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Chachani

Le Nevado Chachani est, avec 6 057 m d’altitude, le plus haut des volcans de la rĂ©gion d'Arequipa dans le Sud du PĂ©rou. NommĂ© localement El Chachani il est situĂ© Ă  22 km du centre ville d'Arequipa. C’est un stratovolcan qui fait partie de la zone volcanique centrale des Andes.

Chachani
Le sommet (Ă  gauche) et la voie d'accĂšs via le mont Fatima
Le sommet (Ă  gauche) et la voie d'accĂšs via le mont Fatima
GĂ©ographie
Altitude 6 057 m
Massif CordillĂšre Occidentale (Andes)
CoordonnĂ©es 16° 11â€Č 29″ sud, 71° 31â€Č 47″ ouest
Administration
Pays Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou
RĂ©gion Arequipa
Province Arequipa
Ascension
PremiĂšre 1901 par Celestino Usuelli
GĂ©ologie
Type Volcan de subduction
Morphologie Stratovolcan
Activité Endormi
DerniĂšre Ă©ruption 56 500 Â± 31 600 ans
Code GVP 354007
Observatoire Aucun
GĂ©olocalisation sur la carte : PĂ©rou
(Voir situation sur carte : PĂ©rou)
Chachani

Il est considĂ©rĂ© comme l'un des « plus de 6 000 m » les plus faciles Ă  escalader.

MalgrĂ© son altitude, la neige est trĂšs rare Ă  son sommet, en raison de la sĂ©cheresse atmosphĂ©rique extrĂȘme qui rĂšgne sur le versant ouest des Andes au Sud du PĂ©rou et de la faiblesse des prĂ©cipitations dans la rĂ©gion d’Arequipa. Le sommet a Ă©galement Ă©tĂ© affectĂ© par le rĂ©chauffement climatique, Ă  tel point qu'en 2008, il a perdu ses derniers glaciers.

Toponymie

Le nom signifie « courageux » en aymara[1] ou « montagne de l'homme » ou « montagne du mĂąle »[2].

Les légendes locales confÚrent traditionnellement au Chachani le sexe féminin.

GĂ©ographie

Situation

Le volcan se trouve au nord-ouest d'Arequipa et au nord de l'aĂ©roport d'Arequipa. Outre le Chachani, la ville est entourĂ©e par le Misti au nord-est et le Pichu Pichu Ă  l'est. La route no 109 d'Arequipa Ă  Chivay longe le pied sud-est du volcan d'oĂč une piste au flanc du Chachani permet d'atteindre l'altitude de 5 000 m, en offrant de belles vues sur le Misti.

Le Chachani fait partie de la zone volcanique centrale des Andes, l'une des trois ceintures volcaniques distinctes de cette chaßne de montagnes. Cette zone centrale contient 44 stratovolcans nommés.

GĂ©omorphologie

Diverses Ă©tudes ont mis en Ă©vidence un nombre variĂ© de formations composant le complexe du Nevado Chachani[3], incluant des dĂŽmes de lave, le stratovolcan et des cĂŽnes volcaniques. Le point culminant est Ă  6 057 m, faisant du Chachani le 84e plus haut sommet de la cordillĂšre des Andes.

Le Nevado Chachani, au lever du soleil.

Le complexe du Chachani a une forme arquĂ©e d'environ km de large et 17 km de long, englobant Ă  la fois le volcan principal Chachani et le Nocarane de 5 784 m de haut[4] (aussi connu sous le nom de Nocarani ou Noccarani) au nord du Chachani[1].

La Horqueta, avec El Rodado Ă  l'ouest et le Chachani Ă  l'est, forme une crĂȘte orientĂ©e est-ouest. La Horqueta a une apparence jeune et ressemble Ă  un cĂŽne de cendres avec un cratĂšre. Les pics supplĂ©mentaires sont le Los Ángeles (5 852 m) et au nord le Trigo (5 820 m)[1].

