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Culture de Hemudu

La culture de Hemudu[N 1] (vers 5500-3300 avant l'Úre commune AEC[1]), lors de la Préhistoire de la Chine, non loin de l'embouchure du Yangzi, et précisément au sud de la baie de Hangzhou, cÎtoie les cultures de Majiabang (vers 5000-4000) et Songze (vers 4000-3300) dans la région du lac Tai, et les cultures de Beiyinyangying (vers 4000-3300) et Xuejiagang (vers ? -3300) situées plus à l'Ouest de cette région[2]. La culture de Hemudu est plus exactement située au sud de la baie de Hangzhou, dans le Jiangnan, prÚs de la ville actuelle de Yuyao, au Zhejiang, en Chine. Le site de Hemudu a été découvert en 1973.

Historique des découvertes, localisation, périodisation, cultures

Cultures du néolithique moyen en Chine[3]

La dĂ©couverte : Cette culture est ainsi nommĂ©e aprĂšs la dĂ©couverte en 1973 du site de Hemudu, Ă  22 km au Nord-Ouest de Ningbo au Sud de la baie de Hangzhou. Il a Ă©tĂ© fouillĂ© intensĂ©ment jusqu’en 1978[4]. Si des progrĂšs notables avaient Ă©tĂ© faits dans les annĂ©es 1950 et 60 pour la reconstitution du passĂ© archĂ©ologique du Zhejiang ceci ne concernait que le Nord de Hangzhou, avec les sites de Majiabang (zh), Laoheshan, Qianshanyang, Qiucheng et Shuitianfan. Les premiĂšres dĂ©couvertes concernant Hemudu ont eu lieu Ă  l'Ouest de la prĂ©fecture de Ningbo, des petits villages dans le comtĂ© de Yuyao [5]. Le site de Hemudu s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre le meilleur parce que le plus riche en informations, dans tous les domaines, sur une civilisation de plus de 5000 ans du Sud-Est de la Chine. L'habitat lacustre, sur pilotis a Ă©normĂ©ment surpris, alors, en raison de son extrĂȘme diffĂ©rence avec l'habitat en terre de la Chine du Nord, qui semblait, dans la Plaine centrale, l'origine et le centre de la culture chinoise. Le site de Tianluoshan a Ă©tĂ© dĂ©couvert en 2001, seulement[6].

Localisation : La culture de Hemudu est la plus célÚbre des cultures du néolithique moyen dans la région du bas Yangzi. Le site de Hemudu (v. 5500-3300) se trouve dans la plaine de Ningshao, au Nord des monts Siming[N 2]. C'est une région de collines basses et de plaines, et elles drainent les eaux qui viennent grossir le Yaojiang. D'autres sites de Hemudu ont été aussi découverts sur les ßles de Zhoushan.

PalĂ©o-environnement : C'est sous un climat bien plus chaud qu'aujourd'hui, subtropical humide, semblable Ă  celui du Guangdong actuel, que les populations de Hemudu trouvaient autour d'elles une faune abondante et diversifiĂ©e, des monts couverts de forĂȘts de feuillus et d'Ă©pineux. Le site du village de Hemudu se trouvait Ă  10 kilomĂštres de la cĂŽte. Et le niveau de la mer Ă©tait de m infĂ©rieur Ă  l'actuel. La pĂȘche pouvait apporter des poissons de mer et toutes les ressources de la mer. Mais dans les environs se rencontraient aussi des mares, des marais et des lacs Ă  la faune et Ă  la flore spĂ©cifiques[7].

Cultures voisines : Les cultures voisines sont celles de Majiabang (en) (v. 5000-4000) et Songze (en) (v. 4000-3300) dans la région du lac Tai, au Nord, les cultures de Beiyinyangying (v. 4000-3300) et Xuejiagang (v. ?- 3300) dans la zone Ouest de cette région. Ces cultures qui sont, sensiblement contemporaines entre elles ont été immédiatement précédées par la culture de Kuahukiao (6000-5000) à l'Ouest de Hemudu [5].

