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Claude Picard

Claude T. Picard est un peintre canadien.

Claude Picard
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Ĺ’uvres principales
Histoire des Acadiens en six tableaux, La Vie au Madawaska 1785-1985

Biographie

Claude Picard naît le à Edmundston, au Nouveau-Brunswick[1]. Il est le cadet des dix enfants de Vital Picard, employé au Canadien National, et de Bridget Toomey[1]. Il réside toujours à cet endroit[2]. Il se fait tôt reconnaître et gagne un prix national lors d'un concours en 1946, pour son aquarelle Robin des Bois[1]. Il termine son cours classique au Collège Saint-Louis de sa ville natale[1]. De 1956 à 1959, il fait un voyage d'études en Europe[2], où il se perfectionne chez les maîtres Mazzoli, Stultus et Beddini, à Florence et à Rome[1]. En 1963, Claude Picard épouse Jeanne Soucy, d'Edmundston ; le couple a deux enfants, Brigitte et Lucie[1]. Claude Picard reçoit des bourses du Conseil des Arts du Canada en 1982 et en 1992[2].

Il a étudié l'art avec Paul Carmel Laporte à Edmundston.

Il meurt le à l'hôpital régional d'Edmundston, des suites d'un cancer de la vessie[3].

Ĺ’uvres et style

En 1960, il peint deux murales pour l'église Notre-Dame-des-Flots de Lamèque[2]. En 1966, il reçoit une commande pour la murale Le Découvreur au CCNB-Edmundston[2]. En 1982, il réalise le tableau officiel de l'ancien lieutenant gouverneur Hédard Robichaud[4]. En 1985, il réalise la murale La Vie au Madawaska 1785-1985 à l'hôtel de ville d'Edmundston[2]. En 1986, il gagne la compétition de Parcs Canada pour six tableaux historiques au lieu historique national de Grand-Pré[2].

En 1992, il peint quatre tableaux sur l'histoire des Acadiens pour le musée de la citadelle de Belle-Île-en-Mer, en France[2]. Il réalise aussi les murales Se garder jeune pour le club d'âge d'Or de Saint-Basile et Il leur impose les mains, pour l'église de Saint-Jacques[2].

En 2001, il reçoit le contrat de la murale historique des fondateurs des cercles d'études des Caisses populaires acadiennes, à Caraquet[2]. En 2005, il réalise les six murales Les Grandes heures du peuple acadien au musée acadien de l'Île-du-Prince-Édouard[2]. En 2011, il réalise un tableau sur la bataille de la Ristigouche[3].

Il effectue des portraits à la sanguine pour tous les membres du Temple de la renommée sportive d'Edmundston[3]. Il effectue aussi des portraits pour celui de Campbellton[2].

Ses œuvres sont également exposées à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, à Bibliothèque et Archives Canada, au Musée du Nouveau-Brunswick, au Sénat du Canada et à l'Université de Moncton[3].

Une rétrospective de sa carrière est présentée en 2010 au Musée historique du Madawaska[3].

Il est l'un des rares artistes néo-brunswickois à pouvoir vivre de son art[3].

Distinctions

Claude Picard reçoit de nombreux prix au cours de sa carrière. De plus, une salle du musée acadien de l'Île-du-Prince-Édouard porte son nom[2]. Sa toile Le Départ vers l'exil 1755 figure sur un pli premier jour officiel le [2].

Collaboration littéraire

  • 1978 : Le Mensonge - Chronique des annĂ©es de crise, Ed. Encres (ISBN 9782862220055)

Notes et références

  1. « Claude T. Picard », sur Temple de la renommée des arts d'Edmundston (consulté le ).
  2. « Biographie de Claude T. Picard » (consulté le ).
  3. Gilles Duval, « L'Acadie perd son plus grand illustrateur », L'Acadie nouvelle,‎ , p. 4.
  4. DS, « Portrait d'un acadien unique peint par un artiste acadien », L'Évangéline, vol. ?, no 168,‎ , p. 7 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • « La petite histoire de la musique au Madawaska Â», La Revue d'histoire du Madawaska, Claude Picard, 1989.
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