Curtafond
Curtafond est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Curtafond est célèbre pour ses volailles. En effet, certains éleveurs issus de la commune obtiennent régulièrement de bons résultats aux Glorieuses de Bresse[1].
Curtafond | |||||
Église Saint-Clément et la mairie. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse | ||||
Maire Mandat |
Christian Labalme 2020-2026 |
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Code postal | 01310 | ||||
Code commune | 01140 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
764 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 16′ 24″ nord, 5° 05′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 199 m Max. 227 m |
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Superficie | 12,41 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Attignat | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | curtafond-mairie.fr | ||||
GĂ©ographie
Curtafond fait partie de la Bresse. Elle se situe à 10 km de Bourg-en-Bresse[2] et s'étend sur 1 241 ha[3]. Le climat est océanique avec un été tempéré[4].
Communes Limitrophes
Urbanisme
Typologie
Curtafond est une commune rurale[Note 1] - [5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (4,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Vers 923, sous les Carolingiens, le village s'appelait In Villa Cortefredone. Corte signifiait souvent dans l'Ain « cultivateurs », et Fredone signifiait amour, paix. De 1248 à 1345, il s'est appelé successivement Cortefont, Cortafonz puis Cortéfonte. « Fonte» signifiait la source[11]. Avant 1801, la commune s'appelait Cartafond[12].
Biolières
Seigneurie (De Beoleris, de Bioleriis) avec château fort, possédée originairement par des gentilshommes du nom de Biolières, dont les plus anciens connus sont Zacharie de Biolières, vivant en 1096, et Acharie de Biolières, vivant en 1186.
En 1272, Fraucon de Biolières, chevalier, fit hommage de son château à Amédée V de Savoie, seigneur de Bâgé. En mai 1306, Hugues de Biolières, son fils, reçut confirmation de la justice.
Vers le milieu du XIVe siècle, l'unique héritière de cette ancienne maison épousa un membre de la famille de Ferlay de Rathonay et lui porta en dot la terre de Biolières. Cette terre resta aux de Ferlay jusqu'au mariage d'Antoinette de Ferlay avec Noël du Fay, seigneur de Peraut en Vivarais, dont les héritiers l'aliénèrent, en 1545 et 1546, à Jean III de la Baume-Montrevel, qui l'unit à son marquisat de Saint-Martin-le-Châtel.
Il ne restait déjà plus qu'une tour du château en 1650.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Curtafond est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Attignat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 764 habitants[Note 3], en diminution de 0,91 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune, essentiellement agricole, compte deux grands éleveurs de poulets, ainsi que des activités dans les secteurs de l'industrie, de l'artisanat (notamment dans la zone artisanale de Chérinal[20]) et du commerce[3].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Un calvaire gothique du XVIe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1933[21]. Il représente un christ en croix figuré avec une vierge à l’enfant.
- Église romane du XIIe siècle restaurée, notamment l'abside et la travée du chœur. Les statues d'une vierge en pierre et d'une vierge en bois ainsi qu'une statue de sainte Anne datant du XVIe siècle se trouvent dans cette église dont la patronne est Notre-Dame de l’Assomption[22].
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Curtafond bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[23].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « lyoncapitale.fr/Journal/univer… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « curtafond-mairie.fr/situationg… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « curtafond-mairie.fr/topic/inde… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Mairie de Curtafond et sa commune (01310) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « curtafond-mairie.fr/labiblioth… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Mairie de Curtafond et sa commune (01310) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
- « communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Curtafond », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « curtafond-mairie.fr/zoneartisa… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Notice no PA00116391, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- catholique-belley-ars.cef.fr.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).