Les dÎmes de lave du Colorado, également connus sous le nom de Cerro Penones, sont situés au nord-ouest du Nocarane. Au sud du Chachani à km se trouvent les dÎmes de l'aéroport (appelé aussi Las Cortaderas ou Los Angeles-Pampa de Palacio), larges boucliers de lave avec deux évents discernables et une apparence jeune[5]. Ces boucliers de lave se composent de coulées de lave qui se chevauchent avec une texture ondulée et rugueuse et un front escarpé. Ils ont été formés par des coulées de lave visqueuses.

Le Chachani vu depuis le Misti.

Une caldeira volcanique associĂ©e Ă  des ignimbrites frĂ©quentes dans la rĂ©gion d'Arequipa est situĂ©e sous le Chachani ; au nord, son contour est marquĂ© par un amphithĂ©Ăątre de 20 km de large tandis que sa partie sud est continue avec la dĂ©pression d'Arequipa et est gĂ©nĂ©ralement peu reconnaissable. Le Misti est apparu plus tard sur la marge de la caldeira du Chachani, oĂč il coupe la frontiĂšre de l'Altiplano.

Le complexe volcanique est formĂ© principalement par des coulĂ©es de lave Ê»aʻā et de blocs qui dĂ©passent rarement 10 km de longueur. En outre, des coulĂ©es pyroclastiques et des tĂ©phra se produisent. Le complexe volcanique couvre une superficie d'environ 600 km2 et a un volume actuel estimĂ© entre 154 et 248 km3, ce qui fait du Chachani l'un des plus grands volcans des Andes.

Glaciation

Le volcan a connu cinq Ă©tapes de glaciation dans le passĂ©. Au cours du dernier maximum glaciaire, de vastes glaciers se sont formĂ©s et ont dĂ©veloppĂ©[6] des moraines entre 3 150 et 3 600 m d'altitude. Des moraines latĂ©rales marquant la limite de la glaciation sont situĂ©es Ă  3 440 m sur le flanc sud. Des glaciers peuvent Ă©galement s'ĂȘtre formĂ©s pendant le petit Ăąge glaciaire, car il y a aussi des moraines vers 5 100 Ă  5 300 m. Cependant, actuellement, la montagne n'a plus qu'un nĂ©vĂ©. En gĂ©nĂ©ral, les glaciers des Andes tropicales se sont rĂ©trĂ©cis aprĂšs la fin du petit Ăąge glaciaire et surtout aprĂšs les annĂ©es 1970.

Des champs de pergĂ©lisol existent cependant toujours au Chachani, particuliĂšrement prĂšs du Nocarane et atteignent des longueurs de 1,8 km. Ils se caractĂ©risent par des apparences lobĂ©es et leur emplacement au pied de hautes falaises. Certains d'entre eux (environ six au total) sont toujours permanents et sont situĂ©s au-dessus de 4 810 m et se terminent Ă  4 160 m d'altitude. D'autres phĂ©nomĂšnes pĂ©riglaciaires comme le pipkrake se rencontrent Ă©galement sur le complexe volcanique.

L'érosion glaciaire et les glissements de terrain ont affecté le complexe volcanique, formant des cirques et des vallées en forme de U et supprimant une grande partie de la forme originale des volcans individuels. Certaines moraines ont été envahies par des coulées de lave.

GĂ©ologie

Le Chachani est issu de la subduction de la plaque de Nazca sous la plaque sud-américaine, responsable de l'activité volcanique et sismique de la région. L'activité volcanique dans la région du Chachani semble avoir commencé pendant le Crétacé-PaléocÚne sous la forme des volcans Toquepala[7]. Les plus anciennes roches volcaniques de la cordillÚre Occidentale sont connues sous le nom de Tacaza, et ont subi une érosion et un plissement avant la phase suivante connue sous le nom de Sillapaca[8]. Enfin, au cours du MiocÚne-Quaternaire, la formation de Sencca et les roches volcaniques de Barroso se sont développées. Chachani est classée parmi les roches volcaniques de Barroso[9] bien que le volcanisme le plus ancien puisse appartenir à l'unité Sillapaca.

Le terrain du volcan est formĂ© de roches volcaniques de l'ÉocĂšne jusqu'Ă  l'Ăąge rĂ©cent, qui recouvrent un socle prĂ©cambrien et comprennent des ignimbrites nĂ©ogĂšnes-quaternaires rĂ©pandues. Le massif du Chachani chevauche la marge entre l'Altiplano de plus haute altitude et le bassin d'Arequipa Ă  plus basse altitude.

