Derby barcelonais
Le Derby barcelonais, Derbi barcelonés, Derby de Catalogne[1] ou Derby catalan[2] se réfÚre à l'antagonisme entre les deux clubs de football principaux de Barcelone, le FC Barcelone et le RCD Espanyol. La premiÚre confrontation a lieu le et voit la victoire du FC Barcelone. Le premier derby professionnel est disputé le , à l'occasion du premier championnat d'Espagne, et voit également la victoire du FC Barcelone.
Rivalité entre le FC Barcelone et le RCD Espanyol | ||||
RĂ©ception de l'Espanyol au Camp Nou | ||||
Généralités | ||||
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Sport | Football | |||
Pays | Espagne | |||
Villes ou région | Barcelone | |||
Rivalité | Derbi barcelonés (Derby barcelonais) | |||
Statistiques | ||||
Barcelone | Nuls | Espanyol | Total | |
Total | 126 | 46 | 44 | 216 |
Situation actuelle | ||||
Primera DivisiĂłn | FC Barcelone RCD Espanyol |
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Localisation des clubs | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Catalogne | ||||
Si le FC Barcelone est Ă la tĂȘte d'un des palmarĂšs les plus importants sur la scĂšne nationale et continentale, l'Espanyol ne compte que quatre coupes d'Espagne et deux finales de Coupe UEFA Ă son actif.
De plus, cette rivalité est marquée par la revendication d'une identité catalane. Bien que le RCD Espanyol ait été fondé par des Espagnols principalement originaires de la Catalogne, le Barça nourrit depuis une attache trÚs forte au catalanisme.
Origine de la rivalité
La rivalité tire son origine d'une différence de vision politique de la part des supporters des deux clubs. En outre, le RCD Espanyol rassemble les partisans d'une Espagne unie, faisant souvent partie d'une classe populaire et ouvriÚre, tandis que le FC Barcelone fédÚre pour sa part les autonomistes catalans, souvent d'une classe moyenne bourgeoise[3] - [4]. Les fondateurs de l'Español avaient pour objectif de créer un club pour représenter les classes ouvriÚres, par opposition au cosmopolitisme mondain du FC Barcelone[5]. Le FCB nourrit traditionnellement une attache trÚs forte au catalanisme et plus généralement à tout ce qui se rattache à sa région de Catalogne[6], en opposition au centralisme de Madrid[7].
Depuis 1995 et la catalanisation du nom de l'Español en Espanyol, l'opposition unionistes/catalanistes entre les deux clubs s'est apaisée[5].
La rivalité se maintient entre les deux clubs de par sa longue histoire, mais également parce qu'il s'agit du seul « vrai derby » disputé par le FC Barcelone, en opposition aux affiches l'opposant aux plus célÚbres clubs européens, comme le Bayern Munich[8]. La différence flagrante de niveau entre les deux clubs a toutefois atténué la rivalité, notamment à partir de la fin des années 1950[9], sans toutefois provoquer une baisse du nombre d'incidents entre supporters.
Historique
DĂ©buts cordiaux (1900-1911)
Le football arrive Ă Barcelone tout Ă la fin du XIXe siĂšcle, ce qui engendre la fondation de deux des plus grands clubs d'Espagne : le FC Barcelone en 1899 et le RCD Español en 1900. L'Español marque son antagonisme dĂšs sa fondation : en outre, les enseignants de lâuniversitĂ© de Barcelone Ă l'origine du club, dĂ©cident de le nommer sociedad española de futbol pour se diffĂ©rencier du FC Barcelone, fondĂ© par un Ă©tranger, le Suisse Hans Gamper, et marquer ainsi leur identitĂ© espagnole[3].
Le premier derby disputĂ© entre les deux clubs est disputĂ© le , selon le Mundo Deportivo, dans le Championnat de Catalogne. Le match s'est dĂ©roulĂ© sur le terrain du Foot-Ball Club "Barcelone" et opposĂ© alors le FC Barcelone au X Sporting ancĂȘtre et descendant de l'Espanyol. Le FC Barcelone gagna alors le match par un score de 2 Ă 0 grĂące Ă des buts de Comamala et de Harris[10]. Ces chocs citadins ne sont toutefois pas les grandes rivalitĂ©s qu'ils sont aujourd'hui[10].
MalgrĂ© tout, comme le rappelle Joan Segura Palomares, spĂ©cialiste de l'Espanyol, le premier match entre les deux clubs a Ă©tĂ© disputĂ© le . L'Español aurait alors ouvert le score avec un but d'Ăngel Ponz mais aurait perdu 4 Ă 1 Ă la suite d'un quadruplĂ© du Suisse Gamper[10]. Ă la fin de ce match, Gamper et les autres joueurs du FC Barcelone aurait entonnĂ© trois hourras pour fĂ©liciter le comportement fair-play de l'Español[10].
GenÚse et amplification de la rivalité (1911-1950)
La bonne entente entre les deux clubs ne dure toutefois pas. Lors de la saison 1910-1911, l'Español s'est auto-proclamé vice-champion de la Coupe d'Espagne dans la phase finale disputée à Bilbao. Plusieurs clubs, parmi eux le Barça, ont choisi de ne pas assister à ce rendez-vous final, qui a donc été clairement dévalué[10].
La saison suivante, la FĂ©dĂ©ration royale espagnole de football, pour rĂ©cupĂ©rer la faveur du FC Barcelone, a choisi de lui accorder l'organisation de la Coupe suivante, ce que l'Español a considĂ©rĂ© comme une offense. Le Barça a gagnĂ© cette Coupe, oĂč l'Español n'a donc pas pris part, et l'Español a alors proposĂ© un dĂ©fi Ă son rival pour dĂ©cider d'un superchampion. Il y a eu une double victoire de l'Español (1-0 et 4-0) mais le second choc s'est soldĂ© par un scandale d'une telle proportion que les deux clubs, en plus de s'ĂȘtre accusĂ© mutuellement de l'avoir provoquĂ©, ont rĂ©digĂ© des lettres dans lesquelles ils juraient de ne plus jamais s'affronter[10].
Selon Jaume Sobrequés, historien et ancien dirigeant du FC Barcelone, c'est à l'époque avant la Guerre civile que la rivalité a été la plus forte, lors des confrontations dans le championnat de Catalogne.
Derbys de plus en plus déséquilibrés (1950-1987)
Durant les années 1950, le FC Barcelone s'impose comme un des seuls clubs pouvant lutter contre la domination du Real Madrid. Malgré tout, lors de la saison 1950-1951, lors d'un derby, l'Español bat le FC Barcelone 6 à 0. Un record, qui, tient encore aujourd'hui, malgré la domination totale des blaugranas lors des derbys[9]. En 1957, les deux clubs s'opposent en finale de la coupe nationale. Le Barça s'impose alors 1 à 0 notamment grùce à Ladislao Kubala, à Antoni Ramallets et à Ramon Alberto Villaverde[9].
Une rivalité atténuée par la différence de niveau (depuis 1987)
Le derby de novembre 1992 présente une affiche trÚs déséquilibrée, puisque le FC Barcelone est déjà leader, avec une seule défaite sur les onze journées précédentes, tandis que l'Espanyol est treiziÚme, à la lutte pour le maintien[11]. Le FC Barcelone s'impose 5-0 grùce à des buts de Stoichkov, Nadal, Koeman, Witschge et Begiristain, infligeant au club blaugrana la pire défaire de l'histoire des derbys barcelonais[12]. à l'issue de la saison, l'Espanyol est relégué en Segunda División, aucun derby n'est donc joué en 1993-1994.
