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Citadelle de Belle-ĂŽle-en-Mer

La citadelle de Palais, située à Belle-Île-en-Mer, domine la commune de Palais.

Citadelle de Belle-ĂŽle
Image illustrative de l’article Citadelle de Belle-Île-en-Mer
Citadelle de Belle-ĂŽle-en-Mer
Nom local Citadelle Vauban
PĂ©riode ou style Louis XIV
Type Fortifications
Architecte Vauban
DĂ©but construction 1549
Fin construction XIXe siècle
Propriétaire initial abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, Albert de Gondi, Louis XIV
Destination initiale Citadelle
Destination actuelle musée et hôtel
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1994)
Logo monument historique ClassĂ© MH (2007)
CoordonnĂ©es 47° 20′ 58″ nord, 3° 09′ 17″ ouest[1]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces de France Bretagne
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Commune Le Palais
GĂ©olocalisation sur la carte : Belle-ĂŽle-en-Mer
(Voir situation sur carte : Belle-ĂŽle-en-Mer)
Citadelle de Belle-ĂŽle
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Citadelle de Belle-ĂŽle
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Citadelle de Belle-ĂŽle
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(Voir situation sur carte : France)
Citadelle de Belle-ĂŽle
Site web classé

C'est un fort dominant un havre qui est attesté très anciennement sous le nom de Balaë ou Pallaé, d'origine obscure[2], qui a donné son nom à la commune de Palais (et non du Palais, en raison de cette étymologie). L'ancien bourg avec l'église se trouvaient sur ce versant jusqu'à ce que Vauban le fasse déplacer de l'autre côté pour constituer un glacis.

Ce fort a défendu l’île contre les pirates, les Espagnols et surtout les Anglais en 1683. Il a été agrandi par les ducs de Gondi de Retz qui en ont fait une citadelle, amélioré par le surintendant Fouquet. Sa double enceinte, ses puissants bastions d'angle, ses dehors portent la marque de Vauban, qui y séjourne en 1683, 1687 et 1689. Assiégée à la fin de la guerre de Sept Ans, la citadelle tomba en 1761 entre les mains des Anglais qui occupèrent toute l'île jusqu'au traité de Paris de 1763.

Il a aussi servi de prison aux douze complices de la Voisin, compromise dans l'affaire des poisons, ainsi que du fils de l'homme politique haïtien Placide Toussaint-Louverture. Abandonné par l'armée, il a été vendu par les Domaines en 1960 et entièrement restauré par deux particuliers, Monsieur et Madame André Larquetoux.

Histoire

Le fort de Pallaë a appartenu depuis le XIe siècle aux moines de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé qui possédaient la seigneurie de l'île jusqu'à son rachat par Albert de Gondi (1522-1602), duc de Retz, qui l'a fait reconstruire à partir de 1549 sur l'ordre du roi Henri II, en utilisant les pierres de grès de la démolition du château de l'Hermine à Vannes[3].

Nicolas Fouquet n'y vint jamais, mais il y fit entreprendre par Daigremont des travaux, notamment un logis de plaisance à Roserières dont il ne reste qu'un pavillon en ruine connu depuis sous le nom de château Fouquet.

Vauban, en 1683, trouve les travaux presque finis, mais la disposition des lieux pleine de dĂ©fauts, et conçoit un projet composĂ© d’une puissante enceinte de ville de six bastions, s’appuyant sur une citadelle qui, seule, sera rĂ©alisĂ©e. Ce manque de protection lui sera fatal. Au cours de la guerre de Sept Ans, le roi George II se saisit de Belle-ĂŽle. NapolĂ©on dote la ville de Palais d’une enceinte, achevĂ©e seulement soixante ans plus tard, sous NapolĂ©on III. Le XIXe siècle complète les fortifications que l’artillerie rayĂ©e et l’obus torpille rendent rapidement inopĂ©rantes. AbandonnĂ©e après la guerre de 1914, dĂ©classĂ©e du domaine public militaire en 1954, les Domaines dĂ©cident de s’en dĂ©faire. Ainsi, le , l’auguste citadelle, inscrite sur l’Inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques* par dĂ©cret du , est vendue Ă  la bougie pour la somme de 41 923,48 euros Ă  AndrĂ© et Anna Larquetoux venant pour la première fois en Bretagne.

