Daisaku Ikeda
Daisaku Ikeda (池田 大作, Ikeda Daisaku), né le à Ōmori (actuellement Ōta), est un intellectuel, philosophe et personnage religieux japonais. Troisième président de l’association bouddhiste Sōka Gakkai entre 1960 et 1979. Il fonde la Soka Gakkai internationale (SGI)[1] le , qui réunit les associations Soka de différents pays ; il en est encore le président à ce jour.
Naissance |
Ōmori, Tokyo (Japon) |
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École/tradition | Bouddhisme de Nichiren |
Maîtres | Josei Toda et Tsunesaburō Makiguchi |
Célèbre pour | Diffusion du bouddhisme de Nichiren hors du Japon |
Président de la Sōka Gakkai (du 3 mai 1960 au 23 avril 1979)
Président de la Soka Gakkai Internationale (depuis le 26 janvier 1975)
Ayant œuvré dans de multiples domaines tels que la philosophie, la fiction, la critique, les essais, la poésie, la photographie[2] ou encore la théologie du bouddhisme de Nichiren, il est professeur et docteur honoraire de plusieurs universités, membre honoraire du Club de Rome[3]. Il est reconnu pour son implication concernant les droits humains et la paix, mais il a aussi suscité plusieurs controverses[4].
Daisaku Ikeda est marié, père de deux enfants.
Biographie
Daisaku Ikeda naît le à Omori, près de Tokyo. Fils d'un pêcheur d'algues, il est le cinquième d'une famille de huit enfants. Sa jeunesse est marquée par la pauvreté et la maladie (il est atteint à la fois d'une pleurésie et de la tuberculose). En 1940, lorsque son père prend sa retraite à la suite de problèmes de santé, Daisaku Ikeda se voit contraint d'abandonner sa scolarité, toutefois il continue à se former de manière autodidacte. L'année suivante, le Japon entre en guerre. Ses quatre frères aînés sont enrôlés dans l'armée, et l'aîné est tué au combat en Birmanie. L'horreur et la dévastation dont il est témoin, nourriront par la suite, son engagement pour la paix[5].
Rencontre avec le bouddhisme
En 1947, à l’âge de 19 ans, Daisaku Ikeda participe à une réunion de discussion de la Sōka Gakkai, il y rencontre Josei Toda, qu'il choisira comme maître spirituel. Il commence alors à pratiquer le bouddhisme de Nichiren sous sa conduite. Durant les dix années qui suivent, il soutient les efforts de Josei Toda visant à reconstruire la Sōka Gakkai, qui avait été détruite par le gouvernement militariste durant la Seconde Guerre mondiale. Parallèlement, Daisaku Ikeda travaille pour la maison d’édition de Toda, et celui-ci lui prodigue, jusqu’en 1957, une éducation de niveau universitaire[6]. Le 3 mai 1960, deux ans après la mort de Toda, il devient le troisième président de la Sōka Gakkai. La même année, il commence une série de voyages en Amérique, en Asie et en Europe pour faire connaître le bouddhisme de Nichiren hors du Japon[7] et en organiser les pratiquants.
Création du Kōmeito
Le , il crée le Kōmeitō[8] (devenu Nouveau Kōmeitō en 1995}, parti politique dit[9] de centre droit soutenu par la Sōka Gakkai. Le , en réponse aux critiques concernant les relations entre le Komeito et la Sōka Gakkai, il annonce des mesures pour garantir l’autonomie politique et financière du parti Komeito vis-à-vis du mouvement religieux[10].
Diplomatie citoyenne
À partir des années 1970, en pleine guerre froide, il entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le , il lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants[11]. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai[12].
