Colombiers-sur-Seulles
Colombiers-sur-Seulles est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 157 habitants[Note 1].
Colombiers-sur-Seulles | |
L'église Saint-Vigor. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Bayeux |
Intercommunalité | Communauté de communes Seulles Terre et Mer |
Maire Mandat |
Hervé Richard 2020-2026 |
Code postal | 14480 |
Code commune | 14169 |
Démographie | |
Population municipale |
157 hab. (2020 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 35″ nord, 0° 30′ 42″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 56 m |
Superficie | 3,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bretteville-l'Orgueilleuse |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune se situe à 13 kilomètres au nord-est de Bayeux et deux kilomètres de Creully, dans la vallée de la Seulles.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Colombiers-sur-Seulles est une commune rurale[Note 6] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), prairies (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Columbers entre 1059 et 1066, Columbariae en 1082[19].
Pluriel de l'oïl colombière « pigeonnier »[19].
La commune se situe dans la vallée du fleuve côtier, la Seulles.
Histoire
Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des tombes à coupole datant de 4 000 av. J.-C. Le conseil général du Calvados a acheté le site du tumulus de Colombiers-sur-Seulles ; il s'agit du plus ancien monument funéraire néolithique conservé en Normandie.
Héraldique
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Les armes de la commune de Colombiers-sur-Seulles se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[22].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2020, la commune comptait 157 habitants[Note 8], en diminution de 7,1 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Vigor, datant XIe siècle, et restaurée au XIXe, dont la tour-clocher est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 14 juillet 1877[27].
- Le « menhir des Demoiselles » ou de « la Pierre Debout » au lieudit la Pierre, classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889[28].
- Le tumulus funéraire.
- Grand Pont et Petit Pont sur la Seulles qui font l'objet d'un recensement à l'inventaire général du patrimoine culturel[29].
- Lavoir sur la Seulles qui fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général du patrimoine culturel[30].
- Le menhir des Demoiselles.
- Le tumulus.
- Le Grand Pont et le lavoir.
- Le four à pains.
- Le calvaire.
- La nef de l'église.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Caen-Carpiquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Colombiers-sur-Seulles et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1443, (ISBN 2600028846).
- « Colombiers-sur-Seulles Calvados », sur GASO, la banque du blason (consulté le )
- « Hervé Richard, maire sortant, présente sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Réélection 2014 : « Colombiers-sur-Seulles (14480) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Vigor », notice no PA00111235, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Menhir », notice no PA00111236, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ministère de la Culture, Notice n° IA00121803
- Ministère de la Culture, Notice n° IA00121798