PĂ©riodisation : La culture de Hemudu ancienne a Ă©tĂ© elle-mĂȘme prĂ©cĂ©dĂ©e par les cultures associĂ©es Xiaohuangshan (v. 7000-6000) - Kuahuqiao (v. 6000-5000)[8] avec de premiĂšres cĂ©ramiques dans cette rĂ©gion et des traces de riz, parmi de nombreuses autres sources de subsistance, ces deux cultures appartiennent aux dĂ©buts du processus de NĂ©olithisation en Chine. La culture de Hemudu a Ă©tĂ© divisĂ©e en 4 pĂ©riodes : PĂ©riode I (v. 5050-4550), PĂ©riode II (v. 4550-4050), PĂ©riode III (v. 4050-3550), PĂ©riode IV (v. 3550-3350) [9]. La PĂ©riode I a livrĂ© d'importantes quantitĂ©s d'objets en os, en bois de cerf et en ivoire, avec de nombreux objets de bois et de pierre, ainsi que des cĂ©ramiques variĂ©es. L'os est ce qui est le plus utilisĂ© et travaillĂ© de maniĂšre sommaire. On trouve divers ornements corporels en fluorite et en « pseudo-jade » . La cĂ©ramique est souvent noire avec des inclusions de charbon, mais on en trouve aussi avec des inclusions de sable. Les parois Ă©tant d'Ă©paisseur inĂ©gale, et la cuisson ne dĂ©passe guĂšre les 800°. Les dĂ©cors restent simples : par impression, incision, ou autre. Les maisons sur pilotis portent souvent la marque de la maĂźtrise de l'assemblage par tenon et mortaise. Il y a moins d'objets de pierre, os, bois et de cĂ©ramique aux PĂ©riodes II et III. La cĂ©ramique est plus gĂ©nĂ©ralement grise et souvent montĂ©e au colombin avec une texture assez rude. Si la cuisson est plus Ă©levĂ©e en tempĂ©rature, les modes de dĂ©coration restent les mĂȘmes. La technique du percement de la pierre est bien maĂźtrisĂ©e. La PĂ©riode IV a livrĂ© le matĂ©riel le moins abondant. Il n'y a plus trace de rĂ©alisation en bois. Les uniques objets sont de pierre et de cĂ©ramique. La plupart des ornements sont de fluorite et de pyrophyllite. Les outils de pierre habituellement entiĂšrement polies, ont des formes Ă©laborĂ©es et ciselĂ©es. La cĂ©ramique rouge et grise d'une pĂąte grossiĂšre est la moins commune. La cĂ©ramique Ă©tait habituellement cuite Ă  assez haute tempĂ©rature, fine et solide. Bien que montĂ©es Ă  la main, certaines d'entre elles portent la trace de l'utilisation d'un tour lent. Mais il faut remarquer que certaines ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec un tour rapide et elles ont des formes assez standardisĂ©es. Le pied, les supports deviennent le lieu de dĂ©corations et le tripode se rencontre plus souvent. Le plus ancien objet laquĂ© au monde (en 2012), un bol, y a Ă©tĂ© dĂ©couvert.

Hemudu : De la néolithisation au néolithique, sur une trÚs longue période

Reproduction du site archéologique de Hemudu, dans le paysage du véritable site.

Située sur des zones cÎtiÚres, en particulier au long du fleuve Yaojiang, deux grands sites lacustres Hemudu ont été dégagés offrant plusieurs mÚtres de dépÎts. Ces dépÎts sont riches en pilotis qui ont servi de fondations d'un habitat lacustre construit en partie par assemblages avec tenons et mortaises. Mais l'abondance du dépÎt nous renseigne aussi sur la faune, la flore et les restes de l'activité humaine. La population qui y vivait est caractérisée par des traits à la fois mongoloïdes et australo-négroïdes, probablement liés à d'anciens peuplements des ßles du Pacifique[10]. Certains archéologues la considÚrent aujourd'hui comme une source des langues proto-Austronésiennes[11].


