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Clairvaux-d'Aveyron

Clairvaux-d'Aveyron est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Son nom occitan est Claravals.

Clairvaux-d'Aveyron
Clairvaux-d'Aveyron
Porte d'entrée principale des anciennes fortifications de Clairvaux, surmontée d'une tour à mâchicoulis (XIVe siècle)
Image illustrative de l’article Clairvaux-d'Aveyron
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Conques-Marcillac
Maire
Mandat
Jean-Marie Lacombe
2020-2026
Code postal 12330
Code commune 12066
DĂ©mographie
Gentilé Clairvallois
Population
municipale
1 146 hab. (2020 en diminution de 2,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 25′ 42″ nord, 2° 24′ 41″ est
Altitude Min. 319 m
Max. 734 m
Superficie 25,14 km2
Élections
DĂ©partementales Canton du Vallon
Législatives Première circonscription
Localisation
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Clairvaux-d'Aveyron
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Clairvaux-d'Aveyron

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Panat, inscrit en 1965, et l'église Saint-Blaise, inscrite en 1997.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Site

    Vue des coteaux plantés de vignes de la vallée de l'Ady, avec les villages de Clairvaux (au premier plan) et Bruéjouls (au second plan).

    Située à l'extrémité Sud du canton de Marcillac-Vallon, la commune de Clairvaux-d'Aveyron s'étend sur 2 514 hectares. L'INSEE l'inclut dans l'aire d'attraction de Rodez.

    C'est au fond de la vallĂ©e de l'Ady que se situent les villages de Clairvaux et de BruĂ©jouls qui regroupent l'essentiel de la population. Ă€ l'Est, sur une hauteur en bordure du Causse comtal, le petit village de Panat est groupĂ© au pied de son château. Ă€ l'Ouest, la chapelle Notre-Dame du Buenne, Ă  736 mètres d'altitude, constitue le point culminant de la commune et du canton. Au Sud, le territoire communal s'Ă©tend jusqu'Ă  la vallĂ©e de l'Aveyron.

    La commune de Clairvaux-d'Aveyron fait partie de la zone de production des vins AOC de Marcillac. Les vignes de "mansois", nom local du fer servadou, sont plantées en terrasses sur les coteaux qui jouissent de la meilleure exposition.

    site Internet; http://www.mairiedeclairvauxdaveyron.fr

    Histoire

    Le village de Clairvaux s'est développé autour d'un monastère dont la fondation est relatée par le cartulaire de l'abbaye de Conques[1].

    En 1060, un prince anglais, nommé Alboin (connu en anglais sous le nom de Ælfwine Haroldsson), fils présumé du roi Harold II d'Angleterre, traverse le Rouergue à l'occasion d'un pèlerinage vers les lieux saints. Dans la vallée de l'Ady, il est ému par les ruines d'un monastère détruit par les Arabes au VIIIe siècle. Il se recueille longuement et décide de recréer un monastère dédié à saint Pierre. Il réussit à obtenir l'adhésion de l'évêque de Rodez et des seigneurs rivaux de Panat et Cassagnes qui abandonnent tous leurs droits seigneuriaux aux religieux. Alboin choisit de confier le monastère à l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme en Périgord, qui l'avait accueilli au cours de son pèlerinage.

    En 1062, le monastère est cédé à l'abbaye de Conques, plus proche. Au XIVe siècle, il ne s'agit plus que d'un prieuré auquel est désormais rattaché le prieuré voisin de Bruéjouls. Toutefois, témoignant de l'importance passée du monastère, le prieur de Clairvaux a droit au port de la crosse et de la mître. Il bénéficie également d'un rang de préséance élevé aux États du Rouergue. Le titulaire du bénéfice ecclésiastique constitué par le prieuré de Clairvaux est également seigneur du bourg.

    Peu de noms des titulaires du prieuré nous sont parvenus. On relève néanmoins celui de l'abbé Pierre Tournier[2] (prieur de 1672 à 1741), issu d'une famille de parlementaires toulousains, lui-même conseiller clerc au Parlement de Toulouse et titulaire d'autres bénéfices ecclésiastiques (chantre de l'église Saint-Géraud d'Aurillac, prieur de Sieurac dans le Tarn).

