Cristina Alberdi
MarĂa Cristina Alberdi Alonso, nĂ©e le Ă Los Rosales, est une femme politique et avocate espagnole, ayant appartenu au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Cristina Alberdi | |
Cristina Alberdi en . | |
Fonctions | |
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Présidente de la Fédération socialiste madrilène-PSOE | |
– (3 ans et 1 mois) |
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Prédécesseur | José Acosta |
Successeur | Pedro Sabando |
Députée aux Cortes Generales | |
– (7 ans, 9 mois et 30 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Circonscription | Malaga (1996-2000) Madrid (2000-2004) |
Groupe politique | Socialiste (1996-2003) Mixte (2003-04) |
Ministre espagnole des Affaires sociales | |
– (2 ans, 9 mois et 22 jours) |
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Président du gouvernement | Felipe González |
Gouvernement | González IV |
Prédécesseur | Matilde Fernández |
Successeur | Javier Arenas |
Biographie | |
Nom de naissance | MarĂa Cristina Alberdi Alonso |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Los Rosales (Espagne) |
Parti politique | PSOE (1995-2003) |
Diplômé de | université complutense de Madrid |
Profession | avocate |
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Ministres des Affaires sociales d'Espagne | |
Née dans la province de Séville, elle est diplômée en droit de la prestigieuse de l'université complutense de Madrid et devient alors avocate. À partir de , elle se spécialise dans la défense des droits des femmes. Dix ans plus tard, elle intègre le Conseil général du pouvoir judiciaire.
Elle intègre le gouvernement comme ministre des Affaires sociales en . Elle adhère en , se fait élire députée en et prend en la présidence de la fédération madrilène du PSOE.
Après les élections générales de , elle est chargée de rédiger la motion d'orientation du XXXVe congrès du PSOE. Elle quitte le parti trois ans après et se retire de la vie politique en .
Biographie
Une avocate féministe
Après avoir obtenu, en 1968, une licence de droit à l'université Complutense de Madrid, elle entreprend une carrière d'avocate en 1969. En 1975, elle rejoint un cabinet de Madrid spécialisé dans les droits des femmes et participe à la fondation du « collectif juridique féministe ».
Elle est élue membre du conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) en 1985 par le Sénat, sur proposition du PSOE. À l'issue de son mandat, en 1990, elle retrouver son métier d'avocate.
Ministre de González et ascension
Le , elle est nommée ministre des Affaires sociales dans le dernier gouvernement du socialiste Felipe González, sans appartenir au Parti socialiste ouvrier espagnol[1]. Elle y adhère le [2] et est élue députée de la province de Malaga au Congrès des députés lors des élections générales anticipées du 3 mars 1996.
Élue présidente de la Fédération socialiste madrilène-PSOE, en remplacement de José Acosta, grâce à la victoire du courant social-démocrate sur celui de l'aile gauche, le [3], elle est désignée porte-parole de la commission parlementaire conjointe des Relations avec le Défenseur du peuple le .
Une cadre de la direction provisoire de 2000
Ă€ la suite des Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 12 mars 2000, Ă l'occasion desquelles elle conserve son mandat, mais dans la CommunautĂ© de Madrid, elle intègre la direction provisoire du PSOE, mise en place le 22 mars par Manuel Chaves après la dĂ©mission du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, JoaquĂn Almunia[4]. La rĂ©daction du futur texte d'orientation du parti, soumis au vote du congrès prĂ©vu en juillet suivant, lui est ensuite confiĂ©e[5].
Elle est remplacée, le 26 novembre suivant, par Pedro Sabando à la présidence, honorifique, de la FSM-PSOE, dont elle devient toutefois secrétaire aux Études et aux Programmes sous la direction du nouveau secrétaire général, Rafael Simancas.
Critiques puis départ du PSOE
Elle démissionne de la commission exécutive de la FSM-PSOE le .
Elle justifie cette décision en affirmant que la crise née de la défection de deux députés régionaux socialistes à la suite des élections de mai 2003, qui a empêché l'élection de Simancas comme président de la communauté de Madrid « a été mal gérée » et que des « responsables de l'organisation » de la fédération auraient du démissionner. Le secrétaire à l'Organisation du PSOE, José Blanco, annonce alors qu'une procédure disciplinaire est ouverte à son encontre[6]. Elle finit par quitter le parti, le 17 décembre, en faisant valoir son opposition à l'alliance des socialistes avec les indépendantistes en Catalogne.
Elle conserve toutefois son mandat de députée, tout en ayant repris son activité d'avocate[7].
Proximité avec Aguirre
Peu de temps après cette dĂ©mission, elle est dĂ©signĂ©e, le , prĂ©sidente du conseil contre la violence aux femmes de la CommunautĂ© de Madrid, pourtant dirigĂ©e par la conservatrice Esperanza Aguirre[8]. NommĂ©e au conseil consultatif de la communautĂ© en , elle dĂ©clare, Ă la fin de ce mois, apprĂ©cier davantage JosĂ© Luis RodrĂguez Zapatero car « il a donnĂ© un virage Ă 180 degrĂ©s Ă la politique de lutte contre le terrorisme »[9].
Notes et références
- (es) « Felipe González cambia la mitad de su Gobierno », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Cristina Alberdi ya tiene carnĂ© del PSOE », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Los renovadores desalojan a los guerristas del poder en el congreso de los socialistas madrileños », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « La gestora cuenta con representantes territoriales y de las minorĂas crĂticas », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Alberdi cree llegada la hora de que una mujer aspire a liderar el PSOE », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Alberdi deja la Ejecutiva del PSOE de Madrid por discrepancias con Simancas », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Cristina Alberdi deja el PSOE por "dar alas al nacionalismo", pero seguirá de diputada », El PaĂs,‎ (lire en ligne)
- (es) « Alberdi nombrada presidenta del Consejo contra la Violencia de Genero de la Comunidad de Madrid », ABC,‎ (lire en ligne)
- (es) « «Me parece asombroso que el PP haya recurrido la paridad; le pasará factura» », La Nueva España,‎ (lire en ligne)