La culture du riz domestique s'y est Ă©tablie sur une longue durĂ©e. En 2012 les tout premiers champs de riz (du monde) restent ceux dĂ©couverts Ă  Tianluoshan (5000-4500)[12], un site voisin du site de Hemudu, toujours Ă  Yuyao. Et des vestiges de l’utilisation de riz cultivĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  Pengtoushan (v. 6000)[10] au Hunan. Il faut bien prendre en compte que le riz sauvage a Ă©tĂ© ponctuellement consommĂ© depuis une Ă©poque bien plus ancienne : au tout dĂ©but du processus de nĂ©olithisation, dans un contexte qui reste celui du PalĂ©olithique final on a dĂ©couvert quelques traces de riz associĂ©s aux plus anciens restes d’une cĂ©ramique : Ă  Yuchanyan (16100-14500)[13]. Le processus de mise en culture du riz sauvage a Ă©tĂ© trĂšs long, le dĂ©sherbage Ă©tant la premiĂšre Ă©tape au cours d'une pĂ©riode chaude et humide. Pour ce qui est des cultures prĂ©cĂ©dant celle de Hemudu on peut avancer que les premiĂšres cultures se faisaient par drainage. Elles ont Ă©tĂ© suivies par des champs irriguĂ©s au Zhejiang vers 4000 AEC sur le site de Kuahuqiao (6000-5500), dans le delta, avec des canaux d'irrigation et des puits, et sur le site de Tianluoshan (5000-3000 AEC), avec des riziĂšres datĂ©es v. 4500 [N 3] : du riz cultivĂ© et en cours de domestication ou, plus probablement ici, dĂ©jĂ  domestiquĂ©[N 4].

Mais bien que cette culture du riz ait Ă©tĂ© pratiquĂ©e Ă  Hemudu elle n’a pas Ă©tĂ© la source principale de nourriture. La culture du riz a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur brulis[14] et avec une terre travaillĂ©e Ă  la bĂȘche[15] (ou Ă  la houe[10]) : de grands os plats amĂ©nagĂ©s et liĂ©s Ă  un manche court ce qui leur aurait permis de cultiver le riz en champs inondĂ©s. Cependant les habitants de Hemudu se sont alimentĂ©s en grande partie avec des produits de la nature, non domestiquĂ©s qu'ils trouvaient en abondance sur place. Des lĂ©gumes et des fruits : glands[N 5], chĂątaignes d'eau[N 6], jujube sauvage, qian shi (Les graines mĂ»res de la plante annuelle Euryale ferox ou nĂ©nuphar Ă©pineux), et l’herbe Ă  chapelets... Quant aux animaux chassĂ©s ils proviennent des rives elles-mĂȘmes: oiseaux, poissons, coquillages et tortues, certains provenant de toute Ă©vidence de la pĂȘche en mer. Enfin plusieurs espĂšres de daims Ă©taient chassĂ©es, mais on Ă©levait aussi chiens et porcs. On a trouvĂ© les restes d'un buffle d'eau (plus exactement Babulus mephistopheles) mais il s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre d'une espĂšce non encore domestiquĂ©e. Ce rĂ©gime alimentaire Ă©tait aussi celui des habitants contemporains du moyen Yangzi : connus sous la dĂ©nomination de culture de Daxi.

L'artisanat Ă©tait bien dĂ©veloppĂ© comme en tĂ©moignent les jades trouvĂ©s sur divers sites[14] . On a mĂȘme retrouvĂ© des restes (Ă  vrai dire en mauvais Ă©tat) tĂ©moignant de la premiĂšre pratique de la laque colorĂ©e sur bois[16]. Les cĂ©ramiques Ă©taient majoritairement noires ou grises : une espĂšce de terre cuite noire, faite de pĂąte molle contenant de la poudre de charbon pulvĂ©risĂ©e[16] ou durcie par la prĂ©sence de ces composants ou de fibres. Durant la pĂ©riode Songze le tour Ă  la roue lente, qui prĂ©valait, a permis des formes bien plus contrĂŽlĂ©es. Les terres rouges ou noires Ă©tant plus courantes que les grises et celles, rouges, Ă  inclusions sablonneuses.

