Chachani
Le Nevado Chachani est, avec 6 057 m dâaltitude, le plus haut des volcans de la rĂ©gion d'Arequipa dans le Sud du PĂ©rou. NommĂ© localement El Chachani il est situĂ© Ă 22 km du centre ville d'Arequipa. Câest un stratovolcan qui fait partie de la zone volcanique centrale des Andes.
Chachani | ||
Le sommet (Ă gauche) et la voie d'accĂšs via le mont Fatima | ||
GĂ©ographie | ||
---|---|---|
Altitude | 6 057 m | |
Massif | CordillĂšre Occidentale (Andes) | |
CoordonnĂ©es | 16° 11âČ 29âł sud, 71° 31âČ 47âł ouest | |
Administration | ||
Pays | PĂ©rou | |
RĂ©gion | Arequipa | |
Province | Arequipa | |
Ascension | ||
PremiĂšre | 1901 par Celestino Usuelli | |
GĂ©ologie | ||
Type | Volcan de subduction | |
Morphologie | Stratovolcan | |
Activité | Endormi | |
DerniÚre éruption | 56 500 ± 31 600 ans | |
Code GVP | 354007 | |
Observatoire | Aucun | |
GĂ©olocalisation sur la carte : PĂ©rou
| ||
Il est considéré comme l'un des « plus de 6 000 m » les plus faciles à escalader.
MalgrĂ© son altitude, la neige est trĂšs rare Ă son sommet, en raison de la sĂ©cheresse atmosphĂ©rique extrĂȘme qui rĂšgne sur le versant ouest des Andes au Sud du PĂ©rou et de la faiblesse des prĂ©cipitations dans la rĂ©gion dâArequipa. Le sommet a Ă©galement Ă©tĂ© affectĂ© par le rĂ©chauffement climatique, Ă tel point qu'en 2008, il a perdu ses derniers glaciers.
Toponymie
Le nom signifie « courageux » en aymara[1] ou « montagne de l'homme » ou « montagne du mùle »[2].
Les légendes locales confÚrent traditionnellement au Chachani le sexe féminin.
GĂ©ographie
Situation
Le volcan se trouve au nord-ouest d'Arequipa et au nord de l'aĂ©roport d'Arequipa. Outre le Chachani, la ville est entourĂ©e par le Misti au nord-est et le Pichu Pichu Ă l'est. La route no 109 d'Arequipa Ă Chivay longe le pied sud-est du volcan d'oĂč une piste au flanc du Chachani permet d'atteindre l'altitude de 5 000 m, en offrant de belles vues sur le Misti.
Le Chachani fait partie de la zone volcanique centrale des Andes, l'une des trois ceintures volcaniques distinctes de cette chaßne de montagnes. Cette zone centrale contient 44 stratovolcans nommés.
GĂ©omorphologie
Diverses études ont mis en évidence un nombre varié de formations composant le complexe du Nevado Chachani[3], incluant des dÎmes de lave, le stratovolcan et des cÎnes volcaniques. Le point culminant est à 6 057 m, faisant du Chachani le 84e plus haut sommet de la cordillÚre des Andes.
Le complexe du Chachani a une forme arquée d'environ 2 km de large et 17 km de long, englobant à la fois le volcan principal Chachani et le Nocarane de 5 784 m de haut[4] (aussi connu sous le nom de Nocarani ou Noccarani) au nord du Chachani[1].
La Horqueta, avec El Rodado Ă l'ouest et le Chachani Ă l'est, forme une crĂȘte orientĂ©e est-ouest. La Horqueta a une apparence jeune et ressemble Ă un cĂŽne de cendres avec un cratĂšre. Les pics supplĂ©mentaires sont le Los Ăngeles (5 852 m) et au nord le Trigo (5 820 m)[1].
Les dÎmes de lave du Colorado, également connus sous le nom de Cerro Penones, sont situés au nord-ouest du Nocarane. Au sud du Chachani à 8 km se trouvent les dÎmes de l'aéroport (appelé aussi Las Cortaderas ou Los Angeles-Pampa de Palacio), larges boucliers de lave avec deux évents discernables et une apparence jeune[5]. Ces boucliers de lave se composent de coulées de lave qui se chevauchent avec une texture ondulée et rugueuse et un front escarpé. Ils ont été formés par des coulées de lave visqueuses.
