Courtenay (Isère)
Courtenay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Courtenay | |||||
L'entrée du hameau de Lancin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Lefevre 2020-2026 |
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Code postal | 38510 | ||||
Code commune | 38135 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 287 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 44′ nord, 5° 23′ est | ||||
Altitude | 352 m Min. 219 m Max. 375 m |
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Superficie | 32,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Morestel | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.courtenay38.fr | ||||
Autrefois rattachée à l'ancienne province royale du Dauphiné, la commune fut d'abord adhérente à la communauté de communes du Pays des Couleurs, avant de rejoindre, à la suite de la fusion de plusieurs intercommunalités, la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné en 2017.
Ses habitants sont dénommés les Cortenariauds[1].
GĂ©ographie
Situation et description
Géographiquement, le territoire du Nord-Isère dans lequel se situe la commune de Courtenay chevauche les collines calcaires du flanc oriental de l'Isle Crémieu et les Terres Basses de Morestel-Bourgoin.
Ă€ Lancin et Arandon, sur les communes de Courtenay et Arandon-Passins, se trouve l'espace naturel sensible de la Save de 42 hectares, qui inclut une grande partie des trois Ă©tangs de la Serre[2] - [3].
Communes limitrophes
Climat
La partie septentrionale du département de l'Isère est formée de plaines au climat tempéré, de bas plateaux et de collines au climat un peu plus rudes. Du fait d'un relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.
Le territoire connait Ă©galement de nombreux brouillards persistants dans les zones les plus rurales au niveau des nombreux plans d'eau entourant les bourgs et les divers hameaux.
Voies de communication
La route nationale 75 était une route nationale française reliant Bourg-en-Bresse à Sisteron. Cette route, qui a été déclassée en route départementale (RD 1075) en 2006, traverse la commune selon un axe nord-sud.
Urbanisme
Typologie
Courtenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (10,1 %), zones humides intérieures (4 %), eaux continentales[Note 2] (3,1 %), zones urbanisées (1,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Courtenay est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
D'aussi loin qu'on se souvienne, s'agissant de Courtenay, on retrouve la terre et sa meilleure culture, puisqu'il est admis que le nom de Courtenay (en patois local : Cortena), dérive de Curtis : le jardin. D'après les notes de Monsieur Gomot, habitant de Courtenay maintenant décédé, et confirmées par M. Doncieux, conservateur aux archives départementales, le nom de Courtenay viendrait du latin cortenacum que la tradition locale traduit par petits jardins
en ce qui concerne les hameaux et les lieux-dits :
- Montchalin. Chalin Chalonne, la chal : *calmis qui signifie en plaine : « terrain peu productif, le plus souvent en pré ». Dans les Préalpes et les Alpes : « pâturage en montagne, au-dessus de la limite des forêts, sommet engazonné, souvent d´accès difficile et de végétation maigre »53,54. Il est donné comme pré-indo-européen par certains et comme gaulois par d'autres55.
- Molard : colline
- Faye, le Fayard (Boulieu) : bois de hĂŞtre
- Charmey : bois de charmes
- Rivoire : bois de chĂŞnes
- les verchères : pièces de terrain données en dot
- le temple : possession templière
- suffixe ieu : suffixe acum
Histoire
Pas moins de six châteaux témoignent du riche passé de cette commune dont les quelque 700 habitants constituent six hameaux disséminés sur 3 200 hectares où la forêt et les étangs occupent une large place.
Le village occupe le sommet d'une butte à la croisée de deux voies romaines reliant Optevoz (huitième borne) à Aoste, Bourgoin et Vienne. C'était un oppidum romain. Un autel sacrificiel fut retrouvé à l'emplacement de l'église actuelle.
Si une famille royale au XIe siècle a pris le nom de Courtenay dans le Loiret, elle n'a donc absolument aucun lien avec Courtenay en Isère, ni avec les Courtenay d'Angleterre. Ces derniers sont issus de la branche royale, à la suite des services rendus à Henry Plantagenet, duc d'Anjou, futur roi Henri II d'Angleterre, par Reginald de Courtenay (1125-1190)[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 1 287 habitants[Note 3], en augmentation de 1,02 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Culture et patrimoine
Château de Lancin
Le château de Lancin a été construit à la fin du XIXe siècle par M. Caquet d'Avaize en style néo-classique, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juin 2014 : sont protégés le château en totalité, les façades, les toitures des communs et des écuries et une partie du parc du domaine où le système hydraulique est encore présent[16].
Chapelle Saint-Roch
La Chapelle Saint-Roch, de style gothique, a été édifiée en 1528 par la famille de La Balme.
Autres bâtiments et lieux
- Château de Chanizieu, avec ses tours rondes et ses échauguettes
- Château de Montchalin, du XIVe au XVIIIe siècle[17], avec ses tours rondes crénelées.
- Ancien château de Tirieu
- L'Ă©glise paroissiale Saints-Martin-et-Roch de style classique construite en 1907, au village.
- Villa La Fontaine Ă Tirieu
- La mairie du Village, construite en 1933
- Ancien hĂ´tel Barral Ă Tirieu
- Maisons anciennes en pierre Ă Poleyrieu
- Fontaine Ă Tirieu
- Ancienne école qui a donné son nom au quartier, à Tirieu
- La commune compte de nombreux Ă©tangs, en particulier l'Ă©tang de Salette, l'Ă©tang de Caramond et l'Ă©tang de Prailles.
Personnalités liées à la commune
- Famille Boussin dite Crozat. Arrive de l'Anjou vers les années 1600 et s'installe au château de Chanizieu. Jean qui, est né en 1575, devient le seigneur du lieu. Son fils qui, devient chirurgien d'épidémie, épousera une Bathéon. Les Bathéon, qui seront par la suite de Vertrieu, sont, en l'époque des futainiers. Nos Boussin en plus de leur seigneurie s'occupent de commerce de toile et il y a union entre ses deux familles. La suite de la dynastie s'établit à Lyon et va jouer un rôle important tant sur le plan de la politique locale que dans le monde de la finance. Ils porteront le patronyme de Lacroix et deviendront de Lacroix Laval à l'achat du domaine de Laval à Marcilly l'Etoile près de Lyon.
HĂ©raldique
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Courtenay (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 04 janvier 2020.
- Site isere-tourisme
- Site isere-tourisme
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- John Fletcher, History of a Thames-side Village, 1990
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Arrêté n °2014163-0015
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 677.