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Dominic Cummings

Dominic Mckenzie Cummings (né le ) est un stratÚge politique britannique. De 2007 à 2014, il a été conseiller spécial de Michael Gove, alors secrétaire à l'éducation. De 2015 à 2016, il a été directeur de campagne du mouvement Vote Leave, une organisation opposée au maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne et participant activement à la campagne référendaire de 2016 sur cette question qui s'est soldée par la victoire de son camp. Il est conseiller spécial du gouvernement, nommé par le Premier ministre Boris Johnson, du 24 juillet 2019 au 13 novembre 2020.

Dominic Cummings
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Fonction
Downing Street Chief of Staff (en)
-
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Dominic Mckenzie Cummings
Nationalité
britannique
Domicile
Formation
Activité
Période d'activité
depuis
Conjoint
Mary Wakefield (en) (depuis )
Enfant
1
ParentĂšle
John Laws (en) (oncle maternel)
Autres informations
Membre de
Scientific Advisory Group for Emergencies (en)
Site web

Jeunesse

Dominic Cummings est nĂ© Ă  Durham, le 25 novembre 1971. Il est le fils d'un chef de projet de plate-forme pĂ©troliĂšre et d'une enseignante spĂ©cialisĂ©e[1]. AprĂšs avoir frĂ©quentĂ© l'Ă©cole primaire publique, il a Ă©tudiĂ© Ă  l'Ă©cole de Durham et au CollĂšge d'Exeter de l'universitĂ© d'Oxford, oĂč il a obtenu son diplĂŽme en 1994 avec une spĂ©cialisation en histoire ancienne et moderne[2].

AprĂšs l’universitĂ©, il s’installe dans la Russie post-soviĂ©tique de 1994 Ă  1997, travaillant sur divers projets. Dans une entreprise russe, il travaille pour un groupe essayant de crĂ©er une compagnie aĂ©rienne reliant Samara, dans le sud de la Russie, Ă  Vienne, en Autriche. Cependant, l'entreprise dĂ©plut au KGB et arrĂȘta ses liaisons aprĂšs un unique vol[1].

CarriĂšre politique

1999-2015

De 1999 Ă  2002, Cummings a Ă©tĂ© directeur de la campagne du Non, faisant ainsi campagne contre l’adhĂ©sion du Royaume-Uni Ă  l'euro[1] - [2]. Il devient ensuite directeur de la stratĂ©gie du chef du Parti conservateur, Iain Duncan Smith, pendant huit mois en 2002, dans le but de moderniser le Parti conservateur (dont il n'Ă©tait cependant pas membre). Il partit rapidement frustrĂ© par l'introduction de ce qu'il considĂ©rait comme des demi-mesures, qualifiant Duncan Smith d'« incompĂ©tent ». Avec James Frayne, il fonde le groupe de rĂ©flexion New Frontiers Foundation, qui est lancĂ© en dĂ©cembre 2003 et fermĂ© en mars 2005[3]. En 2004, il est dĂ©crit comme un « personnage clĂ© » lors de la campagne rĂ©ussie contre une assemblĂ©e rĂ©gionale du Nord-Est (en Angleterre), Ă  la suite de quoi il s'installe dans la ferme de son pĂšre, dans le comtĂ© de Durham.

De 2007 Ă  janvier 2014, Cummings travaille pour le politicien conservateur Michael Gove, d'abord dans l'opposition, puis aprĂšs les Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2010 en tant que conseiller spĂ©cial (Spad) au ministĂšre de l'Éducation. Il Ă©tait le chef de cabinet de Gove une nomination bloquĂ©e par Andy Coulson jusqu'Ă  sa propre dĂ©mission. À ce titre, Cummings Ă©crit un essai intitulĂ©, Quelques rĂ©flexions sur l'Ă©ducation et les prioritĂ©s politiques[4], qui prĂŽne la transformation du Royaume-Uni en une « technopole mĂ©ritocratique Â». Le journaliste du Guardian, Patrick Wintour, dĂ©crit l'essai comme « soit fou, soit mauvais, soit brillant - et probablement un peu des trois ».