Vue satellite du Chachani et du Misti, avec Arequipa en bas de l'image ; on distingue aussi la piste de l'aéroport international. La prise de vue en proche infrarouge donne une fausse coloration rouge à la végétation.

Le Misti, le Pichu Pichu et le Chachani sont alignés sur des failles normales orientées nord-ouest/sud-est et ont été actives pendant l'HolocÚne[10].

Chachani a produit de l'andésite et de la dacite, qui définissent une suite calco-alcaline riche en potassium avec des caractéristiques inhabituelles en adakite. Les adakites sont des magmas qui se forment lorsque la plaque descendante dans un environnement de subduction fond[11]. Les phénocristaux comprennent l'augite, la biotite, la hornblende et l'hypersthÚne[12]. Les rhyolites des ignimbrites d'Arequipa contiennent en outre de l'ilménite, de la magnétite, du plagioclase, du quartz et de la sanidine[13]. La composition des roches volcaniques a varié au cours de la durée de vie du Chachani, parfois des roches de composition andésite-basaltique ont également été expulsées alors que les volcans plus jeunes sont généralement plus homogÚnes.

Climat et végétation

Sous l'influence du courant froid de Humboldt et de la crĂȘte subtropicale, la rĂ©gion prĂ©sente un climat aride avec moins de 100 mm de prĂ©cipitations annuelles Ă  Arequipa[4]. L'isotherme zĂ©ro degrĂ© au Chachani se situe Ă  environ 5 000 m. La plage de tempĂ©rature diurne est large et peut atteindre 20 °C[4], tandis que les tempĂ©ratures au sol sont beaucoup plus stables et plus Ă©levĂ©es que les tempĂ©ratures de l'air.

De 3 500 Ă  3 900 m d'altitude, des cactus, des herbes, de l'herbe Ă  plumes pĂ©ruvienne, des yareta mais aussi des lichens et des mousses poussent sur les pentes du Chachani et d'autres volcans rĂ©gionaux. La vĂ©gĂ©tation est rare voire absente au-dessus de 4 500 m et une grande partie de ses pentes infĂ©rieures ont Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©es de leur vĂ©gĂ©tation pendant l'Ăšre coloniale. Les sols secs ne conviennent pas Ă  l'agriculture. Une partie du volcan se trouve dans la rĂ©serve nationale Salinas y Aguada Blanca[14].

Histoire

Histoire Ă©ruptive

Les plus anciennes formations volcaniques liĂ©es Ă  Chachani sont les « sillars », qui sont des coulĂ©es pyroclastiques rhyolitiques et des ignimbrites contenant des lits de pierre ponce. Ces ignimbrites comprennent l'ignimbrite d'Ăąge pliocĂšne de La Joya prĂšs de l'aĂ©roport Vitor (en) Ă  l'ouest d'Arequipa, l'ignimbrite plio-quaternaire de l'aĂ©roport international Alfredo Rodriguez BallĂłn d'Arequipa et les formations quaternaires de Yura et Capillune.

Les 16 Ă  24 km3 de La Joya (datĂ©es de 4,8 millions d'annĂ©es), les 18 Ă  20 km3 de l'aĂ©roport de Arequipa (1,65 million d'annĂ©es) et moins certainement les 1,5 km3 de Yura (PlĂ©istocĂšne prĂ©coce) ainsi que les ignimbrites de la formation Capillune paraissent avoir Ă©tĂ© expulsĂ©s du Chachani ou (dans le cas du Yura) par un Ă©vent au nord de celui-ci. Avec les coulĂ©es de lave, elles forment les unitĂ©s « prĂ©-Chachani » et sont probablement les plus grandes Ă©ruptions produites par le Chachani[5].

Vue du Chachani en automne.

