Château de Charousse
Le château de Charousse (Charosse) ou de Pierre Brûlée (castro de Charossa) est un ancien château fort, du XIe siècle, disparu, situé dans le comté de Genève mais en position d'enclavement dans le Faucigny. Il se dressait au-dessus de la commune de Passy dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Château de Charousse | |||
Nom local | Château de Pierre Brûlée | ||
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Période ou style | Médiéval | ||
Type | Château fort | ||
Début construction | vers le XIe siècle | ||
Fin construction | XIIe siècle/XIIIe siècle | ||
Destination initiale | RĂ©sidence seigneuriale | ||
Destination actuelle | Ruiné | ||
Coordonnées | 45° 55′ 48″ nord, 6° 40′ 27″ est[1] | ||
Pays | France | ||
Anciennes provinces du Duché de Savoie | Comté de Genève | ||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||
DĂ©partement | Haute-Savoie | ||
commune française | Passy | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Situation
Le château était installé sur un contrefort de l'aiguille de Varens, situé sur la rive droite de l'Arve, à une altitude de 1 000 mètres[2] - [3]. Situé au-dessus du village de Passy, il contrôlait ainsi toute la haute-vallée de l'Arve, entre Sallanches et le défilé en direction de la vallée de Chamonix, la vallée menant au col de Megève, qui descend ensuite vers le val d'Arly, et le val Montjoie[2] - [3].
L'édifice n'est accessible que par sa partie Est, le château de par cette position en aplomb de la montagne est considéré comme un véritable « nid d'aigle »[3].
Le château est le centre d'un mandement qui se trouve sur la partie droite de l'Arve. Au nord, il est en contact avec les terres du prieuré de Chamonix. Le torrent de la Diosaz marque la limite entre les deux fiefs[4].
Toponyme
Le chanoine Gros relève que les mentions de Charousse remontent au XIIIe siècle, ainsi la première date est un acte de 1225 avec un certain Guillaume de Cherrossa, selon le Régeste genevois[ReG 1] - [5]. On trouve ainsi Charossa en 1250 et 1268 (mentionnés par Samuel Guichenon), Carossia en 1296, Charosia en 1485[5] - [6].
Pour Louis Blondel, le toponyme « Charousse » proviendrait de charoutze qui désigne une « roche brûlée »[2]. Pour le chanoine Adolphe Gros, le toponyme est formé de calma russea, désignant la chaume rousse[5]. Enfin le site d'Henri Suter indique, tout comme pour le toponyme de Chamrousse, un pâturage en montagne, avec un toponyme construit de Cha, du gaulois calmis et de la couleur rousse[6].
Histoire
Un fief savoyard aux mains des Genève
Les parties les plus anciennes datées par l'archéologue suisse Louis Blondel, notamment les débris de la tour, remontent vers la fin du XIIe ou début du XIIIe siècle[7]. Cependant il considère que les premières édifications sont antérieures, peut-être du XIe siècle[8].
Le nom de Charousse est mentionné pour la première fois en 1225[ReG 1]. Il est ainsi mentionné dans une transaction de Thonex où les seigneurs le comte Guillaume II de Genève et Aymon II de Faucigny tentent de trouver une solution à leur conflit[4] - [ReG 1]. Le château est quant à lui attesté en 1250, selon le Régeste genevois[4] - [ReG 1]. Le château est le centre d'une châtellenie[7] - [3]. Les seigneurs du mandement dépendent du comté de Genève, en faisant une véritable enclave dans le Faucigny. Toutefois, des droits seigneuriaux semblent appartenir aux comtes de Savoie. Les historiens pensent que cette situation remonterait au mariage de Thomas Ier de Savoie avec Marguerite de Genève vers 1196[4]. Les comtes de Genève doivent rendre régulièrement hommage à ceux de Savoie pour le fief[ReG 2] - [ReG 3] - [ReG 4] - [ReG 5] - [ReG 6].
La situation de la seigneurie se complique avec l'arrivée de la politique des comtes de Savoie dans la vallée. En effet, vers la fin de la première moitié du XIIIe siècle, les comtes de Savoie entament une politique d'alliance avec les seigneurs de Faucigny[9]. Pierre II de Savoie épouse ainsi, en 1234, Agnès de Faucigny, héritière de la Maison de Faucigny. En 1249 ou 1250, le comte Pierre II de Savoie prend le château de Charousse au comte Guillaume II de Genève[9]. Ainsi en 1259, Pierre de Savoie réclame ses droits sur la seigneurie en raison des droits de succession de son frère le comte Amédée IV de Savoie qui possédait des parts sur celle-ci[9] - [ReG 7]. Il mène son armée et réussit à prendre le château de Charousse. Le nouveau comte Rodolphe de Genève refusant de reconnaître l'hommage pour le château est délesté de celui-ci, qui est offert à Pierre Martin. Un conflit entre les deux hommes s'engage jusqu'en 1260 où le comte de Genève accepte finalement de se soumettre, ce qui lui permet de récupérer le château[9].
