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Chambray

Chambray est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Chambray
Chambray
Vue depuis la vallée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Renée Matringe
2020-2026
Code postal 27120
Code commune 27140
Démographie
Gentilé Chambraysien
Population
municipale
407 hab. (2020 en diminution de 7,08 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 33″ nord, 1° 18′ 25″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 135 m
Superficie 8,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pacy-sur-Eure
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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    Géographie

    Localisation

    Hydrographie

    La commune est traversée par l'Eure, affluent de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 689 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Chambray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), forêts (30,4 %), prairies (15,5 %), zones urbanisées (5,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Cambracus en 1011[21] - [22], Cammeragus vers 1015 (charte de Richard II)[23] ou vers 1025 (Fauroux 13, 53[21] - [22], Chanbra en 1250 (cartulaire de Saint-Ouen de Rouen), Chamberais vers 1350 (charte de Robert II, évêque d’Évreux), Cambray en 1390[23], Chambrey sur Ure en 1584 (aveu de Henri de Silly), Chambrey en 1740 (sentence de la Vicomté de l'Eau)[23].

    Le radical cambar, combar / camar se retrouve dans de nombreux toponymes en France : Cambrai, Cambayrac, Camalès, Combrée, etc.[24]. Il est probable que le type toponymique *Cambar(i)acum qui explique Chambray soit basé sur le nom de personne gaulois Cambarius[21] dérivé [?] de Cambo « Courbé, Tordu Â» - [25], suivi du suffixe celtique de localisation et de propriété -acum.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1er Juin 1997 mars 2014 Joseph Renard SE
    mars 2014 En cours Renée Matringe SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2020, la commune comptait 407 habitants[Note 6], en diminution de 7,08 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    458457491514543505504487472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451390431435440410435380369
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    390357348308333358315329313
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    340300336383372372446452425
    2020 - - - - - - - -
    407--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Château de Chambray

    Le château est construit au XVIIe siècle dans le style Louis XIII[30] par le comte de Louviers, peut-être à partir d'éléments plus anciens. Les dépendances (communs, écuries, chapelle) datent du XVIIIe siècle : les grandes écuries sont construites en 1736 par le comte de Clermont-Tonnerre, la chapelle est remaniée en 1771. Le logis est très remanié au XIXe siècle. Au début du XXe siècle, l'architecte Lisch le restaure et l'agrandit par l'ajout d'un pavillon de plan carré au nord-est. Le jardin régulier visible sur le plan du XVIIIe siècle est devenu jardin irrégulier par la suite. Au XVIIe siècle, la poétesse Mme Deshoulières y séjourne († 1694). Parmi les propriétaires successifs figurent la famille de Grimouville, la famille de Hanivel, les Clermont-Tonnerre, la marquise de Kerhoent. À la fin du XVIIIe siècle, la baronnie de Chambray échoit à la marquise de Tourzel[30] († 1832, et dernière gouvernante des enfants de Louis XVI), puis à la duchesse de Lorges (la femme — Marie-Marguerite-Reine Butault de Marsan de Keramprat — ou la fille cadette — Adélaïde-Philippine) du duc de Lorges Guy-Louis…[31].

    Château en brique et moellons enduits couvert de toits en pavillons en ardoise ; cour des communs formée de deux bâtiments perpendiculaires ; bâtiment avec pavillon central et ailes latérales à arcades ; aile en retour à arcade avec écuries et remises ; communs en moellons enduits avec entourage des baies, angles, frontons et cordons en brique apparente ; toit à longs pans brisés en tuile plate (partie classée) ; pavillon dit conciergerie peut-être à usage d'orangerie et église dite chapelle en moellons enduits et chaînes de brique couvertes en tuile plate ; élévation intérieure de la chapelle avec tribune fermée par une balustrade convexe ; grille en fer forgé ouvrant sur la cour des communs ; pont dit pont de Tourzel dans le parc en brique et pierre. Parc boisé (garenne) et petit parc créé au XVIIIe siècle avec parterres de jardin, bosquets et rond-points[31].

    Les façades et toitures de l'ensemble des communs ainsi que la chapelle sont classées aux monuments historiques par arrêté du [32].

    Le présent édifice ne doit pas être confondu avec le château de la famille de Chambray historiquement situé à Gouville[33].

    Église Saint-Martin
    église Saint-Martin
    Église Saint-Martin.

    Église Saint-Martin[34] : une première église est construite au XIe siècle (charte de Richard II de Normandie en 1018), dépendant de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen, puis du seigneur du lieu. L'église-halle actuelle est construite au XVIe siècle, sa dédicace étant opérée en 1552, par l'évêque d'Hippone Mgr Jean de la Massonnaye (mort le ) suffragant du cardinal d’Amboise, archevêque de Rouen. Au XVIIe siècle est édifiée une tour-clocher carrée à l'extrémité du croisillon méridional. On note le projet non abouti de voûter les deux croisillons. En 1664, Vincent de Paul se présente à la cure comme fondé de pouvoirs de l'abbé de Saint-Ouen.

    • La sacristie est postérieure (XVIIIe siècle ?).
    • Le cimetière est désaffecté vers 1900.
    • Quelques travaux sont réalisés aux XIXe et XXe siècles.
    • Le mobilier est classé[35].

    Monuments recensés et autres édifices d'intérêt local

    • Presbytère[36].
    • Moulin à blé, moulin à foulon. Moulin à blé appartenant en 1846 au duc de Lorges. Figure au cadastre de 1852 comme dépendance du château de Chambray. En 1880, la princesse de Croÿ (Marie-Hélène de Durfort-Civrac, 1841-1910, fille d'Emeric-Laurent duc de Lorge et arrière-petite-fille d'Adélaïde-Philippine de Durfort de Lorges ci-dessus ; x 1862 le prince Georges-Victor de Croÿ, 1828-79, fils cadet du duc Alfred de Croÿ) est propriétaire de l'usine de Chambray. La statistique de 1887 cite la foulerie de draps de Chambray (4 ouvriers y étaient employés). Désaffecté en 1984. on note alors les vestiges du système d'engrenages de la roue hydraulique dans le moulin ; dans une pièce de l'atelier de fabrication, une grande cuve en maçonnerie avec dépôt argileux[37].
    • Ancien manoir de Chambray datant du XVIe siècle[38]. Mention d'un colombier.
    • Château dit manoir (de Montbray) au cadastre de 1825[39] : reconstruit dans les années 1840 à l'emplacement d'un édifice plus ancien, dans un style éclectique : corps central flanqué de deux ailes avec une avancée comprenant un porche dans-Å“uvre. L'édifice est couronné d'un belvédère qui permet d'embrasser la vue sur la campagne environnante. Dans les années 1950, un projet d'aménagement du parc par André de Vilmorin semble avoir été en partie réalisé.

    Liste complète

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station météofrance Évreux-Huest - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Chambray et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 87.
    22. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, p. 438.
    23. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 50.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    25. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 99-100, sous cambo-.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 206.
    31. « Château de Chambray », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Château. », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Château de Chambray à Gouville. », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Église Saint-Martin. », notice no IA27000190, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Mobilier de l'église Saint-Martin. », notice no PA27000005, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Presbytère. », notice no IA27000297, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « Moulins. », notice no IA27000183, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Manoir », notice no IA27000267, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Manoir dit de Montbray. », notice no IA27000194, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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