Coclois
Coclois est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Coclois | |
Mairie | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Patrick Maufroy 2020-2026 |
Code postal | 10240 |
Code commune | 10101 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Cocloisiens, Cocloisiennes |
Population municipale |
172 hab. (2020 ) |
Densité | 25 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 24″ nord, 4° 20′ 18″ est |
Superficie | 6,92 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Le village est traversé par l'Auzon (affluent de l'Aube), la D 5 et la D 441. La commune est baignée par l'Aube (rivière).
Topographie
Le cadastre de 1837 cite le Gros-Gagnage, le Moulin-Ă -Vent et Marolle comme lieux-dits.
Coclois serait une forme dérivée du latin cortis pour cour d'un établissement [1].
Urbanisme
Typologie
Coclois est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (6,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Les traces d'un pont sur l'Aube montre que la voie romaine passait là . Coclois est citée sur un diplôme de Charles le Chauve entre 840 et 854 qui confirmait les possessions de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle. Pierre, comte de Dammartin faisait, entre 1089 et 1125 don de terres de Coclois à l'abbaye de Molesme. La seigneurie relevait de Ramerupt, passait en 1441 au comte de Bar-le-Duc, puis en 1633 à Gabriel des Réaulx pour 12 000 livres. Il était maître d'hôtel ordinaire du roi, baron de Lirey.
Il y a un château et son parc qui appartenait, jusqu'à la Révolution à la famille des Réaulx. En 1690, Louis des Réaulx obtint l'érection de sa terre en marquisat sous le nom des Réaulx[9]. Son descendant, Anne-François, prévoyait de bâtir un nouveau château, projet qui n'aboutit pas à cause de la Révolution. De nos jours, bien que le nom des Réaulx ait disparu à jamais, il existe des descendants qui habitent toujours le château. Le dernier marquis des Réaulx fut François marquis des Réaulx, dont le domaine appartient actuellement à son petit-fils Jean, comte Rougane de Chanteloup, qui est avocat au barreau de Troyes. En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Chaumont.
Marolle
Dit aussi Le Gros-Gagnage fut un fief érigé en 1596 pour Pierre de Marolle, gruyer et maître d'hôtel de François de Luxembourg, abbé de Hautefontaine. Guillemette Bouvot, veuve de Pierre en héritait puis sa fille Guillemettɛ [10], épouse de Gabriel des Réaulx.
Politique et administration
Coclois a été chef-lieu de canton entre 1790 et l'an IX.
Administration municipale
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes de la Région de Ramerupt.
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 172 habitants[Note 3], en diminution de 6,01 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations : résumé des conférences de toponomastique générale faites à l’École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques, publié par Paul Marichal et Léon Mirot, préface de Jacques Chaurand, Éditions Honoré Champion, Paris, 1999, 937.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 200.
- Archives nationales, P 215 2 ; n°38.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Coclois sur le site de l'Institut géographique national