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Diagramme d'Euler

Un diagramme d'Euler est un moyen de reprĂ©sentation diagrammatique des ensembles et des relations en leur sein. La première utilisation des « cercles EulĂ©riens » est communĂ©ment attribuĂ©e au mathĂ©maticien suisse Leonhard Euler (1707-1783). Ils sont Ă©troitement liĂ©s aux diagrammes de Venn.

Un diagramme d'Euler illustrant que l'ensemble des « animaux Ă  quatre pattes Â» est un sous-ensemble des « animaux Â», mais l'ensemble des « minĂ©raux Â» est disjoint (il n'a pas de membres en commun) avec « animaux Â».

Les diagrammes de Venn et d'Euler ont été incorporés à l'enseignement de la théorie des ensembles dans le cadre des mathématiques modernes dans les années 1960. Depuis lors, ils ont également été adoptés dans d'autres domaines du programme d'études tels que la lecture[1].

Aperçu

Les 22 (des 256) diagrammes de Venn essentiellement différents avec 3 cercles (en haut) et leurs diagrammes d'Euler correspondant (en bas).
Certains des diagrammes d'Euler ne sont pas caractéristiques, et certains sont même équivalents aux diagrammes de Venn. Les zones sont ombrées pour indiquer qu'elles ne contiennent aucun élément.

Les diagrammes d'Euler sont constitués de simples courbes fermées (habituellement des cercles) dans le plan qui représentent les ensembles. Les tailles ou formes des courbes ne sont pas importantes : la signification du diagramme est dans la façon dont les cercles se chevauchent. Les relations spatiales entre les régions délimitées par chaque courbe correspondent aux relations théoriques à ensembles (intersection, sous-ensembles et disjonction).

Chaque courbe d'Euler divise le plan en deux rĂ©gions ou « zones Â» : l'intĂ©rieur, ce qui reprĂ©sente symboliquement les Ă©lĂ©ments contenus dans l'ensemble, et l'extĂ©rieur, qui reprĂ©sente tous les Ă©lĂ©ments qui ne sont pas membres de l'ensemble. Les courbes dont les zones intĂ©rieures ne se coupent pas reprĂ©sentent des ensembles disjoints. Deux courbes dont les zones intĂ©rieures se croisent reprĂ©sentent des ensembles qui ont des Ă©lĂ©ments communs ; la zone Ă  l'intĂ©rieur de deux courbes reprĂ©sente l'ensemble des Ă©lĂ©ments communs aux deux ensembles (l'intersection des ensembles). Une courbe qui est entièrement contenue Ă  l'intĂ©rieur de la zone intĂ©rieure d'une autre reprĂ©sente un sous-ensemble de celle-ci.

Exemples de petits diagrammes de Venn (à gauche) avec les régions ombragées représentant des ensembles vides, montrant comment ils peuvent être facilement transformés en diagrammes d'Euler (à droite).

Les diagrammes de Venn sont une forme plus restrictive des diagrammes d'Euler. Un diagramme de Venn doit contenir 2n zones possibles correspondant au nombre de combinaisons d'inclusion ou d'exclusion dans chacun des ensembles. Les régions qui ne font pas partie de l'ensemble sont indiqués par la couleur noir, contrairement aux diagrammes d'Euler, où l'appartenance à l'ensemble est indiquée par le chevauchement ainsi que la couleur. Lorsque le nombre d'ensembles devient supérieur à 3, un diagramme de Venn devient visuellement complexe, en particulier par rapport au diagramme d'Euler correspondant. La différence entre les diagrammes de Venn et d'Euler peut être vue dans l'exemple suivant. Soit trois ensembles :

Les diagrammes de Venn et d'Euler de ces ensembles sont :

  • Diagramme d'Euler
    Diagramme d'Euler
  • Diagramme de Venn
    Diagramme de Venn

Dans un cadre logique, on peut utiliser la sémantique théorique pour interpréter les diagrammes d'Euler, dans un univers du discours. Dans les exemples ci-dessus, le diagramme d'Euler montre que les ensembles Animal et Minéral sont disjoints puisque les courbes correspondantes sont disjointes, et que l'ensemble Quatre Pattes est un sous-ensemble de l'ensemble des Animal. Le diagramme de Venn, qui utilise les mêmes catégories Animal, Minéral, et Quatre Pattes, n'inclut pas ces relations. Traditionnellement le vide d'un ensemble dans un diagrammes de Venn est représenté par l'ombrage de la région concernée. Les diagrammes d'Euler représentent le vide, soit par l'ombrage, soit par l'absence de la région.