Ces coulĂ©es se sont produites dans la rĂ©gion plus large de Chachani et se sont multipliĂ©es dans la rĂ©gion d'Arequipa et dans les vallĂ©es fluviales. Leur mise en place a eu lieu sous la forme de torrents de roches chaudes se dĂ©plaçant rapidement. Une ignimbrite supplĂ©mentaire est l'ignimbrite RĂ­o Chili (MiocĂšne) datant de 13 millions d'annĂ©es ; les Ă©vents de ces unitĂ©s du MiocĂšne sont inconnus[13] et l'ignimbrite du RĂ­o Chili semble ĂȘtre apparentĂ©e Ă  l'ignimbrite de Huaylillas du Sud du PĂ©rou.

Plus tard, au cours du quaternaire[15], le complexe volcanique de Chachani s'est dĂ©veloppĂ© dans la caldeira. L'activitĂ© plus ancienne a formĂ© les anciens volcans Chingana au nord-est, Estribo Ă  l'est et Nocarane au nord de Chachani, ainsi que les dĂŽmes de lave du Colorado au nord-nord-ouest du Nocarane et les volcans Base de Chachani et El Angel. La datation argon-argon a donnĂ© des anciennetĂ©s comprises entre 1 000 000 et 500 000 ans pour ces volcans. Plus tard, les volcans El Rodado, La Horqueta et Chachani (vers 131 000 et 130 000 ans) se sont formĂ©s dans l'alignement ouest-est, avec le champ de lave d'Uyupampa (il y a environ 280 000 Ă  230 000 ans). Loin Ă  l'ouest du Chachani, se sont aussi formĂ©s les dĂŽmes sud de l'aĂ©roport (il y a entre 400 000 Ă  290 000 ans), les dĂŽmes de lave de CabrerĂ­a au sud-sud-est et le dĂŽme de Volcancillo au nord-est du Chachani.

La date la plus rĂ©cente signalĂ©e (56 500 Â± 31 600 ans) a Ă©tĂ© obtenue sur les dĂŽmes de lave de CabrerĂ­a. Cependant, une coulĂ©e de lave post-glaciaire descend le versant ouest du Chachani entre le sommet et le Nocarane. Aucune Ă©ruption historique n'est connue dans le complexe volcanique et la date de la derniĂšre activitĂ© non plus[16].

L'existence de solfatares dans la rĂ©gion du sommet et de sources chaudes[17] Ă  Socosani et Yura a Ă©tĂ© signalĂ©e[5] et une activitĂ© sismique frĂ©quente se produit sur le flanc sud-ouest du Chachani. Cette activitĂ© pouvant plutĂŽt ĂȘtre liĂ©e Ă  des phĂ©nomĂšnes gĂ©othermiques ou tectoniques[18] que volcaniques. Actuellement, le volcan est considĂ©rĂ© comme endormi[19].

Le Chachani et le Misti (Ă  droite) vus d'Arequipa.

La ville d'Arequipa, avec plus d'un million d'habitants, et ses infrastructures telles que l'aĂ©roport, les centrales hydroĂ©lectriques et leurs rĂ©servoirs sont Ă  portĂ©e du Chachani[20]. Les banlieues ouest d’Arequipa sont Ă  3 km au-dessous[17] et Ă  moins de 25 km du volcan et en cas de nouvelles Ă©ruptions, ils seraient menacĂ©s par les coulĂ©es pyroclastiques. De plus, la fonte de la glace et de la neige au sommet pourrait engendrer des lahars, qui sont des risques supplĂ©mentaires. Le Nevado Chachani est considĂ©rĂ© comme un volcan Ă  haut risque et l'Institut gĂ©ophysique du PĂ©rou y a installĂ© en 2018 une station de surveillance[21].

Importance religieuse et archéologique

Les Incas adoraient le Chachani et les montagnes voisines et ont transformĂ© son sommet en sanctuaire qui a ensuite Ă©tĂ© dĂ©truit par l'extraction du soufre et le pillage au point qu'aucune trace archĂ©ologiques ne peut ĂȘtre trouvĂ©e. NĂ©anmoins, des preuves de sacrifices humain connu sous le nom de capacocha ont Ă©tĂ© trouvĂ©es lors d'expĂ©ditions archĂ©ologiques.