Une caldeira volcanique associĂ©e Ă des ignimbrites frĂ©quentes dans la rĂ©gion d'Arequipa est situĂ©e sous le Chachani ; au nord, son contour est marquĂ© par un amphithĂ©Ăątre de 20 km de large tandis que sa partie sud est continue avec la dĂ©pression d'Arequipa et est gĂ©nĂ©ralement peu reconnaissable. Le Misti est apparu plus tard sur la marge de la caldeira du Chachani, oĂč il coupe la frontiĂšre de l'Altiplano.
Le complexe volcanique est formĂ© principalement par des coulĂ©es de lave Ê»aÊ»Ä et de blocs qui dĂ©passent rarement 10 km de longueur. En outre, des coulĂ©es pyroclastiques et des tĂ©phra se produisent. Le complexe volcanique couvre une superficie d'environ 600 km2 et a un volume actuel estimĂ© entre 154 et 248 km3, ce qui fait du Chachani l'un des plus grands volcans des Andes.
Glaciation
Le volcan a connu cinq Ă©tapes de glaciation dans le passĂ©. Au cours du dernier maximum glaciaire, de vastes glaciers se sont formĂ©s et ont dĂ©veloppĂ©[6] des moraines entre 3 150 et 3 600 m d'altitude. Des moraines latĂ©rales marquant la limite de la glaciation sont situĂ©es Ă 3 440 m sur le flanc sud. Des glaciers peuvent Ă©galement s'ĂȘtre formĂ©s pendant le petit Ăąge glaciaire, car il y a aussi des moraines vers 5 100 Ă 5 300 m. Cependant, actuellement, la montagne n'a plus qu'un nĂ©vĂ©. En gĂ©nĂ©ral, les glaciers des Andes tropicales se sont rĂ©trĂ©cis aprĂšs la fin du petit Ăąge glaciaire et surtout aprĂšs les annĂ©es 1970.
Des champs de pergélisol existent cependant toujours au Chachani, particuliÚrement prÚs du Nocarane et atteignent des longueurs de 1,8 km. Ils se caractérisent par des apparences lobées et leur emplacement au pied de hautes falaises. Certains d'entre eux (environ six au total) sont toujours permanents et sont situés au-dessus de 4 810 m et se terminent à 4 160 m d'altitude. D'autres phénomÚnes périglaciaires comme le pipkrake se rencontrent également sur le complexe volcanique.
L'érosion glaciaire et les glissements de terrain ont affecté le complexe volcanique, formant des cirques et des vallées en forme de U et supprimant une grande partie de la forme originale des volcans individuels. Certaines moraines ont été envahies par des coulées de lave.
GĂ©ologie
Le Chachani est issu de la subduction de la plaque de Nazca sous la plaque sud-américaine, responsable de l'activité volcanique et sismique de la région. L'activité volcanique dans la région du Chachani semble avoir commencé pendant le Crétacé-PaléocÚne sous la forme des volcans Toquepala[7]. Les plus anciennes roches volcaniques de la cordillÚre Occidentale sont connues sous le nom de Tacaza, et ont subi une érosion et un plissement avant la phase suivante connue sous le nom de Sillapaca[8]. Enfin, au cours du MiocÚne-Quaternaire, la formation de Sencca et les roches volcaniques de Barroso se sont développées. Chachani est classée parmi les roches volcaniques de Barroso[9] bien que le volcanisme le plus ancien puisse appartenir à l'unité Sillapaca.
Le terrain du volcan est formĂ© de roches volcaniques de l'ĂocĂšne jusqu'Ă l'Ăąge rĂ©cent, qui recouvrent un socle prĂ©cambrien et comprennent des ignimbrites nĂ©ogĂšnes-quaternaires rĂ©pandues. Le massif du Chachani chevauche la marge entre l'Altiplano de plus haute altitude et le bassin d'Arequipa Ă plus basse altitude.
Le Misti, le Pichu Pichu et le Chachani sont alignés sur des failles normales orientées nord-ouest/sud-est et ont été actives pendant l'HolocÚne[10].
