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Justo Zambrana

Justo Tomás Zambrana Pineda (/ˈxusto toˈmas θɛ̃mˈbɾana piˈneða/[alpha 1]) est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), né le à Badolatosa.

Justo Zambrana
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État espagnol à la Sécurité
–
(5 mois et 15 jours)
Ministre Antonio Camacho
Prédécesseur Antonio Camacho
Successeur Ignacio Ulloa
Député aux Cortes Generales
–
(9 mois et 28 jours)
Élection
Circonscription Cuenca
Législature Ve
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Virgilio Zapatero
Successeur María Angeles Ballesteros
Secrétaire d'État à l'Administration publique
–
(3 ans, 3 mois et 9 jours)
Ministre Juan Manuel Eguiagaray
Jerónimo Saavedra
Prédécesseur Teófilo Serrano (es)
Successeur Constantino Méndez
Député aux Cortes Generales
–
(10 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Cuenca
Législature IIe, IIIe et IVe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance Justo Tomás Zambrana Pineda
Date de naissance
Lieu de naissance Badolatosa (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE
Syndicat UGT
Diplômé de Université complutense de Madrid
Profession Haut fonctionnaire

Justo Zambrana
Secrétaires d'État à la Sécurité d'Espagne
Secrétaires d'État aux Administrations publiques d'Espagne

Biographie

Jeunesse et premiers engagements

Justo Tomás Zambrana Pineda naît le à Badolatosa, dans la province de Séville. Il a une licence en sciences économiques de l'université complutense de Madrid, et une en philosophie de l'Institut catholique de Paris. Il est fonctionnaire du corps des administrateurs civils depuis 1975[1].

Il adhère à l'Union générale des travailleurs (UGT) en 1974 et au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) l'année suivante. Lors des élections générales anticipées du 28 octobre 1982, il est élu député de la circonscription de Cuenca au Congrès des députés. Il est réélu en 1986 et 1989, occupant notamment le poste de porte-parole budgétaire du groupe socialiste[2].

Cadre de l'UGT et secrétaire d'État

Il entre le à la commission exécutive de l'UGT, étant élu par 93 % des voix au cours du XXXIVe congrès[3]. Chargé des relations institutionnelles, il remet sa démission le dans le cadre du conflit opposant l'UGT au PSOE à propos de la loi de finances pour 1988 : à l'inverse de deux autres cadres, il choisit donc de quitter la direction du syndicat pour conserver son mandat parlementaire[4].

Il est nommé en conseil des ministres le secrétaire d'État à l'Administration publique, en remplacement de Teófilo Serrano (es), devenu secrétaire général du PSOE régional de Madrid[5]. Ayant échoué à renouveler son mandat de député aux élections de 1993, il est relevé de ses fonctions par le ministre des Administrations publiques Jerónimo Saavedra au profit de Constantino Méndez le de manière totalement inattendue, officiellement en raison de l'absence de résultat dans la réforme de l'administration publique, un sujet en souffrance depuis l'accession des socialistes au pouvoir en 1982[6].

Proche de José Bono

Il finit par retrouver son mandat parlementaire le , après la démission de Virgilio Zapatero. Il démissionne moins d'un an plus tard, le , afin de devenir conseiller[alpha 2] à l'Éducation et à la Culture de la Junte des communautés de Castille-La Manche dans le nouveau gouvernement de José Bono[7]. Après les élections de 1999, Bono le désigne conseiller aux Administrations publiques. Il démissionne de l'exécutif en 2000, pour rejoindre le cabinet de la présidence. En , il prend la présidence du conseil économique et social de la communauté autonome[1].

Lorsque Bono est nommé ministre de la Défense le , il appelle Zambrana à ses côtés, comme sous-secrétaire de la Défense[8]. Il passe au poste de sous-secrétaire de l'Intérieur en 2006, après que Bono a cédé sa place au ministre de l'Intérieur José Antonio Alonso, lui-même remplacé par Alfredo Pérez Rubalcaba[9]. Le , le nouveau ministre de l'Intérieur Antonio Camacho choisit Zambrana pour lui succéder au poste de secrétaire d'État à la Sécurité[10].

Il se retire de la vie politique à l'issue de son mandat le .

Notes

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.

Références

  1. (es) « Perfil: Justo Zambrana », Levante EMV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) « Perfil: Justo Zambrana », La Nueva España,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Nicolás Redondo, reelegido por unanimidad secretario general de UGT », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Zambrana deja la ejecutiva de la Unión General de Trabajadores », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Un ex dirigente de UGT, nuevo responsable de la función pública », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Saavedra destituye fulminantemente a Zambrana como secretario de Estado de Administraciones Públicas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Bono renueva su Gobierno para "no caer la rutina" », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Relevos en la dirección del CNI y el Consejo de Estado », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Rubalcaba nombra subsecretario de Interior a Justo Zambrana, quien ocupaba ese cargo con Bono en Defensa », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « Justo Zambrana, nuevo secretario de Estado de Seguridad », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Fiches du Congrès des députés : IIe, IIIe, IVe, IVe législatures
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