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Dominique Souchet

Dominique Souchet, né le à La Rochelle, est un homme politique français. Il a notamment été vice-président du MPF de Philippe de Villiers.

Dominique Souchet
Illustration.
Dominique Souchet en 2010.
Fonctions
Conseiller général de la Vendée
–
(14 ans et 11 jours)
Circonscription Canton de Luçon
Prédécesseur Gaston Clergeaud
Député français
–
(4 ans, 2 mois et 7 jours)
Circonscription 5e de la Vendée
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Joël Sarlot
Successeur Hugues Fourage
Maire de Luçon
–
(5 ans, 8 mois et 21 jours)
Prédécesseur François Dauvergne
Successeur Pierre-Guy Perrier
Conseiller régional des Pays de la Loire
–
(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Député européen
–
(10 ans)
Biographie
Nom de naissance Dominique François Christian Souchet
Date de naissance
Lieu de naissance La Rochelle (Charente-Maritime)
Nationalité Française
Parti politique MPF
Diplômé de IEP de Paris
ENA

Dominique Souchet
Maires de Luçon

Carrière professionnelle

Ancien élève de Sciences Po et de l'ENA (Promotion Charles de Gaulle), il entre au ministère des Affaires étrangères, où il est successivement secrétaire, puis conseiller des Affaires étrangères, en poste à Pékin, à Washington et à Moscou (1972-1981). De 1981 à 1985, il exerce les fonctions de sous-directeur (chef du service de la comptabilité) au sein de la direction du personnel et de l'administration générale du ministère. Il est ensuite nommé conseiller culturel et de coopération au Maroc (1985-1989), puis ministre-conseiller de l'ambassade de France au Canada (1989-1991)[1]. En 1992, il est détaché auprès du conseil général de la Vendée pour en être le directeur des relations internationales. En septembre 2005, il réintègre les Affaires étrangères en tant que chargé de mission au Centre d'analyse et de prévision. Il fait valoir ses droits à la retraite à compter du 10 juillet 2011[2].

Parcours politique

Élu député au Parlement européen en 1994, Dominique Souchet est nommé Vice-Président de la Commission de la Pêche. Il est également membre de la Commission de l'Agriculture.

En 1995, à la tête d'un rassemblement divers droite, il devient maire de Luçon, ville détenue par la gauche depuis l'après-guerre.

En 2001, Dominique Souchet est élu conseiller général du canton de Luçon. Il l'emporte dès le premier tour dans un canton qui votait à gauche depuis 1976. Il est réélu au premier tour en 2008, avec 54,8 % des voix, et devient Vice-Président du Conseil général de la Vendée[3].

Au sein du Conseil général, il exerce les fonctions de président de la commission des actions éducatives, culturelles, sportives et de coopération internationale jusqu'en 2011 ; il perd ce poste à la suite de la démission de Philippe de Villiers de la présidence du Conseil général, poussé vers la sortie par Bruno Retailleau.

Il préside l’Institution Interdépartementale du Bassin de la Sèvre Niortaise (IIBSN) qui réunit les trois Conseils généraux de Vendée, Charente-Maritime et Deux-Sèvres, en vue de la gestion et de l'entretien des réseaux hydrauliques du Marais poitevin[4].

Il est vice-président du conseil de surveillance du Centre Hospitalier Départemental multisites de Vendée (La Roche-sur-Yon, Luçon, Montaigu)[5].

En février 2008, le Conseil constitutionnel annule l'élection de Joël Sarlot et déclare celui-ci inéligible en raison d'une irrégularité dans ses comptes de campagne. La majorité désigne alors Dominique Souchet comme candidat pour le remplacer.

La législative partielle qui a lieu en avril 2008 voit Dominique Souchet (DVD, soutenu par l'UMP) l'emporter avec 59,5 % des voix contre son adversaire socialiste Daniel David[6]. Son élection a été saluée par la Fondation de service politique, qui se définit comme un laboratoire d'idées de la « pensée politique chrétienne »[7]. Dominique Souchet est intervenu à plusieurs reprises dans les universités d'automne de cette fondation, et il a publié des articles dans la revue qu'elle publie sous le titre Liberté politique.

Candidat à la réélection aux élections législatives de juin 2012, il est éliminé au premier tour, en ne recueillant que 17,90 % des suffrages, derrière son rival Joël Sarlot (UMP).

Activité parlementaire

À l'Assemblée nationale, Dominique Souchet est membre de la Commission des affaires étrangères.

À ce titre, Dominique Souchet prend la tête, en décembre 2010, d'une entente parlementaire rassemblant 230 députés, sénateurs et députés européens demandant une implication de la France en faveur de la protection des chrétiens d'Orient[8].

Au cours de la treizième législature (2007-2012), il intervient tout particulièrement sur les questions liées aux entreprises et à la consommation (simplification du droit, information des consommateurs), aux services publics (réforme de l'hôpital, réforme de La Poste, sécurité), à l'aménagement du territoire et à l'environnement (plan digues, Grenelle de l'environnement), à l'agriculture (réforme de la PAC, loi de modernisation de l'agriculture), et aux transports (ligne de train Nantes-Bordeaux, autoroute A 831).

À la suite de la tempête Xynthia qui ravage les départements de Vendée et de Charente-Maritime en février 2010, Dominique Souchet dépose une proposition de loi relative à la prévention des risques d’inondation, à l’aménagement des constructions à usage d’habitation situées en zone inondable et à l’indemnisation des victimes d’inondation. Il est également membre de la mission d'information sur les raisons des dégâts provoqués par la tempête Xynthia, qui remet son rapport au mois de juillet 2010[9].

Au cours de l'année 2011, il participe aux travaux de la commission spéciale de bioéthique[10]. Lors de l'examen du projet de loi, il rassemble 50 députés de la majorité et obtient que soit maintenu le principe d'interdiction de la recherche sur l'embryon humain[11].

Fin 2011, il est nommé rapporteur par la commission des affaires étrangères sur un projet de loi prévoyant l'adhésion de la France à un nouvel accord de pêche international.

En janvier 2012, Dominique Souchet annonce sa candidature pour un deuxième mandat de dĂ©putĂ© dans la cinquième circonscription de la VendĂ©e. Il l'annonce par un courrier adressĂ© aux habitants du Sud vendĂ©en dans lequel il dĂ©finit « l'emploi, la solidaritĂ© et la qualitĂ© de vie Â» comme ses prioritĂ©s[12].

En mars 2012, il établit avec un groupe de députés - Véronique Besse, Bernard Carayon, Hervé de Charette, Nicolas Dhuicq, Marc Le Fur, Lionel Luca, Jacques Remiller et Jean Ueberschlag - une proposition de loi visant à reconnaitre le génocide vendéen en 1793 et 1794[13].

Autres mandats

DĂ©corations

Liens externes

Notes et références

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