Dialogues
Dès les années 1970, Daisaku Ikeda commence à rencontrer des personnalités politiques et des experts dans différents domaines. Ces rencontres donneront lieu à la publication de livres de dialogues, abordant les enjeux de notre époque sous différents angles, en particulier l'angle religieux. Le premier de ces entretiens a lieu en 1972 avec l’historien britannique Arnold Joseph Toynbee, suivi en 1974 par celui avec l'écrivain André Malraux, puis avec l’historien d’art et membre du Collège de France et académicien français, René Huyghe. Il continuera avec, notamment, Aurelio Peccei, le fondateur du Club de Rome, et plus tard avec Ernst Ulrich von Weizsäcker, coprésident du Club de Rome de 2015 à 2018, sur l’énergie et le développement durable. D’autres dialogues sont publiés avec[13], par exemple, Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS à l'origine de la perestroïka, Linus Pauling, prix Nobel de Chimie et prix Nobel de la Paix et Austregésilo de Athayde, écrivain et journaliste brésilien, membre de la commission chargée en 1948 de rédiger la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Fondation de la Soka Gakkai internationale
En 1975, à la suite de l’accroissement du nombre de membres de la Soka Gakkaï hors du Japon, il fonde, avec des représentants de la Sōka Gakkai de 51 pays, la Soka Gakkai internationale (SGI) sur l’île de Guam (États-Unis). La SGI est actuellement présente dans 192 pays et territoires[14].
Démission de la Soka Gakkai
Le , à la suite de tensions avec l’ordre monastique de la Nichiren Shoshu, Daisaku Ikeda démissionne de son poste de président de la Sōka Gakkai, mais reste président de la SGI. Hiroshi Hōjō devient le 4e président de la Sōka Gakkai au Japon.
Propositions pour la paix
Tous les ans depuis 1983, à la date anniversaire de la création de la SGI, le 26 janvier, il adresse à l’ONU des Propositions pour la paix. Il y traite des défis du monde contemporain, et suggère des solutions fondées sur la philosophie bouddhique. Il y appelle notamment au renforcement des Nations unies, au désarmement, au respect de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté. Dans sa proposition de 2012[15], il appelle au désarmement nucléaire[16] par l'élimination totale des armes nucléaires. La SGI est partenaire internationale de l’ICAN depuis 2007. En , Hirotsugu Terasaki, directeur général de la SGI pour la paix et les questions mondiales, félicite et remercie l’ICAN après la remise du Prix Nobel pour la paix[17].
Controverses
Depuis son accession à la présidence du mouvement en 1960, Daisaku Ikeda a fait l'objet de plusieurs critiques et controverses[18] - [19] - [20]. Il faut pour les comprendre se reporter à l'histoire de la Soka Gakkaï avec son entrée en politique et la création au départ de la ligue Komei, puis du parti Komeito mais aussi à la lumière de ses rapports devenus conflictuels avec la Nichiren Shoshu.
Ses détracteurs le voient comme le gourou d'une secte riche et influente[21], souhaitant, par le biais du parti Kōmeitō, imposer le bouddhisme de Nichiren comme religion d'État au Japon. Certains considèrent également que, à l'intérieur de la Sōka Gakkai, la vénération des membres envers Ikeda paraît excessive[22]. La controverse sur "sa volonté d'imposer le bouddhisme" a commencé quand le Komeito est entré à la Chambre Haute. À l'époque la Soka Gakkai avait démenti ces accusations, les considérant comme diffamatoires et sans véritable fondement. Selon l’universitaire Gérald Curtis (en), le Komeito « a desserré les liens religieux qui le rattachaient à la Soka Gakkai et a développé une orientation pragmatique et flexible »[23]. Les relations entre les deux ont été largement éclaircies depuis[24].
Abe Nikken, 67e administrateur du Taiseki-ji de la Nichiren Shōshū, lui reproche la trahison des liens qui unissait la Sōka Gakkaï à sa propre organisation et rappelle qu'il a déclaré : « Conformément à l'esprit du premier président, Tsunesaburo Makiguchi, et du deuxième président, notre maître Josei Toda, qui se sont loyalement dévoués pour le temple principal, moi, représentant tous les membres de notre organisation, je promets une plus grande loyauté encore à son excellence [le grand patriarche de la Nichiren Shoshu]. La Soka Gakkai est le plus grand allié des masses. Nos ennemis sont les mauvaises religions. Ce sont elles qui conduisent les hommes en enfer. Le véritable bouddhisme fait surgir le bouddha de tous les êtres". Nichiren Daishonin a dit que la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances est la croyance erronée. Notre maître, Josei Toda, a repris ces paroles importantes. Avec l'esprit de notre maître prônant la destruction des croyances erronées, nous, ses disciples devons, une fois encore, leur livrer un combat sans merci ».
Lors d'une interview avec le critique japonais Nakase Hiroi, il aurait dit : « je suis le maître du Japon, son président, je suis un roi du monde spirituel et je suis l'homme le plus influent et le guide absolu de la culture des idées »[25].