C’est aussi depuis Belle-Île-en-Mer que le Commissaire général des fortifications sous Louis XIV, le célèbre maréchal de France Vauban avait écrit le , au marquis de Louvois, ministre du Roi, qui était aussi, depuis 1683, le « surintendant des bâtiments, arts et manufactures » une lettre pour lui faire part de ses craintes sur les prix anormalement bas pratiqués par les entreprises. Le ministre répondit à Vauban en date du [4] - [5].

La citadelle s’est construite en cinq étapes :

  1. Fortin des Rohan (vers 1550),
  2. Le fort des Gondi (1640)
  3. La forteresse de Fouquet (1660)
  4. Place forte de Vauban (1685)
  5. Bâtiment du Musée au XIXe siècle

La citadelle est définitivement déclassée du domaine militaire le . Elle a depuis fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques le , précédée par une inscription au titre des Monuments Historiques pour le mur de Haute-Boulogne par arrêté du [6].

Ces fortifications n’ont toutefois pas été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO[7] en même temps que le Réseau des sites majeurs de Vauban. Mais l’ensemble des acteurs de la protection en France ont exprimé le souhait que la citadelle de Belle-Île-en-Mer puisse y être ajoutée[8].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle Vauban de Belle île en Mer a servi à détenir les soldats allemands faits prisonniers.

Description

La citadelle

La citadelle est située à la droite de l’entrée du port, en face de la commune de Palais. Elle forme un grand carré irrégulier auquel ont été rajoutés régulièrement des bastions qui lui ont donné la forme d'une étoile. Elle est construite en granit.

Sous la Deuxième République, un décret daté des 23 et affecta la citadelle de Belle-Île-en-Mer aux condamnés à la peine de détention et aux individus condamnés à la déportation pour crimes commis antérieurement à la promulgation de la loi du 8 juin 1850. L'ouvrier Albert y a été détenu.

Elle fut une prison pour les officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale, avant d'être occupée par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale qui utiliseront les mêmes cellules pour y détenir des prisonniers anglais, français, et même bellilois ; il subsiste encore les preuves de leur emprisonnement mais elles s'effacent malheureusement au fil des années.

Elle regroupe aujourd’hui des vestiges de son histoire mouvementée dans des bâtiments du style Louis XIII.

Les Ă©tablissements militaires

La citadelle comprend des bâtiments militaires pouvant loger 2 000 hommes, un arsenal, deux citernes, une fontaine, un puits souterrain, deux magasins Ă  poudre et des abris voĂ»tĂ©s capables de loger la garnison et la plupart des approvisionnements. Celle-ci peut suffire pour 1 500 hommes, mais peut ĂŞtre portĂ©e jusqu’à 3 000.

L’arsenal

L’arsenal, qui a été construit en 1780 en granit et en chêne, était destiné à recevoir le matériel d’armement de toute l’île. Il est devenu un vaste monument de trois niveaux de cinq cents mètres cubes et se prête aux expositions.

L’éboulement de la citadelle

Dans la nuit du 24 au , un mur d’escarpe, près du pont de la citadelle, s’écroule sur une longueur de 47 mètres. Ce mur avait Ă©tĂ© construit par Nicolas Fouquet lorsqu’il fit refaire les fortifications.

Les causes de l’éboulement

Les causes de l’éboulement sont dues à des lézardes qui apparurent quelques années plus tôt et du rocher qui semblait s’écraser sous le poids du mur.

Demandes et estimations

Le commandant du génie prévoyait un accident et demanda d’éloigner les bateaux amarrés près du chemin de halage. Une sentinelle y resta aussi la nuit et surveilla l’entrée du chemin. Il demanda aussi qu’un crédit de dix mille francs soit accordé pour enlever les décombres et les transporter au glacis à l’ouest de la citadelle. Il estima qu’une autre somme serait nécessaire pour pouvoir remettre les fortifications dans leur ancien état. Mais il pensa que l’on pourrait se contenter d’une organisation moins coûteuse et rédigea donc un projet dès qu’il sut l’état exact des lieux.

