Compagnie générale parisienne de tramways
La Compagnie générale parisienne de tramways (CGPT), exploitait un réseau, au Sud de Paris dans le département de la Seine[1]. Elle succède en 1890 à la Compagnie des tramways Sud[2], concédée en 1873 à Mr Harding, sujet britannique. Le siège de la CGPT se trouvait 85, boulevard du Montparnasse à Paris[3].
La compagnie CGPT développe un réseau dans l'arrondissement Sud du département de la Seine. Elle utilise la traction animale et, à partir de 1897, la traction électrique en association avec la Compagnie française Thomson-Houston. La totalité du réseau est électrifiée en 1909.
En 1921, la CGPT est intégrée à la nouvelle Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP).
Lignes
- 1 — Châtelet – Villejuif
- 2 — Châtelet – Ivry (Hospice)
- 3 — Châtelet – Choisy-le-Roi
- 4 — Saint-Germain-des-Prés – Fontenay-aux-Roses
- 5 — Saint-Germain-des-Prés – Vanves – Clamart
- 6 — Gare Montparnasse – Place de l’Étoile – Place Pereire
- 7 — Gare Montparnasse – Pont d'Austerlitz – Bastille
- 8 — Les Halles – Porte Didot – Malakoff – Clos Montholon
- 9 — Les Halles – Porte d'Ivry – Petit-Ivry
- 10 — Bastille – Bois de Vincennes – Hauts de Charenton
- 11 — Saint-Philippe-du-Roule – Porte de Versailles – Vanves (Église)[4]
Ces lignes seront ensuite numérotées à la STCRP entre 81 et 94, excepté le numéro 88 qui sera attribué à la section électrifiée de Paris à Antony de l'Arpajonnais (chemin de fer secondaire sur route de Paris à Arpajon).
Galerie de photographies
- La gare Montparnasse, avec 2 motrices série 300.
- Motrice série 500 à Fontenay-aux-Roses...
- ... et à Villejuif.
- Le 3 à Choisy-le-Roi.
- Le 5 à Vanves.
- Motrice 240 à Vanves.
- La RN 19 à Ivry, vers 1907. La voie y était établie hors de la chaussée routière.
- Motrice 26 en direction de la Bastille.
Matériel roulant
Automotrices électriques
Illustration | Modèle ou type | Description | Nombre | Numéros | En service | Hors service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Type 1-18 | Deux essieux, empattement 2,13m, à plates-formes extrêmes[5]. | 18 | 1-18 | 1898 | |||
Type 19-24 | Deux essieux, empattement 2,13m, à plates-formes extrêmes. | 6 | 19-24 | 1900 | |||
Type 25-30 | 6 | 25-30 | 1900 | ||||
Type 200 | Deux essieux, à impériale, à plates-formes extrêmes | 59 | 201-259 | ||||
Type 300 | Deux essieux, empattement 2,45m, à plates-formes extrême | 90 | 301-390 | 1900 | |||
Type 400 (prototype) | Motrices à bogies, prototype, à plate-forme centrale | 1 | 401 | ||||
Type 400 | Motrices à bogies, à plate-forme centrale | 12 | 402-413 | ||||
Type 500 | Motrices à bogies, à plate-forme centrale | 100 | 501-600 |
Notes et références
- Le cheval à Paris de 1850 à 1914 - L'essor de la traction hippomobile : 1855-1900, p. 95, sur Google livres, consulté le 15 juillet 2011.
- Bulletin des lois, p. 1066, sur Google livres, consulté le 15 juillet 2011.
- Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Île-de-France - XIXe – XXe siècles, p. 228, sur Google livres, consulté le 15 juillet 2011.
- Site personnel d'un passionné de tramways - Plan et nomenclature des lignes - Paris et environs - 1911. Consulté le 28 septembre 2012.
- Plan d'une motrice sur cnum.cnam.fr (Conservatoire numérique des Arts et Métiers)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Les tramways Parisiens, Jean Robert, Paris 1992, 3e édition
- Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Île-de-France, Henri Zuber, Sheila Hallsted-Baumert, Claude Berton, Publication de la Sorbonne, 1998