Histoire

Sir William Hamilton, dans son livre publié à titre posthume Lectures on Metaphysic and Logic (1858-1860) affirme que l'utilisation des cercles dans le but de « rendre compréhensible... les abstractions de la Logique » (p. 180) ne venait pas de Leonhard Paul Euler (1707-1783), mais plutôt de Christian Weise (en) (1642-1708) dans son Nucleus Logicae Weisianae qui est paru en 1712 à titre posthume. Il fait référence à des lettres d'Euler à une princesse allemande [Partie ii., Lettre XXXV., Éd. Cournot. - ED][2].

Dans Symbolic Logic de 1881, au chapitre V (« Représentation diagrammatique »), John Venn commente sur la prévalence remarquable du diagramme d'Euler :

« Des soixante premiers traités logiques, publiés au cours du dernier siècle, qui ont été consultés à cet effet : - quelque peu au hasard, comme ils se trouvaient les plus accessibles : - il est apparu que trente quatre font appel à l'aide de diagrammes, la quasi-totalité de ceux-ci faisant usage du diagramme Eulérien. »

— (Note 1 p. 100)

Néanmoins, il a soutenu « l'inapplicabilité de ce diagramme pour les besoins d'une logique très générale » (p. 100). Venn termine son chapitre avec l'observation illustrée dans les exemples ci-dessous, que leur utilisation est basée sur la pratique et l'intuition, non pas sur une pratique algorithmique stricte :

« En fait... ces diagrammes non seulement ne correspondent pas avec (sic) le schéma ordinaire, mais ne semblent pas avoir de système reconnu de propositions auxquelles ils pourraient être constamment affiliés. »

— (p. 124-125)

Dans l'usage moderne, le diagramme de Venn comprend une « boîte » qui entoure tous les cercles et représente l'univers du discours.

Couturat observe maintenant que, dans une algorithmique (systématique formelle) de manière directe, on ne peut pas tirer d'équations booléennes réduites, ni de démonstration à la conclusion « Aucun X n'est Z ». Couturat a conclu que le processus « a... de sérieux inconvénients en tant que méthode servant à résoudre des problèmes logiques » :

« Il ne montre pas comment les données sont exposées en annulant certains constituants, ni comment combiner les constituants restants de manière à obtenir les conséquences recherchées. En bref, il ne sert qu'à présenter une seule étape d'un argument, à savoir l'équation du problème. Ainsi, il est très peu utile, dans la mesure où les constituants peuvent être représentés par des symboles algébriques tout aussi bien que par des régions, et sont beaucoup plus faciles à traiter sous cette forme. »

— (p. 75)

En 1952, Maurice Karnaugh adapte et développe une méthode proposée par Edward W. Veitch (en) ; ce travail se fonde sur la méthode des tables de vérité précisément définies en 1921 dans la thèse de Emil Post Introduction à une théorie générale des propositions élémentaires et l'application de la logique propositionnelle à la logique des circuits par (entre autres) Claude Shannon, George Stibitz (en) et Alan Turing. Par exemple, dans le chapitre « Boolean Algebra », Hill et Peterson (1968, 1964) présentent les sections 4.5ff « théorie des ensembles comme un exemple de l'algèbre de Boole » et en elle, ils présentent le diagramme de Venn avec l'ombrage. Ils donnent des exemples de diagrammes de Venn pour résoudre, par exemple, des problèmes de circuit, mais finissent avec cette déclaration :

« Pour un nombre de variables supérieur à trois, la forme illustrative du diagramme de Venn ne convient plus. Des extensions sont possibles, cependant, le plus commode est la table de Karnaugh, à discuter dans le chapitre 6. »

— (p. 64)

Dans le chapitre 6, section 6.4 (« Karnaugh Map Representation of Boolean Functions »), ils commencent par :

« L'application de Karnaugh1 [1Karnaugh 1953] est l'un des outils les plus puissants du répertoire de la logique.... Une table de Karnaugh peut être considérée soit comme une forme picturale d'une table de vérité, soit comme une extension du diagramme de Venn. »

— (p. 103-104)

L'histoire du développement par Karnaugh de sa table est obscure. Karnaugh, dans son article de 1953, référence Veitch 1951, Veitch référence Shannon 1938 (essentiellement la thèse de master de Shannon au M. I. T.), et Shannon à son tour fait référence, entre autres auteurs de textes logiques, à Couturat 1914. Dans la méthode de Veitch, les variables sont disposées dans un rectangle ou un carré ; comme décrit dans la table de Karnaugh, Karnaugh a changé l'ordre des variables dans sa méthode pour correspondre à ce qui est maintenant connu sous le nom d'hypercube.