Ce devait ĂȘtre une sociĂ©tĂ© plutĂŽt Ă©galitaire, car de bien faibles diffĂ©rences se manifestent dans les dĂ©pĂŽts funĂ©raires. Mais l'emploi de dĂ©pĂŽts funĂ©raires en jade dans quelques tombes richement dotĂ©es laisse supposer l'Ă©mergence d'une Ă©lite[14].

Le groupe « Majiabang-Songze »

Le site Ă©ponyme de la culture de Majiabang est situĂ© dans le district de Jianxing, Zhejiang, au fond de la baie de Hangzhou et sur la rive Nord. Elle s'est Ă©tendue, entre 5000 et 4000, du Lac Tai, et vers le sud jusqu'au fleuve Qiantang[N 7] et la zone de Changzhou[17]. Les principales cĂ©rĂ©ales cultivĂ©es Ă©tant le riz sous les deux formes : le riz long et le riz rond non glutineux. PĂȘche et chasse assurant un complĂ©ment alimentaire important.

La culture de Songze tient sa dénomination d'une région située dans la banlieue Ouest de Shanghai, dans le district de Qingpu. Elle s'est développée aux environs de 4000-3000. Et cette culture s'est plutÎt manifestée dans la région autour du lac Tai, Jiangsu. Mais de claires différences sociales sont apparues lors de fouilles récentes dans la culture de Songze, sur un site daté d'environ 3800 AEC. Sur ce site le cimetiÚre de l'Ouest, à la différence de celui de l'Est bien plus modeste mais avec 140 tombes, ne comptait plus ici que 9 grandes tombes, chacune comportant une trentaine d'objets funéraires[18].

La culture de Liangzhu (3300-2000) a fait suite à ces différentes cultures dans une région approximativement identique, autour du lac Tai.

Objets de la culture de Hemudu

  • Natte tressĂ©e Ă  la main. Culture de Hemudu. DĂ©couvert au Zhejiang en 1974. MusĂ©e National de Chine, PĂ©kin
    Natte tressée à la main. Culture de Hemudu. Découvert au Zhejiang en 1974. Musée National de Chine, Pékin
  • Omoplate amĂ©nagĂ©e en partie plate d'une bĂȘche. Hemudu, Yuyao, Zhejiang, 1973. MusĂ©e National de Chine, PĂ©kin
    Omoplate amĂ©nagĂ©e en partie plate d'une bĂȘche. Hemudu, Yuyao, Zhejiang, 1973. MusĂ©e National de Chine, PĂ©kin
  • ÉlĂ©ment de vaisselle en ivoire incisĂ© de deux oiseaux affrontĂ©s, « face au soleil ». Hemudu, Yuyao. MusĂ©e du Zhejiang
    ÉlĂ©ment de vaisselle en ivoire incisĂ© de deux oiseaux affrontĂ©s, « face au soleil »[19]. Hemudu, Yuyao. MusĂ©e du Zhejiang
  • Ivoire, en forme de pagaie ornĂ©e d'Ă©lĂ©ments multiples dont une tĂȘte d'oiseau Hemudu, Yuyao en 1977. MusĂ©e National de Chine
    Ivoire, en forme de pagaie ornĂ©e d'Ă©lĂ©ments multiples dont une tĂȘte d'oiseau[N 8] Hemudu, Yuyao en 1977. MusĂ©e National de Chine
  • Jarre Ă  deux anses. Terre cuite noircie par un bain de charbon pulvĂ©risĂ©. Hemudu, vers 4800. MusĂ©e de Shanghai.
    Jarre à deux anses. Terre cuite noircie par un bain de charbon pulvérisé. Hemudu, vers 4800. Musée de Shanghai.
  • Chaudron de terre cuite noircie par un bain de charbon pulvĂ©risĂ©. Avec une large ouverture et un fond plat. Culture de Hemudu. MusĂ©e de Shanghai
    Chaudron de terre cuite noircie par un bain de charbon pulvérisé. Avec une large ouverture et un fond plat. Culture de Hemudu. Musée de Shanghai[20]
  • Chaudron de terre cuite noire. Hemudu, Yuyao, Zhejiang, 1973. MusĂ©e National de Chine, PĂ©kin
    Chaudron de terre cuite noire. Hemudu, Yuyao, Zhejiang, 1973. Musée National de Chine, Pékin
  • RĂ©chaud en terre cuite et son chaudron. Hemudu. MusĂ©e du Zhejiang
    Réchaud en terre cuite et son chaudron. Hemudu. Musée du Zhejiang
  • Bol laquĂ© de rouge (actuellement -en 2012-  le plus ancien objet laquĂ©). MusĂ©e du Zhejiang
    Bol laqué de rouge (actuellement -en 2012- le plus ancien objet laqué). Musée du Zhejiang
  • Statuette de terre cuite d'un petit cochon. Hemudu, dĂ©couvert en 1974. MusĂ©e National de Chine
    Statuette de terre cuite d'un petit cochon. Hemudu, découvert en 1974. Musée National de Chine
  • Sifflets en os. Hemudu, dĂ©couverts en 1974. MusĂ©e National de Chine
    Sifflets en os. Hemudu, découverts en 1974. Musée National de Chine