Régulièrement les paysans de la vallée de Chamonix en opposition avec le prieuré de la vallée venaient y chercher refuge[ReG 8] - [3]. Des révoltés s'y réfugient ainsi en 1289[10].
En 1308, un nouveau traité de paix est organisé entre les maisons de Genève et de Savoie, le nouveau comte de Genève, Guillaume III se doit de reconnaître tenir en fief du comte Amédée V « les châteaux et juridictions de Charousse, Alby, Hauteville et La Corbière »[ReG 9].
La Grande duchesse, Béatrice de Faucigny mène une politique d'indépendance et de résistance face à son oncle le comte de Savoie. Entre 1282 et 1330, le rapprochement entre la Grande duchesse jusqu'à sa mort (1310), puis son successeur son petit-fils Jean II de Viennois et les comtes de Genève est sans faille, notamment durant les guerres delphino-savoyardes de 1310 à 1337. Le château ne revêt plus une importance stratégique[11]. Durant cette période il est toutefois mis en garantie de la dot pour le mariage d'Agnès de Savoie avec Guillaume III, comte de Genève, le [ReG 10].
Après 1330, de nouvelles tensions apparaissent entre les seigneurs de Genève et du Faucigny. Le château retrouve un rôle stratégique. Le châtelain organise des sorties contre les possessions faucignerandes des alentours[12]. Le traité du 5 janvier 1355 marque l'acquisition du Faucigny par le comte Amédée VII de Savoie. En 1358, des transactions sont réalisées entre le comte de Genève Amédée III et le comte de Savoie Amédée VI à propos de la châtellenie et d'autres terres situées en Faucigny.
Disparition du comté de Genève et héritage
En 1401, le comté de Genève est acheté par le comte Amédée VIII de Savoie. Charousse et son mandement ne font pas partie des biens acquis par le comte de Savoie. Ils reviennent aux héritiers de la maison de Genève. Mathilde de Savoie hérite en 1409 des droits de sa tante, Blanche de Genève, elle-même héritière de sa mère la comtesse douairière Mathilde d'Auvergne . Le comte de Savoie opère pour récupérer les derniers droits de cette famille et propose leur rachat[13] - [14] - [15]. Le tuteur de Mathilde, alors mineure et orpheline, son oncle Louis de Savoie-Achaïe, accepte le rachat[14]. Le contrat entre l'héritière et le duc est signé le [13] - [15] - [14].
On dit que ses pierres auraient servi Ă la construction du village de Bay[16].
Description
Il ne subsiste de nos jours du château de Charousse que quelques pans de murs de l'enceinte[17]. La forteresse fut doté d'un puissant mur-bouclier formant un angle de 140°[18].
Du fait de sa position en aplomb de la montagne dans la partie Sud, l'édifice n'est accessible que par sa partie Est. Cette partie se situe en effet au-dessus d'une paroi rocheuse verticale de plus de 100 m[2] - [3]. Selon Louis Blondel, la face Nord du château devait être défendue par d'un donjon carré, de 10 m de côté. Ce système défensif était complété par une enceinte et notamment des douves au Nord et à l'Est[7]. Les murs, édifiés sur un talus, protègent la cour ou enclos-refuge dans la partie Est avaient une épaisseur de 2,5 m. Chaque angle du mur devait être défendu par des « muetes » ou « chafals » en bois, dont on estime le nombre à 5[3]. Cette cour intérieur abritait les différents logements, notamment celui du châtelain, le long de l'enceinte. Cette partie était accessible par une porte munie d’échauguettes[7] - [3]. La largeur maximale est-ouest atteint 128 m[3].
On accède au château par un chemin en provenance du village de Bay qui arrive droit sur le donjon avant de tourner pour longer le mur d'enceinte par l'est et accéder à l'entrée[3].
Possessions
Le château appartient :
- Comtes de Genevois[ReG 11], mais ils restent vassaux pour ce fief aux comtes de Savoie
- 1225 : Guillaume de Charousse, châtelain au nom des comtes de Genève
- 1259 : Prise par Pierre II de Savoie[ReG 10] - [ReG 12] - [9].