En février 2003, le derby se présente dans un contexte particulier puisque les deux clubs se retrouvent en position délicate pour le maintien. En outre, le FC Barcelone, plutÎt habitué à jouer le haut du tableau, doit faire face à une grave crise interne, et une défaite face à l'Espanyol pourrait l'amener en position de relégable[13]. Vainqueur dans le derby, le FC Barcelone termine la saison à la sixiÚme place, alors que l'Espanyol termine premier non-relégable.
Le , le derby voit la premiÚre apparition professionnelle du jeune Lionel Messi, alors ùgé de 17 ans, remplaçant alors le portugais Deco, devenant ensuite l'un des meilleurs footballeurs du début du XXIe siÚcle[14] - [15] - [16] - [17].
En , le Barça dispute l'avant-derniĂšre journĂ©e du championnat national contre l'Espanyol, ce match sera marquĂ© par la rĂ©ussite de RaĂșl Tamudo, qui « prive le Barça du titre de champion d'Espagne ». Tenuto ouvre le score mais est vite repris par Messi qui marque deux buts ; comme le Real est tenu en Ă©chec Ă Saragosse (2-2), le FC Barcelone est virtuellement leader. Cependant, Ă la derniĂšre minute, Tamudo marque Ă nouveau, permettant Ă son club d'Ă©galiser et empĂȘchant le FCB de prendre la tĂȘte. Une semaine aprĂšs, le Real est sacrĂ© champion[18].
Le , pour la 24e journée de championnat, l'Espanyol bat le FC Barcelone grùce à deux buts d'Ivån de la Peña alors que le FCB était invaincu depuis le début du championnat, en août 2008, ce qui constitue un exploit dans cette saison largement dominée par le FCB, vainqueur par la suite de la Liga, la Coupe du Roi, et la Ligue des champions[19].
En décembre 2010, lors du premier derby se déroulant aprÚs la Coupe du monde, les supporters de l'Espanyol sifflent les noms de tous les joueurs du FC Barcelone quand ils sont cités par le speaker, sauf Andrés Iniesta, qui voit son nom scandé par les supporters[18]. En effet, quelques mois plus tÎt, aprÚs avoir marqué le but décisif en finale de la Coupe du monde, il enlÚve son tee-shirt et fait un hommage à Daniel Jarque, capitaine de l'Espanyol, mort un an plus tÎt ; il reçoit peu aprÚs la médaille d'or de l'Espanyol Barcelone[18].
Le 8 juillet 2020, l'Espanyol est officiellement relégué en Segunda División aprÚs avoir subi sa 21e défaite de la saison en Liga 2019-2020 face au FC Barcelone.
Stades et spectateurs
FC Barcelone
Le FC Barcelone est résident et propriétaire du Camp Nou, un stade de 99 354 places[20] parmi les plus célÚbres au monde, situé dans le quartier Les Corts, à l'ouest de Barcelone[21].
Le Camp Nou est considĂ©rĂ© comme l'enfant de LĂĄszlĂł Kubala : c'est en effet le formidable Ă©lan donnĂ© au club catalan par l'arrivĂ©e du cĂ©lĂšbre joueur hongrois en 1950 qui oblige les dirigeants de l'Ă©poque Ă se lancer dans la construction d'un nouveau stade[21] pour remplacer le vieillissant stade des Corts, surnommĂ© le « Vell Camp » en français : « le vieux stade ». Ce dernier, inaugurĂ© en 1922 pour remplacer le prĂ©cĂ©dent Camp de la IndĂșstria[22], atteint une capacitĂ© de 60 000 places aprĂšs plusieurs agrandissements successifs, mais apparaĂźt trop vĂ©tuste par rapport aux ambitions du club[21].
Fin 1950, le club achÚte des terrains prÚs du stade, dans le quartier Les Corts mais des divergences font traßner le début des travaux pendant plus de trois années[21]. Le , la nouvelle enceinte est inaugurée[21]. Agrandi pour la Coupe du monde de 1982, le Camp Nou atteint alors sa capacité maximale de 120 000 places. AprÚs différentes rénovations au cours des années 1990 et 2000, le stade compte actuellement environs 100 000 places. Des travaux d'agrandissement sont réguliÚrement envisagés.
RCD Espanyol
Historiquement le club jouait ses matches dans l'Estadi de SarriĂ , qui avait une capacitĂ© de 43 000 spectateurs. Il a accueilli la Coupe du monde de football de 1982 et le championnat de football des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1992. Il a Ă©tĂ© dĂ©moli en 1997, 74 ans aprĂšs son inauguration, Ă cause des problĂšmes Ă©conomiques du club. De 1996 jusqu'Ă la saison 2008-09 le club jouait ses matchs, au Stade Olympique LluĂs Companys Ă MontjuĂŻc, le stade des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1992 de Barcelone. En 2003 la premiĂšre pierre du nouveau stade de CornellĂĄ est posĂ©e. Il peut accueillir 40 500 spectateurs, tous assis. L'inauguration a lieu le par un match amical[23] contre le Liverpool FC, que les bleus et blanc remportent par 3 Ă 0.
Le stade est renommé en RCDE Stadium Stadium en 2016 aprÚs avoir porté deux années durant le nom de Power8 Stadium.
RĂ©sultats sportives
Championnat d'Espagne
# | Saison | Journée | Rencontre | Résultat | Buts (domicile) | Buts (extérieur) |
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1 | 1928-29 | 8 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Sastre (80) | |
2 | 17 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | JuvĂ© (54) | Sastre (89) | |
3 | 1929-30 | 8 | Español-FC Barcelone | 4 â 0 | Gallart (18)(26)(67), VentolrĂ (39) | |
4 | 17 | FC Barcelone-Español | 5 â 4 | Goiburu (14)(35), Diego (32), Bestit (85), MartĂ (87) | SolĂ© (12), PadrĂłn (21), Gallart (68), VentolrĂ (70) | |
5 | 1930-31 | 6 | FC Barcelone-Español | 6 â 2 | Arocha (10)(20)(69), Bestit (16)(25), Roig (81) | Edelmiro (14)(48) |
6 | 15 | Español-FC Barcelone | 4 â 4 | Edelmiro (14), Bonal (21), SolĂ© (12), BesolĂ (81) | Sastre (7), Arocha (16)(44)(66) | |
7 | 1931-32 | 3 | Español-FC Barcelone | 0 â 3 | Goiburu (53), Ramon (68), Samitier (75) | |
8 | 12 | FC Barcelone-Español | 2 â 2 | Samitier (22), Zabalo (78) | Prat (29)(63) | |
9 | 1932-33 | 8 | FC Barcelone-Español | 1 â 1 | Helguera (75) | Prat (51) |
10 | 17 | Español-FC Barcelone | 2 â 1 | Pueyo (79)(81) | Artigas (33) | |
11 | 1933-34 | 2 | FC Barcelone-Español | 5 â 0 | VentolrĂ (14), Ramon (15)(50), Morera (75)(77) | |
12 | 11 | Español-FC Barcelone | 3 â 2 | Prat (17), Iriondo (31), Edelmiro II (72) | VentolrĂ (52)(84) | |
13 | 1934-35 | 6 | Español-FC Barcelone | 4 â 1 | Iriondo (27)(53), Edelmiro (42), Prat (71) | Raich (89) |