Chachani a produit de l'andésite et de la dacite, qui définissent une suite calco-alcaline riche en potassium avec des caractéristiques inhabituelles en adakite. Les adakites sont des magmas qui se forment lorsque la plaque descendante dans un environnement de subduction fond[11]. Les phénocristaux comprennent l'augite, la biotite, la hornblende et l'hypersthÚne[12]. Les rhyolites des ignimbrites d'Arequipa contiennent en outre de l'ilménite, de la magnétite, du plagioclase, du quartz et de la sanidine[13]. La composition des roches volcaniques a varié au cours de la durée de vie du Chachani, parfois des roches de composition andésite-basaltique ont également été expulsées alors que les volcans plus jeunes sont généralement plus homogÚnes.
Climat et végétation
Sous l'influence du courant froid de Humboldt et de la crĂȘte subtropicale, la rĂ©gion prĂ©sente un climat aride avec moins de 100 mm de prĂ©cipitations annuelles Ă Arequipa[4]. L'isotherme zĂ©ro degrĂ© au Chachani se situe Ă environ 5 000 m. La plage de tempĂ©rature diurne est large et peut atteindre 20 °C[4], tandis que les tempĂ©ratures au sol sont beaucoup plus stables et plus Ă©levĂ©es que les tempĂ©ratures de l'air.
De 3 500 à 3 900 m d'altitude, des cactus, des herbes, de l'herbe à plumes péruvienne, des yareta mais aussi des lichens et des mousses poussent sur les pentes du Chachani et d'autres volcans régionaux. La végétation est rare voire absente au-dessus de 4 500 m et une grande partie de ses pentes inférieures ont été dépouillées de leur végétation pendant l'Úre coloniale. Les sols secs ne conviennent pas à l'agriculture. Une partie du volcan se trouve dans la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca[14].
Histoire
Histoire Ă©ruptive
Les plus anciennes formations volcaniques liées à Chachani sont les « sillars », qui sont des coulées pyroclastiques rhyolitiques et des ignimbrites contenant des lits de pierre ponce. Ces ignimbrites comprennent l'ignimbrite d'ùge pliocÚne de La Joya prÚs de l'aéroport Vitor (en) à l'ouest d'Arequipa, l'ignimbrite plio-quaternaire de l'aéroport international Alfredo Rodriguez Ballón d'Arequipa et les formations quaternaires de Yura et Capillune.
Les 16 à 24 km3 de La Joya (datées de 4,8 millions d'années), les 18 à 20 km3 de l'aéroport de Arequipa (1,65 million d'années) et moins certainement les 1,5 km3 de Yura (PléistocÚne précoce) ainsi que les ignimbrites de la formation Capillune paraissent avoir été expulsés du Chachani ou (dans le cas du Yura) par un évent au nord de celui-ci. Avec les coulées de lave, elles forment les unités « pré-Chachani » et sont probablement les plus grandes éruptions produites par le Chachani[5].
Ces coulĂ©es se sont produites dans la rĂ©gion plus large de Chachani et se sont multipliĂ©es dans la rĂ©gion d'Arequipa et dans les vallĂ©es fluviales. Leur mise en place a eu lieu sous la forme de torrents de roches chaudes se dĂ©plaçant rapidement. Une ignimbrite supplĂ©mentaire est l'ignimbrite RĂo Chili (MiocĂšne) datant de 13 millions d'annĂ©es ; les Ă©vents de ces unitĂ©s du MiocĂšne sont inconnus[13] et l'ignimbrite du RĂo Chili semble ĂȘtre apparentĂ©e Ă l'ignimbrite de Huaylillas du Sud du PĂ©rou.
Plus tard, au cours du quaternaire[15], le complexe volcanique de Chachani s'est dĂ©veloppĂ© dans la caldeira. L'activitĂ© plus ancienne a formĂ© les anciens volcans Chingana au nord-est, Estribo Ă l'est et Nocarane au nord de Chachani, ainsi que les dĂŽmes de lave du Colorado au nord-nord-ouest du Nocarane et les volcans Base de Chachani et El Angel. La datation argon-argon a donnĂ© des anciennetĂ©s comprises entre 1 000 000 et 500 000 ans pour ces volcans. Plus tard, les volcans El Rodado, La Horqueta et Chachani (vers 131 000 et 130 000 ans) se sont formĂ©s dans l'alignement ouest-est, avec le champ de lave d'Uyupampa (il y a environ 280 000 Ă 230 000 ans). Loin Ă l'ouest du Chachani, se sont aussi formĂ©s les dĂŽmes sud de l'aĂ©roport (il y a entre 400 000 Ă 290 000 ans), les dĂŽmes de lave de CabrerĂa au sud-sud-est et le dĂŽme de Volcancillo au nord-est du Chachani.
