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Cressy-Omencourt

Cressy-Omencourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Cressy-Omencourt
Cressy-Omencourt
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Roye
Maire
Mandat
Olivier Depourcq
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80224
Démographie
Gentilé Omencourtois
Population
municipale
124 hab. (2020 en augmentation de 0,81 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 22″ nord, 2° 54′ 42″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 91 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roye
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Cressy-Omencourt
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Cressy-Omencourt

    Géographie

    Localisation

    Cressy-Omencourt est un village rural picard de la Somme, limitrophe du département de l'Oise et situé à moins de 10 km au nord-est de Roye, à moins de km au sud de Nesle, à 30 km au sud-ouest de Saint-Quentin et une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens.

    Il est aisément accessible depuis l'ex-RN 30 (actuelle RD 930) et, en 2019, est desservi par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].

    Communes limitriophes

    Hameaux et écarts

    La commune compte un hameau Omencourt, qui n'a que 13 habitants en 2003[2].

    Hydrographie

    Il n'y a pas de rivière qui draine le territoire communal.

    En 1861, Émile Coët notait[3] : « Les puits donnent seuls de l'eau aux habitants, leur profondeur est d'environ vingt mètres, ils sont creusés dans la craie ; i'eau que fournissent ces puits est d'asez bonne qualité, elle n'est pas séléniteuse, elle est seulement légèrement calcaire. » et pour Omancourt « L'eau des puits est la seule dont on fasse usage, elle est claire et n'accuse que la présence du carbonate de chaux ; les puits sont dans la craie et ont vingt mètres de profondeur ».

    Urbanisme

    Typologie

    Cressy-Omencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,6 %), zones urbanisées (3,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    La commune de Cressy, instituée sous la Révolution française, absorbe en 1826, sous la Restauration, celle d' Omencourt[11] et prend le nom de Cressy-Omencourt.

    Cressy a été désigné Crespiniacum[12] ; Creci en 1143[13] ; Creissy en 1153 ; Creissi en 1153 ; Cresci en 1164 ; Cressi en 1215 ; Cresi en 1260 ; Creciacum en 1271[13] ; Cressy[12] en 1384[13] ; Cressy-Omancourt au XIVe siècle ; Cressy-lez-Neelle au XVIIe siècle[12] ; Cressey[13], Crécy-lès-Roye entre 1824 et 1847[13] ; Cressy-lès-Roye[12] entre 1848 et 1862[13].

    Omencourt a été désigné Omencourt en 1143 ; Omencort en 1215 ; Omencurt en 1230 ; Omeincort en 1230 ; Ommencort en 1248 ; Omencour en 1733 ; Omincourt en 1761 ; Omancourt en 1757 ; Ormancourt entre 1826 et 1828 ; Armancourt entre 1848 et 1862 [14] ; Omancourt-lès-Cressy en 1878[15].

    Histoire

    En 1130, Simon de Vermandois, évêque de Noyon donne la paroisse de Cressy au chapitre de sa cathédrale ; Beaudoin II, son successeur, confirme cette donation en 1153[12].

    En 1589, pendant les Guerres de Religion le village est incendié en 1589, par Montluc, commandant de la cavalerie des Ligueurs, qui venaient de s'emparer de Chaulnes, puis en 1636, par les Espagnols sous la conduite de Jean de Werth, faisant de nombreuses victimes[16].

    La commune de Cressy, instituée sous la Révolution française, absorbe en 1826, sous la Restauration, celle d' Omencourt[11] et prend le nom de Cressy-Omencourt.

    La commune s'est dotée d'une école et d'un presbytère en 1858 et 1859[12].

    Première Guerre mondiale

    Durant la Première Guerre mondiale, les Allemands construisent un hôpital en 1914. Les soldats décédés sont enterrés sur les lieux[2].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[17] - [18] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [19].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye [11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Roye

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Grand Roye, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2012 par transformation de l'ancien SIVOM du canton de Roye, créé le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1964 2014[20] Pierre Depourcq
    2014[20] mai 2020[21] Madeleine Cleuet-Debroy Vice-présidente de la CC du Grand Roye (2017 → 2020)
    mai 2020[22] En cours
    (au mai 2020)
    Olivier Depourcq

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2020, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en augmentation de 0,81 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    306287290311357385388385386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    338312307282268242223208194
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    237237224134130147160148139
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1291018989116106101100125
    2018 2020 - - - - - - -
    123124-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) d’Ercheu, Moyencourt et Cressy-Omencourt[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
    • Chapelle Saint-Médard à Omencourt, en brique et pierre. À la suite de la démolition de l'église en 1830, la chapelle a été édifiée en 1892[2].
    • Une stèle militaire allemande de la Première Guerre mondiale est située à proximité de la chapelle d'Omencourt[27].
    • Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
      Église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien.
    • Monument.
      Monument.
    • Autre vue de l'église.
      Autre vue de l'église.
    • Mare communale.
      Mare communale.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Leroy-Morel, La Picardie, Recherches généalogiques, 1860[2].

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cressy-Omencourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
    • « Cressy-Omencourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 280 (ASIN B000WR15W8).
    3. Émile Coët, Hydrologie du canton de Roye, Arras, Rousseau-Leroy, , 88 p. (lire en ligne), p. 57, lire en ligne sur Gallica.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Leroy-Morel, Recherches généalogiques sur les familles nobles de plusieurs villages des environs de Nesle, Noyon, Ham et Roye, et recherches historiques sur les mêmes localités, Amiens, impr. de Lenoël-Hérouart, 1859-1962 (lire en ligne), p. 21-29 lire en ligne sur Gallica.
    13. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 274 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 129 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    15. Mémoires de la Société d'archéologie du Département de la Somme, t. IV, Paris-Amiens, Société des antiquaires de Picardie, , p. 129.
    16. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. V : Arrondissement de Montdidier : cantons de Rosières et Royes, Amiens, Yvert et Cie, coll. « Société des antiquaires de Picardie ; Fondation Ledieu », , 479 p. (lire en ligne), p. 253-260.
    17. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    18. « Les faits et gestes des Vandales dans la Somme », Dieu et patrie - L'Héroisme du Clergé Français devant l'ennemi, no 107,‎ , p. 878 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
    19. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
    20. Claudine Derobert-Mazure, « L’argent, «le nerf de la guerre» selon le maire de Cressy-Omencourt : À mi-mandat, Madeleine Cleuet livre son sentiment sur la fonction, intéressante mais chronophage », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élue en 2014, elle était auparavant première adjointe. « Pierre Depourcq, qui a été maire pendant cinquante ans m’a laissé un village qui n’est pas endetté et qui a une fiscalité très peu élevée, confie-t-elle. ».
    21. « 11 sièges au conseil municipal installés ce samedi 23 mai à Cressy-Omencourt », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « la maire sortante, Madeleine Cleuet Debroy ne s’était pas représentée ».
    22. « Cressy-Omencourt 80190 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. « L’école primaire d’Ercheu se refait une beauté », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. Aude Colina, « Des soldats allemands sortent de l’oubli à Cressy-Omencourt : Un historien amateur réhabilite une stèle allemande, nichée derrière la chapelle d’un hameau à la frontière de l’Oise, après une regrettable méprise qui date de 1961 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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