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Damblain

Damblain est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Damblain
Damblain
L'église Sainte-Bénigne.
Blason de Damblain  
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Éric Grandemange
2020-2026
Code postal 88320
Code commune 88123
Démographie
Gentilé Damblinois, Damblinoises
Population
municipale
251 hab. (2020 en diminution de 1,18 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 50″ nord, 5° 39′ 17″ est
Altitude 370 m
Min. 337 m
Max. 412 m
Superficie 13,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Damblain
Géolocalisation sur la carte : France
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Damblain
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Damblain
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Damblain
Liens
Site web Site de la Mairie

    Ses habitants sont appelés les Damblinois.

    Géographie

    Damblain est située à l'extrême-ouest du département, limitrophe de la Haute-Marne. L'autoroute A31 traverse la commune sans offrir d'accès local. L'échangeur de Robécourt est à km au nord.

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Follot, le ruisseau de l'Arlembouchet, le ruisseau du Grand Etang de Germainvilliers et le ruisseau de Damblain[1] - [Carte 1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Damblain.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est le conseil départemental des Vosges[2].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Damblain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,1 %), forêts (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,4 %), terres arables (13,8 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Le nom de Damblain ou Dambelain apparaît dans les archives à partir du XIIIe siècle. Damblain fut érigé en comté avec prévôté par Stanislas, en faveur d'Antoine du Boys de Riocourt, conseiller d'État et premier président de la Chambre des comptes de Lorraine.

    Sous l'Ancien Régime, Damblain relève du bailliage de Bourmont, du diocèse de Langres et doyenné d'Is-en-Bassigny. À la Révolution, la commune a été chef-lieu de canton, de 1790 au 8 pluviôse an IX (), dans le district de La Marche.

    En , un rassemblement évangélique des gens du voyage sur l'ancienne base militaire a provoqué de nombreuses réactions. Organisé par l'association protestante Vie et Lumière, il a vu converger quelque 40 000 tsiganes venus de toute l'Europe. Le lieu avait déjà été choisi en 1994 et 1996.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    en activité en 1847 Athanase Renard[10] Propriétaire
    Jules Bedel
    1953 1980 Jean Schlienger (1924-2015) Commerçant
    avant 1995 mars 2008 Michel Vallon PS
    mars 2008 En cours
    (au 18 février 2015)
    Éric Grandemange[11]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2020, la commune comptait 251 habitants[Note 3], en diminution de 1,18 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    960989987956963999948939771
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    800800752770755743724688662
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    630538521520513506635545511
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
    507443353302304300263254251
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Bénigne classée au titre des monuments historiques par arrêté du [16].
    • Ancienne base aérienne (LFYD) de l'OTAN. Un projet d'industrialisation de cette zone est en cours.
    • Le diagnostic archéologique réalisé avant l'aménagement de l'ancienne base aérienne a permis de mettre en évidence, sur une superficie de cinq hectares, une occupation gallo-romaine et médiévale. La fouille des vestiges a été organisée en deux campagnes en 2008 et 2009. Une villa et un ensemble balnéaire sont notamment bien conservés[17] - [18].

    Personnalités liées à la commune

    Aux XVIe et XVIIe siècles, une dizaine de graveurs, ornementistes, médailleurs :

    • Pierre Woeiriot de Bouzey (1532-1599), graveur d'estampes et de portraits, ornementiste et seigneur du lieu est mort à Damblain.
    • François Briot (1545-1616), potier d'étain, dont le bassin et son aiguière sont en exposition permanente au Musée du Louvre.
    • Nicolas Briot (1579-1646), médailleur et mécanicien et son frère Isaac Briot (1585-1670) son frère, médailleur et graveur d'estampes. Nicolas Briot fut graveur général des cours des monnaies de France puis d'Angleterre.
    • François Guichard, médailleur, travailla pour le duc de Wurtemberg à Stuttgart.
    • Antoine Guénard (1726-1806), philosophe, lauréat du prix d'éloquence de l'Académie française en (1755).
    • Charles Renard, né Louis Marie Joseph Charles Clément Renard(1847-1905), pionnier de l'aérostation.
    • Didier Brice, comédien et metteur en scène de théâtre, originaire de Damblain[19].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au chêne d'or.
    Commentaires : Ce sont les armes de la famille Riocour dont Nicolas Du Boys de Riocour, né à La Mothe-de-Saint-Hilairemont (Haute-Marne), le 10-06-1610 et mort à Damblain le 29-01-1692 était Lieutenant général du bailliage de Bassigny, Haute-Marne, conseiller de Charles IV duc de Lorraine et intendant de ses armées

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 407-408 : Damblain
    • J. François, « Notice sur la petite industrie de Damblain, de 1889 à 1900 », dans Le Pays lorrain, 86e année 1989, no 1, p. 59-61 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Damblain » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale de Damblain », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Père du Colonel Charles Renard, pionnier de l'aérostation
    11. Liste des Maires par ordre alphabétiques des communes
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. « Église Sainte-Bénigne », notice no PA00107124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Institut national de recherches archéologiques préventives
    18. « Le blob, l’extra-média », sur universcience.tv (consulté le ).
    19. Vivre les Vosges, octobre 2016.
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