Le Chachani aurait Ă©tĂ© exploitĂ© pour le soufre Ă  l'Ă©poque coloniale et pour la pierre volcanique blanche, l'ignimbrite (communĂ©ment appelĂ© sillar), qui a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans la construction des cĂ©lĂšbres bĂątiments de l'Ă©poque coloniale d'Arequipa, Ă©galement connue sous le nom de « citĂ© blanche ».

Les habitants d'Arequipa se rĂ©fĂšrent parfois Ă  Chachani comme le « pĂšre » du Misti (le Pichu Pichu Ă©tant la « mĂšre ») et lui attribuent la capacitĂ© d'influencer le sexe des nouveau-nĂ©s, pour ne faire que des filles[22].

Ascension

Sommet enneigé du Chachani en avril 2011.

Le volcan est considéré comme l'une des montagnes de cette hauteur les plus faciles à escalader, bien qu'une acclimatation et une bonne santé physique soient nécessaires pour le gravir[1].

L’ascension du sommet n’est donc pas difficile et peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă  la bonne saison dans la journĂ©e par des personnes inexpĂ©rimentĂ©es. Elle est donc trĂšs apprĂ©ciĂ©e des touristes et beaucoup d’agences d’Arequipa proposent des excursions guidĂ©es au sommet, bien que l’altitude soit un problĂšme pour ceux qui ne se sont pas complĂštement acclimatĂ©s. En revanche, le reste de l’annĂ©e, il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre encordĂ© et d’utiliser piolets et crampons.

On gravit gĂ©nĂ©ralement la montagne par sa face nord, que l’on atteint en 4x4, en sortant de la route principale prĂšs de Pampas Cañahuas. Le camp de base se trouve Ă  environ 5 200 mĂštres d’altitude. En partant aux premiĂšres heures du matin, on peut assister au lever du soleil depuis le sommet et mĂȘme voir le littoral pĂ©ruvien du Pacifique Ă  l'horizon. Auparavant les randonneurs traversaient les montagnes El Angel et Fatima avant de gravir le Chachani lui-mĂȘme. Cette voie est maintenant dĂ©laissĂ©e car trop glacĂ©e sur la fin. Les candidats au sommet passent dĂ©sormais par une voie plus directe sur la face nord, avec un camp de base en revanche plus Ă©loignĂ©.

Le premier alpiniste à l'avoir gravi en 1901, fut l'Italien Celestino Usuelli, ingénieur aéronautique, dans des conditions beaucoup moins faciles que de nos jours[23].

