Diana Morant
Diana Morant Ripoll (/ˈdjana moˈɾãn̪t riˈpoʝ/[alpha 1]) est une femme politique espagnole née le à Gandia (province de Valence). Elle est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Diana Morant | |
Diana Morant en 2021. | |
Fonctions | |
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Ministre espagnole de la Science et de l'Innovation | |
En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 18 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez II |
Prédécesseur | Pedro Duque |
Maire de Gandia | |
– (6 ans et 28 jours) |
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Coalition | PSOE-Més Gandía |
Prédécesseur | Arturo Torró (es) |
Successeur | José Manuel Prieto |
Biographie | |
Nom de naissance | Diana Morant Ripoll |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gandia (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômée de | Université polytechnique de Valence |
Profession | Ingénieure des télécommunications |
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Ministres de la Science d'Espagne | |
Ingénieure en télécommunications formée à l'université polytechnique de Valence, elle travaille dans le privé entre et . Elle s'engage cette année-là en politique, comme candidate aux élections municipales à Gandia sur la liste du Parti socialiste. Elle prend en le secrétariat général du parti dans la commune.
Aux élections municipales de , elle mène la liste socialiste qui arrive deuxième, après quoi elle est investie maire de Gandia avec le soutien de la gauche nationaliste et de Ciudadanos. Elle est déléguée au sein de la députation provinciale de Valence jusqu'en , et devient l'année suivante présidente du comité national du PSOE valencien. Elle est réélue maire en , ayant remporté la majorité relative lors du scrutin municipal.
Elle entre au gouvernement espagnol en en tant que ministre de la Science et de l'Innovation, ce qui la conduit à démissionner de ses fonctions municipales.
Formation et vie professionnelle
Diana Morant Ripoll naît le [1] à Gandia, dans la province de Valence[2].
Elle obtient une licence en génie des télécommunications à l'université polytechnique de Valence en , ayant accompli son stage de fin d'études au sein de l'entreprise Fermax Electrónica SAE. Elle suit en une formation en infrastructures communes des télécommunications au sein de l'ordre des ingénieurs des télécommunications de la Communauté valencienne[3].
Elle commence à travailler en de cette même année, comme ingénieure en développement chez Alhena Ingeniería, où elle reste jusqu'en . Elle passe en un certificat d'aptitude pédagogique (CAP) à l'université polytechnique en [3].
Élue municipale de Gandia
Conseillère municipale d'opposition
Diana Morant se lance en politique à l'occasion des élections municipales du , occupant la quatrième place sur la liste du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Gandia[4]. En raison de la victoire du Parti populaire (PP), elle siège dans l'opposition au maire Arturo Torró (es)[5]. Après que la tête de liste de José Manuel Orengo a renoncé à ce poste, elle est élue secrétaire générale de la section socialiste de la ville par 126 voix pour et 38 bulletins blancs le [6].
Maire de la ville
Dans la perspective des élections municipales du , Diana Morant est investie tête de liste du Parti socialiste à Gandia, le scrutin marquant un important renouvellement générationnel parmi les chefs de file municipaux du parti dans la province de Valence[7].
À l'issue du scrutin, elle arrive en seconde position avec sept conseillers municipaux sur vingt-cinq, mais le PP n'en remporte que douze. Le , elle est élue maire de Gandia par treize voix favorables, bénéficiant du soutien de la coalition de gauche Més Gandía et de Ciudadanos[8]. Elle est en parallèle nommée déléguée aux Intercommunalités et au Municipalisme de la députation provinciale de Valence, poste dont elle démissionne en afin de se concentrer sur la gestion municipale[2].
Elle est réélue en secrétaire générale du PSOE de Gandia, puis elle est portée le mois suivant à la présidence du comité national du Parti socialiste du Pays valencien-PSOE (PSPV-PSOE), qui constitue le plus important organe de décision de la fédération valencienne du Parti socialiste entre deux congrès, avec le soutien unanime des membres de cette instance[9]. Elle est proclamée cinq mois plus tard candidate à sa propre succession, étant la seule militante à avoir postulé au sein de la section socialiste[10].
Lors des élections municipales du , la liste socialiste qu'elle conduit de nouveau vire en tête en gagnant 2 400 suffrages supplémentaires, passant de sept à onze élus, soit deux de moins que la majorité absolue. L'alliance Més Gandía perd un de ses cinq sièges, ce qui assure une solide majorité de gauche au conseil municipal[11]. Elle est ainsi réélue par les conseillers municpaux le suivant avec 15 voix en sa faveur, le résultat le plus élevé pour la désignation du maire dans cette commune[12].
Elle démissionne lors d'une séance extraordinaire du conseil municipal convoquée le en raison de sa prochaine entrée au gouvernement espagnol. Elle cède ses fonctions de maire à José Manuel Prieto, jusqu'ici conseiller délégué à l'Administration interne et à la Coordination administrative et porte-parole de l'exécutif municipal, élu comme elle avec le soutien des socialistes et de nationalistes de gauche[13].
Ministre de la Science
Le , Pedro Sánchez annonce un important remaniement ministériel à l'occasion duquel Diana Morant est nommée ministre de la Science et de l'Innovation en remplacement de Pedro Duque[14]. Elle est assermentée deux jours plus tard au palais de la Zarzuela devant le roi Felipe VI et évoque dans sa promesse de garder le secret des délibérations du « Consejo de Ministros y Ministras » à l'instar de plusieurs de ses collègues, alors que la formule consacrée évoque uniquement le « Consejo de Ministros » en français : « conseil des ministres »[15].
Notes et références
Notes
- Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
Références
- (es) Mairie de Gandia, « Diana Morant Ripoll », sur gandia.es (consulté le ).
- (es) Agence EFE, « Diana Morant, ingeniera y admiradora de Zapatero que se ha convertido en ministra de Ciencia », Público, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Toni Álvarez, « La alcaldesa de Gandia, Diana Morant, nueva ministra de Ciencia », Levante EMV, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Agence EFE, « Diana Morant, alcaldesa de Gandía (Valencia), nueva ministra de Ciencia », Diario de Navarra, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Lucas Marco, « Diana Morant, una joven ingeniera en telecomunicaciones con recorrido político para el Ministerio de Ciencia e Innovación », Eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Europa Press, « Diana Morant sustituye a Orengo como secretaria general del PSPV Gandía », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Iván Pérez, « El PSPV contraataca con un 'ejército' de treintañeros », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Diana Morant (PSPV), alcaldesa de Gandia con el apoyo de Més Gandia y Ciudadanos », Las Provincias, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Rocío Escrihuela, « Los socialistas eligen a Diana Morant presidenta del comité nacional del PSPV », Las Provincias, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El PSPV-PSOE de Gandia proclama a Diana Morant candidata a la Alcaldía », Safor Guía, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Rocío Escrihuela, « Resultados en Gandia de las elecciones municipales de 2019 », Las Provincias, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Josep Camacho, « Diana Morant revalida mandato en Gandia con 15 de los 25 concejales », Levante EMV, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Olga Briasco, « Diana Morant renuncia a la alcaldía de Gandia y José Manuel Prieto le sucede en el cargo », Valencia Plaza, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Estos son los nuevos ministros tras la remodelación del Gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Los nuevos ministros del Gobierno toman posesión de sus cargos », RTVE, (lire en ligne, consulté le ).