Château de Tournon (Savoie)
Le château de Tournon, est un ancien château médiéval sur motte, centre de la châtellenie de Tournon et au XVIe siècle du comté puis du marquisat de Tournon, remanié au XIVe siècle et aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui se dressent sur la commune de Tournon, une commune française dans le département de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Château de Tournon | |
Ruines de la tour Motte et clocher de l'Ă©glise. | |
Période ou style | Médiéval |
---|---|
Type | Château fort |
Début construction | XIIe siècle |
Propriétaire initial | Famille de Tournon |
Destination initiale | RĂ©sidence |
Propriétaire actuel | Famille Angleys |
Coordonnées | 45° 38′ 35″ nord, 6° 18′ 58″ est[1] |
Pays | France |
Anciennes provinces du Duché de Savoie | Tarentaise |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | Savoie |
Commune | Tournon |
Situation
Le château, ruiné, se situait sur le terrtiroire de la commune de Tournon dans le département de Savoie.
Le château était édifié à l'ouest du bourg actuel, au sommet de la Tourmotte[2], plateau en forme de pentagone irrégulier, orienté sud nord[3], à 420 m d'altitude, dominant la vallée de l'Isère[4].
Le château contrôlait, avec les châteaux de Chevron (sur la commune actuelle de Mercury) et de Conflans (Albertville), la vallée de la moyenne Isère[5], ainsi que l'accès à la vallée de Faverges, par le col de Tamié[6].
Histoire
Premiers temps
Le site aurait été occupé par les Allobroges qui y auraient édifié une fortification, remplacés par les Romains qui y seraient restés quatre siècles.
Une famille de Tournon est présente dans différents actes au Xe et XIe siècles ; Bonnefroi de Tournon, en 1132, est cité dans l'acte de fondation de l'abbaye de Tamié[7]. On relève Aymard de Tournon, en 1174, et Nantelme de Tournon, en 1233, cités comme témoins. La dernière mention de cette famille date de 1450.
Au Xe siècle est élevé un château à motte remplacé au cours du XIIe siècle par une tour carrée[3]. Installé sur le promontoire de la Tourmotte, il porte parfois le nom de château de la Tour Motte[3].
La seigneurie de Tournon, une possession comtale
Le château et la seigneurie relèvent directement du domaine des comtes de Savoie[8], dès le XIIIe siècle, même si celui-ci se trouve dans l'aire d'influence de la famille de Chevron Villette, et qu'une famille de Tournon soit mentionnée jusqu'au XVe siècle[6].
En 1210, le comte Thomas Ier de Savoie est ainsi le maître de Tournon. À sa mort, en 1233, le château passe à son fils ainé Amédée IV de Savoie qui le donne à son frère Boniface de Savoie, archevêque de Cantorbéry en 1252, qui gardera la seigneurie jusqu'en 1270[9]. Le comte Philippe Ier de Savoie en hérite à la mort du prélat[8]. Les comptes de châtellenie nous permettent de savoir qu'il entreprend des réparations du château[10]. Entre les années 1284-1285, la porte est refaire[10]. Il passe dans les mains d'Amédée V de Savoie, qui octroie des franchises au bourg de Tournon[9], en 1300[11]. Il séjourne souvent dans le château[9], en 1300[12]. Au cours conflit qui oppose le Dauphin aux Savoie, entre 1285 et 1355, le château de Tournon fait l'objet d'un siège de la part des troupes Dauphinoises, en 1321[6]. Les comptes de châtellenie du châtelain Nicolas Ravoyre indique des réparations en 1317 et 1321[7].