Visite et séjours

La citadelle est ouverte à la visite et comprend un musée sur l'histoire de Belle-Île, avec une belle collection de cartes anciennes de la Bretagne, ainsi qu'un hôtel et un restaurant.

Restauration

Propriétaires successifs

  • Actuellement : depuis 2001, elle appartient au Groupe Savry "Les HĂ´tels Particuliers", et le musĂ©e est complĂ©tĂ© d'un hĂ´tel[9].
  • 1960 : La citadelle est mise aux enchères par l’administration des Domaines. Elle est adjugĂ©e Ă  AndrĂ© et Anna Larquetoux qui vont y habiter et la restaurer complètement.
  • 1940 - 1945: elle est occupĂ©e par les Allemands.
  • 1789 : État
  • 1661 : État (Louis XIV, Intervention de Vauban en 1674).
  • au : elle est occupĂ©e par les Britanniques.
  • Fouquet, surintendant des finances
  • Albert de Gondi, duc de Retz.
  • 1549 : François de Rohan (1510-1559)
  • AbbĂ© de Sainte-Croix de QuimperlĂ©
  • AbbĂ© de Saint-Sauveur de Redon

Les Ă©poux Larquetoux

Un propriétaire passionné. André Larquetoux, corrézien, né à Bugeat en 1908, orphelin de père très tôt, est parti seul dans la vie. Après son certificat d’études, puis un brevet élémentaire obtenu au collège d’Ussel, il suit des cours par correspondance, entre à l’Institut polytechnique de l'Ouest à Nantes, puis décroche un diplôme d’ingénieur. Passionné par la construction, très vite, il crée des techniques nouvelles, appliquées dans la construction portuaire dans le monde entier. Lorsqu’il rencontre Anna, italienne, fille de maçon, ils partagent tous deux l’amour des vieilles pierres. En 1950, ils acquièrent à Paris le passage Dauphine, alors ruiné, véritable « cour des Miracles », et en font un des plus charmants endroits de la rive gauche.

La restauration. Devenus propriĂ©taires de dix hectares de constructions militaires, de près de six kilomètres de murailles et de nombreux bâtiments dont certains dĂ©jĂ  sur le chemin de la ruine, les Ă©poux Larquetoux ne se rendirent pas compte tout de suite de l’ampleur de la tâche qui les attendait. Il est vrai que l’abondante vĂ©gĂ©tation et les arbres anarchiquement poussĂ©s sur les bastions et dans les fossĂ©s masquaient la gravitĂ© de la situation. La citadelle d’alors se prĂ©sentait un peu comme une forĂŞt d’oĂą Ă©mergeaient des toitures ruinĂ©es. Un travail considĂ©rable attendait les nouveaux propriĂ©taires qui s’y attaquèrent avec un courage et une passion que trente-six ans d’efforts ne parvinrent pas Ă  entamer, pour aboutir aujourd’hui Ă  une restauration et une rĂ©habilitation exemplaires. Mais cette Ĺ“uvre de longue haleine, pas encore achevĂ©e, devait passer par plusieurs phases difficiles. D’abord, il s’est agi de longs travaux de sauvegarde, de mise hors d’eau, d’élimination des constructions parasites, de dĂ©broussaillage, d’évacuation des milliers de mètres cubes de terres ajoutĂ©es masquant les structures des XVIIe et XVIIIe siècles. Phase complĂ©tĂ©e par la crĂ©ation de galeries techniques souterraines (canalisations, câbles, etc.). Alors, pouvait commencer un très important programme de restauration et de rĂ©habilitation de la citadelle. Sur les conseils d’historiens, la citadelle fit l’objet de recherches scientifiques : aux archives du GĂ©nie Ă  Vincennes pour les XVIIe et XVIIIe siècles, Ă  celles de la Marine Ă  Lorient pour le XIXe siècle, Ă  la British Library Ă  Londres pour l’occupation anglaise. Les travaux de restauration furent confiĂ©s Ă  Philippe Prost, Architecte diplĂ´mĂ© de l’École de Chaillot*, en concertation avec les Affaires culturelles (ABF, ACMH, CRMH, DRAC). La restauration comprend d’abord les bâtiments : arsenal, magasins Ă  poudre, casernes, logis du gouverneur, des officiers, casemates, postes de garde, portes monumentales, etc. Puis, les 5,5 km de murailles, leurs escaliers, poternes et souterrains. La rĂ©habilitation concerne tous les espaces : plantation d’arbres, rĂ©tablissement des talus gazonnĂ©s, fonte et mise en place de pièces d’artillerie, mise en valeur des points d’eau (cinq fontaines, trois puits, deux citernes, une pièce d’eau), rĂ©tablissement des structures avancĂ©es, des dehors, mise en place des guĂ©rites en pierre disparues, remise en Ă©tat des km de fossĂ©s.

