Cold War (film, 2018)
Cold War (Zimna wojna « Guerre froide ») est un film dramatique polonais rĂ©alisĂ© par PaweĆ Pawlikowski. Son scĂ©nario a Ă©tĂ© Ă©crit par le rĂ©alisateur en collaboration avec Janusz GĆowacki et Piotr Borkowski. Cette coproduction polono-franco-britannique est sortie en 2018.
Titre original | Zimna wojna |
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RĂ©alisation | PaweĆ Pawlikowski |
Scénario |
PaweĆ Pawlikowski Janusz GĆowacki Piotr Borkowski |
Musique | Marcin Masecki (pl) |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Opus Film (Pologne) MK2 (France) Protagonist Pictures (Royaume-Uni) |
Pays de production | Pologne |
Genre |
Drame Romance |
Durée | 85 minutes |
Sortie | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Lâaction du film est placĂ©e en Pologne, dans la pĂ©riode de la Guerre froide dâaprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Câest une histoire dâamour qui dure pendant 15 ans avec de longues pĂ©riodes de sĂ©paration, et qui finit tragiquement dans les conditions du rĂ©gime communiste et de lâisolement entre Bloc communiste et Occident.
Le film a Ă©tĂ© trĂšs bien reçu, obtenant de nombreuses rĂ©compenses, parmi lesquels le Prix de la mise en scĂšne du Festival de Cannes 2018 et plusieurs prix de lâAcadĂ©mie europĂ©enne du cinĂ©ma la mĂȘme annĂ©e.
Résumé détaillé
En Pologne, en 1949, le compositeur Wiktor Warski, sa collaboratrice ethnomusicologue Irena Bielecka, et un membre de lâappareil du parti communiste, Lech Kaczmarek, parcourent une rĂ©gion rurale pour cueillir des chants et des danses traditionnelles, et pour recruter des membres pour un groupe folklorique[1]. Ă cause de la pauvretĂ© qui rĂšgne dans la rĂ©gion, beaucoup de jeunes gens se prĂ©sentent aux auditions. Parmi eux se trouve Zuzanna LichoĆ (Zula), une jeune fille qui en fait est citadine et ne connaĂźt pas de chants folkloriques, mais elle est ambitieuse, belle, elle a du charme et une belle voix. Elle sĂ©duit le jury avec une chanson en russe quâelle chante trĂšs bien. On apprend quâelle a Ă©tĂ© condamnĂ©e pour avoir attaquĂ© son pĂšre qui abusait dâelle, et quâelle est en libertĂ© conditionnelle.
Le groupe est formĂ© et il a du succĂšs. Entre Zula et Wiktor, nommĂ© directeur musical du groupe, une relation dâamour pleine de passion dĂ©bute, bien que le compositeur soit sensiblement plus ĂągĂ© quâelle. Kaczmarek, devenu chef du groupe, demande Ă Zula dâespionner Wiktor et de lui donner des rapports sur celui-ci. Elle ne peut pas refuser mais rĂ©vĂšle Ă Wiktor quâelle le fait. Il est déçu dâelle pour un moment mais lâamour est plus fort.
Le parti, par son reprĂ©sentant Kaczmarek, imprime au groupe, Ă cĂŽtĂ© de son caractĂšre folklorique, une fonction de propagande communiste stalinienne, ce qui fait Irena le quitter. Wiktor reste pour Zula mais dĂ©cide de partir en Occident. Il la convainc de le suivre. Lâoccasion apparaĂźt en 1952, quand le groupe va donner un spectacle Ă Berlin-Est. Le mur nâexiste pas encore et on peut passer Ă Berlin-Ouest. Ils sâentendent pour se retrouver Ă proximitĂ© dâun point de passage, aprĂšs le spectacle. Quand celui-ci se termine, Zula ne peut pas se dĂ©cider Ă partir, elle va Ă la fĂȘte donnĂ©e par les hĂŽtes allemands et boit beaucoup. Wiktor lâattend pendant longtemps mais elle ne vient pas, et il passe seul.