    La présence du monastère, puis du prieuré, a favorisé le développement du bourg de Clairvaux qui bénéficie d'une charte d'affranchissement en 1390. Celle-ci l'autorise à se doter d'une administration municipale. Les consuls engagent alors la fortification du village qui est cependant envahi par les Anglais durant la Guerre de Cent Ans.

    Différentes enquêtes conduites aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles évoquent toutes Clairvaux comme un bourg prospère d'une relative importance. Le patrimoine bâti du vieux village en témoigne encore aujourd'hui.

    Politique et administration

    Liste des maires

    À la création du département de l'Aveyron en 1790, Clairvaux devient chef-lieu de canton, mais ne le reste que jusqu'au début du XIXe siècle.

    En 1860, Clairvaux absorbe les communes de Bruéjouls, Panat, Ruffepeyre et Balsac (qui redevient une commune autonome en 1866).

    Un décret du 26 février 1958 change officiellement le nom de la commune en Clairvaux-d'Aveyron[3].

    La commune fait aujourd'hui partie du canton de Marcillac-Vallon, de l'arrondissement de Rodez et de la 1re circonscription législative de l'Aveyron (Rodez - Nord Aveyron). Elle est membre de la communauté de communes Causse et vallon de Marcillac.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953 1983 Hippolyte Trouillet - Docteur en pharmacie
    1983 1995 Jacques Salès - Cadre retraité
    1995 2008 Joël Russery - Cadre d'entreprise
    2008 en cours Jean-Marie Lacombe[4] - [5] DVD Agriculteur sur moyenne exploitation, Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    La commune de Clairvaux-d'Aveyron a comptĂ© jusqu'Ă  2 500 habitants dans les annĂ©es 1850. La population a ensuite fortement dĂ©cru jusqu'au milieu des annĂ©es 1960.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].

    En 2020, la commune comptait 1 146 habitants[Note 1], en diminution de 2,13 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4674252 4112 2002 2662 0702 3182 5592 523
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4002 4501 9251 8071 9401 7961 8531 8261 788
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7181 5931 6391 4701 5021 4191 3951 2621 031
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9378348579239111 0391 1161 1271 161
    2017 2020 - - - - - - -
    1 1441 146-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 435 mĂ©nages fiscaux[Note 2], regroupant 995 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 440 â‚¬[I 1] (20 640 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 2]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    Division200820132018
    Commune[I 3]3,1 %4,2 %3,1 %
    DĂ©partement[I 4]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 5]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  655 personnes, parmi lesquelles on compte 82,5 % d'actifs (79,5 % ayant un emploi et 3,1 % de chĂ´meurs) et 17,5 % d'inactifs[Note 3] - [I 3]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 1] - [I 6]. Elle compte 357 emplois en 2018, contre 280 en 2013 et 294 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 531, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 7].

    Sur ces 531 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 177 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 80,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

    Secteurs d'activités

    61 établissements[Note 4] sont implantés à Clairvaux-d'Aveyron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5] - [I 10].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble61100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    914,8 %(17,7 %)
    Construction914,8 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1118 %(27,5 %)
    Information et communication11,6 %(1,5 %)
    Activités financières et d'assurance11,6 %(3,4 %)
    Activités immobilières23,3 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1524,6 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    46,6 %(12,7 %)
    Autres activités de services914,8 %(7,8 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 24,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 61 entreprises implantĂ©es Ă  Clairvaux-d'Aveyron), contre 12,4 % au niveau dĂ©partemental[I 11].

    Entreprises

    Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[10] :

    • Lentou, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (1 057 k€)
    • SARL Higonnet Benoit, travaux d'installation Ă©lectrique dans tous locaux (120 k€)
    • Roualdes, autres services personnels n.c.a. (65 k€)
    • J&N Jardi-Brico, services d'amĂ©nagement paysager (k€)

    Outre la viticulture, liée à l'AOC Marcillac, les activités agricoles touchent également à l'élevage bovin, ovin ou avicole.

    Depuis les années 1970, un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) est installé dans le village de Clairvaux. Il accueille plus de 70 travailleurs handicapés. Ses activités se répartissent en trois pôles : tôlerie, câblage et conditionnement.

    Une maison de retraite de près de 80 lits est installée dans les bâtiments de l'ancien couvent Saint-Joseph-de-Clairvaux, bâtis au XIXe siècle et rénovés au début des années 1990. Elle emploie 35 personnes.