Se succèdent Édouard de Savoie, puis Aymon de Savoie qui le vend ainsi que le mandement le à Rodolphe de Montbel, abbé de Saint-Michel-de-la-Cluse, pour la somme de 7 000 florins qui le conservera jusqu'en 1357[6] - [13] - [14]. Le comte Amédée VI de Savoie le rachète, en 1357[6] - [14], en usant de son droit de rachat perpétuel et l'échange avec les fiefs de Lanslevillard en Maurienne et un fief en Piémont[6], de Bessans, du péage de Lanslebourg et les terres de Coazze[14] - [15]. Peu à peu délaissé, il subit les ravages du temps et en 1370, la toiture est emportée par une tempête[16]. Amédée VII de Savoie, en 1383, y nomme comme châtelain, Aymon de Beaufort. En 1392, la régente Bonne de Bourbon confirme les franchises[11].
Jean de Serraval, dit Panserot, ancien écuyer du comte Vert, accompagne ce dernier dans sa croisade contre les Turcs[17]. À son retour, il obtient la charge de châtelain de Faverges, en 1376[17]. En 1381, il est autorisé à poursuivre la construction d'une tour carrée, dite tour de Serraval, par le comte[17]. Jean de Serraval appartiendra d'ailleurs au Conseil comtal[17].
En 1391, Viffred de Gilly, fils du damoiseau Jacquemet de Gilly, est investi d'une tour ; le château est alors la possession d'Amédée VIII de Savoie[7].
Se succèdent, Louis Ier de Savoie de 1440 à 1455[18], puis son fils Louis de Genève de 1456 à 1469[19]. Ce dernier se voit dans l'obligation de le céder à Amédée IX de Savoie qui le garde jusqu’à sa mort en 1472[20], puis, vient, Philibert Ier de Savoie de 1472 à 1482[20], Charles Ier de Savoie, qui cède, en 1483, à son frère, Jacques-Louis de Savoie, les revenus de la châtellenie, mais en conserve le droit de suzeraineté[20]. Jacques-louis, mort en 1485, sans postérité, l'apanage fait retour à Charles Ier de Savoie qui le conserve jusqu’à sa mort en 1490. Le château est ensuite entre les mains de Charles II de Savoie de 1490 à 1496, Philippe II de Savoie de 1496 à 1497, Philibert II de Savoie de 1497 à 1504 et Charles III de Savoie de 1504 à 1520 et de 1530 à 1553. Il le vend, à la suite de la demande de la veuve de Jacque-Louis, Louise de Savoie, vicomtesse de Martigues, de rentrer en possession du château, le à cette dernière. Elle meurt en 1530, et le château fait retour au duc de Savoie.
Les familles propriétaires : Maillard, Sallier et Angleys
Le duc Emmanuel-Philibert de Savoie l’aliène définitivement, le 15 juillet 1568[14] ou 1569[6] - [7], à Pierre Maillard, gouverneur de Chambéry et du bailliage de Savoie (depuis 1560) et fait chevalier de l'Ordre de l'Annonciade le [21], pour une somme de 2 500 écus d'or[6] - [21]. Trois mois plus tard, le , la terre de Tournon érigée en comté[6] - [21] - [22], uni avec une part de la baronnie de Chevron. Son titre de comte de Tournon passe à son fils aîné en 1573, puis à son second fils, Proper-Marie, en 1576[23]. Bien que la famille Maillard de Tournon porte le titre de seigneur de Tournon, les comtes de Savoie en gardent les droits de suzeraineté[24]. Les Maillard perçoivent les revenus de la châtellenie, et nomme les juges et le châtelain[24].
La famille de Sallier hérite des terres et du titre de Tournon. Humbert Sallier épouse en effet Françoise de Gilly qui lui apporte en dot le comté[25]. Philibert de Sallier (1638-1708) est fait comte de la Tour et marquis de Cordon[25]. Il est à l'origine du château moderne de Tournon établit sur l'ancienne maison forte des Serraval[25]. Ce château est vendu comme bien national le 14 fructidor an VII (31 août 1799), à une « association d'acquéreurs » rassemblant Louis Meynier, Louis-Nicolas, officier de gendarmerie et Jean Rieux, originaires de Chambéry[26] - [25].