14 | 17 | FC Barcelone-Español | 2 â 2 | Raich (43), Berkessy (59) | Prat (33), Edelmiro II (73) | |
15 | 1935-36 | 1 | Español-FC Barcelone | 1 â 0 | Edelmiro (78) | |
16 | 12 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | Enrique FernĂĄndez (26), EscolĂ (64) | ||
17 | 1939-40 | 1 | FC Barcelone-Español | 0 â 1 | MartĂnez CatalĂ (40) | |
18 | 12 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Prat (37) | EmilĂn (66) | |
19 | 1940-41 | 6 | FC Barcelone-Español | 2 â 3 | GrĂ cia (8), Vergara (12) | MartĂnez CatalĂ (14)(62), Mas (16) |
20 | 17 | Español-FC Barcelone | 3 â 1 | MartĂnez CatalĂ (48), Jorge (55), Ara (77) | CardĂșs (p.p.) (17) | |
21 | 1941-42 | 2 | Español-FC Barcelone | 5 â 2 | Jorge (9)(23), Macala (60)(71), Mas (88) | MartĂn (74), Navarro (84) |
22 | 15 | FC Barcelone-Español | 1 â 2 | MartĂn (88) | FĂ bregas (5), Macala (67) | |
23 | 1942-43 | 9 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | MartĂn (23), EscolĂ (75) | |
24 | 22 | Español-FC Barcelone | 1 â 3 | Juncosa (70) | Bravo (5), MartĂn (53), EscolĂ (72) | |
25 | 1943-44 | 9 | Español-FC Barcelone | 1 â 3 | MartĂnez CatalĂ (7) | MartĂn (5), Riba (22)(49) |
26 | 22 | FC Barcelone-Español | 1 â 3 | Balmanya (59) | Jorge (23)(56), Schild (85) | |
27 | 1944-45 | 9 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | MartĂn (55) | |
28 | 22 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | OrtĂ (37) | Gonzalvo III (49) | |
29 | 1945-46 | 2 | Español-FC Barcelone | 0 â 2 | Casas (p.p.)(50), Gonzalvo III (83) | |
30 | 15 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | MartĂn (30) | ||
31 | 1946-47 | 9 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | EscolĂ (60) | |
32 | 22 | FC Barcelone-Español | 5 â 0 | EscolĂ (23)(38)(57)(59), Bravo (35) | ||
33 | 1947-48 | 11 | Español-FC Barcelone | 2 â 1 | Segarra (1)(48) | Badenes (38) |
34 | 24 | FC Barcelone-Español | 5 â 1 | CĂ©sar RodrĂguez (28)(48)(64)(71), Seguer (44) | Diego (15) | |
35 | 1948-49 | 13 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Rosendo HernĂĄndez (61) | Basora (12) |
36 | 26 | FC Barcelone-Español | 2 â 1 | CĂ©sar RodrĂguez (63)(70) | Calvo (27) | |
37 | 1949-50 | 13 | FC Barcelone-Español | 1 â 2 | Seguer (44) | Rosendo HernĂĄndez (7), FĂ bregas (73) |
38 | 26 | Español-FC Barcelone | 2 â 2 | Artigas (19), Teruel (89) | CĂ©sar RodrĂguez (28), Gonzalvo III (88) | |
39 | 1950-51 | 14 | FC Barcelone-Español | 4 â 1 | Nicolau (7)(88), CĂ©sar RodrĂguez (17)(59) | Egea (29) |
40 | 29 | Español-FC Barcelone | 6 â 0 | Grau (15)(30), Arcas (28)(88), Marcet (32), Egea (48) | ||
41 | 1951-52 | 1 | Español-FC Barcelone | 1 â 0 | Celma (84) | |
42 | 16 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | CĂ©sar RodrĂguez (32)(80) | ||
43 | 1952-53 | 12 | FC Barcelone-Español | 2 â 1 | Hanke (52), Moreno (72) | Mauri (17) |
44 | 27 | Español-FC Barcelone | 0 â 2 | ManchĂłn (3), Moreno (18) | ||
45 | 1953-54 | 14 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | Kubala (57) | |
46 | 29 | FC Barcelone-Español | 1 â 4 | Moreno (20) | Faura (24), Cruellas (49), Marcet (53), Mauri (60) | |
47 | 1954-55 | 3 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Areta II (83) | |
48 | 18 | Español-FC Barcelone | 2 â 4 | Cela (17), GĂĄmiz (77) | ManchĂłn (2)(31)(73), Gimeno (p.p.) (52) | |
49 | 1955-56 | 14 | Español-FC Barcelone | 0 â 3 | Kubala (50), BruguĂ© (60), Tejada (71) | |
50 | 29 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Villaverde (14) | ||
51 | 1956-57 | 14 | FC Barcelone-Español | 1 â 1 | ManchĂłn (17) | Coll (14) |
52 | 29 | Español-FC Barcelone | 2 â 0 | Faura (57), Arcas (81) | ||
53 | 1957-58 | 10 | FC Barcelone-Español | 3 â 1 | Evaristo (7), Tejada (13), Kubala (61) | Arcas (49) |
54 | 25 | Español-FC Barcelone | 2 â 1 | BenavĂdez (2), Olivella (p.p.) (75) | Evaristo (21) | |
55 | 1958-59 | 6 | Español-FC Barcelone | 0 â 3 | Luis SuĂĄrez (23), Tejada (54), Evaristo (66) | |
56 | 21 | FC Barcelone-Español | 5 â 3 | Tejada (4), Kocsis (11)(87), Luis SuĂĄrez (53), Kubala (66) | Camps (10)(78), Coll (50) | |
57 | 1959-60 | 14 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Kubala (80) | |
58 | 29 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | Eulogio MartĂnez (81) | ||
59 | 1960-61 | 8 | FC Barcelone-Español | 4 â 1 | Tejada (14)(50), Luis SuĂĄrez (24), Kocsis (39) | Ribera (86) |
60 | 23 | Español-FC Barcelone | 1 â 2 | Recaman (87) | Luis SuĂĄrez (17), Evaristo (61) | |
61 | 1961-62 | 10 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | BenĂtez (21), VergĂ©s (85) | |
62 | 25 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Bedoya (75) | Eulogio MartĂnez (60) | |
63 | 1963-64 | 14 | Español-FC Barcelone | 2 â 2 | Paredes (30)(65) | Kocsis (21), FustĂ© (47) |
64 | 29 | FC Barcelone-Español | 5 â 0 | Cayetano RĂ© (4)(16)(37), Kocsis (12), GrĂ cia (55) | ||
65 | 1964-65 | 8 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | RifĂ© (35) | |
66 | 23 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
67 | 1965-66 | 8 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Bergara (21) | RifĂ© (75) |
68 | 23 | FC Barcelone-Español | 4 â 2 | Zaballa (1)(70), FustĂ© (2), RifĂ© (70) | Di Stefano (58), Rodilla (60) | |
69 | 1966-67 | 6 | Español-FC Barcelone | 2 â 0 | Rodilla (9), Cayetano RĂ© (42) | |
70 | 21 | FC Barcelone-Español | 3 â 1 | Zaballa (38), Eladio (46), FustĂ© (50) | Cayetano RĂ© (55) | |
71 | 1967-68 | 2 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Gallego (82) | |
72 | 17 | Español-FC Barcelone | 1 â 0 | Cayetano RĂ© (71) | ||
73 | 1968-69 | 10 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Torres (75) | |
74 | 25 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
75 | 1970-71 | 6 | FC Barcelone-Español | 3 â 0 | Pina (25), MartĂ Filosia (28)(55) | |
76 | 21 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | MartĂ Filosia (41) | ||
77 | 1971-72 | 2 | Español-FC Barcelone | 3 â 0 | JosĂ© MarĂa (66), Amiano (73), Eladio (p.p.) (81) | |