- 1259-1260 : droits cédés à l'homme lige Pierre Martin[9].
- 1260 - ? : En échange d'une reconnaissance d'hommage à nouveau possession des comtes de Genève
Châtellenie de Charousse
Organisation
Le château de Charousse est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum)[19] - [20]. Il s’agit plus particulièrement d’une châtellenie comtale, relevant directement du comte de Genève[20], de 1385 et 1414[21]. Dans le comté de Genève, le châtelain comtal est nommé par le comte et possède de nombreux pouvoirs[20] - [22].
La châtellenie de Charousse contrôle le château, la maison forte de La Frasse, le châtelet du Châtelard, la maison forte de Loisin, la maison forte de Lucinges (ou Tour de Lucinge)[23].
Commune | Nom | Type | Date (attestation) |
---|---|---|---|
Passy | Château de Charousse (Charosse) | château | 1259 (attesté) |
Passy | La Frasse | maison forte | (attesté) |
Passy | Le Châtelard | châtelet | (indice) |
Passy | Maison forte de Loisin | maison forte | (attesté) |
Passy | Maison forte de Lucinges | maison forte | (attesté) |
Au XVIIe siècle, les armes du mandement se blasonnaient ainsi : croix d’argent en champ d'azur avec trois paux de gueules sur or[24].
Châtelains
Avec l’intégration au comté de Savoie, à partir de 1401, celui-ci devient un « [officier], nommé pour une durée définie, révocable et amovible »[25] - [26]. Il est chargé de la gestion de la châtellenie ou mandement, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe de l'entretien du château[27]. Le châtelain est parfois aidé par un receveur des comptes, qui rédige « au net [...] le rapport annuellement rendu par le châtelain ou son lieutenant »[28].
- Administration genevoise (avant 1259, puis de 1260 Ă ....)
- Administration faucignerande (1259-1260, puis de.... Ă 1325)
- Administration savoyarde
- 5 août 1325-15 septembre 1326 : Jean de La Rochette ;
- -11 octobre 1330 : Girard ;
- 11 octobre 1330-11 novembre 1332 : Pierre de Chissé / ;
- 11 novembre 1332-13 juin 1335 : Pierre Vuagnard. Girard Trombert, lieutenant pour la période du 13 février 1334 au 13 juin 1335 ;
- 22 juillet 1335-8 décembre 1336 : Pierre Deloyes ;
- -11 mars 1343 : Jacques de Langin ;
- 13 juillet 1343-16 août 1344 : Barthélémy Anier / Asinary, citoyen d'Asti. Jacques de Monthouz, vice-châtelain ;
- 14 juin 1346-17 mai 1347 : Pierre, bâtard de Genève (fils naturel du comte Guillaume III de Genève) ;
- 18 février 1347- : Aymonet de Soyry (Soyrier ?) ;
- 16 octobre 1350- : Perceval (Percival) de Chissé ;
- -25 février 1358 : Humbert de la Porte ;
- -26 juin 1362 : Jean (I) de Dingy (Pingy [sic]) ou Menthon-Dingy, issue d'une branche cadette de la famille de Menthon seigneur de Dingy[21], également châtelain de Ternier (1362-1373), de Rumilly-sous-Cornillon (1373- 1378) ;
- 26 juin 1362-26 mars 1371 : Pierre de Compois. Pierre de Coudré, lieutenant du 14 mai 1370 au 26 mars 1371 ;
- 26 mars 1371-4 juin 1387 : Jean (I) de Menthon-Dingy (suite). Ses lieutenants Peronod Devia (23 avril 1373-15 juin 1374) ; Pierre Ferrier (3 mai 1378-15 mai 1380) ; Jean de Monthouz (15 mai 1380-5 juin 1381) ; Hugues Metral (5 juin 1381-28 juillet 1382) ; Pierre Pachod (28 juillet 1383-18 août 1384) et Hugues Metral (20 juillet 1385-4 juin 1387) ;
- 4 juin 1387-29 mai 1412 : Pierre de Menthon-Dingy, fils de Jean (I) de Menthon-Dingy[21] ;
- 1397-1399 : Catherine de Bellegarde, veuve de Pierre de Bellegarde, qui administre entre 1397 et 1399 la châtellenie de Charousse, que tenait son mari au nom du comte de Savoie[31] ;
- 29 mai 1412-15 septembre 1414 : Jacques de Menthon-Dingy, fils de Pierre de Menthon-Dingy ;
- ...