Plan-Relief de Belle-Île-en-Mer au 1/600e, 1704, Paris, musée des Plans-reliefs.

Les musĂ©es. Dès l’acquisition de la citadelle, M. et Mme Larquetoux comprirent que ce monument, symbole de toute l’histoire de Belle-ĂŽle, se devait de rester largement ouvert au public. Ainsi très tĂ´t Anna Larquetoux, avec patience et passion, crĂ©a un musĂ©e en rassemblant tous les souvenirs, documents, objets racontant l’histoire de Belle-ĂŽle. Aujourd’hui, ce musĂ©e trop Ă©troit possède d’importantes rĂ©serves de collections qui seront exposĂ©es dans un nouveau musĂ©e beaucoup plus vaste dans la caserne du « Grand-Quartier ». Il sera accompagnĂ© de trois autres : celui du « Plan-relief » retraçant l’histoire de la fortification et de la construction de la citadelle, un autre, dans l’arsenal, consacrĂ© Ă  une collection de 350 000 figurines militaires mise en place sous forme de plans de batailles et de dioramas historiques, le troisième enfin, consacrĂ© Ă  l’histoire des Acadiens de Belle-ĂŽle, comprendra principalement une grande galerie gĂ©nĂ©alogique. En marge de ces musĂ©es, des espaces d’étude, de stages, d’ateliers, une bibliothèque, une salle de projection, permettront d’animer et de faire vivre ces musĂ©es.

Le financement. Ce très vaste programme ne pouvait ĂŞtre entrepris qu’à grands frais. Ainsi, les Ă©poux Larquetoux ont englouti leur fortune dans ce travail de titan : 38,87 millions d’euros. De 1960 Ă  1992, tous les travaux ont Ă©tĂ© financĂ©s directement par M. et Mme Larquetoux sans aucune aide ni mĂ©cĂ©nat d’aucune sorte. En 1992, le ministère chargĂ© de la Culture dĂ©cide de contribuer financièrement Ă  la poursuite des travaux en subventionnant 20 % des dĂ©penses de restauration, tandis que le dĂ©partement du Morbihan s’implique Ă  son tour en 1994. Il s’agit lĂ  d’un exemple unique et la citadelle de Belle-ĂŽle est aujourd’hui le plus grand chantier privĂ© de France (budget annuel 2,29 millions d’euros, utilisant vingt employĂ©s de l’entreprise crĂ©Ă©e par M. Larquetoux pour les travaux de maçonnerie, de rĂ©seaux, d’assainissement, de restauration et d’entretien, sans compter le personnel intĂ©rimaire et les sous-traitants ainsi que le personnel d’accueil (administrateur, guides, caissières). Aujourd’hui, les travaux sont avancĂ©s, mais comme chacun le sait les travaux de conservation ne doivent jamais ĂŞtre interrompus, et les fonds personnels ne sont pas inĂ©puisables. Il est certain que les collectivitĂ©s territoriales prendront conscience de l’intĂ©rĂŞt national et international de cette rĂ©alisation, et encourageront la poursuite de cette Ĺ“uvre. En effet, c'est un des monuments les plus importants pour l’avenir culturel et touristique de la Bretagne, puisque seuls les grands monuments riches en histoire parviendront Ă  attirer et fixer le flux touristique indispensable Ă  la survie Ă©conomique de l’île[10].

Hôtel-Musée

La citadelle est vendue en à Philippe Savry, patron de la société des "Hôtels particuliers", qui continuera "dans le même esprit", même si Anne Larquetoux est "déçue" que l'État n'ait jamais voulu la racheter. Le nouveau propriétaire a ouvert un restaurant l'été dernier et un "hôtel musée" de luxe doit accueillir ses premiers clients au printemps. Dans le pavillon des officiers, la trentaine de chambres est en cours d'aménagement.