La date la plus rĂ©cente signalĂ©e (56 500 ± 31 600 ans) a Ă©tĂ© obtenue sur les dĂŽmes de lave de CabrerĂa. Cependant, une coulĂ©e de lave post-glaciaire descend le versant ouest du Chachani entre le sommet et le Nocarane. Aucune Ă©ruption historique n'est connue dans le complexe volcanique et la date de la derniĂšre activitĂ© non plus[16].
L'existence de solfatares dans la rĂ©gion du sommet et de sources chaudes[17] Ă Socosani et Yura a Ă©tĂ© signalĂ©e[5] et une activitĂ© sismique frĂ©quente se produit sur le flanc sud-ouest du Chachani. Cette activitĂ© pouvant plutĂŽt ĂȘtre liĂ©e Ă des phĂ©nomĂšnes gĂ©othermiques ou tectoniques[18] que volcaniques. Actuellement, le volcan est considĂ©rĂ© comme endormi[19].
La ville d'Arequipa, avec plus d'un million d'habitants, et ses infrastructures telles que l'aĂ©roport, les centrales hydroĂ©lectriques et leurs rĂ©servoirs sont Ă portĂ©e du Chachani[20]. Les banlieues ouest dâArequipa sont Ă 3 km au-dessous[17] et Ă moins de 25 km du volcan et en cas de nouvelles Ă©ruptions, ils seraient menacĂ©s par les coulĂ©es pyroclastiques. De plus, la fonte de la glace et de la neige au sommet pourrait engendrer des lahars, qui sont des risques supplĂ©mentaires. Le Nevado Chachani est considĂ©rĂ© comme un volcan Ă haut risque et l'Institut gĂ©ophysique du PĂ©rou y a installĂ© en 2018 une station de surveillance[21].
Importance religieuse et archéologique
Les Incas adoraient le Chachani et les montagnes voisines et ont transformĂ© son sommet en sanctuaire qui a ensuite Ă©tĂ© dĂ©truit par l'extraction du soufre et le pillage au point qu'aucune trace archĂ©ologiques ne peut ĂȘtre trouvĂ©e. NĂ©anmoins, des preuves de sacrifices humain connu sous le nom de capacocha ont Ă©tĂ© trouvĂ©es lors d'expĂ©ditions archĂ©ologiques.
Le Chachani aurait été exploité pour le soufre à l'époque coloniale et pour la pierre volcanique blanche, l'ignimbrite (communément appelé sillar), qui a été utilisée dans la construction des célÚbres bùtiments de l'époque coloniale d'Arequipa, également connue sous le nom de « cité blanche ».
Les habitants d'Arequipa se réfÚrent parfois à Chachani comme le « pÚre » du Misti (le Pichu Pichu étant la « mÚre ») et lui attribuent la capacité d'influencer le sexe des nouveau-nés, pour ne faire que des filles[22].
Ascension
Le volcan est considéré comme l'une des montagnes de cette hauteur les plus faciles à escalader, bien qu'une acclimatation et une bonne santé physique soient nécessaires pour le gravir[1].
Lâascension du sommet nâest donc pas difficile et peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă la bonne saison dans la journĂ©e par des personnes inexpĂ©rimentĂ©es. Elle est donc trĂšs apprĂ©ciĂ©e des touristes et beaucoup dâagences dâArequipa proposent des excursions guidĂ©es au sommet, bien que lâaltitude soit un problĂšme pour ceux qui ne se sont pas complĂštement acclimatĂ©s. En revanche, le reste de lâannĂ©e, il est nĂ©cessaire dâĂȘtre encordĂ© et dâutiliser piolets et crampons.