Il passe ensuite Ă la famille Guigouf-Soundag, famille de soyeux lyonnais, puis Ă Charles-Emmanuel Perret, notaire Ă Verrens[25] - [7] - [27].
Son fils Nicolas Perrer vend le château de Tournon, en 1859 au baron Jean-Marie Angleys, originaire de Termignon[28]. Ce dernier a été créé baron le à la suite de son mariage avec Louise Françoise Yacinthe Avet (1821-1863), fille du comte Hyacinthe Avet, un proche du roi Charles-Albert[25]. Son fils, Ferdinand Angleys (1843-1936), hérite en 1875 le château de Tournon [29]. Avocat, il a épousé Ursule Nouvel (1856-1925), « fille d'un conseiller du Parlement de Grenoble »[29]. Il est élu à plusieurs reprises maire de Tournon[29]. Son fils aîné, Jean Angleys (1877-1955), hérite en 1912 le château et le titre de baron[29]. Natif de Chambéry, il épouse Marie de Buttet (1877-1966), originaire du château de Belmont, à Belmont-Tramonet. Leur fils, le baron Maurice Angleys (1913-1984), directeur général de la société Péchiney-Ugine-Kulmann,à Ugine, et son épouse, Agnès de Maistre (1921-2021), leur succèdent. La famille Angleys est toujours propriétaire du château.
Description
Le château moderne est constitué d'éléments datant des XIVe et XIXe siècles[28]. Le plan d'ensemble est celui d'un fer à cheval, constitué par un « bâtiment central, rectangulaire, orienté de l'est à l'ouest [...] flanqué à droite et à gauche de deux ailes, entre lesquelles s'étend la cour du château, ouverte du côté nord »[28]. Il s'agissait très probablement à l'origine, selon l'historien Bernard Demotz, d'une motte[30].
Le château est constitué d'une enceinte, flanquée par deux tours, la tour « Marine » et la tour « du Pont »[4]. Relativement escarpé, le plateau n'est qu'accessible aisément que dans sa partie nord-est, là où ont été installés les remparts et les deux tours[4]. La première, avec ses murs épais (2 m pour les fondations), est tournée vers le nant des Ayes, à laquelle on a accolé au XVIIIe siècle un autre bâtiment[4]. Le seconde, depuis disparue, est située au nord-est et protégeait « vraisemblablement » l'accès au château par un pont-levis, protégée par une herse[4].
L'entrée permet d'accéder à la basse-cour dans laquelle se trouvait la chapelle castrale, devenue l'église paroissiale[25], les communs, les écuries et un puits[4]. Il reste de cette enceinte des vestiges, escarpe et contrescarpe, vers le nant des Ayes, ainsi qu'une poterne permettant d'accéder au nant.
Dans la partie sud-est du plateau se tenait la motte où était installé le donjon[4], dite tour Motte, du XIIe siècle[3], accessible par un chemin de ronde[4]. Elle est ceinte de murailles, et dont il reste les substructions avait des murs de 2 m d'épaisseur. Ses dimensions sont estimées, selon le cadastre de 1728, de « 10 m sur 12 m environ »[3]. Des dépendances se dressaient au sud-est de la motte. Une porte, dit « porte du Comte Vert », permettait d'accéder au château roman. Le plan du cadastre de 1728 permet de se faire une idée de l'empreinte du château[4].
La tour de Serraval du XIVe siècle, de plan carré, à quatre niveaux domine le bâtiment principal, elle est complétée, avant 1469, par un autre bâtiment dit de « la cuisine » et d'une tour renfermant un escalier à vis.
À la fin du XVIIe siècle Philibert Sallier de la Tour de Cordon, marquis de Cordon édifie le corps de logis principal. C'est en 1728 que fut ajoutée, au nord, donnant sur la cour d'entrée, la galerie sur portiques voûtés à l’italienne et l'aile est.
