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Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie de Penmarc'h

La chapelle Notre-Dame-de-la-Joie est une chapelle de culte catholique romain, située dans le quartier de Saint-Guénolé au nord-ouest de la commune de Penmarc'h, en pays Bigouden, dans le département du Finistère, en région Bretagne.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie de Penmarch
Lucien Simon, La Chapelle de la Joie (1907), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Quimper.
Lucien Simon, La Chapelle de la Joie (1907), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Quimper.
Présentation
Culte Catholique romain
Type chapelle
Début de la construction XVe siècle (fin)
Fin des travaux XVIe siècle (début)
Autres campagnes de travaux Calvaire (1588)
Style dominant Gothique flamboyant de Cornouaille
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1916)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
Département Finistère
Ville Penmarc'h
CoordonnĂ©es 47° 48′ 25″ nord, 4° 22′ 19″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie de Penmarch
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie de Penmarch

Localisation

La chapelle et son calvaire attenant sont situés dans la rue de la Joie, au plus près de la mer, sur le GR 34, entre Saint-Pierre et Saint-Guénolé.

Historique

D'après le Chevalier de Fréminville, cette chapelle serait construite sur l'emplacement d'un temple païen[1]. Après un raz-de-marée, elle fut protégée par mur. Cette digue fut abattue pendant la tempête du 4 au .

Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

Description

Construite à la fin du XVe siècle, elle st de plan rectangulaire avec au nord un appentis long et étroit qui communique avec le vaisseau principal par deux portes.

La façade est surmontée d'un curieux clocher sur le pignon aveugle, du mur ouest de l'édifice, à deux baies entre deux petites tourelles dissymétriques, une octogonale, l'autre cylindrique servant d'escalier reliées par une petite balustrade. Seules trois meurtrières laissent pénétrer la lumière. Du côté de la mer, il existe plusieurs meurtrières. Sur les côtés, deux belles portes latérales en accolade, avec fleurons et crochets, dont l'une à l'Est est actuellement condamnée. Le chevet se termine par deux riches cornières.

La chapelle, à l'intérieur, est de grandes dimensions. L'autel est joliment ouvragé. De chaque côté, contre les murs, des panneaux en bois sculpté forment une décoration grandiose. Ces panneaux proviennent du chœur de l'église paroissiale. Le retable qui fut commandé à Jean Le Bosser le .

La charpente est en chêne, dont la forme est une coque de bateau renversée, avec des poutres sculptées, ainsi que les clefs de voûte y figurent une représentation de sirènes. La toiture a fait l'objet d'une rénovation complète en 1998.

Les marins qui ont une grande dévotion pour Notre-Dame de la Joie, qui est invoquée pour l'obtention d'une bonne pêche, mais principalement pour les protéger des tempêtes.

De nombreux ex-voto, en général des navires sculptés par les marins eux-mêmes, sont suspendus à la voûte ou posés contre les murs de la chapelle, témoignages reconnaissants des faveurs reçues par l'intercession de Notre-Dame.

Pardon

Le grand pardon de la Joie se célèbre le de chaque année, durant la fête de l'Assomption, fête joyeuse de la Vierge à 10 h, bénédiction de la mer suivie de la procession à 10 h 30. Le service religieux consiste à y célébrer tous les dimanches, en dehors du temps pascal, une messe basse à 8 h et à y chanter la messe, aux principales fêtes de la Vierge. Entre la Première Guerre mondiale et la Seconde, ce pardon s'impose comme un des pardons emblématiques du pays Bigouden. Cet événement offre aux habitants l'occasion de revêtir leurs plus beaux atours et la cérémonie est immortalisée par de nombreux peintres et photographes. À partir de 1920, cette fête religieuse prend un caractère plus profane avec l'arrivée de manèges, de cirques et cabanes de forains. Le journaliste Léon Toulemont témoigne de ce pèlerinage dans Le Progrès du Finistère du : « Voici au milieu de cette richesse d'étoffes, quelques marins qui vont, un cierge à la main, pieds nus, tête nue, la chemise dégrafée sur leurs poitrines robustes, accomplissant un vœu fait un jour de tempête. »

Calvaire

Tout près de la chapelle fut érigé un calvaire en granit en 1588, dont la base supporte une statue en pierre représentant Notre-Dame de Pitié qui est également classé aux monuments historiques avec la chapelle. Le sommet de la croix est surmonté d'un calvaire avec trois personnages au pied de la croix. Il a fait l'objet de deux restaurations au XVIIIe siècle et XXe siècle.

Trésor

Mobilier classé

Annexes

Bibliographie

  • Chevalier de FrĂ©minville, Voyage dans le Finistère, Brest, J.-B. Lefournier, , 480 p. (BNF 30188764).
  • Jacques Cambry et Chevalier de FrĂ©minville, Voyage dans le Finistère : Nouv. Ă©d. / accompagnĂ©e de notes historiques, archĂ©ologiques, physiques et de la flore et de la faune du dĂ©partement, Brest, Come aĂ®nĂ© et Bonetbeau fils, , 480 p. (BNF 30188764).
  • Le Patrimoine des Communes du Finistère, Éditions Flohic, tome.I, Paris 1998, p. 514 (ISBN 2842340396).

Iconographie

Notes et références

  1. Chevalier de Fréminville, op. cit.
  2. Notice no PA00090149, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Chandeliers d'autel.
  4. Vierge Ă  l'Enfant.
  5. Immaculée Conception.
  6. Saint-José.
  7. Saint-José.
  8. Trois-mâts.
  9. Quatre-mâts.
  10. Trois-mâts.
  11. « Album - Google+ », sur plus.google.com.
  12. « Album - Google+ », sur plus.google.com
  13. Bretagne et peintre polonais en Bretagne, du au .

Liens externes

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