78 | 19 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | Pina (43), Rexach (51) | ||
79 | 1972-73 | 6 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | JosĂ© MarĂa (12) | Barrios (45) |
80 | 23 | FC Barcelone-Español | 0 â 1 | GlarĂa (67) | ||
81 | 1973-74 | 4 | FC Barcelone-Español | 3 â 0 | Pina (64), Asensi (73), Juan Carlos (81) | |
82 | 21 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
83 | 1974-75 | 9 | Español-FC Barcelone | 5 â 2 | Cuesta (26)(31), Amiano (42)(58), Marañón (82) | Migueli (32), Clares (56) |
84 | 26 | FC Barcelone-Español | 4 â 1 | Clares (4)(76), Heredia (32), Rexach (51) | Marañón (62) | |
85 | 1975-76 | 13 | FC Barcelone-Español | 5 â 0 | Cruyff (13), Pina (22), Asensi (52), De Felipe (p.p.) (70)(80) | |
86 | 30 | Español-FC Barcelone | 3 â 0 | Caszely (11), Solsona (57), Jeremias (69) | ||
87 | 1976-77 | 15 | Español-FC Barcelone | 2 â 3 | Marañón (63)(72) | Clares (27), Asensi (62), Neeskens (81) |
88 | 32 | FC Barcelone-Español | 4 â 2 | Clares (20)(38), Asensi (48)(63) | Marañón (34) | |
89 | 1977-78 | 11 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Flores (88) | Neeskenss (77) |
90 | 28 | FC Barcelone-Español | 1 â 1 | ZuvirĂa (22) | Marañón (15) | |
91 | 1978-79 | 13 | Español-FC Barcelone | 0 â 2 | Asensi (40), Canito (p.p.) (52) | |
92 | 30 | FC Barcelone-Español | 2 â 1 | Asensi (27), SĂĄnchez (48) | Ayfuch (20) | |
93 | 1979-80 | 16 | Español-FC Barcelone | 2 â 0 | Marañón (9), ArabĂ (87) | |
94 | 33 | FC Barcelone-Español | 3 â 1 | Simonsen (47), Asensi (75), RamĂrez (89) | Marañón (32) | |
95 | 1980-81 | 2 | FC Barcelone-Español | 3 â 1 | Simonsen (2), Quini (23), Krankl (33) | Roberto MartĂnez (74) |
96 | 19 | Español-FC Barcelone | 1 â 0 | Marañón (8) | ||
97 | 1981-82 | 13 | Español-FC Barcelone | 0 â 4 | Simonsen (66), Quini (77)(80), Schuster (88) | |
98 | 30 | FC Barcelone-Español | 1 â 3 | Alexanco (73) | Urbano (60), Lauridsen (17), MurĂșa (76) | |
99 | 1982-83 | 6 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Marcos Alonso (81) | |
100 | 23 | Español-FC Barcelone | 0 â 3 | Carrasco (40), VĂctor Muñoz (70), Pichi Alonso (77) | ||
101 | 1983-84 | 16 | Español-FC Barcelone | 1 â 0 | GimĂ©nez (84) | |
102 | 33 | FC Barcelone-Español | 5 â 2 | Marcos Alonso (8)(20)(34)(86), Carrasco (12) | ZĂșñiga (27), MĂĄrquez (59) | |
103 | 1984-85 | 4 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | VĂctor Muñoz (10) | |
104 | 21 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
103 | 1985-86 | 17 | FC Barcelone-Español | 0 â 0 | ||
104 | 34 | Español-FC Barcelone | 5 â 3 | MĂĄrquez (9)(24)(68), Mauri (27), Pineda (88) | Schuster (55)(81), Pedraza (89) | |
105 | 1986-87 | 9 | FC Barcelone-Español | 1 â 0 | Robert (45) | |
106 | 26 | Español-FC Barcelone | 1 â 1 | Gallart (65) | Carrasco (40) | |
107 | 37 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
108 | 42 | FC Barcelone-Español | 2 â 1 | Archibald (15)(28) | Pineda (52) | |
109 | 1987-88 | 3 | Español-FC Barcelone | 2 â 0 | Pichi Alonso (61), Orejuela (79) | |
110 | 22 | FC Barcelone-Español | 3 â 2 | Linker (1), Schuster (27)(32) | Losada (8), Lauridsen (53) | |
111 | 1988-89 | 1 | FC Barcelone-Español | 2 â 0 | Begiristain (61), Robert (64) | |
112 | 20 | Español-FC Barcelone | 2 â 2 | Gabino (20), Gay (66) | Bakero (35), Amor (73) | |
113 | 1990-91 | 1 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | Stoitchkov (42) | |
114 | 20 | FC Barcelone-Español | 5 â 2 | Laudrup (32)(72), Bakero (48)(53), Julio Salinas (70) | Mendiondo (37), Ălex Garcia (82) | |
115 | 1991-92 | 18 | FC Barcelone-Español | 4 â 3 | Begiristain (10), Laudrup (29), Stoitchkov (44), Koeman (81) | Korneiev (46)(48), LluĂs (88) |
116 | 37 | Español-FC Barcelone | 0 â 4 | Koeman (30), Begiristain (52), Eusebio (60), Ferrer (89) | ||
117 | 1992-93 | 12 | FC Barcelone-Español | 5 â 0 | Stoitchkov (30), Nadal (38), Koeman (57), Witschge (72), Begiristain (77) | |
118 | 31 | Español-FC Barcelone | 0 â 1 | Koeman (67) | ||
119 | 1994-95 | 3 | Español-FC Barcelone | 0 â 0 | ||
120 | 22 | FC Barcelone-Español | 3 â 0 | Stoitchkov (2), Begiristain (22), Sergi (28) | ||
121 | 1995-96 | 19 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 1 | Nadal (38), Ăscar (89) | Bogdanovic (68) |
122 | 40 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | Urzaiz (89) | Figo (67) | |
123 | 1996-97 | 2 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 1 | Giovanni (83), Pizzi (89) | LardĂn (69) |
124 | 23 | Espanyol-FC Barcelone | 2 â 0 | Raducioiu (14)(50) | ||
125 | 1997-98 | 16 | FC Barcelone-Espanyol | 3 â 1 | Luis Enrique (24), Giovanni (51), Sergi (72) | EsnĂĄider (58) |
126 | 35 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | Sergio (56) | Figo (37) | |
127 | 1998-99 | 7 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 2 | De Lucas (59) | Kluivert (9), Giovanni (82) |
128 | 26 | FC Barcelone-Espanyol | 3 â 0 | Rivaldo (16)(29), Kluivert (52) | ||
129 | 1999-00 | 3 | FC Barcelone-Espanyol | 3 â 0 | Rivaldo (74)(85), Kluivert (83) | |
130 | 22 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | BenĂtez (21) | Kluivert (44) | |
131 | 2000-01 | 14 | FC Barcelone-Espanyol | 4 â 2 | Rivaldo (13)(57), Xavi (43), Luis Enrique (61) | Posse (52), Arteaga (82) |
132 | 33 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
133 | 2001-02 | 18 | Espanyol-FC Barcelone | 2 â 0 | Tamudo (56)(69) | |
134 | 37 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 0 | Kluivert (44), Xavi (75) | ||
135 | 2002-03 | 3 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 0 | Kluivert (58), Luis Enrique (71) | |
136 | 22 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 2 | Cocu (40), Xavi (42) | ||
137 | 2003-04 | 16 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 3 | Jordi Cruyff (8) | Ronaldinho (10), Kluivert (20)(35) |
138 | 35 | FC Barcelone-Espanyol | 4 â 1 | Ronaldinho (34), Saviola (43)(57), Van Bronckhorst (54) | Tamudo (18) | |
139 | 2004-05 | 7 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 1 | Deco (9) | |