Objets des cultures voisines : Beiyinyangying, Majiabang et Songze

  • Tripode peint de la culture de Beiyinyangying, vers 5000. MusĂ©e de Nanjing, Jiangsu
    Tripode peint de la culture de Beiyinyangying, vers 5000. Musée de Nanjing, Jiangsu
  • Anneau de jade fendu (de type jue). Culture de Majiabang (v. 5000-4000). MusĂ©e de Shanghai
    Anneau de jade fendu (de type jue). Culture de Majiabang (v. 5000-4000). Musée de Shanghai
  • Pichet tripode. Terre cuite claire. Songze (v. 4000-3300). MusĂ©e de Shanghai
    Pichet tripode. Terre cuite claire. Songze (v. 4000-3300). Musée de Shanghai
  • Jarre Ă  couvercle, terre cuite noire Ă  dĂ©cor incisĂ© de vĂ©gĂ©taux entrelacĂ©s. H. 26 cm. Culture de Songze (v. 4000-3300), district de Qingpu (Shanghai). MusĂ©e de Shanghai
    Jarre Ă  couvercle, terre cuite noire Ă  dĂ©cor incisĂ© de vĂ©gĂ©taux entrelacĂ©s. H. 26 cm. Culture de Songze (v. 4000-3300), district de Qingpu (Shanghai). MusĂ©e de Shanghai[21]
  • Coupe de type dou Ă  pied ajourĂ©. Terre cuite noire lustrĂ©e et lissĂ©e, entiĂšrement ou partiellement tournĂ©e. Songze semblable Ă  Qujialing final, v. 2700. MusĂ©e de Shanghai
    Coupe de type dou à pied ajouré. Terre cuite noire lustrée et lissée, entiÚrement ou partiellement tournée. Songze semblable à Qujialing final, v. 2700[N 9]. Musée de Shanghai