- 17 février 1418-22 janvier 1455 (receveur pour les périodes du 17 février 1418 au 8 janvier 1419, puis du 22 janvier 1427 au 22 janvier 1428, du 22 janvier 1433 au 22 janvier 1434, du 22 janvier 1440 au 22 janvier 1441 et à nouveau du 22 janvier 1449 au 22 janvier 1450) : Guigues de la Ravoire. En 1427, il hérite des droits de Antoine, seigneur d'Hauteville, coseigneur de Charousse, échus par droit demainmorte, pour une dizaine d'années ;
- 22 janvier 1455-22 janvier 1465 (receveurs pour la période du 22 janvier 1458 au 22 janvier 1459) : François-Jean de Rovorée ou Ravorée (parfois écrit Ravoire), noble et son frère de Jean (III) de Rovorée ou Ravorée (parfois écrit Ravoire), seigneur de Cursinges, fils de Guigues de la Ravoire (co-châtelain) ;
- 7 juillet 1465-22 janvier 1492 (receveur pour les périodes du 22 janvier 1466 au 22 janvier 1467, puis du 22 janvier 1487) : Eustache de Crans, maître-auditeur à la Chambre des comptes de Genevois sous le règne de Janus de Savoie[32] ;
- 22 janvier 1492-22 janvier 1494 : Martin Clerc ;
- 22 janvier 1494-21 janvier 1502 : Jean François, coseigneur d'Azeglio, grand châtelain ;
- 19 octobre 1502- (receveur pour la période du au ) : Aymon de Rovorée ou Ravorée (parfois écrit Ravoire), seigneur de Cursinges ;
- Administration de l'apanage de Genevois (1502-1659)[33]
Châtelains de Charousse et de Passy :
- 1502-1526 : Noble Aymon de La Ravoire ;
- - : Noble François de Coudrée, serait également vice-châtelain et receveur de Charousse ;
- 1530-29 septembre 1532-29 septembre 1534 : Noble Gaspard de Riddes ;
- 1535 : Noble Raymond de Bieu ;
- 1536-1541 : Maître[Note 1] ou noble Jean-François Fichet ;
- 1543-1547 : Maître ou noble Jean-François Fichet ;
- 1548-1553 : Maître ou noble Jean-François Fichet ;
- 1553-1555 : Maître François Delagrandmaison ;
- 1555-1565 : Maître ou noble Jean-François Fichet ;
- 1565-1568 : Noble Claude Daniel ;
- 1568-1571 : Noble Alexandre de Bottollier ;
- 1571-1577 : Noble Aymé Grosset
- 1577-1580 : Noble Claude Daniel ;
- 1580-1586 : Noble Guillaume de Menthon de Dingy ;
- 1586-1592 : Noble François du Nyèvre, subroge la charge à noble Aymé de la Ravoire ;
- 1592-1598 : Noble Bapthozard de Cuppelin (de Cupelin) ;
- 1598-1604 : Noble Jacques Anseney ;
- 1604-1610 : Noble Jean-Jacques de Bongain ;
- 1610-1616 : Maîtres Aymé Descombes et Nicolas Jay, cofermiers ;
- 1616-1622 : Noble Étienne du Fresney, associé avec maître Jean-Pierre Challand (1616) ;
- 1622-1628 : Noble Claude du Coudrey de La Blancheville ;
- 1628-1634 : Noble Louis de Bottollier ;
- 1634-1640 : Noble Louis Berchat ;
- 1640-1646 : Maître Jacques Challamel ;
- 1646-1652 : Maître Georges Fontannaz ;
- 1652-1658 : Maître Nicolas Burnier.
Notes et références
Notes
- Maître est une qualité associé « aux procureurs, notaires, praticiens et commissaires »[34].
RĂ©geste genevois (1866)
- Acte (REG 0/0/1/613).
- Acte (REG 0/0/1/940).
- Acte (REG 0/0/1/960).
- Acte (REG 0/0/1/1028).
- Acte (REG 0/0/1/1182).
- Acte (REG 0/0/1/1253).
- Acte (REG 0/0/1/923).
- Actes REG 0/0/1/1291, REG 0/0/1/1328 et REG 0/0/1/1348.
- Traité de paix, à Saint-George d'Espéranche, entre les comtes de Savoie et de Genève du (REG 0/0/1/1626 et REG 0/0/1/1627).
- Acte (REG 0/0/1/1433).