La tour Marine a été rénovée et abrite actuellement la bibliothèque municipale, des salles de réunion et une salle polyvalente.
Châtellenie de Tournon
L'organisation
Le château de Tournon est le centre d'une châtellenie comtale, dit aussi mandement[31] - [32], relevant du bailliage de Savoie[33] - [34]. La châtellenie est mise en place lorsque la seigneurie revient dans le domaine de la maison de Savoie et la mise en place d'une nouvelle organisation, sous le règne du comte Pierre II de Savoie (1263-1268)[8].
Le mandement proprement dit correspond au territoire relevant de la châtellenie[35], et il comprend, au XIIIe siècle, les paroisses de Montailleur, Saint-Vital, Cléry, Verrens, Plancherine, Gilly, Sainte-Hélène et les Millières[3] - [32] - [36]. Elle relève du bailliage de Savoie[8].
Les châtelains
Dans le comté de Savoie, le châtelain est un « [officier], nommé pour une durée définie, révocable et amovible »[37] - [38]. Il est chargé de la gestion de la châtellenie ou mandement, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe de l'entretien du château[39]. Le châtelain est parfois aidé par un receveur des comptes, qui rédige « au net [...] le rapport annuellement rendu par le châtelain ou son lieutenant »[40].
Jusqu'à la fin du XVe siècle, la charge est occupée « exclusivement » par des membres de la noblesse savoyarde[35]. L'un des principes appliqués était toutefois qu'ils n'appartiennent pas au territoire relevant de la châtellenie, même si cela est modifié au cours du XVe siècle, sous le règne du comte Amédée VI de Savoie[35]. Vers la fin du XVe siècle, le châtelain n'est guère présent sur place et laisse la gestion des terres à son lieutenant[35].
Les premiers châtelains connus, grâce à la conservation des comptes de châtellenie, remontent au règne du comte Philippe Ier (1268–1285)[10].
- 1270-1272 (également receveur pour la période de 1270 à 1271) : Jean Esiada[10] (Esiaida) ;
- septembre 1276-1er septembre 1284 (également receveur pour la période de février 1281 au 1er septembre 1284) : Pierre de Bersateur[10] (Bersartoris), également châtelain d'Ugine ;
- 1284-mai 1286 (également receveur) : damoiseau Martin de Châtillon, également châtelain et receveur d'Ugine[43], châtelain de Briançon et Salins (1282-1296) ;
- mai 1286-1er août 1291 : Barthélémy de Châtillon, également châtelain de Faverges et Ugine, probablement parent du précédent[43] ;
- juillet 1291-12 avril 1295 : Humbert Bertrand (Famille de Bertrand ?), également châtelain d'Ugine[43] ;
- 14 avril 1295-24 juin 1297 (également receveur pour la période) : Humbert Bertrand et Amédée (Ame) Ponczard (Ponzard)[43], co-châtelains ;
- 24 juin 1297-1er avril 1299 (sic) : Hugues Amblard et Damoiseau Berlion Du Pont ;
- 1er avril 1289-avril 1301 (également receveur pour la période) : Berlin Du Pont et Guillaume Janin (Junin)[43], biens acquis de Faverges et du lieu d'Ugine ;
- 12 avril 1301-23 mars 1304 : Guillaume Janin (Junin) ;
- 14 avril 1304-29 avril 1305 : Pierre d'Arveis ;
- 29 avril 1305-10 avril 1306 : Philippe Barralis ;
- 21 avril 1306-mars 1308 : Pierre d'Arveis ;
- 4 mai 1308-5 juillet 1315 (également receveur pour la période) : Jean Bertrand de Bresolio (Famille de Bertrand ?), Nicolas Ravoire ou Revoyre (famille (de La) Ravoire ?), Jean de La Poype, Pierre Coci, Gotofrey de Valeyse, co-châtelains des lieux de Tournon et Faverges[43].