Wiktor sâĂ©tablit Ă Paris, oĂč il travaille comme pianiste dans le club de jazz lâĂclipse. Il a aussi une relation avec une femme quâil nâaime pas. En 1954, le groupe de Zula arrive Ă Paris et ils se rencontrent, mais seulement pour un bref moment, dans la rue. Ă la question de Wiktor pourquoi elle ne lâa pas suivi, elle rĂ©pond quâelle nâavait pas confiance en elle-mĂȘme. Ă ce moment-lĂ non plus, elle nâose pas rester Ă lâĂ©tranger. Elle retourne en Pologne avec le groupe mais leur amour ne sâĂ©teint pas.
En 1955, le groupe donne un spectacle en Yougoslavie. Wiktor aussi y va pour revoir Zula mais il ne rencontre que Kaczmarek avant le spectacle. Elle, il ne rĂ©ussit Ă la voir que de loin, lui Ă©tant dans la salle et elle sur la scĂšne, parce que des agents de la police politique yougoslave le prennent et le font monter de force dans un train qui va vers lâOccident. En fait, ils lui rendent service, en ne le remettant pas aux Polonais.
Zula fait un mariage blanc avec un Italien et ainsi elle peut quitter la Pologne lĂ©galement. En 1957, elle va Ă Paris avec lâintention dây rester avec Wiktor. Il lâintroduit dans le cercle de ses amis du monde artistique et essaye de lâaider Ă se lancer. Par exemple, elle chante dans le club de Wiktor une chanson folklorique triste sur un amour qui ne peut sâaccomplir, quâelle chantait avec la chorale du groupe dĂšs ses dĂ©buts. La chanson est arrangĂ©e par Wiktor et pour le moment, elle la chante en polonais. Wiktor et son ami français Michel veulent lui faire enregistrer un disque. Le texte de la chanson, qui revient plusieurs fois dans le film, est traduit en français par Juliette, une poĂ©tesse avec qui vivait Wiktor avant le venue de Zula. Zula nâarrive pas Ă sâadapter au milieu Ă©tranger, ce quâon peut voir, entre autres, dans le fait quâelle nâaime pas la chanson polonaise en français, elle enregistre son disque mais le cĆur nây est pas, et elle ne peut pas se rĂ©jouir quand celui-ci paraĂźt. Lorsque Wiktor le lui remet, elle le jette dans une fontaine. Elle cherche le refuge dans lâalcool et finalement retourne en Pologne sans avoir prĂ©venu Wiktor.
Wiktor est malheureux, il continue Ă aimer Zula et veut retourner en Pologne lui aussi. En 1959, il sâadresse au consul polonais, qui lui pose une condition : il pourra retourner aprĂšs une pĂ©riode de temps oĂč il espionnera les Ă©migrants polonais quâil connaĂźt. Wiktor refuse et rentre en Pologne illĂ©galement. Il est arrĂȘtĂ© et condamnĂ© Ă 15 ans de dĂ©tention dans un camp de travail pour trahison Ă la Pologne communiste et franchissement illĂ©gal de frontiĂšre. Zula rĂ©ussit Ă lui rendre visite et lui promet de lâen sortir. Elle sâĂ©tait mariĂ©e avec Kaczmarek dont la carriĂšre a avancĂ©, ils ont un enfant et elle chante toujours, mais elle est malheureuse et alcoolique.
En 1964, par les interventions de Kaczmarek, Wiktor est libĂ©rĂ© mais câest un homme fini : il ne peut plus jouer du piano, ayant quelques doigts mutilĂ©s. Il assiste avec Kaczmarek et lâenfant de celui-ci avec Zula, Ă un spectacle oĂč elle chante une chanson de musique populaire dans le style des annĂ©es 1960.
AprĂšs le spectacle, Zula demande Ă Wiktor de la dĂ©livrer dâune existence quâelle ne peut plus supporter. Ils vont Ă une Ă©glise en ruine isolĂ©e parmi des champs de blĂ©, qui est apparue au dĂ©but du film aussi. Zula met des comprimĂ©s sur lâautel, ils sâagenouillent et se disent les formules habituelles Ă la cĂ©rĂ©monie de mariage, puis ils avalent les comprimĂ©s, vont sâasseoir sur un banc au croisement de chemins de campagnes oĂč sâest arrĂȘtĂ© lâautocar par lequel ils sont venus, et contemplent la vue devant eux. Le film se termine quand, Ă un moment, Zula dit « Allons voir lâautre cĂŽtĂ© aussi ». Ils se lĂšvent et sortent du cadre, oĂč il ne reste que le ciel et les blĂ©s bercĂ©s par le vent.