En réponse à ces accusations Daisaku Ikeda a déclaré dans une interview en 2002 : « Penser que (…) le président de la Soka Gakkai est plus important que les membres serait une grave erreur. Si tel était le cas de la Soka Gakkai, alors elle trahirait la véritable raison d'être d'une religion »[26]. Il a également écrit à propos du dialogue interreligieux : « Dans la mesure de mes modestes moyens, j’ai essayé de faire tout mon possible pour engager le dialogue avec des intellectuels de premier plan des traditions religieuses chrétienne, hindoue et autres et d’origines culturelles variées, ainsi qu’avec des personnes de pays qui ne reconnaissent pas la religion. Mon but était de découvrir une route de la paix grâce à la dimension humaine commune que nous partageons tous »[27].
Daisaku Ikeda n’a fait aucune apparition publique depuis 2010, ce qui alimente plusieurs controverses sur le web quant à sa mort supposée[28] - [29].
Instituts et universités fondés
En tant que président de la Sōka Gakkai et, plus tard, de la SGI, il établit plusieurs instituts éducatifs, religieux, culturels et de recherche :
- l’Institut de philosophie orientale[30] en 1962,
- l’Association des concerts Min-On[31] en 1963,
- le musée d’art Fuji de Tokyo[32] en 1983,
- la Maison littéraire de Victor Hugo[33] à Bièvres en 1991,
- l’Institut Toda de recherche sur la paix[34] en 1996,
- le Centre de recherches écologiques d’Amazonie[35] près de Manaus (Brésil)
- le Centre de recherche de Boston pour le XXIe siècle[36] en 1993 (rebaptisé en 2009, Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue).
- l’Université Soka de Hachioji, dans la banlieue de Tokyo[37] en 1971
- l'Université Soka d'Amérique à Orange County (États-Unis)[38] en 2001,
Conférences et distinctions académiques
Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts[39]. Le , il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire[40]. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies. En 2012, il avait reçu plus de 300 titres honorifiques de nombreuses institutions universitaires ou académiques du monde entier[41].
En France, il a prononcé un discours en 1989 à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France, à Paris[42]. Il a reçu en 1990 le prix de « la paix et l'humanité » des Éditions du Rocher. En 1992, il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française, reconnaissance destinée à récompenser les personnes qui se sont distinguées par leurs créations dans le domaine artistique ou littéraire. Dans le discours de remise, M. Brunet, chef de Cabinet, a souligné la contribution de Daisaku Ikeda aux échanges culturels entre les deux pays, la France et le Japon. En mars 2005 il a reçu la médaille de la Chambre de commerce de Paris pour ses contributions dans le domaine des échanges internationaux d'étudiants entre l'Université Soka et l'école d'Advancia.
Il a reçu le Prix mondial de l'humanisme 2007[43].
En 2010, il reçoit un 300e prix académique : l'Université du Massachusetts à Boston le fait docteur honoris causa ès Lettres[44].
Bibliographie
Daïsaku Ikeda place son œuvre dans la perspective bouddhique de Nichiren, enseigner aux autres (essais et écrits sur le bouddhisme) mais aussi dans une volonté d'un rapprochement avec des hommes et femmes de religion, d'univers politiques ou scientifiques différents (Dialogues).
Les romans autour de « La révolution humaine » (appellation déjà utilisée par Victor Hugo), qui relatent l'histoire de Soka Gakkaï, se placent dans une perspective d'encouragement du pratiquant de la Soka Gakkaï et de son enseignement du bouddhisme. Selon D. Ikeda, « La Révolution Humaine », qui correspond à la période après guerre entre 1945 et 1960, avait été précédemment écrit par Joseï Toda qui y apparaissait sous le nom de Ho Goku, il dit avoir repris le roman en s'y présentant lui-même sous le nom de « Myo Goku » (Myoho, sagesse), il reprendra la série mais en se présentant sous le pseudonyme de Shin'ichi Yamamoto. Levi Maclaughlin dira de ces livres qu'ils permettent « une écriture de l'histoire », établissant « ses prédécesseurs immédiats comme détenteurs de la sagesse sacrée », où il peut montrer qu'il est « le seul successeur choisi selon la règle éclairée de son maître et mentor Josei Toda »[45]. "La Nouvelle Révolution humaine" concerne la période où il est devenu président de la Soka Gakkaï, de 1961, où il commence ses voyages, jusqu'à 2018, date à laquelle il s'est retiré tout en étant officiellement président de SGI. Ces deux suites romancées et autobiographiques doivent permettre au lecteur d'appréhender les difficultés des membres du mouvement Soka, les ressorts psychologiques de la nature humaine. Au fil des rencontres et de l'histoire du mouvement, Ikeda rappelle les concepts bouddhiques, cite Nichiren, rend hommage à son maître en bouddhisme, Joseï Toda, et au maître de son maître, Tsunesaburo Makiguchi, mais aussi à des figures emblématiques de la politique internationale comme Nehru dans le 9e volume (Nrh)… C'est une somme qui comprend 30 volumes en cours d’édition en français.