Exemple : diagramme d'Euler Ă  Venn et table de Karnaugh

Cet exemple montre les diagrammes d'Euler de Venn et de Karnaugh vĂ©rifier la dĂ©duction « aucun X n'est Z Â». Dans le tableau ci-dessous, les symboles logiques suivants sont utilisĂ©s :

1 peut ĂŞtre lu comme « vrai Â», 0 comme « faux Â» ;
~ pour NON et abrĂ©gĂ© en '. Par exemple x' =dĂ©fini NON x ;
+ pour le OU logique (de l'algèbre de Boole : 0 + 0 = 0, 0 + 1 = 1 + 0 = 1, 1 + 1 = 1) ;
& (ET logique) entre propositions ; il est parfois omis de la mĂŞme manière que le signe de la multiplication : par exemple x'y'z =dĂ©fini ~x & ~y & z (de l'algèbre de Boole : 0*0 = 0, 0*1 = 0, 1*0 = 0, 1*1 = 1, oĂą * figure pour plus de clartĂ©) ;
→ (IMPLICATION logique) : Ă  lire SI... ALORS..., ou « IMPLIQUE », P → Q =dĂ©fini NON P OU Q.

Compte tenu de la conclusion proposĂ©e comme « Aucun X n'est Z Â», on peut tester si une dĂ©duction est correcte par l'utilisation d'une table de vĂ©ritĂ©. La mĂ©thode la plus simple est de mettre la formule Ă  gauche (abrĂ©gez "P") et mettre la dĂ©duction (possible) sur la droite (abrĂ©gez "Q") et les connecter grâce Ă  l'implication logique, Ă  savoir P → Q, lu comme SI P ALORS Q. Si l'Ă©valuation de la table de vĂ©ritĂ© ne produit que des 1 sous le signe de l'implication alors P → Q est une tautologie. Étant donnĂ© ce fait, on peut « dĂ©tacher Â» la formule de droite de la manière dĂ©crite sous la table de vĂ©ritĂ©.

Compte tenu de l'exemple ci-dessus, la formule pour les diagrammes d'Euler et de Venn est :

« Aucun Y n'est Z Â» et « Tout X est Y Â» : ( ~(y & z) & (x → y) ) =dĂ©fini P

et la déduction proposée est :

« Aucun X n'est Z Â» : ( ~ (x & z) ) =dĂ©fini Q

Alors maintenant, la formule à évaluer peut être abrégée :

( ~(y & z) & (x → y) ) → ( ~ (x & z) ): P → Q
SI (« Aucun Y n'est Z Â» et « Tout X est Y Â») ALORS (« Aucun X n'est Z Â»).
La table de vérité montre que la formule ( ~(y & z) & (x → y) ) → ( ~ (x & z) ) est une tautologie, comme indiqué par tous les 1 sur la colonne jaune
 # Venn, Karnaugh  x y z (~ (y & z) & (x → y)) → (~ (x & z))
0 x'y'z' 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0
1 x'y'z 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 1
2 x'yz' 0 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0
3 x'yz 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1
4 xy'z' 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0
5 xy'z 1 0 1 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1
6 xyz' 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0
7 xyz 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 1

Ă€ ce stade, l'implication ci-dessus P → Q (~(y & z) & (x → y) ) → ~(x & z) ) est encore une formule, et la dĂ©duction – le « dĂ©tachement Â» de Q de P → Q – n'a pas eu lieu. Mais Ă©tant donnĂ© la dĂ©monstration selon laquelle P → Q est une tautologie, l'Ă©tape suivante est la procĂ©dure du modus ponens afin de « dĂ©tacher Â» Q : « Aucun X n'est Z Â» et de distribuer les termes sur la gauche.

Le Modus ponens (ou « règle fondamentale de l'infĂ©rence[3] ») est souvent notĂ© comme suit : les deux termes sur la gauche, « P → Q Â» et « P Â», sont appelĂ©s prĂ©misses (par convention liĂ©es par une virgule), le symbole ⊢ signifie « prouve Â» (dans le sens de la dĂ©duction logique), et le terme de droite est appelĂ©e la conclusion :

P → Q, P ⊢ Q.

Pour que le modus ponens rĂ©ussisse, les deux prĂ©misses P → Q et P doivent ĂŞtre vraies. Parce que, comme l'a dĂ©montrĂ© ci-dessus, le prĂ©misse P → Q est une tautologie, la « vĂ©ritĂ© Â» est toujours le cas, peu importe les valeurs que prennent x, y et z, mais la « vĂ©ritĂ© Â» ne sera le cas pour P dans ces circonstances que lorsque P sera Ă©valuĂ© « vrai Â» (par exemple les colonnes 0 OU 1 OU 2 OU 6 : x'y'z' + x'y'z + x'yz' + xyz' = x'y' + yz')[4].