140 | 26 | FC Barcelone-Espanyol | 0 â 0 | |||
141 | 2005-06 | 18 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 2 | Tamudo (60) | Deco (43), Eto'o (46) |
142 | 37 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 0 | Jarque (p.p.) (19), Ronaldinho (51) | ||
143 | 2006-07 | 18 | Espanyol-FC Barcelone | 3 â 1 | Luis GarcĂa (30), Tamudo (64), Rufete (87) | Saviola (59) |
144 | 37 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 2 | Messi (42)(56) | Tamudo (28)(89) | |
145 | 2007-08 | 14 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | Coro (68) | Iniesta (5) |
146 | 33 | FC Barcelone-Espanyol | 0 â 0 | |||
147 | 2008-09 | 5 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 2 | Coro (20) | Henry (76), Messi (90) |
148 | 24 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 2 | TourĂ© Yaya (62) | De la Peña (50)(54) | |
149 | 2009-10 | 14 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 0 | Ibrahimovic (39) | |
150 | 33 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 0 | |||
151 | 2010-11 | 16 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 5 | Osvaldo (63) | Pedro (18)(60), Xavi (29), David Villa (78)(84) |
152 | 35 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 0 | Iniesta (29), PiquĂ© (48) | ||
153 | 2011-12 | 18 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | Ălvaro VĂĄzquez (85) | FĂ bregas (15) |
154 | 37 | FC Barcelone-Espanyol | 4 â 0 | Messi (11)(63)(73)(78) | ||
155 | 2012-13 | 18 | FC Barcelone-Espanyol | 4 â 0 | Pedro (15)(26), Xavi (9), Messi (28) | |
156 | 37 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 2 | Alexis SĂĄnchez (13), Pedro (89) | ||
157 | 2013-14 | 12 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 0 | Alexis SĂĄnchez (67) | |
158 | 31 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 1 | Messi (77) | ||
159 | 2014-15 | 14 | FC Barcelone-Espanyol | 5 â 1 | Messi (45)(50)(81), PiquĂ© (53), Pedro (76) | Sergio GarcĂa (13) |
160 | 33 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 2 | Neymar (16), Messi (24) | ||
161 | 2015-16 | 18 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 0 | ||
162 | 37 | FC Barcelone-Espanyol | 5 â 0 | Messi (8), Luis SuĂĄrez (52)(61), Rafinha (74), Neymar (83) | ||
163 | 2016-17 | 16 | FC Barcelone-Espanyol | 4 â 1 | Luis SuĂĄrez (18)(67), Alba (69), Messi (89) | David Lopez (78) |
164 | 35 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 3 | Luis SuĂĄrez (50)(87), Rakitic (77) | ||
165 | 2017-18 | 3 | FC Barcelone-Espanyol | 5 â 0 | Messi (26)(35)(67), PiquĂ© (87), Luis SuĂĄrez (90) | |
166 | 22 | Espanyol-FC Barcelone | 1 â 1 | Gerard (66) | PiquĂ© (82) | |
167 | 2018-19 | 15 | Espanyol-FC Barcelone | 0 â 4 | Messi (17)(65), DembĂ©lĂ© (26), Luis Suarez (45) | |
168 | 29 | FC Barcelone-Espanyol | 2 â 0 | Messi (71)(89) | ||
169 | 2019-20 | 19 | Espanyol-FC Barcelone | 2 â 2 | David Lopez (23), Wu (88) | Luis Suarez (50), Vidal (59) |
170 | 35 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 0 | Luis Suarez (56) | ||
171 | 2021-22 | 14 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 0 | Depay (48) | |
172 | 24 | Espanyol-FC Barcelone | 2 â 2 | Darder (40), de TomĂĄs (64) | Pedri (2), De Jong (90) | |
173 | 2022-23 | 15 | FC Barcelone-Espanyol | 1 â 1 | Alonso (7) | Joselu (73) |
174 | 32 | Espanyol-FC Barcelone | â |
Coupe d'Espagne
# | Saison | Phase finale | Rencontre | Résultat | Buts (domicile) | Buts (extérieur) |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1956-1957 | finale | FC Barcelone-Espanyol | 1-0 | Sampedro (80) | - |
2 | 1995-1996 | Demi-finale aller | FC Barcelone-Espanyol | 1-0 | Popescu (50) | - |
3 | Demi-finale retour | Espanyol-FC Barcelone | 2-3 | Javi Garcia (37), Ismael Urzaiz (63) | Kodro (42), Amor (79), Popescu (89) | |
4 | 2000-2001 | Quart de finale aller | Espanyol-FC Barcelone | 1-2 | Tamudo (57) | Rivaldo (13), Alfonso (41) |
5 | Quart de finale retour | FC Barcelone-Espanyol | 1-1 | De Boer (6) | Roger Garcia (19) | |
6 | 2008-2009 | Quart de finale aller | Espanyol-FC Barcelone | 0-0 | - | - |
7 | Quart de finale retour | FC Barcelone-Espanyol | 3-2 | Bojan (35)(48), Piqué (56) | Coro (58), Callejon (69) | |
8 | 2015-2016 | HuitiÚme de finale aller | FC Barcelone-Espanyol | 4-1 | Messi (13)(44), Piqué (49), Neymar (88) | Caicedo (9) |
9 | HuitiĂšme de finale retour | Espanyol-FC Barcelone | 0-2 | - | Munir (32)(88) | |
10 | 2017-2018 | Quart de finale aller | Espanyol-FC Barcelone | 1-0 | Melendo (88) | - |
11 | Quart de finale retour | FC Barcelone-Espanyol | 2-0 | Luis Suarez (9), Messi (25) | - |
Aspects socio-Ă©conomiques
DĂ©nomination du derby
En catalan, la confrontation opposant le FC Barcelone et l'Espanyol de Barcelone est dĂ©signĂ©e sous l'appellation Derbi barcelonĂ (en français : derby barcelonais)[A 1]. Cette mĂȘme dĂ©nomination est parfois utilisĂ©e en anglais[A 1], en allemand[24], en bosnien[25], voire en français par certains mĂ©dias belges ou suisses[26] - [27].
à Barcelone, la notoriété du derby est telle qu'il est parfois désigné simplement comme étant El Derbi[A 2].
En espagnol, la confrontation est désignée sous l'appellation derby barcelonés[A 2]. Le terme gran derby de Cataluña (en français : grand derby de Catalogne) est également employé[28].
Sécurité
Le match est classĂ© « Ă trĂšs haut risque » par la Police de Barcelone[29]. De ce fait, les moyens de sĂ©curitĂ© mis en Ćuvre les jours de matchs sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs importants[30].
Lors des matchs à domicile de l'Espanyol, en particulier à Monjuïc, la police surveille particuliÚrement le groupe Boixos Nois, réputé violent et à l'origine de nombreux incidents. Une méthode utilisée pour limiter le champ d'action des supporters radicaux et éviter les lancers de projectiles sur le terrain est l'augmentation de l'intensité de la lumiÚre des projecteurs les soirs de matchs, ce qui permet de mieux contrÎler visuellement les groupes problématiques. Cette technique a notamment été utilisée par l'Espanyol lors du derby de septembre 2008[31].