- Actes REG 0/0/1/821, REG 0/0/1/823 et REG 0/0/1/824.
- Acte (REG 0/0/1/1626).
Autres références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Blondel 1956, p. 115.
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 437-438, « Le château de Charousse ».
- Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge : économie et société, fin XIIIe-début XVIe siècle, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 32-34.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 96.
- Henry Suter, « Chamrousse, Chanrossa, Charosse, Charousse, Charoux », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Blondel 1956, p. 115-117.
- Blondel 1956, p. 119.
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- Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge : économie et société, fin XIIIe-début XVIe siècle, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 37.
- Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge : économie et société, fin XIIIe-début XVIe siècle, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 41.
- Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge : économie et société, fin XIIIe-début XVIe siècle, Éditions L'Harmattan, , 620 p. (ISBN 978-2-7475-1592-4, lire en ligne), p. 42-43.
- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 342-343 (Livres I & II).
- Jean Camus, « La cour du duc de Savoie Amédée VIII à Rumilly en Albanais », Revue savoisienne,‎ , p. 295-345 (lire en ligne).
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- D’Agostino L., Chevalier M., Guffond C., Les châteaux du Moyen Âge en Haute-Savoie, entre recherches et mises en valeur. État de la question et perspectives, actes du colloque de clôture du projet AVER tenu à Aoste les 29,30 novembre et , Aoste, 2012, p. 82.
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- Payraud 2009, p. Annexe 8 : liste des ensembles fortifiés intégrés au corpus.
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- Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe-XVe siècle, t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et Documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 616 p. (lire en ligne), p. 413-414.
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- J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 249 (lire en ligne)
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- Nicolas Carrier, « Une justice pour rétablir la « concorde » : la justice de composition dans la Savoie de la fin du Moyen Âge (fin XIIIe -début XVIe siècle) », dans Dominique Barthélemy, Nicolas Offenstadt, Le règlement des conflits au Moyen Âge. Actes du XXXIe Congrès de la SHMESP (Angers, 2000), Paris, Publications de la Sorbonne, , 391 p. (ISBN 978-2-85944-438-9), p. 237-257.
- Alessandro Barbero, « Les châtelains des comtes, puis ducs de Savoie en vallée d'Aoste (XIIIe-XVIe siècle) », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne).
- Nicolas Carrier, « A travers les archives médiévales de la principauté savoyarde - Les comptes de châtellenies », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org (consulté en ).
- ADS1.
- Payraud 2009, p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude.
- Payraud 2009, p. 86.
- Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne), p. 645.
- Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne), « Annexe n°4 - Listes des châtelains et fermiers de châtellenies de l'apanage aux XVIe et XVIIe siècle », p. 931-932, « Bonne ».
- Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 66.
Voir aussi
Bibliographie
- La revue Vatusium, revue de l’association « Culture, Histoire et Patrimoine de Passy », consacre des articles dans ses numéros 9 (p. 5-6) et 12 (p. 30, 36)
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4). Article « Passy » (p. 435-445).
- Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7 de Mémoires et documents, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 486 p., p. 115-117
- Dominique Dilphy, Les châteaux et maisons fortes du Pays du Mont-Blanc, Passy, auto-éditeur, , p. 22-24
- Pierre Dupraz, Passy hier et aujourd'hui au Pays du Mont-Blanc, Passy, auto-Ă©diteur, , 192 p., p. 16
- Pierre Dupraz, Traditions et Ă©volution de Passy, Passy, auto-Ă©diteur, , p. 153
- Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263,‎ (lire en ligne [PDF]). extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Étienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
- Paul Soudan, Au pays du Mont Blanc, histoire de Passy, Bonneville, Plancher, , 171 p., p. 27, 31-32
- Paul Soudan, Historique de l'usine de Chedde et du « terroir » de Passy (Haute-Savoie). L'usine de Chedde et l'industrie alpestre, Bonneville, Plancher, , 134 p., p. 20-21
Fonds d'archives
- Série : Comptes des châtellenies (1418-1570). Fonds : Comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA 13079-13189. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).« Charousse »
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 192-202, « Charousse »
Articles connexes
Liens externes
- Article « Le château de Charousse » (photographies et plans du site) sur « Passy, les domaines de la culture », sur Site dédié au patrimoine culturel de la ville de Passy, Mairie de Passy (consulté en ).
- Bernard Hauert, « Le château de Montfort » [PDF], sur site de La Salévienne - la-salevienne.org, août-octobre (consulté en ), p. 14