Notes

  1. æČłć§†æžĄæ–‡ćŒ– hemudu wenhua
  2. Carte de la région du Siming Shan sur Travelingluck.com
  3. Ainsi que sur le site de Chengtoushan, v. 4500, au Hunan, oĂč il serait probablement du riz domestiquĂ© aussi : Shelach 2015, p. 117
  4. Shelach 2015, p. 117 et (en) « Rice fields and modes of rice cultivation between 5000 and 2500 BC in east China », sur ResearchGate, (consulté le ) : ... « rice was cultivated and was undergoing the domestication process » .
  5. Il est significatif, à Kuahuqiao, sur l'un des premiers sites de production de riz, probablement domestiqué, de trouver des greniers remplis de glands : Shelach 2015, p. 119.
  6. Cuite immĂ©diatement ou bien sĂ©chĂ©e, et elle se conserve plus d'un an pour ĂȘtre prĂ©parĂ©e ultĂ©rieurement.
  7. Le Qiantang est célÚbre pour son mascaret : (en) « Qiangtang River Tidal Bore in Hangzhou China » [vidéo], sur youtube.com, apparemment orthographié ici « Qiangtang ».
  8. C'est l'extrémité qui peut faire de cet objet un « hybride d'oiseau ». Ceci évoque la tradition du "phénix" dans la culture chinoise ultérieure.
  9. Un objet similaire est décrit dans la notice 67 de: Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort 1991, p. 122-123: Culture Qujialing final.

Références

  1. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 200 et pour les datations suivantes. Mais ces dates restent approximatives. SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 555 propose : vers 5050-3050 AEC.
  2. inf.news/zh-cn/, « æČłć§†æžĄæ–‡ćŒ–ïŒˆć…Źć…ƒć‰5000ćčŽ-才4000ćčŽïŒ‰ » (consultĂ© le )
  3. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 170.
  4. Corinne Debaine-Francfort 1998, p. 46
  5. SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 556
  6. SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 567
  7. SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 561
  8. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 158.
  9. SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 557-561
  10. Corinne Debaine-Francfort 1998, p. 47
  11. « The Bernice Pauahi Bishop Museum »
  12. Tianluoshan (Zhejiang Province, China) : archaeology.about.com. et (en) « Publications of the Early Rice Project », sur University College London, mise à jour (consulté le ) et Excavations at Tianluoshan Neolithic site in Zhejiang Province, China : UCL ]. Et : Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 202. Tianluoshan et Hemudu sont deux sites gorgés d'eau situés à km l'un de l'autre, de part et d'autre du Yaojing.
  13. Li Liu (dir.), « L’émergence de l’agriculture et de la domestication en Chine », dans La rĂ©volution nĂ©olithique dans le monde, Inrap, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-06914-6, lire en ligne), p. 67.
  14. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 202.
  15. Selon la reproduction no 4 dans Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 203.
  16. He Li 1998, p. 25
  17. Chinese Ceramics. 2010, p. 82
  18. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 203.
  19. Cette interprétation est reprise sous cette forme dans : SUN Guoping in : Anne P. Underhill 2013, p. 566
  20. Chinese Ceramics. 2010, p. 82-83.
  21. Chinese Ceramics. 2010, p. 83-84.


