Château Desmirail
Le château Desmirail, est un domaine viticole de 40 hectares situé à Cantenac en Gironde. En appellation d'origine contrôlée margaux[1], il est classé « troisième grand cru » dans la classification officielle des vins de Bordeaux de 1855.
Château Desmirail | |
Illustration du Château Desmirail en 1838. | |
Fondation | XVIIIe siècle |
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Siège social | Cantenac (Gironde) |
Pays | France |
Production | |
Appellations | margaux |
RĂ©gion viticole | MĂ©doc, Bordelais |
Classement | 3e grand cru classé |
Superficie plantée | 40 ha |
Sols et terroirs | Graves composé de galets, de graviers, de sables et d'argile |
CĂ©pages | 60 % cabernet sauvignon, 35 % merlot, 5 % petit verdot |
Volume produit | 250 000 bouteilles/an |
Autres productions | Initial de Desmirail (second vin), Haut-Médoc de Desmirail, Rosé de Desmirail |
Société | |
Propriétaire | Denis Lurton |
Personnes clés | Pierre Lafeuillade (Dir. technique) |
Divers | |
Site web | desmirail.com |
Histoire
Desmirail est né au milieu du XVIIIe siècle quand Mademoiselle Rauzan du Ribail épousa Jean Desmirail (avocat et futur président du Parlement de Bordeaux). Son épouse lui apporta en dot une partie du domaine familial de Rauzan. M. Sipière, régisseur du château Margaux, l’acquiert avant 1855 et reçoit multiples récompenses pour la production de son vin dont le classement de Desmirail au rang de 3e grand cru classé en 1855[2].
En 1903, Robert de Mandelssohn, banquier berlinois, neveu du célèbre compositeur et petit-fils du médocain Pierre Biarnez (associé dans la maison de négoce Duffour-Dubergier), s’en porte acquéreur. Le domaine, confisqué par l’État français à la fin de la Première Guerre mondiale est vendu en 1921 à M. Michel. Propriétaire pendant 15 ans, il s’en sépare en 1937. 1937-1960 : la propriété est morcelée. La bâtisse devient alors le château Marquis d’Alesme Becker. Le Château Palmer reprend la marque du Château Desmirail et intègre une partie du vignoble majoritairement sur Cantenac.
Dans les années 1960, les vignes situées à Arsac sont rachetées par la famille Lurton. La famille Lurton procédera à plusieurs achats et échanges avec château Palmer pour reconstituer le vignoble d’origine et reprendre la marque Desmirail. Dans les années 1980, Lucien Lurton achète une chartreuse du XVIIIe siècle, fait installer un cuvier inox et des chais à barriques pour redonner sa place à Desmirail. À partir de 1981, Desmirail produit de nouveau.
En 1992, Denis Lurton prend le relais de son père à la tête du château Desmirail. Il entame la replantation du vignoble, installe une salle de dégustation en 1993, un cuvier inox thermo-régulé en 1997, des nouvelles cuves bois en 1999 et un nouveau cuvier bois en 2010[3].
Vignoble
Les vignes sont plantées sur la terrasse alluviale, dans un profond sol de graves, composé de galets, de graviers, de sables et d'argile.
La quarantaine d'hectares du domaine est plantée à 60 % de cabernet sauvignon, 35 % de merlot et 5 % de petit verdot[4].
Vins
La production annuelle est de 250 000 bouteilles avec quatre vins :
- le premier vin « château Desmirail », en appellation margaux, issu de vieilles vignes avec un élevage en barrique de minimum 12 mois ;
- le second vin « Initial de Desmirail » (commercialisé aussi sous les marques « Château Fontarney » ou « Origine de Desmirail »), aussi en appellation margaux, issu de jeunes vignes avec un élevage en barriques ;
- le « Haut-Médoc de Desmirail », en appellation haut-médoc ;
- le « Rosé de Desmirail », en appellation bordeaux, qui est un rosé de saignée très fruité et frais qui est vinifié avec du merlot et du cabernet sauvignon[5].
Notes et références
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- « Histoire », sur www.desmirail.com.
- « Château Desmirail », sur avis-vin.lefigaro.fr.
- « Le vignoble », sur www.desmirail.com.
- « Nos autres vins », sur www.desmirail.com.