En 2012, à la suite d'incidents à Montjuic avec des supporters radicaux du FC Barcelone, l'Espanyol renforce ses dispositifs de sécurité en déployant prÚs de 1 000 personnes autour du stade, quatre heures avant le début de la rencontre. Entre 230 et 250 Mossos sont prévus, auxquels s'ajoutent 150 agents de sécurité et 70 agents de la Police de Cornella. 340 vigiles complÚtent le dispositif, pour contrÎler les points d'accÚs au stade[32].
Couverture médiatique
Le match bénéficie d'une couverture médiatique internationale importante.
En décembre 2014, le derby est diffusé en direct en Belgique par la chaßne de télévision 11+ du groupe Proximus TV[26].
Les mĂ©dias sportifs bosniaques annoncent les matchs dans des articles mĂȘlant composition des Ă©quipes et analyse[25].
Incidents et opposition extra-sportive
Le , l'Español et le FC Barcelone s'oppose lors d'un derby. L'Español compte alors dans ses rangs le gardien de but Ricardo Zamora, le milieu Crisanto Bosch et le dĂ©fenseur Ricardo Saprissa tandis que le FC Barcelone joue notamment avec le cĂ©lĂšbre attaquant philippin Paulino Alcantara. C'est entre ces deux derniers qu'une dispute Ă©clate quand Saprissa arrĂȘte violemment Alcantara et le blesse Ă la mĂąchoire. La match devient alors violent et des disputes Ă©clatent entre les supporters du FC Barcelone et ceux de l'Español. Une autre faute, qui provoque l'expulsion du blaugrana Josep Samitier, provoque aussi des disputes entre les joueurs-mĂȘmes. Le match est injouable. L'arbitre le suspend donc et le public lui jette alors des piĂšces de monnaie pour le blesser. L'Español remporte alors le plus long derby de l'histoire qui sera rejouĂ© Ă huis clos le , soit 54 jours plus tard[9] - [18].
Le , quelqu'un a brûlé les serviettes normalement utilisées par les joueurs de l'Espanyol à la mi-temps, rendant l'atmosphÚre dans les vestiaires irrespirables. Lors du premier but de l'Espanyol, des mouvements de foule dans le stade, bondé, entraßnent la mort d'une personne. à la suite de cet incident, les joueurs de l'Espanyol n'ont plus jamais utilisé les vestiaires du Stade des Corts, se réunissant à Sarrià avant de se déplacer[33].
En 1984, les Boixos Nois, supporters Ă tendance hooliganiste du FC Barcelone, se font remarquer par des insultes racistes visant le gardien de l'Espanyol, le Camerounais Thomas Nkono[34]. Ă partir de 1985, les Brigadas Blanquiazules, groupe de supporter d'extrĂȘme droite du RCD Espanyol, s'oppose rĂ©guliĂšrement aux supporters du FC Barcelone. Ce groupe, inspirĂ© des groupes hooligans fascistes du Milan AC et de la SS Lazio, est souvent Ă l'origine de sifflets racistes et d'autres dĂ©rives politiques. En janvier 1991, un membre français de la Brigade, FrĂ©dĂ©ric Rouquier, est passĂ© Ă tabac et tuĂ© Ă coups de couteau par 5 membres du Boixos Nois, un groupe de supporters du FC Barcelone[34].
Le , un derby est jouĂ© Ă Montjuic, stade ou Ă©voluait alors l'Espanyol. Durant le match, les Boixos Nois, groupe de supporters ultras du FC Barcelone, lancent des fumigĂšnes sur les supporters adverses. Cinq personnes sont arrĂȘtĂ©es pour violences. Depuis ce derby, les dirigeants de chaque club ne vendent plus de billets aux supporters adverses. Ainsi, au Camp Nou et au Cornella, il n'y a plus de parcage visiteurs les jours de derby barcelonais[18].
En avril 2015, en marge d'un derby de Liga, certains supporters de l'Espanyol se rendent coupables d'insultes diverses et de « huées racistes » visant les Brésiliens Neymar et Daniel Alves, l'Argentin Lionel Messi et les Espagnols Gerard Piqué et Jordi Alba. La Fédération royale espagnole de football, soutenue par le gouvernement, qui souhaite lutter contre les comportements xénophobes et violents liés aux sports, menace alors l'Espanyol de le condamner à payer plusieurs milliers d'euros d'amende[35] - [36].
En janvier 2016, en huitiĂšmes de la Coupe du Roi, le joueur de l'Espanyol Papakouli Diop est expulsĂ© aprĂšs avoir insultĂ© le joueur du Barça Luis Alberto SuĂĄrez, faisant des allusions obscĂšnes portant sur sa mĂšre[37]. Ă l'issue d'un derby trĂšs tendu se terminant par un 4-1 pour le FC Barcelone notamment grĂące Ă un doublĂ© et deux passes dĂ©cisives (pour PiquĂ© et pour Neymar) de Messi, Suarez insulte les joueurs de l'Espanyol dans le couloir, alors que ces derniers monte les escaliers, ce qui provoque une bagarre entre les deux Ă©quipes. Le personnel de sĂ©curitĂ© est contraint d'intervenir pour faire cesser les violences[37] - [38]. Le huitiĂšme retour est paradoxalement marquĂ© par un Ă©pisode cocasse : Ălvaro, dĂ©fenseur de l'Espanyol insulte Messi en le traitant de nain. Messi lui rĂ©pond alors « et toi t'es nul » ce Ă quoi Ălvaro rĂ©pond « Câest vrai, on a raison tous les deux », provocant un Ă©clat de rire au lieu d'une Ă©ventuelle dispute, et entraĂźnant des rĂ©actions positives sur les rĂ©seaux sociaux[39].
Statistiques
Meilleurs buteurs de tous les temps dans le derby
Joueur | Club(s) | Championnat d'Espagne | Coupe d'Espagne | Supercoupe d'Espagne | Buts | Années |
---|---|---|---|---|---|---|
Lionel Messi | FC Barcelone | 22 | 3 | 0 | 25 | 2004-2021 |
Luis SuĂĄrez | FC Barcelone | 10 | 1 | 0 | 11 | 2014-2020 |
CĂ©sar Rodriguez | FC Barcelone | 11 | 0 | 0 | 11 | 1939-1955 |
RaĂșl Tamudo | RCD Espanyol | 8 | 1 | 0 | 9 | 1996-2010 |
Rafael Marañón | RCD Espanyol | 9 | 0 | 0 | 9 | 1974-1983 |
Patrick Kluivert | FC Barcelone | 8 | 0 | 0 | 8 | 1998-2004 |
Rivaldo | FC Barcelone | 6 | 1 | 0 | 7 | 1997-2002 |
Gerard Piqué | FC Barcelone | 4 | 2 | 0 | 6 | 2008- |
Xavi | FC Barcelone | 5 | 0 | 1 | 6 | 1998-2015 |
Pedro RodrĂguez | FC Barcelone | 6 | 0 | 0 | 6 | 2008-2015 |
Cayetano RĂ© | FC Barcelone/RCD Espanyol | 6 | 0 | 0 | 6 | 1962-1965/1966-1971 |
Joueurs les plus capés de tous les temps dans le derby
Joueur | Club(s) | Apparitions | Années |
---|---|---|---|
Xavi | FC Barcelone | 36 | 1998-2015 |
Lionel Messi | FC Barcelone | 35 | 2004-2021 |
Sergio Busquets | FC Barcelone | 31 | 2008- |
Andrés Iniesta | FC Barcelone | 31 | 2002-2018 |
Gerard Piqué | FC Barcelone | 29 | 2008-2022 |
Carles Puyol | FC Barcelone | 26 | 1999-2014 |
Migueli | FC Barcelone | 25 | 1973-1988 |
RaĂșl Tamudo | RCD Espanyol | 23 | 1996-1997/1998-2010 |
VĂctor ValdĂ©s | FC Barcelone | 20 | 2000-2014 |
Antonio Argiles | RCD Espanyol | 20 | 1950-1964 |
JosĂ© MarĂa | RCD Espanyol | 20 | 1965-1976 |
Dani Alves | FC Barcelone | 18 | 2008-2016 |
Carles Rexach | FC Barcelone | 18 | 1966-1981 |
Juan Manuel Asensi | FC Barcelone | 18 | 1970-1981 |
PalmarĂšs
La diffĂ©rence de palmarĂšs entre les deux clubs est souvent Ă©voquĂ©e dans l'optique d'illustrer la diffĂ©rence de niveau sportif et de notoriĂ©tĂ© du FC Barcelone et du RCD Espanyol. En outre, en 2023, alors que le palmarĂšs du FCB prĂ©sente 27 Championnats d'Espagne, 31 Coupes dâEspagne et 5 Ligue des champions contre 4 Coupes d'Espagne pour l'Espanyol, le journal Le Figaro utilise cet argument pour comparer le derby au combat biblique entre David et Goliath[40].
