Germainvilliers
Germainvilliers est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Germainvilliers | |||||
L'église Saint-Félix. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meuse Rognon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Laumont 2020-2026 |
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Code postal | 52150 | ||||
Code commune | 52217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Germainvillageois, Germainvillageoises | ||||
Population municipale |
86 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 07′ 02″ nord, 5° 38′ 45″ est | ||||
Superficie | 6,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Poissons | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Germainvilliers est située à l'extrémité du département de la Haute-Marne, en limite des Vosges, et à proximité de la future zone d'activité de Damblain.
Urbanisme
Typologie
Germainvilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,3 %), forêts (16,9 %), terres arables (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Héraldique
Blason | Parti : au 1er coupé au I d’argent au lion léopardé de gueules, au II d'azur à l'étoile d’argent, au 2e d'or plain. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2020, la commune comptait 86 habitants[Note 2], en diminution de 9,47 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église fin XVe-début XVIe dédiée à saint Félix. Retable pittoresque, présentant au sommet la Visitation et sur le tabernacle l'épiphanie en bas relief, style Gerdolle, récemment rénové mais non repeint. Ferronneries arc triomphal, appui de communion et grille de fonts baptismaux XVIIIe réalisé par des artistes locaux.
Statuaire très riche. Sur la première dalle de l'allée centrale on devine encore les traces de l'inscription originale : Ici gist honoré seigneur Jean de Sarrazin, Seigneur de Germainvilliers et Saint-Ouën en partie, lieutenant eu gouvernement de La Mothe, lequel mourut le . Priez Dieu pour son âme. Jean, seigneur de Germainvilliers, fut nommé Gouverneur de La Mothe au siège de 1634, après la mort de Choisel d'Isches. Mais il était trop tard pour éviter la reddition.
C'est son fils Antoine, capitaine de la compagnie postée au bastion Saint-Nicolas lors de ce premier siège de la forteresse, et lieutenant-colonel près du gouverneur Cliquot lors du second siège, qui rapporta au village la Belle Croix, dite de La Mothe, datée 1626, la sauvant ainsi du massacre. C'est lui aussi qui porta religieusement sur lui, pendant le siège, le « reliquaire de la vraie croix » en or émaillé que l'on peut voir au Musée lorrain à Nancy.
- Le château est aujourd'hui propriété de M. Vuillemin qui le restaure au mieux de ce que l'on sait de ses origines. On peut toujours y voir le blason de la famille Sarrazin : « D'argent au léopard lionné de gueules, coupé, soutenu d'azur à une étoile d'or ; et pour cimier, un demi lion de gueules, entre un vol d'argent et d'or. »
Personnalités liées à la commune
- Jean de Sarrazin, seigneur de Germainvilliers, lieutenant au gouvernement de La Mothe.
- Félix Ganard (1661-1725), né à Germainvilliers, fondeur de cloches actif en Belgique dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.
Voir aussi
Bibliographie
- J. Marchal Souvenir du Bassigny et J. Ch. Chapelier Les défenseurs de La Mothe. Sylvain Mouginot.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.