Dialogues
- Connaître notre valeur, avec Ernst Ulrich von Weizsäcker (L’Harmattan, 2020)
- Jazz, bouddhisme et joie de vivre, avec Herbie Hancock et Wayne Shorter (Acep[46], 2019)
- La sagesse de la tolérance, avec Abdurrahman Wahid (L’Harmattan, 2018)
- Le bouddhisme ou la voie des valeurs, avec Lokesh Chandra, (L’Harmattan, 2016)
- Pour l'épanouissement d'une culture de paix, avec Elise Boulding (L’Harmattan, 2014)
- Une voie vers la paix, avec Nur Yalman (L’Harmattan, 2014)
- Les Droits humains au XXIe siècle, avec Austregésilo de Athayde (L’Harmattan, 2013)
- Persistance de la religion, perspectives comparées sur la spiritualité moderne, avec Harvey Cox (L’Harmattan, 2012)
- Un dialogue entre Orient et Occident, vers une révolution humaine, avec Ricardo Díez-Hochleitner (L’Harmattan, 2010)
- Pour une citoyenneté planétaire, avec Hazel Henderson, L’Harmattan, 2005
- Bouddhisme et islam, le choix du dialogue, avec Majid Tehranian (Éditions du Rocher, 2004)
- Toute une vie à la recherche de la paix, avec Linus Pauling (Éditions du Rocher, 2003)
- Pour un nouvel art de vivre, entretiens sur la vie, la santé, l'éthique biomédicale et l'éducation, avec René Simard et Guy Bourgeault (Les Presses de l’Université de Montréal, 2002)
- Dialogue pour la paix, avec Mikhaïl Gorbatchev (Éditions du Rocher, 2001)
- Culture et spiritualité, lettres des quatre-saisons, avec Yasushi Inoue (Éditions du Rocher, 1992)
- L'avenir de l'humanité et le rôle de la religion, avec Bryan Wilson (Éditions du Rocher, 1987)
- Cri d'alarme pour le XXIe siècle, avec Aurelio Peccei (Presses universitaires de France, 1986)
- Choisis la vie, un dialogue, avec Arnold Joseph Toynbee (Albin Michel, 1981)
- La nuit appelle l'aurore, avec René Huyghe (Flammarion, 1980. Éditions du Rocher, 2002)
- La révolution humaine et la condition humaine, avec André Malraux (Tokyo, 1976, Éditions Ushio)
Écrits sur le bouddhisme
- Une histoire du bouddhisme Mahayana : De l'Inde à la Chine (Les Indes savantes, 2011)
- Le cycle de la vie, une perspective bouddhique (L’Harmattan, 2006)
- Le monde du Gosho avec Katsuji Saito et Masaaki Morinaka, commentaires des écrits de Nichiren, 3 volumes (ACEP, 2004)
- La sagesse du Sūtra du Lotus avec Katsuji Saito, Takanori Endo et Haruo Suda, 5 volumes (ACEP, 2000)
- Commentaires sur les chapitres “Moyens” et “Durée de la vie du Bouddha” du Sûtra du Lotus, 2 volumes (ACEP, 1997)
- Le bouddhisme en Chine (Éditions du Rocher, 1986)
- La vie à la lumière du bouddhisme (Éditions du Rocher, 1983, 2003)
- Le bouddhisme premier millénaire (Éditions du Rocher, 1982)
- La vie du Bouddha (Éditions du Rocher, 1982, 1993)
Essais et allocutions
- Daisaku Ikeda (trad. Isabelle Aubert), Une religion de la révolution humaine, Éditions ACEP, , 276 p. (ISBN 978-2-38129-006-5)
- Daisaku Ikeda, Propositions pour la paix adressées aux Nations unies 2008-2015, Les Indes savantes, , 333 p. (ISBN 978-2-84654-423-8)
- Daisaku Ikeda, S’ouvrir à l'avenir, L’Harmattan, , 126 p. (ISBN 978-2-343-01951-2)
- Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme : Conférences dans des universités et instituts, Éditions du Rocher, , 274 p. (ISBN 978-2-26802-736-4)
- Daisaku Ikeda, Réflexions d'un bouddhiste sur notre époque, Éditions du Rocher, , 240 p. (ISBN 978-2-26801-606-1)
