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Chelun

Chelun est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne, peuplĂ©e de 346 habitants[Note 1].

Chelun
Chelun
L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement FougÚres-Vitré
Intercommunalité Roche aux Fées Communauté
Maire
Mandat
Christian Sorieux
2020-2026
Code postal 35640
Code commune 35077
DĂ©mographie
Gentilé Chelunais
Population
municipale
346 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 51â€Č 18″ nord, 1° 13â€Č 27″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 112 m
Superficie 11,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Chelun
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Chelun
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Chelun
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Chelun
Liens
Site web www.mairie-chelun.com

    GĂ©ographie

    La commune est au sud de Rennes, limitrophe de la Mayenne, proche du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique.

    Les communes limitrophes sont RannĂ©e, La RouaudiĂšre (Mayenne), EancĂ© et Forges-la-ForĂȘt.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 758 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  44 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Chelun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (88,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (40,4 %), forĂȘts (8,9 %), zones urbanisĂ©es (2,6 %), eaux continentales[Note 7] (2,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Calumpniaco au XIe siÚcle, Chalunum en 1506, Chalun au XVIe siÚcle[21].

    Histoire

    L'ancienne motte seigneuriale est encore visible dans le paysage, au lieu-dit "La Vieille Motte" ; mais le nouveau manoir a été déplacé plus à l'est, au lieu-dit "La Motte"[22].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1983 mars 2001 André Raison Agriculteur, maire honoraire (2001)
    mars 2001[23] avril 2014 GĂ©rard Raison Agent commercial
    avril 2014 En cours Christian Sorieux[24] LR Cadre en ressources humaines
    Conseiller dĂ©partemental de La Guerche-de-Bretagne (2021 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[26].

    En 2020, la commune comptait 346 habitants[Note 8], en stagnation par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    933898822805731750751793810
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    856824749704750724704736648
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    626608602522556557548543558
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    474428360306270252306322346
    2018 2020 - - - - - - -
    349346-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La façade de l'église Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Bellier (1846-1918), cultivateur et sculpteur nĂ© Ă  Chelun. On lui doit le calvaire du Bignon Ă©rigĂ© en 1915[31].

    Voir aussi

    Liens externes

    Bibliographie

    • Yann Lagadec, Jean-Claude Meuret et Yves Rannou, « Chelun pendant la guerre de 1914 : une entrĂ©e en guerre Ă  la campagne, aoĂ»t-octobre 1914 », Bulletin et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d’archĂ©ologie et d’histoire d’Ille-et-Vilaine, vol. tome CXVII,‎ , p. 203-266
    • Jean-Claude Meuret, « Un monument unique et emblĂ©matique : le calvaire de Joseph Bellier Ă  Chelun (1914-1915) », Bulletin et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d’archĂ©ologie et d’histoire d’Ille-et-Vilaine, vol. tome CXVII,‎ , p. 267-284

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Soudan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Chelun et Soudan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Soudan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Chelun et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. « Etymologie et Histoire de Chelun », infobretagne (consulté le ).
    22. Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, (ISBN 978-2-36219-099-5).
    23. « Municipales à Chelun. Gérard Raison, maire sortant, présente sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    24. « Municipales à Chelun. Christian Sorieux est le nouveau maire », Ouest-France, 8 avril 2014.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. « Église paroissiale Saint-Pierre », notice no IA00130829, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    30. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 65.
    31. Une entrée en guerre : Chelun, village breton 1914-1915
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