Au DfE, Cummings devient connu pour son style direct et pour « ne pas aimer les imbĂ©ciles »[2]. Il s'Ă©lĂšve Ă©galement contre le « blob », connu au Royaume Uni comme l'alliance informelle de hauts fonctionnaires et d'enseignants qui, de l'avis de Cummings, cherche Ă  contrecarrer ses tentatives de rĂ©forme. Cummings s'exprime aussi ouvertement vis-Ă -vis d’autres politiciens de haut rang, dĂ©crivant les propositions de Nick Clegg sur des repas scolaires gratuits comme une utopie[5] et David Davis comme un imbĂ©cile et paresseux. Patrick Wintour a dĂ©crit la relation de travail entre Cummings et Gove : « Gove, bien trop poli, feignait souvent de mĂ©connaĂźtre les mĂ©thodes de son conseiller, mais il connaissait parfaitement les techniques obscures que Cummings dĂ©ployait pour contrĂŽler son maĂźtre ». En 2014, le Premier ministre David Cameron critique Cummings en tant que « psychopathe de carriĂšre » bien que les deux ne se soient jamais rencontrĂ©s.

En 2014, Cummings quitte son poste de conseiller spĂ©cial et indique qu'il pourrait peut-ĂȘtre tenter d'ouvrir une Ă©cole gratuite. Auparavant, il avait travaillĂ© pour l'association New Schools Network qui conseille les Ă©coles gratuites, en tant que bĂ©nĂ©vole Ă  partir de , puis en tant qu'indĂ©pendant rĂ©munĂ©rĂ© de juillet Ă  dĂ©cembre 2010[6] - [7].

Campagne pour la sortie de l'Union européenne (2015-2019)

Cummings devient directeur de campagne pour le Vote Leave lors de la crĂ©ation de l'organisation en octobre 2015[8]. Il est Ă  l’origine du slogan "Reprendre le contrĂŽle" ("Take back control"). Il est Ă©galement le stratĂšge principal de la campagne [9] - [10]. Sa stratĂ©gie de campagne Ă©tait rĂ©sumĂ©e comme suit: "Parlez de l'immigration"[11] ; "Parlez des affaires" ; "Ne pas faire du rĂ©fĂ©rendum une fin en soi" ; "Continuez Ă  mentionner la Charte des droits fondamentaux et la portĂ©e excessive de la Cour de justice de l'Union europĂ©enne".

En tant qu'architecte principal de la campagne "Vote Leave", Cummings a inventé le slogan trÚs critiqué, car trompeur, selon lequel voter pour quitter l'UE permettrait d'augmenter les dépenses du National Health Service (NHS) de 350 millions de livres sterling par semaine[12] - [13] - [14], et ce malgré une lettre du chef de l'organisme britannique de surveillance des statistiques, Sir Andrew Dilnot, qui le décrit comme "potentiellement trompeur". En effet, le chiffre de 350 millions de livres avancé par le slogan, correspondant approximativement à la contribution brute du Royaume-Uni à l'UE, ne tenait pas compte du rabais déduit de la contribution britannique à l'Europe ni des recettes des secteurs public et privé[15]. Compte tenu de ces éléments, le chiffre avancé ne s'élevait qu'à 150 millions de livres par semaine[16]. Theresa May a mis au rebut cette promesse trompeuse, et par ailleurs totalement inapplicable, lorsqu'elle a repris Downing Street.

Un membre du conseil d’administration de Vote Leave, Bernard Jenkin, a tentĂ© de destituer Cummings et de fusionner la campagne du Vote Leave avec celle de Leave EU[17]. Matthew Elliott, PDG de Vote Leave, et Cummings ont quittĂ© le conseil en fĂ©vrier 2016 Ă  la suite de rapports de conflits internes[18]. Le rĂ©fĂ©rendum de juin 2016 a abouti Ă  un vote de 51,9 % en faveur du dĂ©part de l'Union europĂ©enne. Aux cĂŽtĂ©s d'Elliott, Cummings a Ă©tĂ© saluĂ© comme l'un des cerveaux de la campagne[19]. Il a Ă©tĂ© nommĂ© comme l'une des personnes d'influence de " Debrett's 500 2016"[20].

En mars 2019, le Comité restreint des privilÚges des Communes a recommandé à la Chambre d'émettre un avertissement pour outrage au parlement, aprÚs que Cummings n'eut pas comparu devant le comité du numérique, de la culture, des médias et du sport sur les allégations de fausses nouvelles pendant la campagne référendaire. La résolution le réprimandant a été adoptée par résolution de la Chambre des communes le 2 avril 2019[21].