Fiche technique
- Titre original : Zimna wojna
- Titre français : Cold War
- RĂ©alisation : PaweĆ Pawlikowski
- ScĂ©nario : PaweĆ Pawlikowski, Janusz GĆowacki, avec la collaboration de Piotr Borkowski
- Musique : Marcin Masecki (pl)
- Direction artistique : Ivana Patricia Dilas Ceranic
- DĂ©cors : Marcel SĆawiĆski, Katarzyna SobaĆska-Strzalkowska
- Costumes : Aleksandra Staszko (pl)
- Photographie : Ćukasz Ć»al
- Son : Maciej Pawlowski
- Montage : JarosĆaw KamiĆski
- Production : Tanya Seghatchian, Piotr DziÄcioĆ, Ewa PuszczyĆska
- Sociétés de production : MK2 (France), Opus Film (Pologne), Protagonist Pictures (Royaume-Uni)
- Sociétés de distribution : Diaphana Distribution (France), Kino Swiat (Pologne)
- Budget : 4 300 000 millions âŹ[2]
- Pays de production : Pologne, France, Royaume-Uni
- Langue originale : polonais, français, quelques dialogues en allemand
- Format : noir et blanc â 1,37 : 1 â Dolby Digital
- Genre : drame, romance
- Durée : 85 minutes
- Dates de sortie :
- France : (Festival de Cannes) ; (sortie nationale)
- Pologne :
- Suisse romande :
Distribution
- Joanna Kulig : Zuzanna LichoĆ (Zula), chanteuse
- Tomasz Kot : Wiktor Warski, compositeur et pianiste
- Agata Kulesza : Irena Bielecka, collaboratrice de Wiktor
- Jeanne Balibar : Juliette, poétesse, amie française de Wiktor
- Borys Szyc : Lech Kaczmarek, chef du groupe folkorique polonais
- Cédric Kahn : Michel, ami français de Wiktor
- Adam Ferency : ministre polonais
- Adam Woronowicz : consul de Pologne Ă Paris
- Adam Szyszkowski : gardien de prison
- Martin Budny : un Américain
- Philip Lenkowsky : un Américain
- Giorgio Rayzacher : un Ă©crivain
- Aleksandra Yermak : une intellectuelle
- DraĆŸen Ć ivak (hr) : policier yougoslave en civil
- Slavko Sobin (hr) : policier yougoslave en civil
- AloĂŻse Sauvage : serveuse du bar parisien
- Anna ZagĂłrska (pl) : Ania
- Tomasz Markiewicz (pl) : chef du ZMP
- Krzysztof Materna (pl) : le présentateur
Autour du film
Film et réalité
Ă cĂŽtĂ© des rĂ©alitĂ©s historiques, sociales et politiques gĂ©nĂ©rales, qui apparaissent non pas de maniĂšre didactique mais suggĂ©rĂ©e, il y a dâautres Ă©lĂ©ments de rĂ©alitĂ© qui ont inspirĂ© le rĂ©alisateur.
Pawel Pawlikowski a dĂ©diĂ© ce film Ă ses parents, mais lâhistoire du couple racontĂ©e dans le film nâest pas littĂ©ralement leur histoire. Par contre, les deux protagonistes portent les prĂ©noms des parents du rĂ©alisateur, Wiktor et Zula (diminutif de Zuzanna). Dans une interview, le rĂ©alisateur relate que, lorsquâils se sont connus, sa mĂšre avait 17 ans et son pĂšre dix ans de plus. Il avait beaucoup dâautoritĂ© et elle Ă©tait un peu excentrique. Plus jeune, elle sâĂ©tait enfuie de chez elle pour faire de la danse classique. Pendant 30 ans, ils se sont disputĂ©s, se sont trompĂ©s lâun lâautre, se sont mariĂ©s ensemble, ont divorcĂ©, se sont remariĂ©s avec dâautres, se sont rencontrĂ©s Ă lâĂ©tranger, se sont re-sĂ©parĂ©s, pour devenir finalement un couple idĂ©al. Leur relation changeait en fonction des Ă©vĂ©nements, du contexte. Justement, dans le film, Pawlikowski a voulu montrer comment change le rapport de forces dans un couple en fonction du contexte[3].