On gravit gĂ©nĂ©ralement la montagne par sa face nord, que lâon atteint en 4x4, en sortant de la route principale prĂšs de Pampas Cañahuas. Le camp de base se trouve Ă environ 5 200 mĂštres dâaltitude. En partant aux premiĂšres heures du matin, on peut assister au lever du soleil depuis le sommet et mĂȘme voir le littoral pĂ©ruvien du Pacifique Ă l'horizon. Auparavant les randonneurs traversaient les montagnes El Angel et Fatima avant de gravir le Chachani lui-mĂȘme. Cette voie est maintenant dĂ©laissĂ©e car trop glacĂ©e sur la fin. Les candidats au sommet passent dĂ©sormais par une voie plus directe sur la face nord, avec un camp de base en revanche plus Ă©loignĂ©.
Le premier alpiniste à l'avoir gravi en 1901, fut l'Italien Celestino Usuelli, ingénieur aéronautique, dans des conditions beaucoup moins faciles que de nos jours[23].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Chachani » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Volcån Chachani », Ministerio de Comercio Exterior y Turismo (consulté le ).
- (en) Willem F. H. Adelaar, The Languages of the Andes, Cambridge University Press, , 718 p. (ISBN 978-1-139-45112-3, lire en ligne), p. 262.
- (en) R. Aguilar, J.-C. Thouret, E. Suaña, P. Samaniego, B. Jicha et M. Ăłvera (in "Foro Internacional sobre la Gestion del Riesgo GeolĂłgico, Arequipa"), Evolution of along-lived volcanic complex : The Chachani case study (South Peru), 14â16 octobre 2015 (lire en ligne)
- (en) JesĂșs AlcalĂĄ Reygosa, Jose Ăbeda Palenque, David Palacios Estremera et Nuria de AndrĂ©s de Pablo, « Medio periglaciar, permafrost y riesgos naturales en un volcĂĄn tropical extinto: Nevado Chachani (sur de PerĂș) », Scripta Nova. Revista ElectrĂłnica de GeografĂa y Ciencias Sociales, vol. 15,â (ISSN 1138-9788, lire en ligne).
- (en) « Chachani », sur volcano.oregonstate.edu.
- (en) D. Payne, « Climatic implications of rock glaciers in the arid Western Cordillera of the Central Andes », Glacial Geology and Geomorphology,â .
- (en) Perrine Paquereau Lebti, Jean-Claude Thouret, Gerhard Wörner et Michel Fornari, « Neogene and Quaternary ignimbrites in the area of Arequipa, Southern Peru: Stratigraphical and petrological correlations », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 154, nos 3â4,â , p. 251â275 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2006.02.014, Bibcode 2006JVGR..154..251L).
- (en) Fred M. Bullard, « Volcanoes of Southern Peru », Bulletin Volcanologique, vol. 24, no 1,â , p. 443â453 (ISSN 1432-0819, DOI 10.1007/BF02599360, Bibcode 1962BVol...24..443B).
- (es) Roberto Kosaka Masuno, Luisa Macedo Franco et Hector G Diaz Urquizo, « Mapa de peligro potencial del volcĂĄn Misti » [PDF], sur Centro de InformaciĂłn del INDECI, Universidad Nacional de San AgustĂn, .
- (en) Anthony Finizola, Jean-François LĂ©nat, Orlando Macedo, Domingo Ramos, Jean-Claude Thouret et Francesco Sortino, « Fluid circulation and structural discontinuities inside Misti volcano (Peru) inferred from self-potential measurements », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 135, no 4,â , p. 343â360 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2004.03.009, Bibcode 2004JVGR..135..343F, lire en ligne).
- (es) FF GarcĂa, J Chorowicz et F Legros, La caldera Chachani, gran centro explosivo PliocenoâHoloceno del sur del PerĂș? IdentificacĂon y evolucĂon en imagenes Landsat y Radar ERS, vol. Especial, Sociedad GeolĂłgica del PerĂș, .
- (en) Felix Portillo, Naoki Onuma et Shigeo Aramaki, « Petrography and major element chemistry of the volcanic rocks of the Andes, southern Peru », Geochemical Journal, vol. 18, no 5,â , p. 226 (ISSN 0016-7002, DOI 10.2343/geochemj.18.217, Bibcode 1984GeocJ..18..217A).
- (en) P. Paquereau, J.-C. Thouret, G. Wörner, M. Fornari et P. Roperch, « Neogene ignimbrites in the area of Arequipa, southern Peru: correlations, flow directions and sources », Egs - AGU - Eug Joint Assembly,â , p. 10465 (Bibcode 2003EAEJA....10465P).
