Chepy
Chepy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Chepy | |
La maison commune. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Moivre à la Coole |
Maire Mandat |
Jérôme Roussinet 2020-2026 |
Code postal | 51240 |
Code commune | 51149 |
Démographie | |
Gentilé | Chepiots, Chepiotes |
Population municipale |
446 hab. (2020 ) |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 57″ nord, 4° 26′ 09″ est |
Superficie | 8,68 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le Blaise qui fut réuni au Moivre (rivière) depuis le creusement du canal latéral à la Marne prend sa source sur le territoire de la commune qui est aussi traversée par la Marne (rivière). La route nationale 44 dessert le village.
Urbanisme
Typologie
Chepy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (4,7 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Économie
L'activité a toujours été l'agriculture. Situé en Champagne pouilleuse, le village était entouré de forêts de résineux. L'élevage de moutons y était prépondérant. Pour mémoire, citons le propos célèbre de Louis XIV, "Quatre-vingt dix neuf moutons et un Champenois, cela fait cent moutons!".
Des fertilisants industriels apparurent sur le marché au début du XXe siècle, permettant d'amender les sols. Ce sont les engrais azotés, les phosphates et la potasse. L'agriculture intensive peut ainsi se développer, le défrichage s'accélère. Le remembrement de 1948 permet de former de grandes propriétés d'exploitation agricole. La culture y est céréalière, le blé principalement. La luzerne, cultivée à Chepy, est déshydratée dans l'usine de déshydratation de Francheville. Elle est utilisée pour produire des aliments pour bétail.
Le village a principalement vécu de l'exploitation de la craie, calcaire dur. Pierre gélive, utilisée pour la construction de bâtiments, elle était stockée pendant plusieurs mois dans des hangars en bois, sans parois latérales afin de ventiler pour le séchage de la pierre. La carrière se situait en bordure d'un chemin, entre l'actuelle RN44 et la RD60, nommée rue Saint-Jean dans la commune. Les blocs de craie étaient chargés sur des charrettes, tractées par des chevaux. Les charretiers remontaient la rue Saint-Jean en traversant le village, pour rejoindre le canal latéral à la Marne. Les blocs de craie étaient chargés sur des barges ou des péniches, de type Freycinet. La destination principale était la région parisienne, pour la construction de maisons et d'immeubles à Paris. A mi-chemin, à l'intersection des rues Hubert Boullez Saint-Jean, il y avait une forge et un café. La forge était tenue par Fernand Royer, fils de forgeron installé à Moncetz-Longevas. Le café était tenu par son épouse, Joséphine Royer. Pendant que Monsieur Royer referrait les chevaux, Les charretiers et les ouvriers de la carrière faisaient une pose au café. Ce café était très fréquenté à l'époque. Il a fermé dans les années 1960, à la fin de l'exploitation de la carrière. La carrière a été reconvertie en décharge publique et communale. Cette décharge a été fermée dans les années 1970.
Histoire
Les hommes du village ont payé un lourd tribut au cours de la Première guerre mondiale. Ils ont été mobilisés en 1914, et ont participé en particulier à la bataille de la Marne, à la guerre de tranchées, à la bataille de Verdun, au Chemin des Dames, et aussi dans la Somme. Chepy a été occupé par la Wehrmacht de 1939 à 1944.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Vallée de la Craie, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Moivre à la Coole.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[8], cette Communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole, de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie[9].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 446 habitants[Note 3], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Gentilhommière de la Vaubercerie, célébrée par le poète Paul Fort.
- Mairie en briques rouges, soubassement en pierre de taille, toiture en ardoise.
- Eglise Saint-Jean-Baptiste au centre de la rue Saint-Jean.
- Cimetière situé devant, sur le côté gauche et sur l'arrière de l'église
- Nouveau cimetière.
- pont sur le canal latéral à la Marne.
- Pont sur la Marne.
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter,‎ , p. 21-24 (lire en ligne [PDF]).
- Almanach économique, historique & administratif la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, p163.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.