Conseiller principal de Boris Johnson (2019-2020)

Le 24 juillet 2019, Cummings est nommé conseiller principal du Premier ministre Boris Johnson[22].

Lors de sa nomination, The Guardian souligne que lors d'une conférence en 2017, Cummings avait déclaré : "Les gens pensent, et d'ailleurs, je pense que la plupart des gens ont raison : 'Le parti conservateur est dirigé par des personnes qui ne se soucient guÚre des personnes comme moi ' ; et que 'les députés conservateurs ne se soucient généralement pas de ces personnes plus pauvres. Ils ne se soucient pas du NHS. Et le public a en quelque sorte adhéré à cela' "[23].

Le Daily Telegraph a relaté la rivalité passée entre Cummings et Nigel Farage lors de la campagne référendaire de 2016, citant Farage dans les termes suivants : "Il ne m'a jamais aimé. Il ne supporte pas l'ERG (European Research Group). Je ne le vois pas nous rejoindre. Il a une énorme inimitié personnelle avec les vrais croyants du Brexit"[24].

Cummings a Ă©tĂ© accusĂ© d'hypocrisie quand, peu de temps aprĂšs sa nomination, il a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© qu'une ferme qu'il possĂ©dait avait reçu 250 000 â‚Ź (235 000 ÂŁ) de subventions agricoles de l'UE. Cummings avait prĂ©cĂ©demment dĂ©crit ces subventions comme "absurdes", se plaignant que certaines d'entre elles avaient Ă©tĂ© distribuĂ©es Ă  "de trĂšs riches propriĂ©taires terriens pour qu'ils fassent des choses stupides"[25].

Le 31 aoĂ»t 2019, The Guardian a annoncĂ© que Cummings avait limogĂ© l'une des assistantes du chancelier de l'Échiquier Sajid Javid, Sonia Khan, sans la permission de ce dernier et sans l'avertir. "AprĂšs l'avoir convoquĂ©e au N°10 jeudi soir pour l'interroger, Cummings lui a pris ses deux tĂ©lĂ©phones, l'un utilisĂ© pour des appels privĂ©s et l'autre pour le travail, et l'a licenciĂ©e aprĂšs avoir vu qu'elle avait parlĂ© Ă  un ancien assistant de Philip Hammond la semaine prĂ©cĂ©dente. Cummings est ensuite allĂ© Ă  l'extĂ©rieur du n°10 et a demandĂ© Ă  un policier armĂ© d'entrer dans le bĂątiment et d'escorter Khan hors des lieux"[26].

Des journaux britanniques[27] - [28] rĂ©vĂšlent le 23 mai 2020 que Dominic Cumming n'a pas respectĂ© Ă  plusieurs reprises les rĂšgles de confinement imposĂ©es aux Britanniques pendant la crise du Covid-19. AprĂšs avoir obtenu le soutien du Premier ministre[29], le conseiller spĂ©cial du gouvernement finit par reconnaĂźtre la vĂ©racitĂ© des informations et affirme ne rien regretter tout en omettant de prĂ©senter ses excuses[30] . Son refus de reconnaĂźtre une quelconque faute a nĂ©anmoins entraĂźnĂ© la dĂ©mission de Douglas Ross, secrĂ©taire d'État pour l'Écosse[31].

Le 13 novembre 2020, peu avant la fin des négociations concernant un accord commercial avec l'Union européenne dans le cadre du Brexit, Dominic Cummings quitte ses fonctions de conseiller spécial du Premier ministre britannique. Son départ, initialement prévu à la mi-décembre, résulte d'une lutte d'influences au sein du gouvernement[32].

Il entre en conflit avec Boris Johnson à la suite de son éviction, l'accusant de plusieurs irrégularités et mettant en doute son intégrité[33].

Opinions politiques

En janvier 2016, Cummings a dĂ©clarĂ© : « Les extrĂ©mistes sont Ă  la hausse en Europe et sont malheureusement alimentĂ©s par le projet de l'euro et par la centralisation du pouvoir Ă  Bruxelles. Il est de plus en plus important que la Grande-Bretagne offre un exemple d'autonomie autonome civilisĂ©e, dĂ©mocratique et libĂ©rale Â»[34].