    Des commerces de proximité (cafés, restaurants, boulangerie, épicerie, dépôt de presse, bureau de tabac, salon de coiffure, cave a vins ) et des artisans de différents corps de métiers complètent le paysage économique de la commune.

    Agriculture

    La commune est dans le Rougier de Marcillac, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de l'Aveyronet correspondant au haut bassin du Dourdou de Conques[11]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations92515744
    SAU[Note 7] (ha)1 4671 2091 4141 468

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siège dans la commune est passĂ© de 92 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] Ă  51 en 2000 puis Ă  57 en 2010[13] et enfin Ă  44 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le mĂŞme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[14] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 1 467 ha en 1988 Ă  1 468 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 16 Ă  33 ha[13].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Église paroissiale Saint-Blaise de Clairvaux-d'Aveyron

    Logo monument historique Inscrit MH (1997)[15]

    Édifice roman construit au XIe siècle pour servir d'église au monastère fondé en 1060, il a été partiellement rebâti au XVIIIe siècle, à la suite de l'effondrement du clocher, en réutilisant les matériaux d'origine qui ont été remarquablement appareillés.

    Lors de sa reconstruction, l'Ă©glise est rĂ©duite de trois travĂ©es et perd son transept. Elle se compose dĂ©sormais d'une nef centrale voĂ»tĂ©e d'arĂŞtes d'une hauteur de 12 m et de deux bas-cĂ´tĂ©s voĂ»tĂ©s en plein cintre. Le chĹ“ur et les absidioles sont voĂ»tĂ©s en cul de four. La nef est sĂ©parĂ©e des bas-cĂ´tĂ©s par des arcades en plein cintre ou en anse de panier qui reposent sur des piliers carrĂ©s garni de demi-colonnes. Les chapiteaux, sculptĂ©s dans le grès rouge, sont dĂ©corĂ©s de figures humaines, de feuilles d'acanthe, d'aigles, etc. Ils rappellent ainsi fortement ceux de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques qui a vraisemblablement servi de modèle. Il en est de mĂŞme pour la corniche Ă  dĂ©cor de billettes que l'on trouve dans le chĹ“ur de l'Ă©glise.

    L'édifice renferme deux retables Logo monument historique Inscrit MH (1989)[15] en bois doré du XVIIe siècle placés dans les absidioles : l'un représente une mise au tombeau, l'autre une vierge à l'enfant, entourée de médaillons représentant les mystères du Rosaire.

    • Façade.
      Façade.
    • Nef centrale.
      Nef centrale.
    • Bas-cĂ´tĂ©.
      Bas-côté.
    • Chapiteau aux aigles.
      Chapiteau aux aigles.
    • Fonts baptismaux.
      Fonts baptismaux.
    • Retable.
      Retable.

    Vestiges des fortifications du village de Clairvaux

    De l'enceinte construite au XIVe siècle, il reste la porte d'entrée principale, surmontée d'une tour à mâchicoulis, ainsi que deux portes secondaires.

    À l'intérieur du vieux village, les ruelles étriquées sont bordées d'anciennes demeures comportant des éléments architecturaux intéressants : des encorbellements, des pigeonniers, des tourelles d'escalier ainsi que des fenêtres à meneaux.

    • Façades rougesdes maisons.
      Façades rouges
      des maisons.
    • Passage couvert.
      Passage couvert.
    • Maisons Ă  encorbellements.
      Maisons Ă  encorbellements.
    • Fontaine sur la place principale.
      Fontaine sur la place principale.
    • Petite place.
      Petite place.

    Village de Bruéjouls

    Église de Bruéjouls.
    Taste-vin ( "tassou" ) sur la place de Bruéjouls.

    Village de vignerons où l'on trouve de jolies maisons de grès rouge, typiques du Vallon de Marcillac.

    L'Ă©glise gothique, remaniĂ©e au XIXe siècle, renferme une très belle croix processionnelle en argent du XVIe siècle Logo monument historique ClassĂ© MH (1938)[16]

    En 2000, pour rendre hommage aux vignerons du Vallon qui le portaient quotidiennement sur eux, le foyer rural de Bruéjouls a fait réaliser le plus grand "tassou" (taste-vin) du monde. Il est exposé sur la place de l'église.