Dans une interview, Pawlikowski dit que le groupe folklorique nommĂ© dans le film Mazurek est inspirĂ© du groupe Mazowsze, fondĂ© Ă lâĂ©poque communiste, et qui existe encore en 2021, cĂ©lĂšbre dans tout le Bloc de lâEst, que le rĂ©alisateur avoue avoir toujours admirĂ©[4].
Analyse et accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 90/100 |
Rotten Tomatoes | 90% |
PĂ©riodique | Note |
---|
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4/5, et des critiques spectateurs à 4/5[5].
Pour Thomas Sotinel (Le Monde), lâamour de Wiktor et Zula est impossible non seulement Ă cause des conditions externes mais aussi des diffĂ©rences entre eux. La prioritĂ© de Wiktor est de se rĂ©aliser en tant quâartiste en libertĂ©, alors que Zula cherche premiĂšrement Ă se prĂ©server des dangers. MalgrĂ© cela, leur amour rĂ©siste jusquâĂ la mort. Le caractĂšre de mĂ©lodrame est beaucoup attĂ©nuĂ© par la sobriĂ©tĂ© et la pudeur du film. Y contribuent Ă©galement sa briĂšvetĂ© et le noir et blanc. Ce dernier procĂ©dĂ© rend aussi lâatmosphĂšre sombre de lâĂ©poque[6].
Selon GĂ©rard Delorme (PremiĂšre) aussi, entre Wiktor, un artiste formĂ© par des Ă©tudes avant la guerre, et Zula, une fille simple, dâune catĂ©gorie sociale dĂ©favorisĂ©e, il y a une diffĂ©rence importante, qui nâest pas effacĂ©e par le rĂ©gime communiste auto-proclamĂ© Ă©galitaire, mais par lâOccident non plus, comme si cette diffĂ©rence Ă©tait inscrite dans les gĂšnes des protagonistes. La mise en scĂšne de Pawlikowski est dâune virtuositĂ© sans ostentation. Il possĂšde lâart dâexprimer beaucoup en montrant peu[7]. DâaprĂšs GaĂ«l Golhen (PremiĂšre), ce peu est constituĂ© seulement des moments pleins de force de lâaction, le spectateur pouvant imaginer ce quâil y aurait entre eux, quâil soit un Polonais qui connaĂźt le contexte historique, ou un Occidental qui ne le connaĂźt pas. Celui-ci aussi peut ĂȘtre captivĂ© par le film, spĂ©cialement par la force Ă©motionnelle qui Ă©mane des protagonistes[3].
Le critique roumain Daniel Iftene (PRESSONE) trouve que lâune des notes originales du film est la façon dont il montre comment le rĂ©gime communiste a essayĂ© de « pĂ©nĂ©trer la conscience populaire par lâasservissement et lâindusrialisation du folklore »). Quant Ă la photographie, il remarque la maniĂšre dont elle fixe chaque moment comme un instantanĂ© de lâĂ©poque, et donne au film une beautĂ© Ă part, surtout quand lâobjectif sâapproche du visage des personnages, rĂ©ussissant ainsi que les protagonistes accaparent totalement le regard du spectateur[8].
Pour Jean-Claude Raspiengeas de La Croix, « tout autant que cette histoire dâamour dont le cinĂ©ma capte et sublime les regards pour leur charge Ă©motionnelle, langage direct qui se passe de mots, les Ă©lans, les mouvements discrets, Cold War envoĂ»te par le style du cinĂ©aste, les ambiances sonores, des chants populaires polonais au climat jazzy de lâOuest, lâinfinie poĂ©sie des images, le temps allongĂ© des scĂšnes, la beautĂ© de ce noir et blanc si Ă©loquent. Câest un Ă©loge de lâĂ©pure. Une dĂ©monstration de la puissance Ă©motive du minimalisme pour traduire la relation tempĂ©tueuse de deux amants. »[9].