- (en) Mary H. Polk, Kenneth R. Young et Kelley A. Crews-Meyer, « Biodiversity conservation implications of landscape change in an urbanizing desert of Southwestern Peru », Urban Ecosystems, vol. 8, no 3,â , p. 314 (ISSN 1573-1642, DOI 10.1007/s11252-005-4864-x).
- (en) Carlos Pallares, Denis Fabre, Jean-Claude Thouret, Claude Bacconnet, Juan Antonio Charca-Chura, Kim Martelli et AurĂ©lie Talon, « Geological and geotechnical characteristics of recent lahar deposits from El Misti volcano in the city area of Arequipa, South Peru », Geotechnical and Geological Engineering, vol. 33, no 3,â , p. 641â660 (ISSN 1573-1529, DOI 10.1007/s10706-015-9848-x).
- (en) D. Palacios, N. AndrĂ©s, J. Ăbeda et J. AlcalĂĄ, Permafrost and Periglacial Activity Distribution and Geothermal Anomalies in the Chachani and El Misti Volcanoes (Southern Peru), vol. 11, .
- (en) Martin R. Degg et David K. Chester, « Seismic and Volcanic Hazards in Peru: Changing Attitudes to Disaster Mitigation », The Geographical Journal, vol. 171, no 2,â , p. 135 (ISSN 0016-7398, DOI 10.1111/j.1475-4959.2005.00155.x).
- (es) Orlando Macedo, Rosa Ancassi et Ricky Centeno, « Sismos distales de fractura observados en la zona de los volcanes Misti y Chachani », Repositorio Institucional - IGP,â (lire en ligne).
- (en) Jorge S. Ayala-Arenas, Nilo F. Cano, Marco Rivera-Porras, Carlos D. Gonzales-Lorenzo et Shigueo Watanabe, « Dating volcanic ash and pumice stones from volcano El Misti, Peru, by thermoluminescence », Quaternary International, vol. 512,â , p. 1 (DOI 10.1016/j.quaint.2018.11.013).
- (es) Jesica Vela, JesĂșs CĂĄceres, Javier CalderĂłn, Rolando Chijcheapaza, Freddy Apaza, Javier Vilca et Pablo Masias, « EvaluaciĂłn del riesgo volcĂĄnico en el sur del PerĂș, situaciĂłn de la vigilancia actual y requerimientos de monitoreo en el futuro », Repositorio Institucional - IGP,â (lire en ligne).
- (en) « Arequipa: IGP inicia vigilancia de actividad volcĂĄnica del Chachani », El Comercio,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) MarĂa Constanza Ceruti, « Chachani, Misti y Pichu Picchu: pasado y presente de los volcanes sagrados de Arequipa. », Anuario de ArqueologĂa, Rosario (2013), 5,â (ISSN 1852-8554, lire en ligne).
- (it) "Celestino Usuelli, il milanese volante"
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Nuria AndrĂ©s, David Palacios, Jose Ăbeda et JesĂșs AlcalĂĄ, « Ground thermal conditions at chachani volcano, southern peru », Geografiska Annaler: Series A, Physical Geography, vol. 93, no 3,â , p. 151â162 (ISSN 0435-3676, DOI 10.1111/j.1468-0459.2011.00424.x).
- (en) Piotr Cuber, PaweĆ Panajew et Andrzej GaĆaĆ, « Stratovolcanoes in the Western Cordillera â Polish Scientific Expedition to Peru 2003â2012 reconnaissance research », Geotourism/Geoturystyka, vol. 0, no 37,â , p. 61 (ISSN 2353-3641, DOI 10.7494/geotour.2014.37.61).
- (en) F Legros, « Tephra stratigraphy of Misti volcano, Peru », Journal of South American Earth Sciences, vol. 14, no 1,â , p. 15â29 (DOI 10.1016/S0895-9811(00)00062-6, Bibcode 2001JSAES..14...15L).
Liens externes
- (en) Nevado Chachani, Peru, sur Peakbagge
- (en) Chachani, sur Peakware
- (en) Chachani on Summitpost
- (es) Observatorio VulcanolĂłgico del INGEMMET (OVI)