Le tableau suivant propose une comparaison des palmarÚs des deux clubs. Seules les compétitions auxquelles les deux clubs ont participé et la Ligue des champions de l'UEFA à titre indicatif sont mentionnées.
Catégorie | Compétition | Titre pour le FC Barcelone |
Dernier titre | Titre pour le RCD Espanyol |
Dernier titre |
---|---|---|---|---|---|
Compétitions nationales | Primera División / Liga BBVA | 27 | 2023 | 0 | - |
Segunda DivisiĂłn / Liga Adelante[note 1] | 0 | - | 2 | 2021 | |
Coupe d'Espagne | 31 | 2021 | 4 | 2006 | |
Supercoupe d'Espagne | 14 | 2023 | 0 | - | |
Compétitions disparues | Championnat de Catalogne | 21 | 1938 | 12 | 1940 |
Coupe de la Ligue | 2 | 1986 | 0 | - | |
Compétitions européennes | Ligue des champions de l'UEFA | 5 | 2015 | 0 | - |
Coupe des vainqueurs de coupe | 4 | 1997 | 0 | - | |
Coupe des villes de foires | 3 | 1966 | 0 | - | |
Supercoupe de l'UEFA | 5 | 2015 | 0 | - |
Records
Le meilleur buteur de l'histoire du derby barcelonais est le joueur du FC Barcelone Lionel Messi qui compte 25 buts en 35 matchs.
Le meilleur buteur de l'histoire du derby barcelonais sur coup franc direct est le joueur du FC Barcelone Lionel Messi avec 5 buts.
Le meilleur buteur de l'histoire du derby barcelonais sur pénalty est le joueur du FC Barcelone Lionel Messi avec 5 buts.
Le joueur ayant marqué le plus de hat-tricks dans l'histoire du derby est le joueur du FC Barcelone Lionel Messi qui compte 3 triplés (4 buts le 5 mai 2012, 3 buts le 7 décembre 2014 et 3 buts le 9 septembre 2017).
Les joueurs ayant inscrit un quadruplé dans l'histoire du derby sont : Josep Escola (16 mars 1947), César Rodriguez (28 mars 1948), Marcos Alonso Pena (22 avril 1984) et Lionel Messi (5 mai 2012).
La plus large victoire du FC Barcelone s'est faite sur le score de 5-0, atteint sept fois, dont cinq fois à domicile et deux fois à l'extérieur. La plus large victoire du RCD Espanyol est 6-0 à domicile, en 1960-1961, et 4-1 à l'extérieur, en 1953-1954[41].
Le joueur ayant disputé le plus de derby est le barcelonais Xavi Hernåndez qui compte aujourd'hui 36 apparitions.
Le joueur le plus expulsĂ© du derby est LuĂs Figo qui compte 3 expulsions.
Le , 6 joueurs ont été expulsés pendant ce derby (Rafael Mårquez, Ricardo Quaresma, Phillip Cocu pour le FC Barcelone/Ivån de la Peña, Alberto Lopo, Antonio Soldevilla pour l'Espanyol de Barcelone).
Joueurs du derby barcelonais ayant écopé d'un carton rouge
Personnalités
EntraĂźneurs
En 2003, Radomir AntiÄ, l'entraĂźneur du FCB, et Javier Clemente, l'entraĂźneur de l'Espanyol, sont des « ennemis dĂ©clarĂ©s » dont l'animositĂ© remonte Ă 1997, oĂč AntiÄ a accusĂ© Clemente d'avoir truquĂ© le tirage de la Coupe du Roi, ce dernier ayant rĂ©pondu avec des insultes. Ă la suite de cette affaire, les deux hommes s'Ă©taient opposĂ©s devant les tribunaux[13].
Joueurs
Dans les années 1920, le gardien de but Ricardo Zamora est notamment l'objet de plusieurs transferts entre les deux clubs[42]. Les joueurs deviennent plus ou moins illégalement rémunérés, alors que l'amateurisme est en place en Espagne[42]. Le transfert de Zamora est considéré par la presse madrilÚne comme de l'amateurisme marron[42]. Cette affaire, en partie, permet d'aboutir à l'instauration officielle du professionnalisme en Espagne le [42] - [10].
Durant les annĂ©es 1970, le dĂ©fenseur Canito est formĂ© au FC Barcelone mais part Ă l'Espanyol pour revenir au FC Barcelone, alors que l'Espanyol Ă©tait son club de cĆur. Un de ses camarades au FC Barcelone dĂ©voile qu'il portait un maillot de l'Espanyol sous celui des blaugranas Ă l'entrainement[18]. En , le FC Barcelone reçoit l'Athletic Bilbao tandis que l'Espanyol joue un match pour la maintien contre HĂ©rcules. Au milieu du match, le commentateur annonce un but de l'Espanyol Ă Alicante. Tout le public bronche tandis que Canito, lui lĂšve les bras. Un an plus tard, il revient Ă l'Espanyol[18].
En 2003, deux joueurs de l'Espanyol formĂ©s au FC Barcelone, IvĂĄn de la Peña et Oscar GarcĂa Junyent, abordent le derby avec une certaine rancĆur envers le FCB, dont ils ont dĂ» « s'exiler »[13].
- Ricardo Zamora
- Ladislao Kubala
- ZoltĂĄn Czibor
- Cayetano RĂ©
- Javier Urruticoechea
- Pichi Alonso
- Ernesto Valverde
- Miquel Soler
- CristĂłbal Parralo
- Fernando Muñoz
- Igor Korneev
- Ivån de la Peña
- Jordi Cruyff
- Ăscar GarcĂa
- Roger GarcĂa
- Joan VerdĂș
- Sergio GarcĂa
- VĂctor SĂĄnchez
- Canito [18]
- PakĂĄn
- MartĂn VentolrĂĄ
- RomĂ Forns
- Enrique Mas
- Emil Walter
- Francisco Rufete
- Toni VelamazĂĄn
- SimĂŁo Sabrosa
- Abraham GonzĂĄlez Casanova
- Paco Montañés
- Steve Archibald
- Aleix Vidal
- Paco Bru
- José Padrón
- Marcial Pina
- Samuel Eto'o
- Philippe Coutinho
- Martin Braithwaite
Derby féminin
Rivalité entre le FC Barcelone et le RCD Espanyol | ||||
Généralités | ||||
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Sport | Football | |||
Pays | Espagne | |||
Villes ou région | Barcelone | |||
Rivalité | Derbi barcelonés (Derby barcelonais) | |||
Dernier résultat | 22 mai 2021 D1 RCD Espanyol 2 - 3 FC Barcelone |
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Statistiques | ||||
FCB | Nuls | RCD | Total | |
D1 | 17 | 5 | 12 | 34 |
Copa Reina | 3 | 0 | 2 | 5 |
Copa Cat. | 7 | 4 | 4 | 15 |
Total | 27 | 9 | 18 | 54 |
Situation actuelle | ||||
Liga F | FC Barcelone | |||
1ra RFEF (D2) | RDC Espanyol | |||
Localisation des clubs | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Catalogne | ||||
DerniĂšre mise Ă jour le 01/06/2021. | ||||
Histoire
Les sections féminines du FC Barcelone et de l'Espanyol Barcelone s'affrontent depuis les débuts des deux équipes et la finale d'un tournoi catalan en mars 1971 au Camp Nou. Le FC Barcelone est alors représenté par une équipe nommée Selecció Ciutat de Barcelona, qui n'est pas encore officiellement une section du club (il faudra attendre 2002 pour qu'elle soit complÚtement intégrée)[43].
