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Dommartin-le-Coq

Dommartin-le-Coq est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Dommartin-le-Coq
Dommartin-le-Coq
Chapelle Sainte-Théodosie à Sainte-Thuise
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt
Maire
Mandat
Patrick Brodard
2020-2026
Code postal 10240
Code commune 10127
Démographie
Gentilé Martinais, Martinaises
Population
municipale
57 hab. (2020 en diminution de 14,93 % par rapport à 2014)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 05″ nord, 4° 21′ 28″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 162 m
Superficie 6,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Dommartin-le-Coq
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Dommartin-le-Coq
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Dommartin-le-Coq

    Géographie

    Situation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Dommartin-le-Coq
    Morembert Vaucogne
    Nogent-sur-Aube Dommartin-le-Coq Jasseines
    Coclois Brillecourt

    Au cadastre de 1836 : Le Bac, la Fontaine-au-Prètre, Luxembourg, Molton, Sainte-Thuise.

    Toponymie

    Les premières mentions sont Domus, Domus Martinus et l'adjonction de le-coq apparaît sur la carte de Cassini.

    Urbanisme

    Typologie

    Dommartin-le-Coq est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le fief relevait de la châtellenie de Rosnay, elle relevait de Dampierre au XIVe siècle et devenait alors arrière-fief de Rosnay.
    En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont. Elle fit partie du canton de Chalette après la Révolution jusqu'au 29 novembre 1790, puis de celui d'Aulnay jusqu'en l'an IX.

    Sainte-Thuise

    Ancien hameau connu dès le XIe siècle qui doit son nom à Théodosie de Tyr . Il fut, jusqu'au XVIIIe siècle administré successivement par Jasseines et Dommartin. Le hameau fut rattaché à Jasseines du 27 janvier 1791 à 1792.
    Dès 1178 il est fait mention d'une cella qui appartenait à l'abbaye de Montiéramey, il y avait aussi une église et il fut érigé un prieuré.
    Les prieurs :

    • 1366 : Itier de Villetard,
    • 1380 : Pierre de Cluimont(?),
    • 1402: Jacques Laurent,

    ...

    • 1767 à 1782 : Armand Dieudonné Baizé,
    • 1781 à 89 : N. Planchette de Piégegon.

    Le hameau de Sainte-Thuise a 12 hab. au 01/2014 ; le Bac est au finage de Sainte-Thuise.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 ? Bernard Bonnevie
    mars 2001 mars 2008 Jean Guyot
    mars 2008 mars 2014 Bernard Mauclaire[8]
    mars 2014 En cours Patrick Brodard DVG Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2020, la commune comptait 57 habitants[Note 3], en diminution de 14,93 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    140189186193177193177175188
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    198174175168173152135124117
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11211412211911010511110898
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1028871657160646567
    2018 2020 - - - - - - -
    5957-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église, sous le vocable de Saint-Martin était une succursale de la paroisse de Jasseines. Citée dès le XIe siècle, elle était à l'abbaye de Montier-en-Der, elle passait à celle de Montièramey en 1117. Si l'église est pour majeure partie du XVIe siècle, la partie occidentale de la nef est du XVIIe siècle. Une pierre tumulaire du XIIIe siècle fut trouvée en son cimetière[13]. Elle possède comme statue :

    Un buste reliquaire de sainte Thuise[16] en chêne du XVIe siècle(?).

    Une chapelle consacrée à Sainte-Théodésie, reconstruite en 1840, est situé dans le hameau de Sainte-Thuise[17]. Elle est restaurée au cours des années 2010[18].

    Personnalités liées à la commune

    Roland Caillaud, son épouse Paulette parents de six enfants (Françoise, Gilbert, Odile, Gérard, Christian et François) s'installent dans la commune en 1975 avec l'aide du maire de l'époque, Raymond Girardot.

    Ensemble ils nourrissent le projet commun de redonner une seconde vie a l'ancienne ecole.

    Originaire d'Arcis sur Aube, la famille s'installera définitivement dans le village dont les parents deviendront des figures de la petite localité.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. Henri d'Arbois de Jubainville, Répertoire archéo., 26.
    14. « statue », notice no PM10000718, base Palissy, ministère français de la Culture
    15. « statue », notice no IM10012337, base Palissy, ministère français de la Culture
    16. « buste-reliquaire », notice no IM10012338, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. « Restauration de la chapelle Sainte-Thuise à Dommartin-le-Coq », sur fondation-patrimoine.org (consulté le )
    18. « Canal 32 - Dommartin-le-Coq : une nouvelle vie pour la chapelle Sainte-Thuise », sur www.canal32.fr, (consulté le )

    Liens externes

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