Lors de l'Ă©vĂ©nement Nudgestock en 2017, Cummings a dĂ©clarĂ© : « Pour moi ... le pire scĂ©nario pour l'Europe est un retour au protectionnisme et Ă  l'extrĂ©misme comme dans les annĂ©es 1930. Et pour moi, le projet de l'UE, le projet de la zone euro, contribue Ă  la croissance de l'extrĂ©misme. La raison la plus importante, en fait, pour laquelle je voulais sortir de l’UE, c’est que je pense que cela va vider de nombreux dĂ©bats politiques... l'UKIP et Nigel Farage seraient finis. Une fois que la politique d'immigration sera sous contrĂŽle dĂ©mocratique, l'immigration redeviendra un problĂšme de second ou de troisiĂšme ordre Â»[35].

Cummings a prétendu n'avoir jamais été membre d'aucun parti politique[36].

Vie privée

En décembre 2011, Cummings a épousé Mary Wakefield, qui est devenue la rédactrice en chef adjointe de The Spectator. Elle est la fille de Sir Humphry Wakefield, du chùteau de Chillingham, dans le Northumberland[37]. En 2016, Mary a donné naissance à un garçon[38].

Il serait un admirateur d'Otto von Bismarck, de Richard Feynman, de Sun Tzu et du pilote de chasse amĂ©ricain et stratĂšge militaire John Boyd. Le journaliste Owen Bennett a affirmĂ© que Cummings « est un russophile, russophone et s'intĂ©resse passionnĂ©ment Ă  DostoĂŻevski Â»[1] tandis que Patrick Wintour dans The Guardian a rapportĂ© que « Anna KarĂ©nine, les mathĂ©matiques et Bismarck sont ses trois obsessions Â»[5].

Dans la culture populaire

Cummings a Ă©tĂ© surnommĂ© « The Mekon Â», du nom du principal mĂ©chant de la bande dessinĂ©e britannique Dan Dare des annĂ©es 1950 et 1960[39].

Cummings a été interprété par Benedict Cumberbatch dans le drame de Channel 4 de 2019, Brexit: The Uncivil War[40] puis par Simon Paisley Day dans la série britannique This England, diffusée en 2022.

Dans le spectacle de marionnettes télévisées Spitting Image, Dominic Cummings apparaßt comme un extraterrestre en provenance de la planÚte Epsilon 5[41].

Sociétés enregistrées

Cummings est inscrit en tant qu'administrateur de la sociĂ©tĂ© non commerciale Klute Ltd, qui Ă©tait auparavant propriĂ©taire de la discothĂšque Klute Ă  Durham[42] et de Dynamic Maps Ltd, une sociĂ©tĂ© de conseil en technologies de l'information[43]. Il dirige une autre sociĂ©tĂ© appelĂ©e North Wood qui « tente de rĂ©soudre des problĂšmes Â» liĂ©s Ă  la gestion, Ă  la politique et aux communications[36].