- Daisaku Ikeda, Pour une spiritualité créatrice de paix, Tome 2, Éditions du Rocher, , 440 p. (ISBN 978-2-26801-077-9)
- Daisaku Ikeda, Pour une spiritualité créatrice de paix, Éditions du Rocher, , 416 p. (ISBN 978-2-26801-039-7)
Romans et poésies
- Pétales aux vents (Caractères, 2006)
- La Nouvelle Révolution humaine, 30 volumes, une quinzaine parus en France notamment la partie 1 du volume 30 (ISBN 978-2-38129-012-6) (Acep, 2021)
- La Révolution humaine, 3 volumes (Éditions du Rocher, 1987), également parue en français en 10 volumes (La Seikyo Presse 1966)
Références
- « La SGI, mouvement mondial pour la paix » (consulté le )
- (ja) Daisaku Ikeda, Shizen to no taiwa: heiwa no shi, 自然との対話 平和の詩, Rendez-vous avec la nature: Chansons de paix/ photographies de Daisaku Ikeda,, Tokyo, Soka Gakkai, (OCLC 73228297, lire en ligne)
- (en) Liste des membres honoraires du Club de Rome
- The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton University Press, (lire en ligne), p. 371.
- Olivier Urbain, Daisaku Ikeda’s Philosophy of Peace, I.B. Tauris, 2010, p. 29.
- Relaté par Daisaku Ikeda en 1996, dans Columbia daigaku deno SGI kaicho no koen (Conférence du président de la SGI à l’université Columbia University en 1996), Seikyo Shimbun, 16 juin, p. 3, texte complet : (en) « Thoughts on Education for Global Citizenship (Teachers College, 1996) », sur daisakuikeda.org
- Karel Dobbelaere, La Soka Gakkai, Elledici, 2001, p. 12.
- (en) La fondation du parti Komei en 1964
- (en) Olivier Urbain, Daisaku Ikeda's philosophy of peace: Human revolution, dialogue and global civilization, Bradford (Royaume-Uni, University of Badford, 199 p., p. 8 : The SG again distinguishes itself as a movement that is not on the left, nor on the right, based on a commitment to “save all living beings,”
- (en) « Founding the Komei Party », sur daisakuikeda.org (consulté le )
- Keiko Kimura, Un portrait de Daisaku Ikeda, L’Harmattan, 2002, p. 129.
- “The SGI’s Peace Movement” in Buddhist Peacework, Creating Cultures of Peace, Wisdom Publications, 1999, p. 129.
- Voir la liste (en anglais) des dialogues menés par Daisaku Ikeda.
- Source SGI : (en) « A Global Organization », sur sokaglobal.org
- « Sécurité humaine et durabilité : un respect partagé à l’égard de la dignité de la vie » in Discours et entretiens de Daisaku Ikeda, 2012, Acep.
- « Le président du principal mouvement bouddhiste s'oppose au nucléaire » in La Croix, vendredi 27 janvier 2012, p. 16.
- « la SGI félicite l’ICAN suite à la cérémonie de remise du prix Nobel pour la paix 2017 », sur soka-bouddhisme.fr (consulté le ).
- (en) Daniel Alfred Métraux, The Soka Gakkai Revolution, 1994, page 147, chapitre "Ikeda Daisaku: religious savior or diabolical dictator?" : "Ikeda, possibly one of the more controversial figures in Japan's modern history"
- « Japan’s Crusader or Corrupter? », Los Angeles Times, , "Daisaku Ikeda, leader of the nation’s largest religious organization, has been condemned and praised as a devil and an angel, a Hitler and a Gandhi, a despot and a democrat" (lire en ligne)
- Japan Studies Review, Volumes 2 à 4, University of North Florida, (lire en ligne), "The actual role of Soka Gakkai's spiritual leader Ikeda Daisaku has been a matter of some controversy in Japanese politics for several decades. As the self-proclaimed founder and avid supporter of the Komeito [...]"
