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Constantino MĂ©ndez

Constantino MĂ©ndez MartĂ­nez (/kĂ”nstĂŁnÌȘˈtino ˈmɛ̃nÌȘdɛð maɟˈtÄ©neΞ/[alpha 1]) est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), nĂ© le Ă  Pontecesures.

Constantino MĂ©ndez
Illustration.
Fonctions
SecrĂ©taire d'État espagnol Ă  la DĂ©fense
–
(3 ans, 8 mois et 16 jours)
Ministre Carme ChacĂłn
PrĂ©dĂ©cesseur Soledad LĂłpez (es)
Successeur Pedro ArgĂŒelles (es)
Délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid
–
(2 ans et 19 jours)
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
PrĂ©dĂ©cesseur Javier AnsuĂĄtegui (es)
Successeur Soledad Mestre (es)
SecrĂ©taire d'État Ă  l'Administration publique
–
(1 an et 6 jours)
Ministre JerĂłnimo Saavedra
Prédécesseur Justo Zambrana
Successeur Eugenio Burriel (ca)
Député aux Cortes Generales
–
(2 ans, 6 mois et 11 jours)
Élection
Circonscription Pontevedra
LĂ©gislature Ve
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance Constantino MĂ©ndez MartĂ­nez
Date de naissance
Lieu de naissance Pontecesures (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE
DiplÎmé de Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
Profession Haut fonctionnaire

Constantino MĂ©ndez
SecrĂ©taires d'État Ă  la DĂ©fense d'Espagne
Délégués du gouvernement dans la communauté de Madrid
SecrĂ©taires d'État aux Administrations publiques d'Espagne

Biographie

Haut fonctionnaire de la Sécurité sociale

Constantino Méndez Martínez naßt le à Pontecesures, dans la province de Pontevedra. Il est titulaire d'une licence en droit de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il passe avec succÚs le concours de technicien de l'Institut social de la Marine en 1974[1].

AprÚs avoir exercé plusieurs responsabilités au niveau provincial, il est nommé directeur général de l'Institut social de la Marine en février 1983. Il passe le au poste de directeur général de l'Institut national de la Sécurité sociale (INSS)[1].

DĂ©putĂ© et secrĂ©taire d'État

Élu dĂ©putĂ© au CongrĂšs des dĂ©putĂ©s dans la circonscription de Pontevedra au cours des Ă©lections gĂ©nĂ©rales anticipĂ©es du 6 juin 1993, il appartient alors au courant social-dĂ©mocrate du Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) et s'oppose en cela au maire de La Corogne Francisco VĂĄzquez. Il intĂšgre en mars 1994 le groupe de travail de la commission du Budget sur la rĂ©forme de la SĂ©curitĂ© sociale[1].

Le , le ministre des Administrations publiques JerĂłnimo Saavedra le nomme secrĂ©taire d'État Ă  l'Administration publique. Il remplace ainsi de maniĂšre inattendue Justo Zambrana, avec pour mission de mener Ă  bien la rĂ©forme des services publics, sujet en souffrance depuis l'arrivĂ©e des socialistes au pouvoir 12 ans plus tĂŽt[2]. Il est relevĂ© de son poste le au profit d'Eugenio Burriel (ca), aprĂšs que Joan Lerma a succĂ©dĂ© Ă  Saavedra[3].

Délégué du gouvernement à Madrid

Il reste alors éloigné de la vie politique, tout en militant au sein de la Fédération socialiste madrilÚne-PSOE (FSM-PSOE)[1]. Le , le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero le nomme délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid. En concurrence avec l'ancien maire de la capitale Juan Barranco et l'ancien maire de Fuenlabrada José Quintana, il profite du fait de présenter un profil plus technique que politique[4].

AprĂšs qu'il a dĂ©clarĂ© douter que la prĂ©sidente de la communautĂ© de Madrid Esperanza Aguirre puisse « exposer trois idĂ©es Ă  la fois, [puisque] compter trois sujets dans sa tĂȘte au mĂȘme moment, c'est difficile dans son cas », le Parti populaire dĂ©pose une rĂ©solution Ă  l'AssemblĂ©e de Madrid demandant sa rĂ©probation. Le texte est adoptĂ© le par 56 voix pour et 52 contre, le Parti socialiste et la Gauche unie s'y Ă©tant opposĂ©s aprĂšs avoir abandonnĂ© le dĂ©bat[5].

Il dĂ©missionne moins de deux mois plus tard, le , aprĂšs que la cour provinciale de Madrid a condamnĂ© trois officiers de police pour « dĂ©tention illĂ©gale, faux en Ă©criture publique et voie de fait ». Les trois policiers avaient procĂ©dĂ© Ă  l'arrestation de deux militants du Parti populaire aprĂšs que le ministre de la DĂ©fense JosĂ© Bono avait Ă©tĂ© agressĂ© au cours d'une manifestation Ă  Madrid en janvier 2005[6]. Affirmant ne partager en rien la sentence du tribunal, le dĂ©lĂ©guĂ© du gouvernement explique laisser son poste par responsabilitĂ©, et non parce qu'il avait donnĂ© des instructions aux agents de la force publique[7]. La totalitĂ© des peines prononcĂ©es ainsi que les condamnations seront annulĂ©es un an plus tard par le Tribunal suprĂȘme[8].

Spécialiste des questions de défense

Il est rappelĂ© au sein de l'administration publique le , quand la nouvelle ministre de la DĂ©fense Carme ChacĂłn en fait son secrĂ©taire d'État Ă  la DĂ©fense, en remplacement de Soledad LĂłpez (es)[9]. Il quitte la vie politique Ă  la fin de son mandat, le .

Lors de la formation du premier gouvernement de Pedro SĂĄnchez en juin 2018, le nom de Constantino MĂ©ndez — dĂ©sormais consultant en systĂšmes de dĂ©fense et sĂ©curitĂ© et membre du conseil consultatif de l'entreprise Argos d'expertise-conseil stratĂ©gique pour les projets et solutions techniques de dĂ©fense — est Ă©voquĂ© publiquement comme ministre de la DĂ©fense[10]. Le poste revient finalement Ă  la porte-parole parlementaire Margarita Robles[11].

Note

Références

  1. (es) « Constantino MĂ©ndez, nuevo delegado del Gobierno en Madrid », El Mundo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  2. (es) « Saavedra destituye fulminantemente a Zambrana como secretario de Estado de Administraciones PĂșblicas », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (es) « Los nuevos ministros nombran a sus altos cargos », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. (es) « Constantino MĂ©ndez serĂĄ el nuevo delegado del Gobierno », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. (es) « Diputados del PSOE e IU abandonan el hemiciclo durante el debate de la reprobaciĂłn a MĂ©ndez », El Mundo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. (es) « Penas de cĂĄrcel para los policĂ­as que detuvieron a militantes del PP en la manifestaciĂłn de Bono », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. (es) « El delegado del Gobierno en Madrid dimite tras la condena por detenciĂłn ilegal para tres de sus policias », 20 Minutos,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (es) Julio M. LĂĄzaro, « La absoluciĂłn de los policĂ­as del 'caso Bono' desmonta dos años de acoso del PP al Gobierno », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (es) « ChacĂłn serĂĄ la primera mujer titular de Defensa », El PaĂ­s,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. (es) « Constantino MĂ©ndez, nuevo ministro de Defensa », El Independiente,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. (es) « El pontevedrĂ©s Constantino MĂ©ndez, "fugaz" ministro de Defensa », Diario de Pontevedra,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • Fiche du CongrĂšs des dĂ©putĂ©s Ve lĂ©gislature
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