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Curnier

Curnier est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Curnier
Curnier
Fontaine-lavoir de Curnier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Patrick Ledoux
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26112
DĂ©mographie
Gentilé Curnierois, Curnieroises
Population
municipale
201 hab. (2020 en augmentation de 9,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 23′ 09″ nord, 5° 14′ 06″ est
Altitude Min. 313 m
Max. 742 m
Superficie km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nyons
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Nyons (avant mars 2015)

Localisation
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Curnier
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Curnier
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Curnier
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Curnier

    GĂ©ographie

    Localisation

    Curnier est situĂ© Ă  12 km de Nyons, dans la DrĂ´me provençale.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par l'Ennuyé.

    Urbanisme

    Typologie

    Curnier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,6 %), forêts (31,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :

    • 1035 : Cornierium (cartulaire de Saint-Victor, 760).
    • 1231 : Castrum de Currerio (sic) (Inventaire des dauphins, 240).
    • 1297 : Cornerii (Inventaire des dauphins, 221).
    • 1300 : Castrum Curnerii (Inventaire des dauphins, 246).
    • 1317 : Castrum de Curnierio (Valbonnais, II, 165).
    • 1319 : Apud Curnerium (Inventaire des dauphins, 248).
    • XVIIIe siècle : Corneyer et Curneyer (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1891 : Curnier, commune du canton de Nyons.

    Histoire

    Préhistoire

    Oppidum de l'Ă‚ge du Bronze[8].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[7] :

    • Curnier Ă©tait une terre du fief des barons de MĂ©vouillon.
    • 1205 : appartient aux Arcellarii (ou Artillarii) et aux Geranz.
    • 1230 : appartient aux Ancezune.
    • 1300 : appartient aux Aynard (ou Monteynard).
    • 1331 : cĂ©dĂ©e aux dauphins en Ă©change de la terre de Roac (ou Marcieu) dans la Mateysine.
    • 1334 : les dauphins donnent la moitiĂ© de Curnier aux MĂ©vouillon de Lachau.
    • (non datĂ©) : les dauphins reprennent cette moitiĂ©.
    • 1342 : les dauphins cèdent toute la terre aux princes d'Orange.
    • (non datĂ©) : confisquĂ©e par le roi Louis XI qui la donne Ă  son favori Imbert de Bathernay.
    • 1484 : les princes d'Orange recouvrent la terre de Curnier.
    • 1687 : la terre est engagĂ©e.
    • 1789 : M. de Raymond-Modène est le seigneur de Curnier.

    XVe siècle : une crue de l'Eygues emporte le village[9].

    Avant 1790, Curnier était une paroisse du diocèse de Sisteron, formant, avec celui de Sahune, une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame[7].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Curnier fut compris dans le canton de Mirabel, mais depuis la réorganisation de l'an VIII, il fait partie du canton de Nyons[7].

    Politique et administration

    Mairie de Curnier.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean Benbarek
    mars 2008 avril 2014 Claude Laget
    avril 2014 En cours
    (au 14 novembre 2014)
    Catherine Nesterovich[10] DVG Fonctionnaire

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en augmentation de 9,24 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    277260264271264256227227265
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    271267280274244236252232239
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    22320220316816314014010085
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    108133145132179186209221196
    2014 2019 2020 - - - - - -
    184197201------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Le village de Curnier dépend de l'académie de Grenoble. Les écoliers se rendent à l'école publique du village, comprenant une classe de 15 élèves[15]. Les collégiens et lycéens se rendent à Nyons[16].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte patronale : deuxième dimanche de mai[8].
    • FĂŞte communale : troisième dimanche de juillet[8].
    • Foire aux chiens : dimanche après le 15 aoĂ»t[8].

    Santé

    Aucun professionnel de santé n'est installé sur la commune. Les services les plus proches se situent à Sainte-Jalle.

    Cultes

    L'église catholique de Curnier dépend du regroupement de paroisses de Sahune, du diocèse de Valence[17].

    Économie

    Vignoble Ă  Curnier

    En 1992 : lavande, oliviers, vignes, vergers, ovins, miel[8].

    Tourisme

    • Site du bourg face au confluent de l'EnnuyĂ© et de l'Eygues[8].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église.
    • Hauterville : Vestiges de l'ancien chef-lieu mĂ©diĂ©val perchĂ© sur un interfluve : tour quadrangulaire vers les XIIe – XIIIe siècles, corps de bâtiment et porte des XIVe – XVe siècles.
    • Église Saint-Nicolas de Curnier du XIXe siècle : oratoire, pilier percĂ© de quatre niches cintrĂ©es[8].
    • Fontaine Ă  bulbe et son lavoir.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Curnier possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la DrĂ´me, Ă©ditions CrĂ©aphis.

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 121.
    8. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Curnier.
    9. Raoul Blanchard, « Déboisement et reboisement dans les Préalpes françaises du Sud », Revue de géographie alpine, t. 32, no 3,‎ , p. 344 (lire en ligne).
    10. Curnier sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Ă©cole de Curnier
    16. collège de Nyons
    17. Paroisse de Sahune
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