P → Q , P ⊢ Q
c'est-à-dire : ( ~(y & z) & (x → y) ) → ( ~ (x & z) ) , ( ~(y & z) & (x → y) ) ⊢ ( ~ (x & z) )
c'est-Ă -dire : SI « Aucun Y n'est Z Â» et « Tout X est Y Â» ALORS « Aucun X n'est Z Â» (« Aucun Y n'est Z Â» et « Tout X est Y Â» ⊢ « Aucun X n'est Z Â»).

On est maintenant libre de « dĂ©tacher Â» la conclusion « Aucun X n'est Z Â», qui peut ĂŞtre utilisĂ©e dans une dĂ©duction ultĂ©rieure.

L'utilisation de l'implication tautologique signifie que d'autres dĂ©ductions possibles existent en plus de « Aucun X n'est Z Â».

Galerie

  • Diagramme de Venn montrant toutes les intersections possibles.
    Diagramme de Venn montrant toutes les intersections possibles.
  • Diagramme d'Euler reprĂ©sentant une situation rĂ©elle, Ă  savoir les relations entre les diffĂ©rentes organisations europĂ©ennes supranationales. (Version cliquable)
    Diagramme d'Euler représentant une situation réelle, à savoir les relations entre les différentes organisations européennes supranationales. (Version cliquable)
  • Diagramme humoristique comparant les diagrammes d'Euler et de Venn.
    Diagramme humoristique comparant les diagrammes d'Euler et de Venn.
  • Diagramme d'Euler des types de triangles.
    Diagramme d'Euler des types de triangles.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Euler diagram » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Raymond C. Jones, Strategies for Reading Comprehension Venn Diagrams, sur readingquest.org.
  2. Au moment où ces conférences de Hamilton ont été publiées, Hamilton aussi était mort.
  3. Cf. Reichenbach 1947, p. 64.
  4. Reichenbach discute du fait que l'implication P → Q n'a pas besoin d'ĂŞtre une tautologie (aussi appelĂ©e « implication tautologique Â»).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Classée par date de publication :

  • Sir William Hamilton 1860 Lectures on Metaphysics and Logic Ă©ditĂ© par Henry Longueville Mansel (en) et John Veitch (en), William Blackwood and Sons, Edinburgh et Londres.
  • W. Stanley Jevons 1880 Elementary Lessons in Logic: Deductive and Inductive. With Copious Questions and Examples, and a Vocabulary of Logical Terms, M. A. MacMillan et Co., Londres et New York.
  • John Venn 1881 Symbolic Logic, MacMillan et Co., Londres.
  • Alfred North Whitehead et Bertrand Russell 1913 1re Ă©d., 1927 2e Ă©d., Principia Mathematica to *56, Cambridge University Press (Ă©d. de 1962).
  • Louis Couturat 1914 The Algebra of Logic: Authorized English Translation by Lydia Gillingham Robinson with a Preface by Philip E. B. Jourdain, The Open Court Publishing Company, Chicago et Londres.
  • Emil Post 1921 "Introduction to a general theory of elementary propositions" rĂ©imprimĂ© et commentĂ© par Jean van Heijenoort, 1967, From Frege to Gödel: A Source Book of Mathematical Logic, 1879–1931, Harvard University Press, Cambridge, MA (ISBN 0-674-32449-8) (pbk.)
  • Claude E. Shannon 1938 "A Symbolic Analysis of Relay and Switching Circuits", Transactions American Institute of Electrical Engineers, vol. 57, p. 471-495. DĂ©rivĂ© de Claude Elwood Shannon: Collected Papers Ă©ditĂ© par N.J.A. Solane et Aaron D. Wyner, IEEE Press, New York.
  • Hans Reichenbach 1947 Elements of Symbolic Logic republiĂ© 1980 par Dover Publications, NY (ISBN 0-486-24004-5).
  • Edward W. Veitch (1952) « A Chart Method for Simplifying Truth Functions Â», Transactions of the 1952 ACM Annual Meeting "Pittsburgh", ACM, NY, p. 127-133.
  • Maurice Karnaugh (novembre 1953) « The Map Method for Synthesis of Combinational Logic Circuits Â», AIEE Committee on Technical Operations for Presentation at the AIEE Summer General Meeting, Atlantic City, N. J., June 15–19, 1953, p. 593–599.
  • Frederich J. Hill et Gerald R. Peterson 1968, 1974 Introduction to Switching Theory and Logical Design, John Wiley & Sons, NY (ISBN 978-0-471-39882-0).
  • (en) Ed Sandifer, « How Euler Did It »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur maa.org,

Liens externes

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