Concernant les acteurs, les critiques ont remarquĂ© surtout le jeu superbe de Joanna Kulig (Zula), pour la maniĂšre dont son visage exprime les sentiments et lâĂ©volution du personnage dans le temps[10], pour lâĂ©nergie, lâĂ©motion et la voluptĂ© qui se dĂ©gagent dâelle[11], pour le mĂ©lange de force et dâapparente innocence quâelle rĂ©ussit Ă rendre[8]. Pawlikowski disait quâelle a non seulement un talent particulier dâactrice, mais aussi quâelle chante et danse exceptionnellement bien, ayant une musicalitĂ© et une culture du mouvement phĂ©nomĂ©naux[4].
Jacques Morice de TĂ©lĂ©rama considĂšre que Cold War est « un mĂ©lodrame servi par un noir et blanc somptueux [...] Le cinĂ©aste filme [lâ]amour comme une malĂ©diction, Ă travers des scĂšnes oĂč le plaisir et la mĂ©lancolie ne font quâun. Des scĂšnes Ă la fois intenses et un peu irrĂ©elles, comme les fragments distanciĂ©s dâun rĂȘve ou dâun passĂ© dont on ne voudrait garder que les souvenirs essentiels, douloureux et heureux. »[11].
Le mĂȘme critique souligne le rĂŽle central de la musique dans le film. Elle nâest pas seulement un accessoire mais fait partie de lâĂȘtre des personnages. Les scĂšnes oĂč lâon cueille du folklore au dĂ©but du film sont rĂ©alistes comme un film documentaire, genre dans lequel Pawlikowski a dĂ©butĂ©[11]. Ă son tour, Stephanie Zacharek (The Criterion Collection) remarque la variĂ©tĂ© de cette musique. La mĂȘme chanson apparaĂźt dans des styles diffĂ©rents : dâabord comme du folklore authentique, puis adaptĂ©e pour la scĂšne, chantĂ©e en chĆur, ensuite en style de jazz, une fois en polonais, une autre en français[10]. Le critique hongrois de Slovaquie LĂĄszlĂł G. SzabĂł remarque quâil ne manque pas non plus lâimprovisation de jazz comme expression du dĂ©sespoir de Wiktor, ni le rock and roll des annĂ©es 1950 dans lequel se rĂ©fugie Zula Ă cĂŽtĂ© de lâalcool[4].
Distinctions
RĂ©compenses
2018 :
- Festival de Cannes 2018 : Prix de la mise en scĂšne[12]
- Prix du cinéma européen 2018[13] :
- Florida Film Critics Circle : Meilleure photographie[14]
- National Board of Review : Meilleur film en langue Ă©trangĂšre[15]
- New York Film Critics Circle (NYFCC) : Meilleur film en langue Ă©trangĂšre[16]
- New York Film Critics Online : Meilleur film en langue Ă©trangĂšre[17]
- Festival international War on Screen : Grand Prix du Jury
2019 :
- Prix du cinéma européen 2019 : People's Choice Award[18]
- Goyas 2019 : Meilleur film européen[19]
- American Society of Cinematographers (ASC) : Meilleure photographie[20]
- Union de la critique de cinéma (UCC) : Grand Prix 2019[21]
SĂ©lections
- Festival du film de Cabourg 2018 : sélection en section Panorama[22]
- Festival international du film de Karlovy Vary 2018 : sélection en section Horizons[23]
- Festival international du film de Toronto 2018 : sélection en section Special Presentations[24]
- Festival international du film de Saint-Sébastien 2018 : sélection en section Perles[25]
- Festival international du film d'Antalya 2018 : sélection en compétition[26]
Notes et références
- Section dâaprĂšs le contenu dâimage et textuel du film
- Hartwich 2017.
- Golhen 2020.
- SzabĂł G. 2018.
- « Cold War », sur Allociné (consulté le ).
- Sotinel 2018.
- Delorme 2018.
- Iftene 2018.
- Raspiengeas 2018.
- Zacharek 2019.
- Morice 2018.
- « Tout le PalmarÚs du 71e Festival de Cannes », sur festival-cannes.com, (consulté le )
- (en) « European Film Awards. 2018 Awards », sur imdb.com (consulté le )
- (en) « 2018 FFCC WINNERS », sur floridafilmcritics.com, (consulté le )
- Tapley 2018.
