Accueil🇫🇷Chercher

Diosig

Diosig, ou Bihardiószeg en hongrois, est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Diosig
Noms locaux
(ro) Diosig, (hu) Bihardiószeg
Géographie
Pays
Régions
JudeÈ›
Chef-lieu
Diosig (d)
Superficie
93,14 km2
Coordonnées
47° 19′ 31″ N, 21° 57′ 29″ E
Démographie
Population
6 546 hab. ()
Densité
70,3 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Attila Ferencz Mados (d) (depuis )
Contient les localités
Diosig (d), Ianca (d)
Jumelage
Carte
Prononciation

Géographie

La commune de Diosig est située dans le nord du judeÈ›, à la frontière avec la Hongrie, sur le Ier canalisé avant qu'il ne pénètre en territoire hongrois et ne se jette dans la Barcău. La commune est située à 10 km au sud-ouest de Săcueni et à 31 km au nord d'Oradea, le chef-lieu du judeÈ›.

La municipalité est composée des deux villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Diosig, Bihardiószeg (6 326), siège de la commune ;
  • Ianca, Jankafalva (270).

Histoire

La première mention écrite du village de Diosig date de 1291 sous le nom de Gyoszeg.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'Empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Diosig intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au Traité de Trianon.

En 1940, à la suite du Deuxième arbitrage de Vienne, elle est annexée par la Hongrie jusqu'en 1944, période durant laquelle sa communauté juive est pratiquement exterminée par les nazis. Elle réintègre la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale au traité de Paris en 1947.

En 2003, les villages de Mihai Bravu, Roșiori et Vaida se séparent de la commune de Diosig pour créer la nouvelle commune de Roșiori.

Politique

Religions

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie

La commune fait partie des communes du județ à majorité hongroise. Cette majorité était écrasante au début du XXe siècle, elle s'est fortement réduite depuis. Jusqu'en 2002, les statistiques démographiques incluent les villages de Mihai Brani, Roșiori et Vaida qui s'en sont séparés depuis.

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 9 104 Hongrois (98,75 %) et 106 Roumains (1,15 %)[1].

En 1930, on dénombrait 7 148 Hongrois (70,58 %), 2 462 Roumains (24,44 %), 207 Roms (2,06 %), 194 Juifs (1,93 %), 12 Allemands (0,12 %) et 11 Slovaques (0,11 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 7 651 Hongrois (67,94 %) côtoyaient 3 472 Roumains (30,98 %), 73 Tsiganes (0,65 %) et 34 Juifs (0,30 %)[1].

En 2002, la commune comptait 5 458 Hongrois (56,54 %), 3 150 Roumains (32,63 %) et 1 033 Roms (10,70 %)[3]. On comptait à cette date 2 160 ménages et 2 302 logements[4].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
7 8758 4238 9539 2198 83410 0759 32111 20811 308
1977 1992 2002 2007 - - - - -
11 1809 4429 6536 912[5]-----

Économie

L'économie de la commune repose sur l'agriculture (vigne notamment) et l'élevage. On compte également une unité de confection et de fabrication de chaussures.

Communications

Routes

Diosig est située sur la route nationale DN19 (Route européenne 671) Oradea-Satu Mare.

Voies ferrées

Diosig est desservie par la ligne Oradea-Satu Mare des Chemins de fer roumains.

Lieux et monuments

  • Diosig, château Zichy datant de 1701, construit par les comtes Zichy, derniers propriétaires du village ;
  • Diosig, église réformée datant du début du XVIIe siècle, qui possèdent des orgues romantiques de 1831 ;
  • Diosig, église orthodoxe de Románfalu datant de 1830.

Liens externes

Carte interactive du judeÈ› de Bihor

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.