- Benoit Tabaka et Florence Lacroix, « Sectes & Religions », https://www.rajf.org/spip.php?article46, (lire en ligne)
- (en) J. Gordon Melton et Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, 2nd Edition [6 volumes], ABC-CLIO, (ISBN 978-1-59884-204-3, lire en ligne), p. 2658
- Cité dans « Le Komeito et la politique japonaise » in Citoyens du monde, le mouvement Soka Gakkai au Japon, sous la direction de David Machacek et Bryan Wilson, L’Harmattan, 2004, p. 161.
- Hiroshi Aruga, Citoyens du Monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakai au Japon, L'Harmattan (ISBN 2-7475-6710-9), p. 154
- (ja)高瀬広居 『人間革命を目指す池田大作・その思想と生き方』(有紀書房 1965) [Takase Hiroi “ningenkawainochi o mezasu ikeda daisaku sono shisō to ikikata” (Yuki shobō 1965). Google traduction : Hiroi Takase «Daisaku Ikeda vise la révolution humaine: sa pensée et son mode de vie» (Yuki Shobo 1965)] : « 私は、日本の国主であり、大統領であり、精神界の王者であり、思想文化一切の指導者・最高権力者である » [Watashi wa, Nihon no kokushudeari, daitōryōdeari, seishin-kai no ōjadeari, shisō bunka issai no shidō-sha saikō kenryoku-shadearu. Google traduction : «Je suis le propriétaire du Japon, le président, le roi du monde spirituel, le chef de toute pensée et culture, et l'autorité suprême.»]
- Keiko Kimura, Un portrait de Daisaku Ikeda, L'Harmattan, 2002, p. 139.
- Daisaku Ikeda et Majid Tehranian, Bouddhisme et islam : Le choix du dialogue, Éditions du Rocher, , 274 p. (ISBN 9 782296 073814), p. 15.
- BlancheFromage, « "Is Daisaku Ikeda really alive?" », sur r/sgiwhistleblowers, (consulté le )
- (en) « Is Soka Gakkai hiding Daisaku Ikeda’s death because they are scared their companies will lose value? », sur Quora (consulté le ).
- (en) Institut de philosophie orientale
- (en) Association des concerts Min-On
- (en) Musée d’art Fuji de Tokyo
- Maison littéraire de Victor Hugo
- (en) Institut Toda de recherche sur la paix
- (en) Centre de recherches écologiques d’Amazonie (CEPEAM)
- (en) Centre de recherche de Boston pour le XXIe siècle
- (en) Université Soka de Tokyo
- (en) Université Soka des États-Unis
- (en) « Lectures delivered », sur daisakuikeda.org
- « Une nouvelle route pour les échanges culturels entre Orient et Occident », in Daisaku Ikeda, Un nouvel humanisme, Éditions du Rocher, 1997, p. 87.
- (en) « Curriculum Vitae », sur daisakuikeda.org
- « Art et spiritualité en Orient et en Occident » in Pétales aux vent, éditions Caractères, 2006, p. 63. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35513432k
- (en) « Ohrid Academy of Humanism : WORLD PRIZE OF HUMANISM WINNERS », sur ohrid-academy.org (consulté le )
- (en) « 300th Academic Honor Awarded from University of Massachusetts Boston » (consulté le )
- (en) Levi Mclaughlin, Dominating tradition, Soka Gakkai and the creation of history, Toronto, Levi Mclaughlin Graduate Department of East Asian Studies University of Toronto, , 61 pages, p. 3 : “Through writing this book, Ikeda Daisaku has created history. The book establishes his immediate predecessors as holders of sacred wisdom, and therefore effectively justifies himself as leader of a spiritual community. Through the course of the book, Ikeda makes it clear that he is the exclusive chosen successor to the enlightened rule of his teacher and mentor, Toda Josei.”
- Ikeda, Handcock et Shorter, « Morceaux choisis », sur acep-france, (consulté le )