- (en) « New York Film Critics Circle Awards. 2018 Awards », sur imdb.com (consulté le )
- (en) « New York Film Critics, Online. 2018 Awards », sur imdb.com (consulté le )
- (en) « European Film Awards. 2019 Awards », sur imdb.com (consulté le )
- (es) « Premios Goya 2019 », sur premiosgoya.com (consulté le )
- (en) « Competition Awards », sur theasc.com (consulté le )
- Heyrendt 2019.
- Site du Festival du film de Cabourg (consulté le ).
- Site du Festival du film de Karlovy Vary (consulté le ).
- Toronto Film Festival Lineup: âBeautiful Boyâ, âBen Is Backâ, âIf Beale Street Could Talkâ, âWidowsâ Among World Premieres (consultĂ© le ).
- Site du Festival du film de Saint-Sébastien (consulté le ).
- (en) « Antalya Golden Orange Film Festival 2018 », sur mubi.com (consulté le )
- (en) « EE British Academy Film Awards Winners in 2019 », sur bafta.org, (consulté le )
- « Prix et nominations : César 2019 », sur allocine.fr (consulté le )
- (en) « Oscar Nominations 2019: The Complete List », Variety, (consulté le )
Voir aussi
Sources
- Delorme, Gérard, « Cold War : Amour fou », PremiÚre, (consulté le )
- Golhen, Gaël, « Le réalisateur Pawel Pawlikowski revient sur son magnifique mélo Noir et Blanc », PremiÚre, (consulté le )
- (en) Hartwich, Dorota, « Pawel Pawlikowski delves to the heart of the Cold War » [« Pawel Pawlikowski pĂ©nĂštre jusquâau cĆur de la Guerre froide »], sur Cineuropa, (consultĂ© le )
- Heyrendt, Hubert, « "Cold War" décroche le grand prix de l'UCC », La Libre, (consulté le )
- (ro) Iftene, Daniel, « RÄzboiul rece: dragostea nu e alb-negru » [« Cold war : lâamour nâest pas noir et blanc »], sur PRESSONE, (consultĂ© le )
- Morice, Jacques, « âCold Warâ, la passion autour dâun rideau de fer », TĂ©lĂ©rama, (consultĂ© le )
- Raspiengeas, Jean-Claude, « âCold Warâ, lâamour fou au temps de la Guerre Froide », La Croix, (consultĂ© le )
- Sotinel, Thomas, « âCold Warâ : romance polonaise en temps de guerre froide », Le Monde, (consultĂ© le )
- (hu) SzabĂł G., LĂĄszlĂł, « HideghĂĄborĂș, Oscar-dĂjaskĂ©nt » [« Cold War nominĂ© pour lâOscar »], sur UJSZO.com, (consultĂ© le )
- (en) Tapley, Kristopher, « National Board of Review Names âGreen Bookâ Best Film of 2018 » [« National Board of Review nomme âGreen Bookâ meilleur film de 2018 »], Variety, (consultĂ© le )
- (en) Zacharek, Stephanie, « Cold War: Youâre My Only Home » [« Cold War: tu es ma seule patrie »], sur The Criterion Collection, (consultĂ© le )
Bibliographie
- Baumann, Fabien et Nuttens, Jean-Dominique, « Entretien avec Pawel Pawlikowski. Que peut-on enlever sans perdre le public ? », Positif, Paris, Institut LumiĂšre / Actes Sud, no 693,â , p. 10-15 (ISSN 0048-4911)
- « Les amants maudits », Le Républicain lorrain, (consulté le )
- Meyer, Fernand-Joseph, « âCold Warâ de Pawel Pawlikowski, tourbillonant », la Semaine, (consultĂ© le )
- Geneix, Nicolas, « Etre au monde et aimer », Positif, Paris, Institut LumiĂšre / Actes Sud, no 693,â , p. 6-8 (ISSN 0048-4911)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- « Cold War », sur Diaphana Distribution (consulté le ) (Site officiel)
- « Dossier de presse » [PDF], sur Diaphana Distribution (consulté le )