Cirfontaines-en-Ornois
Cirfontaines-en-Ornois est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Cirfontaines-en-Ornois | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne | ||||
Maire Mandat |
Annick Verron 2020-2026 |
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Code postal | 52230 | ||||
Code commune | 52131 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cirfontainois, Cirfontainoises | ||||
Population municipale |
79 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 20″ nord, 5° 23′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 323 m Max. 423 m |
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Superficie | 13,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Poissons | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Localisation
Mandres-en-Barrois Meuse |
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Gillaumé | N | Chassey-Beaupré Meuse | ||
O Cirfontaines-en-Ornois E | ||||
S | ||||
Lezéville | Lezéville | Lezéville |
Commune du canton de Poissons à 51 km de Chaumont, non loin de la rive droite de la Saulx, à la limite du département de la Meuse.
Le territoire qui est traversé par le chemin de moyenne communication no 15, et où l'on exploite des mines de fer. Pour une superficie de 1 385 hectares, l'eau y est abondante et y forme à l'est un étang assez considérable.
Urbanisme
Typologie
Cirfontaines-en-Ornois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), forêts (25,7 %), prairies (12,3 %), zones urbanisées (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Pour une population de 364 habitants (juste avant la guerre de la Prusse), Cirfontaines faisait partie du diocèse de Toul, doyenné de Reynel ; de l'élection de Joinville, généralité de Champagne, et de la prévôté d'Andelot, bailliage de Chaumont.
Le marquis de Germay, officier supérieur, en était le seigneur. Une grande voie romaine partait de Langres passait à Cirfontaines, d'où un embranchement était dirigé sur Grand par Lezéville.
On y a trouvé beaucoup d'antiquités, et l'on prétend que sur la montagne au pied de laquelle coulait la fontaine aux truites, il y avait une forteresse qui, d'après la tradition, s'appelait Galli-Burdo. En 1636, les Suédois établirent à Cirfontaines leurs quartiers d'hiver et ruinèrent ce pays. Cirfontaines-en-Ornois, dit autrefois Sirefontaine (Sirus Fons in Pago Ornensi) appartenait à la seigneurie du marquis de Germay, qui possédait en plus Germay, Suzannecourt et Bressoncourt.
L'abbaye de Mirevaux avait aussi, dès l'an 1251, des propriétés et certains droits seigneuriaux sur Cirfontaines et elle y percevait des dîmes dont elle fit au XIVe siècle l'acquisition, qui fut confirmé en 1344 par un diplôme de Philippe, roi de France. L'église, dédiée à saint Pierre, du diocèse de Toul et du doyenné de Gondrecourt-le-Château, était succursale de Mandres-en-Barrois, qui fait aujourd'hui partie du diocèse de Verdun et du département de la Meuse. Elle était desservie tantôt par les curés de Mandres, tantôt par les vicaires. Depuis 1803, Cirfontaines forme une paroisse curiale ayant pour annexe Bressoncourt. Il y a eu une école de filles fondée par la commune en 1869, à l'aide d'une donation de Mme Pitois et confiée aux sœurs de la providence de Langres. M. Voillot, prêtre et curé de Montiers-sur-Saux, fidèle et déporté sous la Révolution, s'était retiré en 1791 à Cirfontaines son pays natal.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2020, la commune comptait 79 habitants[Note 2], en augmentation de 6,76 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Présence d'une tour radar de l'aviation civile qui sert de balise pour les avions. Tous les vols au départ, notamment de Paris vers l'Asie/Moyen-Orient/Europe centrale, mais également de nombreux vols États-Unis/Europe Centrale/Moyen-Orient passent à proximité de cette balise.
Héraldique
Blason | D'azur à la barre d'or chargée de deux moulins à vent de sable, accompagnée en chef d'une levrette passante d'argent colletée de gueules, et en pointe d'une tour d'argent maçonnée de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.