- 5 juillet 1315-l6 juin 1318 : Nicolas Ravoire ;
- 16 juin 1318-11 juillet 1320 : Nicolas Ravoire, également châtelain de Faverges (1308- 1320) et Jean Thibaud, co-châtelains ;
- 11 juillet 1320-8 novembre 1323 : Jean Chabod (famille de Chabod ?), Antoine Cavlery et Antelme Portier ;
- 8 janvier 1321-24 mars 1322 (également receveur pour la période) : chevalier Martin de Montgellaz (ou Montailleur[43]), également châtelain de Faverges ;
- 24 mars 1322-11 novembre 1322 : chevalier Martin de Montgellaz (ou Montailleur[43]) ;
- 1322 : Antoine Cavalier, mort en fonctions, comptes rendus par son frère Pierre Cavalier[43] ;
- 9 novembre 1323-4 juin 1325 : Guillaume de Planaise ;
- 4 juin 1325-6 juillet 1327 : Amédée (Ame, Amed) Ponczard (Ponzard) et Pierre Fantin ;
- 6 juillet 1327-20 mars 1335 : Pierre Fantin ;
- 6 octobre 1357-12 mai 1378 : Jean de Beaufort ;
- 12 mai 1378-19 janvier 1392 : Aymon de Beaufort et ses frères, fils et héritiers de Jean de Beaufort ;
- 1er mars 1392-8 janvier 1418 : Jean de Serraval (originaire de la Val des Clets) ;
- 8 janvier 1418-8 janvier 1424 : Richard de Serraval, fils du précédent ;
- 8 janvier 1424-8 janvier 1439 : Jean de Serraval, fils du précédent ;
- 8 janvier 1439-novembre 1439 : Pierre, Jean et François de Menthon, frères, neveux et héritiers de Jean de Serraval ;
- novembre 1439-10 mars 1444 : Gabriel de Bernez ;
- 10 mars 1444-novembre 1451 : Maurice Marchand ;
- novembre 1451-8 janvier 1456 : Jean Maréchal, de Chambéry ;
- 2 octobre 1469-6 septembre 1470 : Ambroise Riquermi ;
- 6 septembre 1470-7 juin 1482 : Guigues de Challes ;
- 7 juin 1482-30 octobre 1482 : Étienne Ferrery ;
- 8 janvier 1483-8 janvier 1506 : Guigues de Challes ;
- 27 mars 1506-8 janvier 1508 : Jean Joreni et François de Duin (branche cadette) ;
- 8 janvier 1508-1516 : François de Duin (branche cadette) ;
- 9 octobre 1518-8 janvier 1521 : François de La Forest.
Notes et références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail (France).
- Chanoine Joseph Garin (1876-1947), Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, La Fontaine de Siloé (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 119.
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- Garin 1938, p. 23-26, « Le château de Tournon » (lire en ligne).
- Chanoine Joseph Garin (1876-1947), Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, La Fontaine de Siloé (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 56.
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- Joseph Dessaix, La Savoie historique, pittoresque, statistique et biographique, Slatkine (1re Ă©d. 1854), 781 p. (lire en ligne), p. 289.
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- Nicolas Carrier, « A travers les archives médiévales de la principauté savoyarde - Les comptes de châtellenies », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org (consulté en ).
- ADS1.
- Payraud 2009, p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude.
- Garin 1938, p. 78 (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
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- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 291-294. ([PDF] lire en ligne).
- [PDF] Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263,‎ (lire en ligne) extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Étienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
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Fonds d'archives
- Série : Comptes des châtellenies (1270-1521). Fonds : Comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA 10271-10442. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).« Châtellenie de Tournon, Ugine et Faverges »
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 555-566, « Châtellenie de Tournon, Ugine et Faverges »
- Groupe de Chambéry (animé par Christian Guilleré) et Groupe de Lyon (animé par Jean-Louis Gaulin), « Comptes de châtellenies savoyardes », sur castellanie.net : « Recherche multicritères : « Tournon et Faverges » »