Références

  1. Owen Bennett (en), « Chapter 11: Changing Places », dans Michael Gove: A Man in a Hurry, Biteback Publishing (en), (ISBN 978-1785904400, lire en ligne)
  2. (en) Gimson, « A profile of Dominic Cummings, friend of Gove and enemy of Clegg », Conservative Home,‎ (lire en ligne)
  3. « It could have been so much worse », sur Social Affairs Unit blog, (consulté le )
  4. Cummings, « Some thoughts on education and political priorities »,
  5. (en) Patrick Wintour (en), « Dominic Cummings: master of the dark arts handed keys to No 10 », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Richard Garner, « Michael Gove's controversial adviser Dominic Cummings 'quits to open new free school' », The Independent,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (en) Maeve McClenaghan, « Gove aide given parliamentary pass while at New Schools Network », The Bureau of Investigative Journalism,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) "Bagehot", « An interview with Dominic Cummings », The Economist,‎ (lire en ligne)
  9. (en) Henry Mance et George Parker, « Combative Brexiter who took control of Vote Leave operation », Financial Times,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « Matthew Elliott on Vote Leave's 'genius moment' », BBC News,‎ (lire en ligne)
  11. (en) Peter Mandelson, « Why is the Brexit camp so obsessed with immigration? Because that's all they have », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  12. « FactCheck: do we really send £350m a week to Brussels? » [archive du ], sur blogs.channel4.com (consulté le )
  13. Vote Leave's early claim that the '350 million' will go to the NHS
  14. « Let's give our NHS the £350 million the EU takes every week | LSE Digital Library », sur digital.library.lse.ac.uk (consulté le )
  15. « Are we giving £350m a week to Brussels? », sur www.bbc.com, (consulté le )
  16. « The UK contribution to the EU budget », sur Office for National Statistics, (consulté le )
  17. (en) Joy Lo Dico, « How Will Straw and Dominic Cummings are pulling the strings of the EU Referendum power players », Evening Standard,‎ (lire en ligne)
  18. (en) Jeremy Wilson, « Everyone in the campaign to get Britain out of the EU is stabbing each other in the back », Business Insider UK,‎ (lire en ligne)
  19. (en) Sebastian Payne, « How Vote Leave won the EU referendum », Financial Times,‎ (lire en ligne)
  20. (en) « Dominic Cummings » [archive du ], sur Debrett's (consulté le )
  21. « Privileges - Hansard », sur UK parliament
  22. (en) « Who is 'career psychopath' Dominic Cummings set to join Johnson's team? », Sky News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. (en) « Dominic Cummings: Tory MPs do not care about poor people or NHS », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  24. (en) Asa Bennett, « Dominic Cummings and Nigel Farage: the Brexit referendum rivalry that continues to rage », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  25. (en) « Brexit enforcer Cummings' farm took €235,000 in EU handouts », The Guardian,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  26. (en) Mark Townsend et Toby Helm, « PM ‘must launch urgent inquiry into Dominic Cummings’s reign of terror’ », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  27. (en-GB) Matthew Weaver, « New witnesses cast doubt on Dominic Cummings’s lockdown claims », The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consultĂ© le )
  28. Pippa Crerar et Alan Selby, « Dominic Cummings ignored lockdown rules for second time to visit parents », sur mirror, (consulté le )
  29. « Royaume-Uni : malgrĂ© le scandale, Boris Johnson refuse de lĂącher son conseiller Dominic Cummings », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  30. Sonia Delesalle-Stolper, « Dans le jardin de Downing Street, le conseiller spécial Dominic Cummings ne regrette rien », sur Libération.fr, (consulté le )
  31. « Un membre du gouvernement britannique démissionne aprÚs le scandale Cummings », sur Le Point, (consulté le )
  32. « Le cerveau du Brexit Dominic Cummings quitte son poste de conseiller du Premier ministre », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  33. « EnquĂȘte sur la rĂ©novation de l’appartement de Boris Johnson, soupçonnĂ©e d’avoir Ă©tĂ© financĂ©e avec des dons privĂ©s », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  34. (en) « An interview with Dominic Cummings », The Economist,‎ (lire en ligne)
  35. (en) « Can Dominic Cummings Banish Nativist Populism From U.K. Politics? », Foreign Policy,‎ (lire en ligne)
  36. (en) Cummings, « About Me », sur Blog de Dominic Cummings, (consulté le )
  37. (en) Maya Oppenheim, « Dominic Cummings: The Vote Leave chief who invented ÂŁ350m claim before admitting Brexit was a mistake », The Independent,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. Rabbett, Abigail; Morley, Nicole (January 8, 2019). "Who is Dominic Cummings? The Durham man behind Brexit played by Benedict Cumberbatch in Channel 4 show". Evening Chronicle.
  39. (en) « Donald Macintyre's Sketch: ‘The Mekon’ Dominic Cummings thinks Dan », sur The Independent, (consultĂ© le )
  40. Matthew Elliott, « Vote Leave's Matthew Elliott on Channel 4's Brexit: The Uncivil War »,  : « Screenwriter James Graham has turned the campaign into a compelling story — and nailed my mannerisms »
  41. (en) « The return of Spitting Image shows how toothless British satire has become | Nesrine Malik », sur the Guardian, (consulté le )
  42. « KLUTE LIMITED - Overview (free company information from Companies House) », sur beta.companieshouse.gov.uk
  43. « DYNAMIC MAPS LIMITED - Overview (free company information from Companies House) », sur beta.companieshouse.gov.uk

Voir aussi

Bibliographie

  • McGee, Luke (21 August 2019), Meet the real brains behind Boris Johnson's Brexit plan, CNN
  • (en) Stefan Collini, « Inside the mind of Dominic Cummings », The Guardian,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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