Daurade (poisson)
Le terme daurade ou dorade désigne plusieurs espèces de poissons de bonne qualité gustative. En France, il fait référence, en premier lieu, à la daurade royale (Sparus aurata). Dans les zones francophones tropicales (Maurice, La Réunion, Comores, Madagascar, les Seychelles, les Antilles), ce terme fait principalement référence à la dorade coryphène, sauf en Guyane, où il désigne Zungaro zungaro.
l'appellation « Dorade » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Taxons concernés
- Le Scarus niger
- Plusieurs espèces de la famille des Sparidae
dans les genres :
Étymologie
Le terme dorade est un emprunt à l'espagnol par l'intermédiaire d'un texte italien attesté de 1490. Ce terme pourrait avoir pour origine le terme dorar qui signifie dorer[1]. Le terme désignait donc la Sparus aurata remarquable par les aspects dorés visibles au-dessus de ses yeux et sur ses joues.
Le terme daurade viendrait lui du mot provençal daurada signifiant également dorée[1].
Liste des noms vernaculaires
Les espèces suivantes utilisent le terme « dorade » dans leur nom vernaculaire :
- Dorade australe - Spondyliosoma emarginatum
- Dorade de Chine - Carassius auratus auratus
- Dorade coryphène - Coryphaena hippurus
- Dorade grise - Spondyliosoma cantharus
- Dorade japonaise - Pagrus major
- Dorade marbrée - Lithognathus mormyrus
- Dorade rose - Pagellus bogaraveo et Beryx decadactylus
- Daurade royale - Sparus aurata
- Dorade sébaste ou Dorade-sébaste (Rascasse) - Sebastes mentella
- Petite dorade coryphène - Coryphaena equiselis
- Appellation locale dans d'autres zones
- Dorade - Zungaro zungaro (Guyane)
- Dorade à gros yeux - Monotaxis grandoculis (Maldives)
- Dorade de palétuvier - Lutjanus fulvus (Nouvelle-Calédonie)
- Dorade à tache noire - Lutjanus fulviflamma (Nouvelle-Calédonie)
- Dorade grise - Lethrinus atlanticus (Togo)
- Dorade rose - Pagrus caeruleostictus (Togo)
Usages du terme dorade
Plusieurs autres espèces au sein de la famille des Sparidae utilisent ce terme générique dans leur nom vernaculaire, dont la dorade grise (Spondyliosoma cantharus), la dorade japonaise (Pagrus major), la dorade marbrée (Lithognathus mormyrus). Le nom vernaculaire de dorade rose est lui-même ambigu et désigne deux espèces. Les deux espèces du genre Coryphaena sont appelées dorades tropicales[2]. Le perroquet dorade est un poisson de la famille des poissons perroquets.
Un ancien usage nomme « dorade de Chine » le cyprin doré.
À noter qu'en France, le terme daurade, au titre de l'appellation commerciale[3], est strictement réservé à l'espèce Sparus aurata ou daurade royale.
Le terme « Dorade » peut servir à désigner également toutes les espèces de Sparidae.
Exploitation commerciale
En France, la maille légale de capture des daurades royales (Sparus aurata), daurades roses (Pagellus bogaraveo) et daurades grises (Spondyliosoma cantharus) est de 23 cm en Méditerranée et en Atlantique[4].
Notes et références
- Informations lexicographiques et étymologiques de « Daurade » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
- « rapport de l'Assemblée nationale : 2058 »
- DGCCRF, « Etiquetage des produits de la mer et d'eau douce » (consulté le )
- Arrêté du 26 octobre 2012 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins (pour une espèce donnée ou pour une zone géographique donnée) effectuée dans le cadre de la pêche maritime de loisir
Voir aussi
Articles connexes
- Les autres espèces de Sparidés
- Aspects toxicologiques du mercure : la daurade comme les autres poissons de haute mer peut contenir des doses importantes de mercure.
Liens externes
- (en) « List of Common Names with dorade », sur Fishbase