C'est Ă l'occasion d'un derby barcelonais le que le FC Barcelone retourne au Camp Nou pour la premiĂšre fois depuis ses dĂ©buts. Devant des tribunes malheureusement vides Ă cause de la pandĂ©mie de Covid-19, les Blaugranas infligent une manita[note 2] Ă l'Espanyol[44]. Ă la fin de la saison, l'Espanyol est relĂ©guĂ© en deuxiĂšme division. L'annĂ©e suivante, il rate la promotion en terminant juste derriĂšre une autre Ă©quipe barcelonaise, Levante Las Planas[45]. Le derby est cependant toujours disputĂ© avec l'Ă©quipe B du FC Barcelone, qui Ă©volue Ă©galement en deuxiĂšme division, mĂȘme s'il a forcĂ©ment moins de saveur[46].
En coupe de Catalogne, alors que l'Espanyol a remporté les quatre premiÚres éditions[47], le Barça compte désormais 10 titres[48] contre 5 pour les Blanquiazules. Globalement, l'Espanyol a dominé le derby barcelonais dans les années 2000, tandis que le Barça prend l'avantage depuis les années 2010.
PalmarĂšs
Catégorie | Compétition | Titre pour le FC Barcelone |
Dernier titre | Titre pour le RCD Espanyol |
Dernier titre |
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Compétitions nationales | Primera División / Liga F | 8 | 2023 | 1 | 2006 |
Coupe de la Reine | 9 | 2022 | 6 | 2012 | |
Supercoupe d'Espagne | 3 | 2023 | 0 | - | |
Compétitions régionales | Coupe de Catalogne | 10 | 2019 | 5 | 2013 |
Compétitions européennes | Ligue des champions de l'UEFA | 2 | 2023 | 0 | - |
Personnalités emblématiques
De nombreuses joueuses sont passĂ©es d'un club Ă l'autre, surtout en direction du FC Barcelone, qui n'a jamais hĂ©sitĂ© Ă piocher dans le rĂ©servoir de joueuses du rival, mais ces transferts ont parfois Ă©tĂ© polĂ©miques. En 2009, NoemĂ Rubio, alors joueuse de l'Espanyol, poste une photo sur Facebook oĂč elle porte la maillot du FC Barcelone pour supporter l'Ă©quipe masculine en coupe du Roi. Elle est alors Ă©cartĂ©e du groupe, et finit par rejoindre le FC Barcelone dĂšs la saison suivante[49].
Du FC Barcelone au RCD Espanyol | Du RCD Espanyol au FC Barcelone | ||||
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Joueuse | Au Barça | à l'Espanyol | Joueuse | à l'Espanyol | Au Barça |
Goretti Donaire | 1999-2001 | 2001-2005 | Raquel CabezĂłn | 1994-2005 | 2005-2006 |
Adriana MartĂn | 2002-2003, 2004-2005 | 2005-2009 | Goretti Donaire | 2001-2005 | 2005-2006 |
Raquel CabezĂłn | 2005-2006 | 2006-2007 | Vicky Losada | 2007-2008 | 2008-2015, 2016-2021 |
Vicky Losada | 2004-2007 | 2007-2008 | Marta CubĂ | 2003-2009 | 2009-2010 |
MarĂa JosĂ© Pons | 2003-2005 | 2009-2013, 2017-2020 | NoemĂ Rubio | 2005-2009 | 2009-2011 |
Alba Montserrat | 1995-2003 | 2010-2012 | Carolina FĂ©rez | 2007-2009 | 2009-2014 |
Mari Paz Vilas | 2008-2011 | 2011-2013 | Marta Corredera | 2006-2010 | 2010-2015 |
Kenti Robles | 2011-2014 | 2014-2015 | MĂriam DiĂ©guez | 2002-2010 | 2011-2017 |
Kenti Robles | 2006-2011 | 2011-2014 | |||
Alexia Putellas | 2006-2011 | 2012- | |||
Marta TorrejĂłn | 2001-2013 | 2013- | |||
Claudia Pina | 2011-2013 | 2013- | |||
Ana Romero | 2010-2013 | 2013-2015 | |||
Ane Bergara | 2005-2011 | 2015-2017 | |||
BĂĄrbara Latorre | 2013-2015 | 2015-2019 | |||
Mapi LeĂłn | 2013-2014 | 2017- | |||
Andrea Pereira | 2009-2016 | 2018-2022 | |||
Emma RamĂrez | 2017-2019 | 2019- |
Notes et références
Notes
- Seul le FC Barcelone B a disputé la Segunda División, l'équipe principale n'ayant jamais été reléguée.
- Une manita est une victoire 5-0 (cf https://fr.wiktionary.org/wiki/manita).
Références issues du livre FC Barcelona
- Duthel 2011, p. 193.
- Duthel 2011, p. 192.
Autres références
- « Le Barça claque l'Espanyol », sur sofoot.com, (consulté le ).
- « Le Barça fait taire les perruches », sur sofoot.com, (consulté le ).
- yannick, « FC Barcelone â RCD Espanyol : plus quâun derby. », sur liga.docteur-es-sport.fr, (consultĂ© le ).
- (en) Andrew McFarland, « Ricardo Zamora: The First Spanish Football Idol », Soccer & Society, vol. 7, no 1,â (DOI 10.1080/14660970500355546).
- (en) Chris Mann, « El derbi BarcelonĂ: A question of Catalanism », sur thefootballramble.com, (consultĂ© le ).
- Vincent Machenaud, « Entretien avec Sandro Rosell : « Un Ballon d'or, ça vaut la Ligue des champions. » », France football, no 3379 (supplĂ©ment),â , p. 26-27.
- François Musseau, « Etre un « socio » du Barça, câest avoir un passeport catalan (entretien avec Enrique Murillo) », LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
- Roger BogunyĂ , « RCD Espanyol â FC Barcelone: Un vrai derby », sur fcbarcelona.com, (consultĂ© le ).
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- (es) « Liga BBVA 1993 Jornada 12 » (consulté le ).
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- (ca) El Periódico, « El Barça fitxa la futbolista expedientada per l'Espanyol per culer », sur elperiodico, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Heinz Duthel, FC Barcelona-Barca : Futbol Club Barcelona. Barca o Blaugrana,
Liens externes
- « Quand la Catalogne s'embrase », sur fr.fifa.com (consulté le )
- « 113 ans de rivalité entre Barça et Espanyol », sur fr.fifa.com (consulté le )