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ChampdĂ´tre

Champdôtre est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

ChampdĂ´tre
ChampdĂ´tre
Ancienne gare.
Blason de ChampdĂ´tre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Jean-Louis Laguerre
2020-2026
Code postal 21130
Code commune 21138
DĂ©mographie
Population
municipale
593 hab. (2020 en augmentation de 0,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 57 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 10′ 56″ nord, 5° 18′ 16″ est
Altitude Min. 185 m
Max. 204 m
Superficie 10,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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ChampdĂ´tre
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ChampdĂ´tre
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ChampdĂ´tre
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ChampdĂ´tre

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Champdôtre est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,7 %), forêts (9,8 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones urbanisées (4,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le toponyme Champdôtre remonte à l'époque romaine et dérive du nom celte Candoste, que portait le propriétaire d'une villa locale[8]. La première mention faite du village figure dans l'acte de donation du domaine de Tillenay, duquel dépend Champdôtre, par Léger d'Autun au chapitre cathédral d'Autun, datant du VIIe siècle[9].

    Selon les Ă©poques et les scribes, le nom du village s'orthographie Candoste (925), Candooste (937), Candostrensis (1132), Chandostre (1225), Champdostre (1271), Champdoistre (1273), Chandostrum (1286), Chandotre (1290), Campus dextrus (1308), Champdaultre (1329), Campus dostrus (1336), Campus dostre (1344), Champdoostre (1469), Champdautre (1689), ChandĂ´tre (fin XVIIIe), Champ d'Otre (1793-1801), Champdotre (1884)[10].

    Histoire

    Les origines de Champdôtre sont méconnues. Le lieu-dit En la Fortille, au nord-est, aurait accueilli un premier village lacustre, qui ferait remonter l'occupation humaine du territoire à une période, au moins, protohistorique[11].

    Plus sûrement, l'occupation à l'époque romaine du site est attestée par les vestiges, connus de longue date, du tronçon de voie romaine, reliant Tart-le-Haut à Villers-les-Pots, dans le sud de la commune; mais aussi par la statuette (12 cm) de "Mercure portant l'enfant Bacchus", reproduction d'une œuvre de Praxitèle sculptée en 362 av. J.-C., découverte en 1886, au lieu-dit "Chemin des Romains"[12] ; ainsi que par plusieurs substructions, mises au jour lors des fouilles de 1923 et 1926, dont l'importante villa du lieu-dit Pré-Beuley, au sud-ouest de la commune. Il fut en outre trouvé dans cette dernière, des objets laténiens (IVe s av. J.-C.-Ier s av. J.-C.), ainsi qu'une série de monnaies allant jusqu'au règne de l'empereur Valérien (252-260)[13].

    Par ailleurs, le toponyme du bois de la Vie-des-As, laisse à penser que Champdôtre aurait aussi accueilli une enceinte défensive antique[14].

    Champdôtre semble former, très tôt, peut-être après les invasions barbares de 275-276, avec les villages voisins de Tillenay, Pont et Tréclun, un domaine doublé d'une paroisse, ayant d'abord Tillenay puis Champdôtre pour chef-lieu. Cet ensemble, tombé aux mains des Burgondes, qui s'y installent à la fin du Ve siècle, et dont le royaume est intégré à celui des Francs mérovingien dès 534, passe au cours des deux siècles suivants aux évêques d'Autun.

    C'est ainsi que durant son épiscopat (663-677), saint Léger fait don de ce domaine au chapitre de la cathédrale d'Autun[11].

    À partir de 1793, Champdôtre devient une commune appartenant au canton de Pluvault et au district de Saint-Jean-de-Losne, avant d'être rattaché, en 1801, au canton d'Auxonne et à l'arrondissement de Dijon[15].

    Depuis 2005, la commune fait partie de la communauté de communes Auxonne - Val de Saône[16]

    Concernant les affaires religieuses, Champdôtre dépend, dès le Moyen Âge, de la paroisse de Tillenay, avant d'en prendre la tête, ainsi que de l'archiprêtré de Genlis, du doyenné d'Oscheret et du diocèse de Chalon-sur-Saône (puis de Dijon, à partir de 1790)[10]. De nos jours, le village dépend de la paroisse d'Auxonne, du doyenné Vingeanne-Saône et de l'archidiocèse de Dijon[17].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jean-Louis Landry SE Retraité
    avant 1988 ? René Vaillard
    vers 1920 M. Grapin
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2020, la commune comptait 593 habitants[Note 4], en augmentation de 0,68 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    554574599690716766729738769
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    777747740764782741703692707
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    691688650602619595592612551
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    521482452474504548540535565
    2015 2020 - - - - - - -
    595593-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'or à la fasce ondée d'azur, à la crosse de sable brochant en pal.

    Explications : La couleur or est celle présente dans le blason de la Côte-d'Or.
    La rivière représentée est la Tille, qui est le plus grand cours d'eau traversant la commune.
    La crosse Ă©piscopale est celle des Ă©vĂŞques d'Autun, seigneurs de ChampdĂ´tre du Haut Moyen Ă‚ge jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Berthoud L., Matruchot L., Étude historique et étymologique des noms de lieux habités du département de la Côte-d'Or, II-Période gallo-romaine, Imprimerie Vincent Bordot, Semur, 1902. pp. 178-179.
    9. Chamasse (de) A., Cartulaire de l'évêché d'Autun, Autun, 1880.
    10. Roserot A., Dictionnaire topographique de la côte d’Or, imprimerie nationale, Paris, 1924. P. 80.
    11. Chaume M., "Les anciens domaines gallo-romains de la région bourguignonne", dans les Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d'Or, XX, 2-Année 1934, Imprimerie Bernigaud et Privat, Dijon, 1934. Pp 278-282.
    12. Reinach S., Antiquités nationales. Description raisonnée du Musée de Saint-Germain-en-Laye. Bronzes figurés de la Gaule romaine, Firmin-Didot & Cie, Paris, 1889. Pp. 78-79.
    13. Baujard L. et Macheras J., "La basse région de la Tille", dans les Mémoires de la Commission des antiquités de la Côte-d'Or, XVIIII-Années 1922-1926, Imprimerie Bernigaud et Privat, Dijon, 1926. Pp. 301-318.
    14. Jobard P., Enceintes défensives antiques dans la Côte-d'Or. Essai de nomenclature, Imprimerie Jobard, Dijon, 1906. P. 43.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Champdôtre », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    16. Site officiel de la Communauté de communes Auxonne - Val-de-Saône
    17. Site officiel du diocèse de Dijon
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Plan de l'Ă©glise de ChampdĂ´tre sur le site de l'INHA

    Articles connexes

    Liens externes

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