [...] / The Easterbrook Fund will also provide support for other scientific projects in Quaternary geology and geomorphology, including acquiring, archiving, and disseminating outstanding photographs, satellite and digital elevation images, and various other types of images for the Easterbrook Library of Outstanding Geologic Photos. »
  25. (en) Gareth Renowden, Don Easterbrook knowingly misleads Washington State Senate, Hot Topic. Global Warming and the Furure of New Zealand, 9 avril 2013 : « Don Easterbrook, the retired Western Washington University geologist who has made something of a second career out of misunderstanding the Greenland temperature record. »
  26. (en) Graham Readfearn, Checkmate: how do climate science deniers' predictions stack up?, The Guardian, 19 décembre 2017, en part. section « Cooling any minute » : « Don Easterbrook is a geology professor at Western Washington University who has been making predictions of imminent global cooling for the best part of two decades. / Easterbrook, a regular at climate science denial meetings run by the Heartland Institute, rejects the role of increasing CO2 and thinks that all you need for predicting future climates is to look at natural cycles of the past. »
  27. (en) D. J. Easterbrook, The next 25 years: global warming or global cooling?, Geologic and oceanographic evidence for cyclical climatic oscillations, Geological Society of America, 2001, Abstracts with Program, v. 33, p. 253.
  28. (en) Barbara Hollingsworth, Climate Scientist Who Got It Right Predicts 20 More Years of Global Cooling, cnsnews.com, 28 janvier 2014 : « in 2000, I published a paper with the Geological Society of America in which I predicted that we were going to stop warming and begin cooling for about 25 or 30 years, on the basis of taking the temperature records that go back a century or more and simply repeating the pattern of warming and cooling, warming and cooling, and so on. »
  29. C'est-à-dire « La cause du réchauffement planétaire et les prévisions pour le siècle qui vient ».
  30. (en) Western Front, 17 octobre 2006, p. 2 : « at the annual meeting of the Geological Society of America in Philadelphia on Oct. 22 to 25, Easterbrook will present his paper, "The cause of Global Warming and Predictions for the Coming Century." »
  31. The Cause of Global Warming and Predictions for the Coming Century.
  32. (en) William J. Broad, New York Times - From a Rapt Audience: a Call to Cool the Hype, The New York Times, March 13, 2007 : « “I don’t want to pick on Al Gore,” Don J. Easterbrook, an emeritus professor of geology at Western Washington University, told hundreds of experts at the annual meeting of the Geological Society of America. “But there are a lot of inaccuracies in the statements we are seeing, and we have to temper that with real data.” »
  33. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « Easterbrook was interviewed in a New York Times piece titled “From a Rapt Audience, a Call to Cool the Hype” where he is presented as a professor of Geology who “cited 'inaccuracies' in 'An Inconvenient Truth'.” [...] Easterbrook is described as having “no political axe to grind,” and as being a “rank-and-file” scientist, despite his skeptical views on global warming which put him at odds with the scientific majority. »
  34. (en) Glenn Beck, CNN : « Scientists Weigh in on Al Gore`s Environmental Arguments », transcription sur le site de la chaîne Cable News Network, 13 mars 2007 : « BECK: [...] He's part of a growing group of people who see global warming as a threat but are challenging the scare tactics of extremists. »
  35. (en) Glenn Beck, CNN : « Scientists Weigh in on Al Gore`s Environmental Arguments », transcription sur le site de la chaîne Cable News Network, 13 mars 2007 : « EASTERBROOK: Right. My research has been in looking at cycles of climate change over the last 15,000 years, and especially in detail about the last 500 years. / And what we find is a recurring pattern which is entirely predictable and my projection is, rather than the soaring global warming that's been predicted by the IPCC, that we are actually likely to incur a 30-year cooling period starting anytime between now and about 2010. / And by the end of the century, instead of having a ten-degree climate warming, it`s more likely to be less than one degree. »
  36. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « Don Easterbrook presented at the American Geophysical Union annual meeting in San Francisco. His presentation was titled “Solar Influence on Recurring Global, Decadal, Climate Cycles Recorded by Glacial Fluctuations, Ice Cores, Sea Surface Temperatures, and Historic Measurements Over the Past Millennium.” Easterbrook assumes that the cooling periods in the past might be repeated again in the future, presuming they were mainly caused by solar activity and PDO.” [...] “He simply assumes that correlation equals causation and future climate change will be similar to past patterns. However, given that human greenhouse gas emissions are dominating current and future climate changes, ignoring this elephant in the room is the primary cause for Easterbrook's projection inaccuracy,” Skeptical Science concludes. »
  37. (en) D.J. Easterbrook, Correlation of climatic and solar variations over the past 500 years and predicting global climate changes from recurring climate cycles, International Geological Congress, Oslo, Norway, 2008 : « The IPCC has predicted a global temperature increase of 0.6 °C (1° F) by 2011 and 1.2 °C (2° F) by 2038, whereas Easterbrook (2001) predicted the beginning of global cooling by 2007 (± 3–5 yrs) and cooling of about 0.3–0.5 °C by 2040. The predicted cooling may have already begun. Recent measurements of global temperatures suggest a gradual cooling trend since 2002 and the winter of 2007–2008 was one of global, record–breaking cooling and snow. The cooling trend may continue as the sun enters a cycle of lower irradiance. »
  38. Litt. « Fluctuations des glaciers, changement climatique planétaire et modifications de température des océans ».
  39. Don J. Easterbrook, Glacier fluctuations, global climate change, and ocean temperature changes, International Conference on Climate Change NY, 2009.