Bibliographie

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  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Corinne Debaine-Francfort, La redĂ©couverte de la Chine ancienne, Paris, Gallimard, coll. « DĂ©couvertes Gallimard / ArchĂ©ologie » (no 360), , 159 p. (ISBN 2-07-053352-2). Autres tirages : 2001, 2003, 2005. (ISBN 978-2-070-39173-8) en 2008.
  • Danielle Elisseeff, Art et archĂ©ologie : la Chine du nĂ©olithique Ă  la fin des Cinq Dynasties (960 de notre Ăšre), Paris, École du Louvre, Éditions de la RĂ©union des MusĂ©es Nationaux (Manuels de l'École du Louvre), , 381 p. (ISBN 978-2-7118-5269-7) Ouvrage de rĂ©fĂ©rence, bibliographie et Sites Internet.
  • Jean Guilaine (dir.), Premiers paysans dans le monde : naissances des agricultures : SĂ©minaire du CollĂšge de France, Paris, Errance, , 319 p. (ISBN 2-87772-187-6). Avec la participation de Corinne Debaine-Francfort : La nĂ©olithisation de la Chine : OĂč, quand, comment? p. 171-187
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  • (en) Li Liu, The Chinese Neolithic : Trajectories to Early States, Cambridge et New York, Cambridge University Press, , 498 p. (ISBN 978-0-521-64432-7) 24 cm , noir et blanc. Madame Li Liu est professeur d'archĂ©ologie chinoise Ă  l'UniversitĂ© Stanford, Californie. (Stanford Daily 22/01/2014 : Sa recherche l'a amenĂ©e aux origines de l'agriculture chinoise, il y a -12000 ans).
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  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article(en) Li Zhiyan, Virginia L. Bower, and He Li (dir.), Chinese Ceramics : From the Paleolithic Period to the Qing Dynasty, Cambridge et New York, Yale University and Foreign Langage Press, , 687 p. (ISBN 978-0-300-11278-8) 31 cm .
  • Gideon Shelach-Lavi, The Archaeology of Early China : From Prehistory to the Han Dynasty, USA, Cambridge University Press, , 373 p. (ISBN 978-0-521-14525-1) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article (collĂ©) ; (ISBN 978-0-521-19689-5) (reliĂ©)
  • Nancy S. Steihardt (dir.) (trad. de l'anglais), L’architecture chinoise, Arles, Philippe Picquier, , 368 p. (ISBN 2-87730-789-1). Liu Xujie : Les origines de l’architecture chinoise, p. 11-19. Éd. orig. : Yale Univ. Press 2002, (photo coul. du site p. 14)
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article(en) Anne P. Underhill (dir.), A companion to Chinese archaeology, Chichester, West Sussex ; Malden (Mass.), Wiley-Blackwell, , 640 p. (ISBN 978-1-4443-3529-3) 26 cm , noir et blanc.
  • Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort, Au long du fleuve Jaune : premiers villages, premiers vases du Henan : MusĂ©e dĂ©partemental de prĂ©histoire de SolutrĂ©, 21 juin - 15 octobre 1991, SolutrĂ©, MusĂ©e dĂ©partemental de prĂ©histoire, , 152 p. (ISBN 978-2-908159-02-8). Nombreuses ill. noir et blanc.

Sur l'art préhistorique des pétroglyphes :

  • CHEN, Zhaofu, DĂ©couverte de l'art prĂ©historique en Chine, Paris, A. Michel, , 220 p. (ISBN 2-226-03386-6)

Annexes

Articles connexes

Époque prĂ©cĂ©dente : Premier nĂ©olithique durant l'HolocĂšne moyen (7000-5000 AEC)

  • « PrĂ©-Daxi » : Culture de Pengtoushan-Bashidang (v. 7000-5800) , suivi de la culture du bas Zaoshi (v. 5800-5500)
  • « PrĂ©-Hemudu » : Xiaohuangshan (v. 7000-6000) et Kuahuqiao (v. 6000-5000
  • 5500-4500 : « prĂ©-Yangshao » : cultures de Laoguantai (avec Baijia-Dadiwan I) (v. 6000-5000) et de Peiligang-Cishan : Peiligang (v. 7000-5000), Cishan-Beifudi (vers 6500-5000)
  • Culture de Houli (v. 6500-5500)
  • Xinglongwa (6200 – 5200)

Époque concernĂ©e : vers 5500-2900

  • Culture de Hemudu (v. 5500-3300), Majiabang (vers 5000-4000), Songze (vers 4000-3300), Beiyinyangying (vers 4000-3300), Xuejiagang (vers ? -3300)
  • Culture de Yangshao (4500 - 3000) : « Yangshao ancien » 4500-4000 : Sites de Banpo (4800 Ă  3600) et Hongang I ; « Yangshao moyen » 4000-3500 : culture de Miaodigou ; « Yangshao rĂ©cent » 3500-3000 : rĂ©gion de Dadiwan, et rĂ©gion de Zhengzhou
  • Cultures de Beixin (v. 5300-4300) - Dawenkou (4300-2400)
  • Culture de Hongshan (4700-2900)

Époque suivante : vers 3400-1900

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