Notes et références

  1. (es) « Volcån Chachani », Ministerio de Comercio Exterior y Turismo (consulté le ).
  2. (en) Willem F. H. Adelaar, The Languages of the Andes, Cambridge University Press, , 718 p. (ISBN 978-1-139-45112-3, lire en ligne), p. 262.
  3. (en) R. Aguilar, J.-C. Thouret, E. Suaña, P. Samaniego, B. Jicha et M. Ăłvera (in "Foro Internacional sobre la Gestion del Riesgo GeolĂłgico, Arequipa"), Evolution of along-lived volcanic complex : The Chachani case study (South Peru), 14–16 octobre 2015 (lire en ligne)
  4. (en) JesĂșs AlcalĂĄ Reygosa, Jose Úbeda Palenque, David Palacios Estremera et Nuria de AndrĂ©s de Pablo, « Medio periglaciar, permafrost y riesgos naturales en un volcĂĄn tropical extinto: Nevado Chachani (sur de PerĂș) », Scripta Nova. Revista ElectrĂłnica de GeografĂ­a y Ciencias Sociales, vol. 15,‎ (ISSN 1138-9788, lire en ligne).
  5. (en) « Chachani », sur volcano.oregonstate.edu.
  6. (en) D. Payne, « Climatic implications of rock glaciers in the arid Western Cordillera of the Central Andes », Glacial Geology and Geomorphology,‎ .
  7. (en) Perrine Paquereau Lebti, Jean-Claude Thouret, Gerhard Wörner et Michel Fornari, « Neogene and Quaternary ignimbrites in the area of Arequipa, Southern Peru: Stratigraphical and petrological correlations », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 154, nos 3–4,‎ , p. 251–275 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2006.02.014, Bibcode 2006JVGR..154..251L).
  8. (en) Fred M. Bullard, « Volcanoes of Southern Peru », Bulletin Volcanologique, vol. 24, no 1,‎ , p. 443–453 (ISSN 1432-0819, DOI 10.1007/BF02599360, Bibcode 1962BVol...24..443B).
  9. (es) Roberto Kosaka Masuno, Luisa Macedo Franco et Hector G Diaz Urquizo, « Mapa de peligro potencial del volcån Misti » [PDF], sur Centro de Información del INDECI, Universidad Nacional de San Agustín, .
  10. (en) Anthony Finizola, Jean-François LĂ©nat, Orlando Macedo, Domingo Ramos, Jean-Claude Thouret et Francesco Sortino, « Fluid circulation and structural discontinuities inside Misti volcano (Peru) inferred from self-potential measurements », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 135, no 4,‎ , p. 343–360 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2004.03.009, Bibcode 2004JVGR..135..343F, lire en ligne).
  11. (es) FF GarcĂ­a, J Chorowicz et F Legros, La caldera Chachani, gran centro explosivo Plioceno–Holoceno del sur del PerĂș? IdentificacĂ­on y evolucĂ­on en imagenes Landsat y Radar ERS, vol. Especial, Sociedad GeolĂłgica del PerĂș, .
  12. (en) Felix Portillo, Naoki Onuma et Shigeo Aramaki, « Petrography and major element chemistry of the volcanic rocks of the Andes, southern Peru », Geochemical Journal, vol. 18, no 5,‎ , p. 226 (ISSN 0016-7002, DOI 10.2343/geochemj.18.217, Bibcode 1984GeocJ..18..217A).
  13. (en) P. Paquereau, J.-C. Thouret, G. Wörner, M. Fornari et P. Roperch, « Neogene ignimbrites in the area of Arequipa, southern Peru: correlations, flow directions and sources », Egs - AGU - Eug Joint Assembly,‎ , p. 10465 (Bibcode 2003EAEJA....10465P).
  14. (en) Mary H. Polk, Kenneth R. Young et Kelley A. Crews-Meyer, « Biodiversity conservation implications of landscape change in an urbanizing desert of Southwestern Peru », Urban Ecosystems, vol. 8, no 3,‎ , p. 314 (ISSN 1573-1642, DOI 10.1007/s11252-005-4864-x).
  15. (en) Carlos Pallares, Denis Fabre, Jean-Claude Thouret, Claude Bacconnet, Juan Antonio Charca-Chura, Kim Martelli et AurĂ©lie Talon, « Geological and geotechnical characteristics of recent lahar deposits from El Misti volcano in the city area of Arequipa, South Peru », Geotechnical and Geological Engineering, vol. 33, no 3,‎ , p. 641–660 (ISSN 1573-1529, DOI 10.1007/s10706-015-9848-x).
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  20. (es) Jesica Vela, JesĂșs CĂĄceres, Javier CalderĂłn, Rolando Chijcheapaza, Freddy Apaza, Javier Vilca et Pablo Masias, « EvaluaciĂłn del riesgo volcĂĄnico en el sur del PerĂș, situaciĂłn de la vigilancia actual y requerimientos de monitoreo en el futuro », Repositorio Institucional - IGP,‎ (lire en ligne).
  21. (en) « Arequipa: IGP inicia vigilancia de actividad volcĂĄnica del Chachani », El Comercio,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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  23. (it) "Celestino Usuelli, il milanese volante"

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Nuria AndrĂ©s, David Palacios, Jose Úbeda et JesĂșs AlcalĂĄ, « Ground thermal conditions at chachani volcano, southern peru », Geografiska Annaler: Series A, Physical Geography, vol. 93, no 3,‎ , p. 151–162 (ISSN 0435-3676, DOI 10.1111/j.1468-0459.2011.00424.x).
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  • (en) F Legros, « Tephra stratigraphy of Misti volcano, Peru », Journal of South American Earth Sciences, vol. 14, no 1,‎ , p. 15–29 (DOI 10.1016/S0895-9811(00)00062-6, Bibcode 2001JSAES..14...15L).

Liens externes

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