  40. (en) Recent Global cooling: Summary : « I think a more likely scenario is that we may be heading for a deeper global cooling than the last one (~1945 to 1977), perhaps similar to the 30-year cool period from 1880 to 1910 when many cold weather records were set. »
  41. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « Don Easterbrook is the editor of Evidence-Based Climate Science, a book which claims to produce data that is “counter-global-warming evidence not embraced by proponents of CO2.” The book includes work by Easterbrook himself, and a range of noted climate change deniers [...]. »
  42. (en) Easterbrook, Don J. 1935- , Worldcat identities : « 24 editions published between 2011 and 2016 in English ».
  43. (en) WWU faculty find overwhelming scientific evidence to support global warming, WesternToday, 1er avril 2019 : « On March 26, 2013, a long-retired faculty member of our department, Don Easterbrook, presented his opinions on human-caused global climate change to the Washington State Senate Energy, Environment and Telecommunications Committee at the invitation of the committee chair Sen. Doug Ericksen, R.-Ferndale. We, the active faculty of the Geology Department at Western Washington University, express our unanimous and significant concerns regarding the views espoused by Easterbrook, who holds a doctorate in geology; they are neither scientifically valid nor supported by the overwhelming preponderance of evidence on the topic. »
  44. (en) Kim Greenhouse, Climate Change Politics Trump Real Data: Anything Goes, CISION, 21 mai 2013 : « In his two-hour presentation, Dr. Easterbrook showed that empirical evidence does not support catastrophic climate predictions. He also noted the differences between empirical data and computer modeling technology. »
  45. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « In 2013, Easterbrook argued before the Washington State Senate Committee on Climate Change that peer-reviewed data showing global warming had been “tampered with by NOAA and NASA.” In the same presentation, he also said that ”CO2 cannot possibly cause global warming,” and that “Global warming ended in 1998.” »
  46. (en) Kim Greenhouse, Climate Change Politics Trump Real Data: Anything Goes, CISION, 21 mai 2013 : « The authors also wrongly asserted that Dr. Easterbrook's ideas have not been peer-reviewed, and accused him of participating in a "decades-long conspiracy" to "falsify climate data and prevent publication of opposing research". Incidentally, the letter offers no evidence supporting these claims. »
  47. (en) Easterbrook disputes WWU faculty global warming opinions, The Bellingham Herald, 14 avril 2013.
  48. (en) La réponse d'Easterbrook est reproduite sur le blogue Jack Petree On The Environment : « Of course there is overwhelming evidence of global warming! Everyone agrees! But that doesn't prove it was caused by carbon dioxide! The authors fail to understand: Of the two periods of global warming this century, the first, and warmest, occurred before the rise in carbon dioxide. Twenty periods of global warming occurred over the past five centuries. The past 10,000 years were warmer than present. Multiple periods of intense warming (20 times more intense than recent warming) occurred 10,000-to-15,000 years ago. All of these happened long before rise in carbon dioxide, so could not possibly have been caused by carbon dioxide. The Bellingham Herald opinion column is a diatribe against me personally (just read the slurs and innuendos) containing misrepresentations, no real data to support their contentions, and displays an abysmal ignorance of published literature. The reason becomes apparent when you realize that not a single one of the 13 Western Washington University authors has ever published a single paper on global climate change and none have any expertise whatsoever in climate issues. »
  49. (en) Anthony Watts, Rebuttal to the attack on Dr. Don Easterbrook, WhatsUpWithThat, 8 avril, 2013.
  50. (en) Dr. David Deming, Rebuttal to the attack on Dr. Don Easterbrook, ICECAP, 3 avril 2013 : « Skepticism is essential to science. But the goal of the geology faculty at WWU seems to be to suppress critical inquiry and insist on dogmatic adherence to ideology. »
  51. (en) Gareth Renowden, Don Easterbrook knowingly misleads Washington State Senate, Hot Topic. Global Warming and the Future of New Zealand, 9 avril 2013 : « Easterbrook’s definition of “present temperature” in the graph is based on the most recent data point in that record, which is actually 1855, more than 150 years ago when the world was still in the depths of the Little Ice Age, and well before any hint of human-caused climate change. »
  52. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « Don Easterbrook was a speaker at the Heartland Institute’s Ninth International Conference on Climate Change (ICCC9) in Las Vegas, Nevada. / He spoke on Panel 19: “Looking Ahead: Future Climates” [...]. »
  53. (en) Harmful, Costly, Unscientific Climate Treaties should be torn up, Media Comment for Immediate Release, 6 p.
  54. Cinemagia.
  55. (en) Don Easterbrook, DeSmog, 21 juin 2019 : « Don Easterbrook was listed among “Key Scientists” appearing in Marc Morano's movie, Climate Hustle. »

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