    Château de Panat

    Village et château de Panat

    Logo monument historique Inscrit MH (1965)[17]

    Berceau de la famille du même nom, le château de Panat voit son existence attestée dès le XIe siècle. Il est alors le siège d'une des principales baronnies du Rouergue médiéval et le chef-lieu d'un petit pays : le Panadès. La famille de Panat étend son influence jusqu'à Marcillac et Salles-Comtaux. Mais en 1238, le comte de Rodez contraint le vicomte de Panat de lui céder ses fiefs du Vallon contre notamment les châteaux de Coupiac et Peyrebrune. C'est désormais dans cette partie du Rouergue que se concentrent l'essentiel des intérêts des Panat, dont le souvenir est perpétué par le nom de la commune de Villefranche-de-Panat.

    Tout au long du Moyen Âge, la seigneurie de Panat se voit partagée entre différents coseigneurs, jusqu'à ce qu'elle soit rachetée dans son intégralité par Charles de Buscaylet en 1617. Celui-ci devient alors seigneur de Panat, Bruéjouls et Capdenaguet. Par mariage, le château passe ensuite à une branche de la famille provençale d'Adhémar. Cette branche rouergate prend dès lors le nom d'Adhémar de Panat.

    C'est de cette époque que date l'essentiel du château actuel, composé d'un corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour ronde et auquel est adossée l'église paroissiale dédiée à saint Julien. Cet édifice religieux, aujourd'hui en ruine, était orné de fresques murales. Découvertes pendant la seconde Guerre Mondiale, elles n'ont pas pu faire l'objet de mesures de conservation et il n'en reste aujourd'hui plus de traces. Le château est resté la propriété de la famille d'Adhémar de Panat jusqu'au milieu des années 1990. Fortement délabré, le bâtiment fait depuis l'objet d'une importante campagne de restauration.

    Au pied du château, le petit village de Panat est constitué de belles maisons anciennes construites en calcaire. Une église de style néo-roman a été construite à l'extérieur du village à la fin du XIXe siècle sous la direction de l'architecte Henri Pons. Elle renfermait une statue miraculeuse de Sainte-Anne en bois doré qui date du XVe siècle. La statue se trouve maintenant dans l'église de Nuces.

    • Vue Sud-Est.
      Vue Sud-Est.
    • Façade Est.
      Façade Est.
    • DĂ©cor de gouttière.
      Décor de gouttière.

    Personnalités liées à la commune

    • François-Louis d'AdhĂ©mar, vicomte de Panat[18]. NĂ© au château de Panat en 1715, il accomplit une brillante carrière dans l'armĂ©e royale. Il est fait commandeur de l'ordre de Saint-Louis par le roi en 1779, nommĂ© marĂ©chal de camp en 1780. En 1789, la noblesse de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Rodez le dĂ©signe comme son reprĂ©sentant aux États gĂ©nĂ©raux convoquĂ©s par Louis XVI. Après les premiers Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, il quitte la France pour Coblence et devient commandant dans l'armĂ©e des Ă©migrĂ©s. Il meurt en avril 1792, Ă  Limbourg.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898) - Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue sur Gallica
    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Charles Joseph Eugène Marquis de Boisgelin, Les AdhĂ©mar : gĂ©nĂ©alogie. Première partie, Draguignan, Impr. de C. et A. Latil, , 336 p., 28 cm (BNF 34209592) - Les AdhĂ©mar : gĂ©nĂ©alogie. sur Gallica
    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (prĂ©f. JosĂ© Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, BNF 38803935)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[12].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898), p. 16 à 21 - Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue sur Gallica
    2. « ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA HAUTE GARONNE, FONDS TOURNIER VAILLAC »
    3. [PDF]Le décret du 26 février 1958 portant changement du nom de la commune, publié au Journal officiel du 1er mars 1958
    4. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    5. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    10. « Entreprises à Clairvaux-d'Aveyron », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    11. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    12. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    13. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Clairvaux-d'Aveyron - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
    15. Notice no PA12000006, base Mérimée, ministère français de la Culture
    16. Notice no PM12000069, base Palissy, ministère français de la Culture
    17. Notice no PA00093996, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. Charles Joseph Eugène Marquis de Boisgelin, Les Adhémar : généalogie. Première partie, Draguignan, Impr. de C. et A. Latil, , 336 p., 28 cm (BNF 34209592), p. 78 - Les Adhémar : généalogie. sur Gallica
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