Autres ouvrages de fortifications

Fort de Ramonette

Le Fort de Ramonet, situé sur la pointe éponyme, est inscrit au titre des Monuments historiques en [11].

(47° 20′ 33″ N, 3° 08′ 46″ O)

Enceinte urbaine de Palais

Enceinte urbaine du Palais.

L’enceinte urbaine du Palais, d’architecture néoclassique, fut achevée alors que se développait déjà l’artillerie moderne et que la mobilité des armées était préférée à la construction de places fortes : elle ne fut donc jamais éprouvée. Elle bénéficie à ce titre d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Porte Vauban
  • Projet de travaux au XVIIe siècle

Vauban avait d’ailleurs planifié l’édification d’une enceinte fortifiée sur les hauteurs du Palais pour appuyer la citadelle. Il en avait même dessiné les contours mais faute de crédits les travaux ne purent pas être réalisés. Lors de l’invasion britannique de 1761 les Britanniques installèrent justement leurs canons à l’endroit où aurait dû être l’enceinte urbaine.

  • RĂ©alisation au XIXe siècle

L’édification de l’enceinte urbaine fut indispensable pour assurer la sécurité de Belle-Île. Les travaux commencent en 1802 avec l’ascension de Napoléon Bonaparte mais la chute de l’Empire en 1815 suspend les travaux et de 1820 à 1861 beaucoup de projets étaient à l’étude pour achever la construction des fortifications. Finalement les travaux reprennent sous le second Empire et se terminent en 1877. Plus d’un million de francs ont été dépensés en tout pour l’enceinte du Palais.

La Belle Fontaine

SituĂ©e sur la cĂ´te au sud de Palais, elle est Ă©galement appelĂ©e « Aiguade de Vauban » car elle est construite sous son autoritĂ© en 1703 et protĂ©gĂ©e par un fortin, Fort Larron. SituĂ©e km environ au sud de la citadelle, sur la cĂ´te entre la petite anse de Port Guen et la plage du BordadouĂ©, elle servait de ravitaillement des navires en eau douce. C'est un vaste rĂ©servoir voutĂ©, au toit recouvert de terre, qui peut contenir 860 000 litres d’eau. Elle est classĂ©e monument historique en 1990[12]. (47° 19′ 51,8″ N, 3° 08′ 33″ O)

Demande de liberté d’accès aux fortifications pour les habitants du Palais

Au mois de le conseil municipal du Palais demande au chef du Génie la liberté d’accès des habitants concernant certaines parties des fortifications s’étendant à gauche et à droite du chemin vicinal entre la porte Bangor et la porte Vauban, et l’hôpital militaire. Elle est refusée car des fossés et des parapets de l’enceinte se trouvent entre ces deux portes. Il est aussi absolument nécessaire d’interdire la circulation car l’enceinte comporte des ouvrages armés, des magasins renfermant du matériel et des munitions et dont les parapets sont affermés pour la récolte des herbages. Mais elle est acceptée quelque temps après.

Notes et références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. D'origine probablement préceltique, la citadelle de Bonifacio portait le même nom.
  3. Inventaire topographique. Canton de Belle-Île-en-Mer dit le château de Vannes, sans précision.
  4. René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
    Chapitre XII L’affaire de tous, La citadelle de Belle—Île-en-Mer, pp 328 à 333
  5. Moins-disant ou mieux-disant ? Vauban avait tout compris ! Commissaire général des fortifications sous Louis XIV, le célèbre maréchal de France Vauban écrivait en 1685 cette lettre au marquis de Louvois, ministre du Roi, qui était aussi, depuis 1683, le « surintendant des bâtiments, arts et manufactures ». Le courrier envoyé et la réponse du ministre sont bien entendu dans le style fleuri de l’époque…
  6. Notice no PA00091470, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Fortifications de Vauban.
  8. La citadelle de Belle-Ile-en-Mer boudée par l'Unesco
  9. Citadelle Vauben, Hôtel Musée
  10. L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques - Pratiques), de René Dinkel
  11. Notice no PA56000040, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. « Aiguade Vauban », notice no PA00091469, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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